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Le rapport Gallois prendrait la défense des gaz de schiste

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PARIS (AFP) - Le rapport commandé par le gouvernement à Louis Gallois sur la compétitivité des entreprises françaises contiendra un plaidoyer en faveur de l'exploitation des gaz de schiste, a rapporté jeudi l'hebdomadaire Paris-Match.

Selon le magazine, l'ex-président d'EADS a eu il y a quelques jours une "conversation explosive" à ce sujet avec la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho.

D'après Paris-Match, la ministre, qui a reçu l'ex-président d'EADS il y a quelques jours, s'est mise "en colère" parce que celui-ci lui aurait annoncé que son rapport contiendrait "un chapitre sur la nécessité d'exploiter les gaz de schiste pour l'Hexagone qui dispose de près de la moitié des ressources potentielles en Europe de l'Ouest".

M. Gallois aurait asséné à la ministre que "la France a deux richesses phares, le nucléaire et les gaz de schiste", et qu'"il est hors de question de faire l'impasse".

A Hyderabad, en Inde, où elle participe à la conférence de l'ONU sur la biodiversité, la ministre a démenti le caractère "explosif de la rencontre" tout en assumant un "désaccord net" avec M. Gallois sur le sujet des gaz de schiste.

"Certains tenteront en permanence de remettre le sujet sur la table mais, d'un point de vue politique, le débat sur les gaz de schiste est clos", a indiqué Mme Batho à l'AFP. "Il a été tranché par le président de la République et, partout où je me déplace, sa décision reçoit un énorme soutien de la population", a-t-elle affirmé. "Les enjeux de compétitivité ne peuvent pas se résumer à cette question des gaz de schiste", a-t-elle conclu.

En ouverture de la conférence environnementale, le 14 septembre, François Hollande avait annoncé l'annulation de permis soupçonnés de viser le gaz de schiste, défendant une ""ligne de conduite" ferme contre l'exploitation de cet hydrocarbure.



SCIENCES ET AVENIR 18/10/2012

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BRUXELLES (AFP) - Le rapport sur la compétitivité que Louis Gallois remettra le 5 novembre au gouvernement, qui contiendra selon des informations de presse un plaidoyer en faveur du gaz de schiste, n'engagera que son auteur, a prévenu vendredi à Bruxelles le président François Hollande.

Le gouvernement est actuellement opposé à l'exploitation du gaz de schiste en France.

Interrogé, en marge d'un sommet européen, sur un éventuel changement de position sur la base du rapport de l'ex-patron d'EADS, le chef de l'Etat a assuré ne pas l'avoir lu. "Je ne suis même pas sûr qu'il soit écrit puisqu'il est remis le 5 novembre. Je ne sais pas ce qu'il contient", a-t-il ajouté. Mais, selon François Hollande, "c'est un rapport qui engage son auteur, qui n'engage pas le gouvernement, pas le président de la République".

Ce rapport doit "aider à prendre les décisions", "il y aura sûrement beaucoup d'éléments à reprendre de ce rapport", a-t-il néanmoins estimé.

Le débat fait rage, en l'attente de ce rapport, entre partisans d'un soutien à la compétitivité par une baisse du coût du travail, en allégeant les cotisations patronales notamment, et ceux qui estiment que le salut viendra surtout d'un coup de pouce à l'innovation et à la recherche.

Le gouvernement a promis des décisions dès novembre, et un plan pour la compétitivité d'ici la fin de l'année.


SCIENCES ET AVENIR 19/10/2012

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VIENTIANE - Le président François Hollande a affirmé lundi que des décisions fortes seraient prises par le gouvernement mardi au sujet de la compétitivité, en répondant à la presse au Laos peu après la remise à Paris à Jean-Marc Ayrault du rapport très attendu de Louis Gallois.

Demain (mardi), le gouvernement tirera les conclusions du rapport Gallois et il y aura des décisions fortes qui seront prises, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au sommet de l'Asem (Asie-Europe) à Vientiane.

Dans son rapport remis en fin de matinée au Premier ministre à Matignon, M. Gallois propose 22 mesures principales pour enrayer le décrochage de la France. Il propose en particulier une baisse des charges de l'ordre de 30 milliards d'euros.

Au lendemain de cette remise de rapport - dont le contenu précis devait être rendu public lundi après-midi - le gouvernement se réunira en séminaire mardi entre 09H00 et 11H00 à Matignon, puis le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'adressera à la presse.

La phase de prise de décisions, en particulier celles liées à la dimension coût, pourrait toutefois courir jusqu'à début 2013 après la remise d'un autre rapport, celui du Haut-Conseil du financement de la protection sociale. Une fois prises, les mesures seront appliquées sur toute la durée du quinquennat, avait récemment assuré François Hollande.

Un peu plus tôt dans la journée, en marge du sommet de Vientiane, le président Hollande avait déjà été interrogé par la presse française à propos du rapport Gallois. Le Premier ministre en tirera toutes les conclusions et tout sera fait pour l'emploi, avait-t-il dit.

Derrière la compétitivité il y a l'emploi c'est-à-dire l'avenir. Il ne s'agit pas simplement de réfléchir à telle ou telle mesure, il s'agit d'une politique d'ensemble cohérente, avait-il ajouté.



ROMANDIE.COM 5/11/2012

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PARIS - Le gouvernement ne retiendra pas, parmi ses mesures pour relancer la compétitivité, la reprise des recherches sur l'exploitation des gaz de schiste, préconisée dans le rapport du commissaire à l'investissement, Louis Gallois, a-t-on appris lundi auprès de Matignon.

Selon les services du Premier ministre, cette proposition n'est pas retenue, la ligne édictée par le président de la République lors de la conférence environnementale reste inchangée. Jean-Marc Ayrault présentera mardi des premières mesures pour relancer la compétitivité.

Le rapport Gallois a relancé lundi le débat sur les gaz de schiste, dossier qui empoisonne la majorité, en plaidant pour la recherche de techniques alternatives à la fracturation hydraulique, une technique interdite en France et à laquelle l'exécutif avait réaffirmé son opposition en septembre.

L'ex-patron d'EADS et de la SNCF s'est ainsi fait l'écho des industriels, qui n'ont cessé de réclamer une réouverture du débat sur les gaz de schiste depuis l'interdiction en 2011 par l'ancienne majorité UMP de la fracturation hydraulique, seule technique existante permettant d'extraire cette ressource non-conventionnelle du sous-sol.

Louis Gallois plaide dans son rapport pour que la recherche sur les techniques d'exploitation des gaz de schiste soit poursuivie. La France pourrait d'ailleurs prendre l'initiative de proposer avec l'Allemagne à ses partenaires européens un programme sur ce sujet, écrit-il.

L'exploitation du gaz de schiste soutient l'amorce de réindustrialisation constatée aux Etats-Unis (le gaz y est désormais deux fois et demi moins cher qu'en Europe) et réduit la pression sur sa balance commerciale de manière très significative, argumente M. Gallois.

Avant même la publication du rapport Gallois, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, tout en réaffirmant l'opposition du gouvernement à la fracturation hydraulique, a dit vouloir réfléchir à l'exploitation du gaz de schiste, qui sera certainement sur la table.

Il a été rejoint par son collègue socialiste Alain Vidalies, ministre délégué aux Relations avec le Parlement, qui a assuré qu'au sein du gouvernement, personne ne pensait qu'il fallait écarter le gaz de schiste pour l'éternité.

Ces prises de position ont déclenché l'ire de Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat. Si le Premier ministre reprend ces propositions du rapport Gallois, il y aura une large fracture dans la majorité avec les écologistes, a-t-il mis en garde.

Un revirement du gouvernement serait une violation absolue de l'accord passé (entre) le PS et Europe Ecologie-Les Verts, a déclaré Jean-Vincent Placé à l'AFP.



ROMANDIE.COM 5/11/2012

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PARIS (Sipa) -- Un renoncement du gouvernement à l'exploitation des gaz de schiste, alors qu'elle est préconisée par Louis Gallois dans son rapport sur la compétitivité, serait "une très grosse erreur", a estimé lundi l'UMP Marc Laffineur, résumant la position de la plupart des députés de droite sur cette question sensible.

"Il faut continuer à faire de la recherche. Je ne sais pas si l'extraction du gaz de schiste est possible actuellement, mais il faut continuer la recherche, c'est quelque chose qui est absolument primordial pour notre autonomie", a plaidé l'ancien secrétaire d'Etat, interrogé à l'Assemblée nationale sur le rapport du commissaire général à l'investissement.

"Nous sommes dans une période où on ne veut plus faire de recherche sur l'extraction du gaz de schiste, sur les organismes génétiquement modifiés", a encore déploré le député du Maine-et-Loire. De fait, a-t-il constaté, "on prend un retard considérable alors que les autres pays sont en train de le faire et sont en train de retrouver de la croissance et de l'emploi".

Dans son rapport remis au Premier ministre, l'ex-PDG de la SNCF et d'EADS recommande de "mener la recherche sur les techniques d'exploitation" des gaz de schiste, au centre depuis deux ans d'une polémique entre partisans et détracteurs de cette extraction.

En septembre, lors de la conférence environnementale, le président François Hollande avait rejeté plusieurs demandes de permis d'exploration d'hydrocarbures dans le Sud de la France au motif qu'elles visaient les gaz de schiste.



ROMANDIE.COM 5/11/2012

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PARIS - Le commissaire à l'Investissement Louis Gallois a estimé mercredi que le problème en France, c'est le diesel, reconnaissant avoir manqué de courage pour le coucher noir sur blanc dans le rapport sur la compétitivité des entreprises qu'il a remis lundi au Premier ministre.

Sur la fiscalité écologique, j'ai manqué de courage, j'ai parlé de taxe carbone mais ce que j'ai à l'esprit, je ne peux pas en parler actuellement étant donné les difficultés de l'automobile, a expliqué M. Gallois devant la commission des Affaires économiques et la commission des Finances du Sénat réunie conjointement.

Le problème, c'est le diesel en France, a-t-il affirmé. Il faut savoir si nous continuons à avoir un diesel qui bénéficie des avantages fiscaux dont il bénéficie actuellement, a-t-il poursuivi, précisant qu'il y avait là un sujet. Mais, a-t-il rappelé, je sais aussi que le prix de l'essence est un élément décisif pour un certain nombre de personnes qui travaillent. C'est pour cela que je n'ai pas proposé d'augmenter les taxes sur le diesel même si à certains égards ça pouvait un peu me démanger.

Contrairement au rapport Gallois qui comptait plusieurs propositions en matière énergétique pour relancer la compétitivité des entreprises, le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, présenté mardi par Jean-Marc Ayrault, ne comprend aucune mesure dans ce secteur.

L'organisation mondiale de la Santé (OMS) a classé au mois de juin les gaz d'échappement des moteurs diesel parmi les cancérogènes certains pour les humains.


ROMANDIE.COM 7/11/2012

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