Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Royaume-Uni : le bassin de la Tamise infesté d’espèces invasives

Messages recommandés

Publiant leur étude dans la revue Biological Invasions, des chercheurs britanniques ont établi que près de 100 espèces non indigènes perturbent l’écosystème de la Tamise, représentant un coût important pour les finances britanniques.

La législation pour empêcher l'introduction d'espèces étrangères au Royaume-Uni est un échec. C'est du moins ce que suggère une recherche dirigée par le Dr Michelle Jackson, de l'Université Queen Mary de Londres et récemment publiée dans la revue Biological Invasions. Celle-ci souligne en effet que le coût, pour l'économie britannique, des espèces non indigènes est de serait de 1,7 milliard de livres chaque année.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont passé en revue et analysé les bases de données existantes, des enquêtes de terrain, la littérature scientifique et des atlas afin d'établir une liste des espèces invasives dans la Tamise. Le deuxième plus long fleuve du Royaume-Uni, qui arrose Oxford, Windsor et Londres avant de se jeter dans la mer du Nord, au niveau de l'Essex. Ils ont ainsi pu constater que le nombre de ces espèces ne cessait d'augmenter de manière inquiétante.

"Nous avons répertorié 96 espèces d'eau douce non indigènes dans le bassin de la Tamise, et les taux d'invasion [depuis 1961] révèlent qu’une nouvelle espèce de ce type est découverte toutes les 50 semaines. Notre recherche suggère que la mondialisation a facilité l'invasion d'espèces (…)", explique ainsi Michelle Jackson. Or, "les espèces invasives sont des facteurs importants de perte de biodiversité [locale] (…) et beaucoup de ces envahisseurs ont le potentiel d’amplifier mutuellement leur impact [sur l’environnement]", ajoute t-elle encore.

Face à un tel constat, les scientifiques suggèrent d'en apprendre plus sur ces espèces et de surtout savoir comment elles se multiplient. "Notre recherche souligne la nécessité d'établir comment ces envahisseurs multiples interagissent", conclut ainsi la scientifique.



MAXISCIENCES 14/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...