Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Espèces inconnues: une expédition naturaliste part en Nouvelle-Guinée

Messages recommandés

Combien d'espèces y a-t-il sur Terre? Comment préserver celles qu'on ne connaît pas? Des scientifiques du monde entier vont explorer durant trois mois la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour tenter d'y répondre.

"Nous sommes la première génération à avoir pris conscience d'un fait majeur: voilà des siècles que les hommes sillonnent le monde et paradoxalement, seules deux millions des dix, vingt ou peut-être trente millions d'espèces existantes nous sont connues", résume le directeur général du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), Thomas Grenon.

"Près de la moitié de ces espèces seront probablement éteintes d'ici 2100", souligne-t-il en présentant à la presse le troisième volet de "La Planète revisitée", programme d'expéditions naturalistes débuté en 2006 avec l'île d'Espiritu Santo dans l'archipel de Vanuatu, puis le Mozambique et Madagascar en 2009/2010.

Cette fois-ci, le Muséum, l'ONG Pro-Natura International et l'Institut de recherche pour le développement (IRD) envoient leurs experts en Papouasie-Nouvelle-Guinée, un des principaux "points chauds" de la biodiversité mais aussi l'un des plus mal connus.

"Avec Bornéo, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est l'un des seuls endroits au monde où l'on trouve une telle accumulation d'espèces, à la fois sur terre et dans les mers", assure Philippe Bouchet (MNHN), responsable du volet marin de la mission.

A partir d'octobre, quelque 200 personnes d'une vingtaine de nationalités différentes (scientifiques, techniciens, artistes, assistants locaux, etc.) vont passer au peigne fin le nord-est de la Nouvelle-Guinée, des profondeurs de la mer de Bismarck par 1.200 m de fond jusqu'aux pentes du Mont Wilhelm à 3.800 m d'altitude, en passant par les récifs du "Triangle de Corail" et les forêts côtières.

Invertébrés marins et terrestres, plantes, champignons, algues: la moisson d'espèces totalement inconnues et souvent négligées par la science est déjà assurée. Mais cette phase de récolte intensive - "boue et godillots" plaisante Olivier Pascal (Pro-Natura International), qui dirige le volet terrestre - n'est qu'une première étape.

"Cette biodiversité négligée est composée essentiellement d'espèces cryptiques. La collecte se fait principalement à l'aveugle et derrière on monte une -usine de tri-" avec des rangées de scientifiques passant au crible les échantillons derrière leur microscope, explique Philippe Bouchet.

"Décrire la biodiversité, c'est très compliqué. On ne peut pas simplement faire un catalogue d'espèces, il faut mettre en relation ces espèces entre elles et avec leur environnement, c'est une vraie aventure" qui dépasse largement les trois mois d'expédition de terrain, s'enthousiasme Gilles Boeuf, président du Muséum. Les spécimens récoltés nécessitent des années, voire des décennies, d'analyses et de comparaisons par des spécialistes de telle ou telle espèce.

La première, sur l'île d'Espiritu Santo, a déjà donné lieu à 117 publications de recherche et surtout à la description de 103 nouvelles espèces. Principalement des insectes (35), des crustacés (26) et des mollusques (22) mais aussi, beaucoup plus rares, sept vertébrés, dont un gecko découvert seulement après avoir fait éclore en terrarium un oeuf inconnu rapporté des Vanuatu.

Depuis 2009, les forêts sèches de la côte nord du Mozambique, jusqu'alors jamais explorées par des scientifiques, ont déjà livré 28 nouvelles espèces de plantes.

L'expédition en Nouvelle-Guinée peut être suivie à distance sur le site http://laplaneterevisitee.org qui abrite son "journal de bord" et un important volet pédagogique pour initier les élèves à la biodiversité et à la science participative.



SCIENCES ET AVENIR 21/09/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
la campagne qui vient de démarrer en Papouasie-Nouvelle-Guinée va durer 3 mois. Elle permettra, peut-être, de parfaire notre connaissance de la biodiversité terrestre, dont 80% nous est encore inconnue !

Au bout du monde : 200 scientifiques de 21 nationalités différentes ! C'est une expédition de grande ampleur qui vient de démarrer en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Trois mois durant, ces chercheurs tout-terrain vont explorer les terres et les mers de cette île du Pacifique, située au nord de l'Australie.

Leur mission : découvrir de nouvelles espèces, ramener des spécimens pour les mettre à disposition des labos du monde entier, mieux comprendre les conditions de préservations de la faune et de la flore... et s'approcher davantage d'une réponse à cette question: combien d'espèces y a-t-il sur la Terre?

Le chantier est vaste. "Nous sommes la première génération de scientifiques conscients qu'un tiers ou la moitié de la biodiversité disparaîtra d'ici la fin du siècle et que 80% n'est pas encore décrite", commente Philippe Bouchet, du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) et responsable du volet marin de la mission. "Voilà des siècles que les hommes sillonnent le monde et paradoxalement, seules deux millions des dix, vingt ou peut-être trente millions d'espèces existantes nous sont connues", résume pour sa part le directeur général du Muséum, Thomas Grenon.

TERRA INCOGNITA. Cette expédition en Papouasie-Nouvelle-Guinée constitue le troisième volet d'un vaste programme baptisé La Planète revisitée, qui désigne plusieurs expéditions naturalistes débutées en 2006 avec l'île d'Espiritu Santo dans l'archipel de Vanuatu, puis le Mozambique et Madagascar en 2009/2010.

Cette fois-ci, le Muséum, l'ONG Pro-Natura International et l'Institut de recherche pour le développement (IRD) envoient leurs experts en Papouasie-Nouvelle-Guinée, un des principaux "points chauds" de la biodiversité mais aussi l'un des plus mal connus.

"Avec Bornéo, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est l'un des seuls endroits au monde où l'on trouve une telle accumulation d'espèces, à la fois sur terre et dans les mers", assure Philippe Bouchet (MNHN).

... Invertébrés marins et terrestres, plantes, champignons, algues : la moisson d'espèces totalement inconnues et souvent négligées par la science est déjà assurée. La phase de récolte promet d'être intensive - c'est la phase "boue et godillots", plaisante Olivier Pascal (Pro-Natura International), qui dirige le volet terrestre de l'expédition. L'équipe du chercheur ira notamment explorer les forêts de montagne du Mont Wilhelm, point culminant du pays (3700 mètres d'altitude).

"Cette biodiversité négligée est composée essentiellement d'espèces cryptiques. ... De toute évidence, il y aura de quoi faire. "Tous les biologistes marins rêvent d'aller travailler là-bas : c'est le triangle d'or de la diversité marine", s'enthousiasme M. Bouchet.

Les spécimens récoltés nécessitent des années, voire des décennies, d'analyses et de comparaisons par des spécialistes de telle ou telle espèce.

Rappel : L'expédition en Nouvelle-Guinée peut être suivie à distance sur le site La planète revisitée qui abrite son "journal de bord" et un important volet pédagogique pour initier les élèves à la biodiversité et à la science participative. Le lien : http://laplaneterevisitee.org




Le Mont Wilhelm est le point culminant du pays. On voit ici Jérôme Musinger (IRD), responsable de l’e?quipe botanique avec Kenneth (Binatang Research Center) lors du repe?rage des fore?ts du Mont Wilhelm Maurice Leponce / MNHN / PNI

Sur la chaîne centrale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le sommet du mont Wilhelm culmine à 4509 mètres d'altitude. Olivier Pascal/ MNHN/ PNI



Ce village est situé vers 3000 m. Olivier Pascal/ MNHN/ PNI


Forêt du Mont Wilhelm, vers 1700m d’altitude. La partie terrestre de l'expédition est dirigée par Olivier Pascal, de Pro-Natura International. Maurice Leponce / MNHN / PNI






SCIENCES ET AVENIR 22/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Partis en octobre dernier pour une grande expédition naturaliste en Papouasie-Nouvelle-Guinée, des scientifiques du monde entier sont de retour après trois mois d'exploration avec dans leurs bagages 1,5 million de spécimens divers et sans doute quelques milliers d'espèces nouvelles à identifier sur plusieurs décennies.

Plus de 200 personnes de vingt nationalités différentes ont participé à cette mission, qui a passé au peigne fin une zone du nord-est de la Nouvelle-Guinée, des profondeurs de la mer de Bismarck par 1.200 m de fond jusqu'aux pentes du Mont Wilhelm à 3.800 m d'altitude.

Objectif principal: inventorier la biodiversité foisonnante mais négligée de cette région du monde pour mieux la comprendre et la conserver. C'est une opération unique au monde par son ampleur, par sa logistique et un savoir-faire de terrain qu'on ne trouve pas dans les manuels, a souligné mercredi le directeur général du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), Thomas Grenon.

On ramène à peu près 1,5 million de spécimens et il y aura de nombreuses espèces nouvelles dans le lot. Mais on sait qu'en moyenne, il faut à peu près vingt ans entre le moment où un spécimen est versé dans nos collections et l'identification d'une nouvelle espèce, a-t-il précisé en présentant à la presse un premier bilan à chaud de l'expédition.

Invertébrés marins et terrestres, plantes, champignons, algues: l'expédition a opéré une collecte intensive durant trois mois, n'effectuant qu'un premier tri grossier sur place. L'analyse minutieuse de spécimens mesurant en moyenne seulement quelques millimètres se fera dans les laboratoires du Muséum ou d'autres partenaires scientifiques.

Une moisson gigantesque a été faite dans cette forêt très humide (15 mètres de précipitations par an), à huit niveaux d'altitude différents, explique Olivier Pascal (Pro-Natura International), qui a dirigé le volet terrestre de la mission. Un demi million de petites bêtes ont été collectées et comptent sans doute en leur sein une mine d'espèces nouvelles, dit-il.

L'équipe de botanistes rapporte quant à elle dans ses valises 1.442 échantillons d'arbres appartenant à 340 espèces, des lianes, fleurs, etc. Preuve de la richesse de la biodiversité en Papouasie, 33 espèces d'arbres différentes poussaient sur un carré de 20 mètres sur 20, à 1.200 m d'altitude. A titre de comparaison, dans l'Europe tout entière, il y a une centaine d'arbres autochtones, précise Jean-François Molino, de l'Institut pour la Recherche et le Développement (IRD).

Les naturalistes ont déjà pu mettre en évidence la distribution des espèces selon l'altitude: aucun palmier au-dessus de 2.500 m, aucune fourmi au-dessus de 2.200 m et pas de termites au-delà de 1.200 m.

Sous l'eau aussi, l'expédition a enchaîné les prélèvements (filets, dragage de boue, plongées nocturnes) et remonté 4.500 espèces de mollusques et 1.450 espèces de crustacés décapodes. Les scientifiques ont aussi constaté que même la mer de Bismarck, au fin fond de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, subit des impacts environnementaux non négligeables de la part des activités humaines, dit Philippe Bouchet (MNHN), responsable du volet marin de la mission.

A l'instar des rejets en mer d'une usine chinoise de transformation de nickel, à Basamuk, pourtant officiellement entrée en service seulement huit jours auparavant. A 600 ou 800 mètres sous l'usine, tous les organismes étaient déjà empêtrés dans des boues rouges de nickel, déclare Philippe Bouchet.

Plus prosaïquement, on a passé un coup de chalut à 1.000 mètres de profondeur et remonté des plastiques, des canettes, boîtes en alu, etc. Ça a eu un impact énorme quand on a montré ça aux habitants du Lagon de Madang, qui ne s'en rendaient pas compte, assure-t-il.

Cette mission en Papouasie est le troisième volet de La Planète revisitée, programme d'expéditions naturalistes débuté en 2006 avec l'île d'Espiritu Santo dans l'archipel de Vanuatu, puis le Mozambique et Madagascar en 2009/2010.



ROMANDIE 27/2/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les scientifiques de La Planète Revisitée sont de retour après 3 mois d’expédition en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Co-organisée par le Muséum national d’Histoire naturelle, Pro-Natura International et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), les naturalistes ramènent dans leurs valises une quantité impressionnante de données sur la biodiversité de cette région encore peu connue.

Insectes, végétaux, crustacés et autres coraux vont faire l’objet au cours des prochaines années d’analyses minutieuses pour mieux appréhender la complexité de ces écosystèmes, depuis le niveau de la mer jusqu’aux forêts situées à plus de 2 000 m d’altitude. Le lagon de Madang, la mer de Bismark et les forêts de montagne du Mont Wilhem ont ainsi été arpentés par les explorateurs de La Planète Revisitée.

Près de 200 chercheurs, étudiants et bénévoles de 21 nationalités différentes ont participé à cette aventure, en collaboration avec les acteurs locaux dans une perspective de conservation de ce milieu exceptionnel. Pas moins de 620 spécimens de plantes, 1 500 arbres, 400 espèces de coraux, 1 450 espèces de crustacés décapodes, 4 500 mollusques, 320 espèces d’échinodermes, 1 300 espèces de poissons, 300 espèces d’algues, et environ 500.000 insectes ont été récoltés durant ces 3 mois, de quoi occuper les chercheurs pour un long moment !

Parmi ces échantillons, les scientifiques estiment 60 % d’espèces terrestres nouvelles récoltées, et entre 500 et 1 000 nouvelles espèces marines. L’un de nos préférés : cette improbable peluche, un crabe du genre Banareia, dont l'espèce a a été découverte pendant l'expédition...


Cette improbable peluche est un crabe du genre Banareia, Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Arthur Anker / MNHN / PNI / IRD
Petite sélection des quelque 1450 espèces de crustacés décapodes (crabes, crevettes, bernards l'ermite) inventoriés à Madang, Papouasie-Nouvelle-Guinée. ©️ Tin-Yam Chan / MNHN / PNI / IRD

Bivalve de la famille des Limidae. Les "piquants" sont en fait des extensions tentaculaires souples, Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Laurent Charles / MNHN / PNI / IRD

Microgastéropode marin de la famille des Cystiscidae. La coquille est transparente, et c'est en fait le manteau, orange et noir, de l'animal qui est vu par transparence (taille adulte 2 mm), Papouasie-Nouvelle-Guinée

Une phyllie (un phasme-feuille) dans les forêts du Mont Wilhelm, à 700 m d'altitude. Mont Wilhelm, Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Maurice Leponce / MNHN / PNI / IRD

Microgastéropode marin de la famille des Litiopidae (adulte de 5 mm), Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Laurent Charles / MNHN / PNI / IRD

Un platier d’îlot dominé par des coraux massifs du genre Porites, Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Serge Andréfouët / MNHN / PNI / IRD

Gorgones-fouets (Junceella) entre 18 et 22 m dans le lagon de Madang, Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Pierre Laboute / MNHN / PNI / IRD

Brossage par 26 m de fond sur la pente externe du lagon de Madang, Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Baptiste Faure / MNHN / PNI / IRD microgasteropode_

La vallée des fougères arborescentes. Cyathea atrox colonise les prairies sub-alpines au dessus de 3000m dans les hautes vallées de la cordillère de Nouvelle-Guinée. Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Olivier Pascal / MNHN / PNI / IRD

Robert Colwell dans la forêt magique à 2 200 m. Mont Wilhelm, Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Olivier Pascal / MNHN / PNI / IRD

Une Phyllie ou « phasme-feuille », camouflée sur son support. Mont Wilhelm, Papouasie-Nouvelle- Guinée ©️ Maurice Leponce / MNHN / PNI / IRD

Les insectes, répartis par groupes, sont soigneusement disposés en couche (certains sont destinés à être identifiés plus tard). Ici, une série d'Hyménoptères, le groupe étudié par Adeline Soulier-Perkins,entomologiste au Muséum national d'Histoire naturelle. Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Olivier Pascal / MNHN / PNI / IRD

Bradley Gewa, un des parataxonomistes du BRC, fait un premier tri des insectes collectés dans les forêts du Mont Wilhelm. Papouasie-Nouvelle-Guinée ©️ Olivier Pascal / MNHN / PNI / IRD chainecentrale_


SCIENCES ET AVENIR 12/3/2013 - LA GALERIE PHOTOS S.A

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Lors de leur expédition en Nouvelle-Guinée, des entomologistes allemands, guinéens et indonésiens ont fait la moisson de 101 nouvelles espèces de charançons, insectes de l’ordre des coléoptères.

Réalisant la charge de travail que toutes ces identifications allaient représenter, les scientifiques ont choisi de recourir à des tests ADN sur une séquence bien précise du génome, le gène COX-1. Cette séquence d’ADN a la particularité d’être utilisée par les naturalistes pour classifier toutes les espèces d’animaux, car elle est présente dans tout l’ordre animal.

On peut ainsi, à l’aide d’une base de données, commune, comparer rapidement les séquences entre elles, pour déterminer les différences entre espèces. Cette technique, connue sous le nom de barcoding (le code-barre), présente de nombreux avantages pour la classification du vivant, car elle économise beaucoup de temps et d’argent.


Coléoptères de Nouvelle-Guinée Alexander Riedel


Restait encore à leur trouver à chacun un nom scientifique. Pour cette moisson d’espèce, les scientifiques ont donc choisi de prendre un annuaire de la Nouvelle-Guinée, et de choisir des noms communs sur l’île. Ainsi le nom Morea, très courant, a donné Trigonopterus moreaorum. Les "Hitolo" ont, eux, permis de baptiser Trigonopterus hitoloorum. Plusieurs autres noms guinéens ont ainsi été utilisés, les chercheurs précisant dans leur étude que «ces espèces sont dédiées aux habitants».

Chez les naturalistes, il est courant d’attribuer le nom du chercheur à l’origine de la découverte, ou même de personnalités : il existe une araignée Aptostichus barackobamai (en l’honneur du président américain) ou encore une mouche Scaptia (Plinthina) beyoncea (pour la pop-star Beyoncé). Récemment, on a même nommé une guêpe Cystomastacoides kiddo, en référence au personnage d’Uma Thurman dans le film Kill Bill (Beatrix Kiddo, la mariée).

Identifier de nouvelles espèces est un travail de longue haleine, surtout quand on travaille sur les insectes. Environ 1 million d’espèces ont été identifiées, mais on estime qu’il pourrait en exister jusqu’à 30 millions ! Les insectes représentent en effet près des ¾ des animaux sur Terre, et le travail des entomologistes ne s’arrête jamais. Avec l’extinction actuelle des espèces, beaucoup disparaissent avant même qu’on ait pu les identifier.



SCIENCES ET AVENIR 4/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...