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Gaz de schiste: les Français qui connaissent y sont hostiles

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84% des Français ont déjà entendu parler du gaz de schiste, 44% disent savoir vraiment de quoi il s'agit, dont une grande majorité est hostile à son exploitation, selon un sondage Ifop réalisé pour Le Monde, et publié jeudi sur le site du quotidien.

Selon ce sondage (27 au 30 août, en ligne, 2004 personnes interrogées, méthode des quotas), 74% des Français disant connaître ce qu'est le gaz de schiste estiment qu'il ne faut pas autoriser son exploitation, car les risques et l'impact environnemental sont trop importants. 26% pensent qu'il faut l'autoriser, car cela permettrait de créer des emplois et fournirait une énergie bon marché.

Les personnes se disant de gauche sont à 86% hostiles (97% chez les sympathisants des Verts), celles proches de l'UMP à 55%.

Même le forage dans un but d'expérimentation et de recherches ne trouve pas une majorité de partisans. 44% qui savent de quoi il s'agit, 52% y sont opposés (dont 32% tout à fait opposés), 48% y sont favorables (dont 19% tout à fait favorables).

Un clivage existe selon les opinions politiques et les sexes : ils sont à gauche 66% contre et à droite 63% pour, 58% des hommes sont pour, 68% des femmes sont contre.

94% des personnes connaissant le gaz de schiste pensent que son exploitation consomme de très grandes quantités d'eau, 88% qu'elle contribue à la pollution des nappes phréatiques et 86% que c'est une technique que l'on maîtrise mal. 52% pensent que cela ne ferait pas baisser le prix du gaz, ni ne limiterait le recours à d'autres énergies.

Mais 67% estiment que les ressources sont importantes en France, 61% que l'exploitation augmenterait l'indépendance énergétique de la France, 56% que cela permettrait de créer de nombreux emplois.

83% de ceux qui connaissent le sujet font confiance aux scientifiques pour les informer, 68% aux associations et 54% aux écologistes. Seulement 27% font confiance aux entreprises du secteur de l'énergie.

"Si ce sujet n'avait pas créé la polémique, nous ne serions certainement pas à de tels niveaux de connaissance", souligne Jérôme Fourquet (Ifop), cité par le Monde.

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Les opposants aux gaz et pétrole de schiste, pas convaincus par le rejet de sept demandes d'exploration d'hydrocarbures annoncé vendredi par le président François Hollande, manifesteront samedi en région parisienne et dans le Gard dans le cadre d'une journée internationale.

"Pour nous, ce n'est pas fini!", ont assuré mardi les représentants des anti-gaz de schiste lors d'une conférence de presse à Paris.

"Le président de la République a annoncé le rejet de sept demandes de permis lors de la conférence environnementale, mais il reste une trentaine de demandes et une soixantaine de permis déjà accordés" de recherche d'hydrocarbures, a indiqué Alain Dordé, membre du collectif d'Ile-de-France.

Pour les collectifs anti-gaz de schiste, une grande partie de ces permis ou demandes visent des gaz et pétrole de schiste, des hydrocarbures exploitables seulement par la technique de la fracturation hydraulique considérée à risques pour l'environnement et la santé.

Lors de la conférence environnementale, M. Hollande a annoncé le rejet de sept demandes de permis d'exploration d'hydrocarbures dans la moitié sud de la France, le gouvernement considérant qu'elles visent les gaz de schiste. La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a précisé mardi à Nantes, devant les parlementaires écologistes, que des permis déjà accordés seraient aussi annulés s'il apparaît qu'ils visent en réalité les gaz de schiste.

"S'il apparaît quelque part en France qu'il ne s'agit pas de ce qui a été dit à l'administration, qu'il s'agit d'autre chose et qu'il s'agit de gaz de schiste, ils subiront le même destin que les précédents : si ce sont des permis délivrés, ils seront abrogés", a-t-elle affirmé.

José Bové, chef de file des anti-gaz de schiste, a plaidé pour "une expertise en toute transparence" de l'ensemble des permis.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, est revenue mardi sur l'annonce présidentielle, disant avoir "très peur qu'avec les décisions qui sont prises sur ce sujet, nous soyons en train de priver la France d'un atout qui pourrait être vraiment considérable". "Quand on veut une France industrielle, il faut comprendre que la gestion du risque, ça fait partie du projet industriel", a déclaré la patronne des patrons lors de sa conférence de presse mensuelle.

Dans le cadre d'une "journée mondiale contre les gaz et pétrole de schiste" (www.globalfrackdown.org), deux rassemblements principaux sont prévus en France ce samedi, à Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne) et Saint-Cristol-lez-Alès (Gard).

En Seine-et-Marne, sept communes sont concernées par des forages prévus en novembre dans le cadre de plusieurs permis d'exploration d'hydrocarbures, selon Caroline Pinet, membre d'un collectif anti-pétrole de schiste, qui pointe les risques de pollution des nappes phréatiques.

Dans le Gard, la journée sera "internationale", avec des témoignages venus des Etats-Unis, du Québec, des Pays-Bas ou de Pologne.

Une manifestation au Trocadéro inaugurera symboliquement, samedi matin, le "premier forage intramuros à Paris".

Le député (EELV) des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert a de son côté annoncé le dépôt, "au nom du groupe des écologistes", d'une proposition de loi "visant à interdire définitivement les gaz et huiles non conventionnels".



SCIENCES ET AVENIR 18/09/2012

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JOURNEE INTERNATIONALE contre les gaz de schiste...


Plusieurs manifestations contre le gaz de schiste ont été organisées samedi à Paris, en Ile-de-France, dans le Gard et le Tarn-et-Garonne à l'occasion de la journée internationale contre la fracturation hydraulique, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Malgré les déclarations du chef de l'Etat, les permis d'exploration et d'exploitation pour les gaz et pétrole de schiste déjà accordés sont nombreux. Les travaux commencent à l'automne prochain, en Seine-et-Marne", expliquent dans un communiqué les collectifs citoyens qui ont organisé ces manifestations.

Ces collectifs souhaitent que François Hollande rejette les demandes de permis et retire ceux déjà accordés concernant la recherche d'hydrocarbures. Ils estiment qu'une grande partie de ces permis ou demandes visent des gaz et pétrole de schiste, des hydrocarbures exploitables seulement par la technique de la fracturation hydraulique considérée à risques pour l'environnement et la santé.

Les principales manifestations ont eu lieu à Saint-Christol-lès-Alès (Gard), Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) et à Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne) lors de cette "journée mondiale contre les gaz et pétrole de schiste" (www.globalfrackdown.org).

A Saint-Christol-lès-Alès, 3.500 personnes étaient attendues tout au long de la journée pour des ateliers de sensibilisation, selon Jacqueline Balvet, en charge de l'organisation de cette manifestation.

Des rencontres par visioconférence sur internet ont été organisées avec des militants espagnols et polonais. Des témoignages de la situation au Québec, en Pennsylvanie (Etats-Unis) et aux Pays-Bas ont également été projetés. Une trentaine de stands de différentes associations ont été montés dans le centre du village gardois.

La députée européenne Corinne Lepage, fondatrice de Cap21, est venue dans la matinée à la rencontre des élus locaux. "On n'est pas sorti du problème", a-t-elle dit à l'AFP, précisant que "102 permis avaient déjà été déposés et seulement sept avaient fait l'objet d'un rejet".

En Seine-et-Marne, entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées pour protester contre l'exploration du gaz de schiste, selon un journaliste de l'AFP, "600", selon les organisateurs de l'opération. Dans ce département, sept communes sont concernées par des forages prévus en novembre dans le cadre de plusieurs permis d'exploration d'hydrocarbures.

A Paris, place du Trocadéro, une trentaine de personnes grimées en clowns ont mimé le forage symbolique d'un puits lors d'une manifestation éclair, selon un photographe de l'AFP.

Réunies à Beaumont-de-Lomagne, environ 400 personnes ont formé une chaîne humaine en début d'après-midi autour de la halle où ils ont organisé des débats et animations pendant toute la journée. Ils ont dansé une farandole dans une ambiance bon enfant en criant "non aux gaz de schiste".

Ils demandent "le vote d'une loi interdisant totalement l'expérimentation, l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste, quelle que soit la technique utilisée le plus rapidement possible".

Beaumont est concernée par l'une des sept demandes de permis d'exploration dont le chef de l'Etat a annoncé le rejet.






SCIENCES ET AVENIR 22/09.2012

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