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BelleMuezza

Greenpeace veut un moratoire sur les travaux à Fessenheim et gaz de schiste

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Greenpeace a réclamé mardi des moratoires sur les investissements prévus à la centrale nucléaire de Fessenheim, dont la fermeture est actée d'ici 2017, et sur la recherche de gaz de schiste, deux sujets au menu de la conférence environnementale vendredi et samedi.

L'ONG antinucléaire souligne dans un communiqué vouloir "à tout prix éviter la stratégie du fait accompli souvent utilisée chez les groupes énergéticiens: des investissements qui conditionneraient les futurs arbitrages du gouvernement".

Concernant les investissements prévus à Fessenheim pour réaliser les travaux prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "il serait inacceptable que l'Etat autorise (l'exploitant EDF) à investir des millions d'euros dans cette centrale qu'il s'est engagé à fermer", indique Greenpeace.

La centrale alsacienne (abritant deux réacteurs 900 MW chacun), doyenne du parc français, sera fermée d'ici 2017, a rappelé la ministre de l'Ecologie, tel que promis par François Hollande pendant la campagne présidentielle. "Delphine Batho a déclaré vendredi 7 septembre que la centrale devait être fermée le plus tôt possible : chiche! Elle peut et doit être fermée immédiatement", selon le directeur exécutif de Greenpeace France, Jean-François Julliard.

"De même, fracturation hydraulique ou pas, la conférence doit déboucher sur un moratoire sur la recherche ou l'exploration sur les hydrocarbures de schiste", selon l'ONG.

Greenpeace précise s'être "longtemps posé la question de sa présence" avant de finalement décider de participer aux tables rondes de la conférence environnementale (énergie, biodiversité, santé, fiscalité, gouvernance). "Nous abordons cette conférence avec méfiance", précise l'ONG, regrettant par exemple l'absence de débats spécifiques sur l'agriculture ou sur la pêche.

"On n'a pas le sentiment que la question environnementale est véritablement portée par François Hollande et notre crainte est qu'on utilise la crise sociale et la crise économique pour dire: on verra plus tard", conclut le directeur de Greenpeace France.


SCIENCES ET AVENIR 11/09/2012

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STRASBOURG - Trois associations antinucléaires alsaciennes ont demandé à la Cour des comptes de se prononcer sur la pertinence des travaux prévus à la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) qui doit fermer fin 2016, a-t-on appris vendredi auprès du collectif.

Dans un courrier adressé à Gilles Johanet, procureur général de la Cour des comptes, les militants demandent à l'institution de se prononcer sur la pertinence des travaux prévus sur le réacteur numéro un de la centrale nucléaire de Fessenheim au regard de la décision du président d'arrêter définitivement cette centrale avant le 31 décembre 2016.

Nous pensons qu'il n'est pas raisonnable de faire des dépenses considérables sur le réacteur alors même que les travaux doivent durer jusqu'en juin 2013 et la centrale fermer en 2016, a déclaré à l'AFP Rémi Verdet, porte-parole des associations Stop Fessenheim, CSFR et Stop Transports-Halte au Nucléaire, dont il est le président.

Cela parait invraisemblable de dépenser plusieurs dizaines à plusieurs centaines de millions d'euros pour une centrale condamnée, juge le militant, qui dénonce un manque à gagner énorme au moment où on parle d'austérité.

Les associations craignent par ailleurs que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) donne des prescriptions similaires en fin d'année pour le réacteur numéro 2 de la centrale haut-rhinoise, doyenne du parc nucléaire français. Cela impliquerait les mêmes travaux, les mêmes sommes dépensées, et ça repousserait l'arrêt du réacteur jusqu'à 2015, s'étonne M. Verdet.

Le député écologiste Denis Baupin (EELV) avait interpellé mi-septembre la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, sur la pertinence des travaux de sécurisation de la centrale, en souhaitant que la Cour des comptes donne son avis sur cette dépense.


ROMANDIE.COM 26/10/2012

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PARIS - L'autorité de sûreté nucléaire (ASN), en évoquant un délai de cinq ans pour la mise à l'arrêt définitif de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), soit deux de plus que prévu par le gouvernement, sort totalement de son rôle, a estimé mercredi le réseau Sortir du nucléaire.

Un collectif d'associations antinucléaires, comprenant Sortir du nucléaire, quatre associations alsaciennes et deux associations allemandes, rencontrait pour la première fois à Paris le délégué interministériel chargé de la fermeture de Fessenheim, Francis Rol-Tanguy, nommé en décembre.

Selon Charlotte Mijeon, porte-parole de Sortir du nucléaire, M. Rol-Tanguy tient à ce que soit tenu le délai d'une fermeture d'ici fin 2016, comme s'y est engagé le président François Hollande. Pour lui, il n'y a pas d'obstacle juridique, a-t-elle assuré.

Le nouveau président de l'ASN, Pierre-Franck Chevet, a indiqué mardi que la mise à l'arrêt définitif de la doyenne des centrales françaises nécessiterait environ 5 ans en raison de procédures lourdes, équivalentes à celles qui ont prévalu à sa création. Cela ne signifie pas pour autant que cette procédure administrative soit incompatible avec un arrêt de l'exploitation de la centrale fin 2016, avait néanmoins précisé Sophie Mourlon, directrice générale adjointe de l'ASN.

Pour Sortir du nucléaire, l'ASN sort totalement de son rôle en évoquant un tel délai de cinq ans. Son rôle est d'être le gendarme de la sûreté, pas d'être le prescripteur de la politique énergétique.

Nous avons vraiment insisté (auprès de M. Rol-Tanguy) sur le fait que nous voulions, pour que le processus de fermeture soit crédible, des garanties que cette fermeture soit irrévocable. Il ne s'agit pas seulement d'éteindre et d'enlever le combustible car ça peut se remettre, a indiqué Mme Mijeon.

Les associations, tout en saluant la bonne volonté du nouveau M. Fessenheim, se disent sceptiques sur la position du gouvernement qui nous semble un peu schizophrène, en prétendant d'un côté vouloir fermer en 2016 tout en laissant faire des travaux prescrits par l'ASN pour renforcer la sûreté de la centrale exploitée par EDF.


ROMANDIE.COM 16/1/2012

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