BelleMuezza 0 Posté(e) le 24 septembre 2012 BEYROUTH - Le Liban est techniquement prêt à lancer des opérations de forage de gaz, a annoncé lundi le ministre de l'Energie Gebrane Bassil, en minimisant le risque de conflit avec Israël alors que la frontière maritime entre les deux Etats fait l'objet d'une longue dispute.Le Liban est techniquement prêt à lancer des opérations de forage, après avoir prospecté une bonne partie de sa zone économique exclusive, et à accorder des licences, a dit le ministre à des journalistes lors d'une visite au large des côtes libanaises.Selon lui, les prospections menées sur la moitié de la zone économique exclusive (ZEE) pour le compte de l'Etat par deux compagnies spécialisées ont permis la découverte d'un important potentiel offshore en gaz.Un des champs dans la région sud pourrait avoir des réserves de 12.000 milliards de pieds cubes de gaz, une quantité suffisante, une fois exploitée, pour satisfaire pendant 99 ans la demande du pays en électricité, a encore dit le ministre.Les Libanais souffrent depuis de longues années de pénuries de courant, liées notamment à un manque d'investissement dans ce secteur. M. Bassil a par ailleurs minimisé le risque de tension avec Israël une fois les opérations de forage entamées. Notre présence ici aujourd'hui prouve qu'il n'y a pas de menace sur nos investissements ou nos droits sur nos ressources, a dit le ministre libanais en réponse à une question. Le Liban et Israël sont toujours techniquement en guerre, n'ont pas de frontières formelles et sont en désaccord sur le tracé de la frontière maritime.En août 2010, le Parlement a voté une loi définissant les frontières maritimes du Liban et sa zone économique exclusive (ZEE), qui donne des droits souverains pour l'exploitation de l'eau et du sous-sol. Un mois plus tôt, Israël avait soumis à l'ONU un tracé différent.Aucun des deux pays ne semble prêt à céder, tout particulièrement depuis la découverte près de la zone de 854 kilomètres carrés disputée de réserves énergétiques sous-marines susceptibles de générer des milliards de dollars de revenus.En décembre 2010, Chypre et Israël ont de leur côté signé un accord bilatéral délimitant leurs zones économiques exclusives en Méditerranée, qui a été dénoncé par Ankara. La Turquie réclame que les deux communautés de l'île, divisée depuis 1974, s'entendent avant d'engager la prospection commune du plateau. ROMANDIE.COM 24/09/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 18 avril 2013 BEYROUTH - Quarante-six groupes internationaux ont été qualifiés pour participer à un appel d'offres pour des forages d'exploration de gaz et de pétrole dans les eaux territoriales du Liban, a annoncé jeudi le ministre sortant de l'Energie.Parmi ces sociétés, 12 --dont ExxonMobil, Shell et Total-- ont été sélectionnées pour participer à l'appel d'offres en tant qu'opérateurs, les 34 autres n'étant éligibles qu'à participer à un consortium mené par une autre entreprise.Le lancement de l'appel d'offres a été fixé au 2 mai. Il s'agit d'un nouveau pas en avant en vue de l'entrée du Liban dans le monde du pétrole, a indiqué le ministre, Gebrane Bassil, lors d'une conférence de presse.Les 12 candidats pour devenir opérateurs sont les Américaines Anadarko, Chevron et ExxonMobil, Total (France), Repsol (Espagne), Shell (Pays-Bas), Maersk (Danemark), Eni (Italie), Petrobras (Brésil), Petronas Carigali (Malaisie), Statoil (Norvège) et Inpex (Japon). Les 34 autres compagnies comptent des sociétés russes et arabes.L'appel d'offres s'étendra du 2 mai au 4 novembre, a précisé le ministre, ajoutant que le cahier des charges a été finalisé mais nécessite encore l'approbation du conseil des ministres. Or, le Liban est sans gouvernement depuis la démission le 22 mars de Najib Mikati, mais le ministre sortant s'est voulu rassurant. Le Liban a perdu assez de temps. Il est de notre responsabilité de préserver l'intérêt des entreprises envers le Liban (...) nous allons tenter d'éviter tout retard résultant de l'absence de gouvernement, a-t-il dit.M. Bassil avait espéré en janvier pouvoir signer des contrats avec des groupes pétroliers internationaux avant la fin de l'année. Le ministre a de nouveau minimisé le risque de conflit avec Israël, avec qui le Liban est techniquement en guerre. Les deux pays, qui n'ont pas de frontières formelles, sont en désaccord sur le tracé de la frontière maritime. Cette question n'influence pas (l'appel d'offre)... Israël mène des opérations de forage loin de la frontière libanaise, a-t-il dit.Le Liban avait défini ses frontières maritimes et sa zone économique exclusive (ZEE) qui donne des droits souverains pour l'exploitation de l'eau et du sous-sol. Israël avait par la suite soumis à l'ONU un tracé différent.Aucun des deux pays ne semble prêt à céder, tout particulièrement depuis la découverte, près de la zone disputée de 854 kilomètres carrés, de réserves énergétiques sous-marines susceptibles de générer des milliards de dollars de revenus.ROMANDIE 18/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 12 mai 2013 BEYROUTH - Des études préliminaires menées au large des côtes libanaises montrent qu'il existe des réserves probables de 849 milliards de m3 de gaz naturel et 660 millions de barils de pétrole, a déclaré jeudi le ministre libanais de l'Energie, précisant que la production pourrait commencer d'ici quatre ans.S'exprimant devant le Forum économique arabe, M. Gebrane Bassil a indiqué que l'exploration était maintenant terminée dans 70% des eaux territoriales libanaises, soit une superficie de 15.000 km2. Sur 10% seulement de cette superficie (...) nous avons 849 milliards de m3 de gaz naturel et 660 millions de barils de brut, a-t-il précisé. Dans une déclaration à l'AFP, M. Bassil a affirmé que ces quantités étaient très grandes et prometteuses au vu des estimations préliminaires.La production est tributaire de la fin de l'exploration et de l'installation des puits, mais théoriquement, le délai varie entre trois et sept ans. Si nous terminons tout à temps, nous espérons achever la première phase d'exploration entre 2016 et 2017 et nous entamerons après l'extraction et la production, a ajouté le ministre de l'Energie.Le mois dernier, M. Bassil avait annoncé le nom de 46 compagnies qui avaient été retenues pour l'appel d'offres des premières licences d'exploration. 12 compagnies avaient été retenues pour la production.L'appel d'offres a commencé le 2 mai et devrait être achevé le 4 novembre. En janvier, M. Bassil avait déclaré espérer que les premiers contrats d'exploration seraient signés avant la fin de l'année.Il a minismisé le risque de confrontation avec Israël sur les réserves potentielles, malgré l'existence d'un contentieux sur les frontières maritimes entre le Liban et Israël qui sont toujours en état de guerre. En août, le Parlement a adopté une loi fixant les frontières maritimes du Liban et définissant une Zone économique exclusive. Toutefois, le Liban a soumis aux Nations unies une carte en complète contradiction avec celle soumise par Israël. Beyrouth a argué du fait que sa carte était conforme à l'accord d'armistice conclu avec Israël en 1949, texte qui n'a pas été contesté par Israël.La zone disputée est de quelque 854 km2 et ses réserves potentielles sont estimées à des milliards de dollars.ROMANDIE 10/5/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites