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La Suisse propose un premier paquet de mesures pour sortir du nucléaire

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GENEVE - La Suisse doit, à l'horizon 2035, réduire de 35% par rapport à l'an 2000 sa consommation moyenne d'énergie par personne et par an, selon le premier paquet de mesures proposé par le gouvernement dans l'optique de la sortie du nucléaire décidée après la catastrophe survenue à Fukushima.

Ce premier paquet de mesures est mis en consultation jusqu'à fin janvier 2013 auprès des cantons et des milieux intéressés afin de connaître leurs positions.

Le projet de révision de la loi sur l'énergie, présenté vendredi, prévoit notamment de développer la production annuelle de la force hydraulique et de faire progresser la part des autres énergies renouvelables.

Berne entend aussi promouvoir les assainissements énergétiques des bâtiments et durcir les normes de construction.

En matière de transport, le gouvernement veut prescrire des émissions de CO2 plus sévères pour les nouvelles voitures de tourisme et dans l'industrie, il veut conclure des conventions d'objectifs contraignantes avec des entreprises et prescrire des consommations d'énergie plus strictes pour les appareils électriques et l'éclairage.

Par ailleurs, le ministère des Finances est chargé de préparer une réforme fiscale écologique pour la deuxième phase de sa stratégie énergétique (2020/2050). Un projet sera élaboré en ce sens d'ici à 2014.

Malgré tous ces efforts, le gouvernement, qui ne chiffre pas les coûts de cette réforme, admet qu'il sera nécessaire toutefois de développer temporairement la production d'électricité fossile avec le couplage chaleur-force (CCF) et probablement avec des centrales à gaz à cycles combinés jusqu'à ce que les besoins énergétiques puissent être intégralement couverts par les énergies renouvelables.

En outre, les prix de l'électricité devraient augmenter de 20 à 30%, selon la ministre de l'Energie et de l'Environnement, Doris Leuthard citée samedi dans le journal Le Matin. Mais le prix augmenterait de toute manière avec le nucléaire, en regard des investissements nécessaires, souligne-t-elle.

Pour l'instant, la nouvelle stratégie énergétique du gouvernement ne satisfait guère les milieux environnementaux et la droite.

Les organisations écologistes et la gauche regrettent qu'aucune date ne soit fixée pour l'arrêt des centrales nucléaires, tandis que les milieux économiques s'interrogent sur la sécurité de l'approvisionnement une fois que les centrales nucléaires auront cessé de fonctionner.

En septembre 2011, le parlement suisse a approuvé la sortie progressive du nucléaire. La Suisse compte actuellement cinq réacteurs nucléaires, qui seront mis peu à peu hors service d'ici à 2034.

Afin d'y parvenir, la Suisse mise sur une transformation par étapes de son système énergétique, un long processus qui devrait être financé par diverses taxes dont les modalités ne sont pas encore déterminées.

La Suisse dépense aujourd'hui quelque 31 milliards de francs suisses (25,6 mds EUR) par an pour l'énergie, dont près de 9 milliards pour l'électricité.


ROMANDIE.COM 29/09/2012

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Berne (Sipa) Le canton de Berne veut fixer une date butoir pour l'arrêt de la centrale nucléaire de Mühleberg. La date sera fixée dans un contre-projet que le gouvernement bernois entend opposer, devant le peuple, à l'initiative qui demande l'arrêt immédiat de la centrale.

Berne devient ainsi le premier canton à faire un pas "vers une sortie organisée du nucléaire". Le contre-projet doit être mis en consultation au début 2013. "C'est contraire au droit fédéral", protestent les milieux économiques.


Le Conseil exécutif (gouvernement) bernois a annoncé vendredi qu'il a contrôlé la validité de l'initiative "Mühleberg à l'arrêt": "elle n'est pas contraire au droit supérieur" et elle est donc "réalisable". C'est la raison pour laquelle il va proposer au Grand Conseil de la soumettre au vote populaire. En revanche, il veut lui opposer un contre-projet qui reste à élaborer.

Ce contre-projet devra contenir une date butoir que le gouvernement bernois n'a pas encore fixée. Le Conseil exécutif a cependant souligné qu'indépendam-ment de ce délai, il va sans dire que la centrale devrait être immédiatement mise hors service si la société qui l'exploite ou l'autorité de surveillance n'était plus en mesure d'en garantir la sécurité.

Pour le gouvernement bernois, l'initiative "Mühleberg à l'arrêt" va à l'encontre des politiques énergétiques du canton et de la Confédération. Il est donc nécessaire de lui opposer un contre-projet qui va dans la "bonne direction", donc une sortie organisée du nucléaire. L'exécutif cantonal a prévu d'envoyer son contre-projet en consultation en janvier 2013.

Il faut rappeler que le canton est actionnaire majoritaire des Forces motrices bernoises (FMB), l'exploitant de la centrale en cause située à quelques kilomètres de la capitale. Avec sa puissance électrique de près de 330 mégawatts, elle constitue un maillon important de la chaîne de production pour le nord-ouest de la Suisse.



ROMANDIE.COM 19/10/2012

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La centrale de Mühleberg sera définitivement déconnectée du réseau en 2019. Les exploitants entendent utiliser les six prochaines années pour mettre en oeuvre des projets de rééquipement. Les investissements qui auraient été nécessaires pour une poursuite de l'exploitation du nucléaire ont été jugés trop élevés, ont annoncé mercredi les BKW SA.

Au cours des derniers mois, la société a analysé différents scénarios portant sur l'avenir de la centrale nucléaire. Finalement, il s'avère que les coûts à long terme auraient été élevés, sans garantie d'un amortissement pour la période restante d'exploitation.

BKW table également sur l'apparition à moyen terme de nouveaux aléas d'ordre technique, économique et politique, non quantifiables et encore peu clairs. L'entreprise a donc décidé d'utiliser la centrale jusqu'en 2019, date à laquelle elle sera définitivement déconnectée du réseau.

Durant les six prochaines années, le groupe énergétique mettra en oeuvre à Mühleberg plusieurs projets de rééquipement. Ces dernièrs concernent notamment l'optimisation du système d'alimentation en eau de refroidissement ainsi que du dispositif de refroidissement de la piscine de désactivation des combustibles usagés.

Avec la réalisation de ces mesures, BKW dit respecter les exigences légales en matière de sûreté et aller au-delà de la marge de sûreté exigée par l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Les projets de rééquipement remis à l'autorité de surveillance vont être examinés au regard de la décision d'arrêter la centrale de Mühleberg en 2019.


romandie 30/10/2013

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