BelleMuezza 0 Posté(e) le 28 octobre 2012 Selon une organisation de fermiers britanniques, la National Pig Association (NPA), une pénurie mondiale de viande porcine l'an prochain semble "inévitable".En cause : la sécheresse qui a touché les Etats-Unis et la Russie fait flamber le prix des aliments pour porcins (comme le maïs), obligeant certains éleveurs à se séparer de leurs troupeaux.En France, on reconnaît que la filière est en crise. "Ces trois derniers mois, la production a baissé, en moyenne, de 6% dans l'ensemble de l'Europe" confie Paul Rouche, directeur du SNIV-SNCP (syndicat des entreprises françaises de viande). Et, selon lui, il faut s'attendre à une nouvelle baisse l'an prochain car "les producteurs seront soumis à une obligation de mise aux normes européennes pour les truies gestantes et beaucoup n'auront pas les moyens de le faire". La filière porcine française se veut moins alarmiste que les britanniques du NPA.En effet, l'Europe produit 25 millions de tonnes de viande porcine et en exporte environ 3 millions de tonnes. Il faudra donc moins exporter pour rééquilibrer le marché. Toutefois, il faut s'attendre à une sérieuse hausse des prix : "depuis le mois de juin, rappelle Paul Rouche, ils ont déjà augmenté de plus de 8%".----->Concernant la fameuse obligation de mise aux normes des enclos des truies, les éleveurs avaient plusieurs années devant pour s'y soumettre et des aides (selon des infos recueillies) ont été allouées dans ce sens. Donc je trouve "abusé" de dire que cette contrainte pour le bien-être de l'animal, ferait partie des raisons évoquées d'une éventuelle pénurie et donc augmentation des prix !... Comme d'habitude, une partie de nos impôts financent ces aides et, en plus, on doit subir des hausses de prix... Je compare cela aux péages des autoroutes : une grande partie des constructions d'autoroute est financée par les impôts... Et on continue à verser notre dîme aux exploitants soi-disant pour financer de nouvelles constructions... qui feront encore appel à des financements publics.... et donc à nos impôts... C'est comme pour toutes les subventions du reste ! Hormi celles permettant le fonctionnement de clubs associatifs (sportifs, culturels...) il serait temps que ce système soit revu et corrigé afin que ce ne soient pas toujours les mêmes les pigeons !Source : Direct Matin numéro 1150 du 28/09/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 5 novembre 2012 C'est un véritable combat pour les végétariens britanniques : trouver un moyen de résister à l'odeur d'un sandwich au bacon... Leurs forums sur le Net regorgent de bons tuyaux pour se détourner sans trop de souffrances de leur ex-aliment préféré, considéré par tout bon Britannique comme naturellement indispensable à un "breakfast" digne de ce nom. Mais cette terrible tentation charcutière pourrait bientôt n'être qu'un lointain souvenir : outre-Manche, la pénurie menace ! En cause, un banal effet de ciseaux sur le marché du porc : d'un côté, les prix des céréales ont explosé partout dans le monde à cause des sécheresses à répétition, rendant l'alimentation des animaux puis le porc lui-même plus chers. De l'autre, les supermarchés maintiennent la pression à la baisse sur les prix... Pas question pour eux que les consommateurs aient à se serrer la ceinture pour déposer leur bacon tant aimé dans leur chariot de courses de la semaine. Et c'est la même chose dans d'autres pays consommateurs... Résultat : l'élevage de porcs n'est plus rentable. Et la production mondiale connaît une chute vertigineuse : - 2,3 % au Danemark, le premier fournisseur de bacon anglais, - 6,6 % en Irlande, - 9,6 % en Pologne, - 13 % en Italie. Selon la NPA, la National Pig Association, 10 % des producteurs de porcs britanniques pourraient même déposer la clé sous la porte d'ici à Noël, alors que la demande n'a jamais été autant sous tension. L'alerte rouge a donc été lancée en Grande-Bretagne, avec une campagne nationale des producteurs de cochons, "Save our bacon", une pétition sur Facebook et un soutien officiel de David Cameron. Austérité ou non, le Premier ministre a appelé le mois dernier les Britanniques à mettre la main à la poche et à dépenser un peu plus pour soutenir le bacon national. Le combat pour le cochon made in UK s'est aussi étendu : surfant sur l'émotion nationale, John Penny, issu d'une famille de bouchers depuis huit générations, en a profité pour lancer ce qu'il appelle lui-même "une croisade pour la viande 100 % british". En attendant, le légendaire pragmatisme britannique a déjà repris le dessus. Pourquoi ne pas élever son cochon dans son jardin ? Il suffit de débourser la modique somme de 349 livres pour acheter une mini-ferme à cochons à poser sur l'herbe... Les journaux britanniques regorgent de conseils ou d'avertissements pour les éleveurs de cochons en herbe, surtout en ville, comme : "Attention certains jours à la direction du vent, vos voisins pourraient être très agacés par l'odeur de votre futur do it yourself bacon." Deuxième conseil : bien verrouiller la porte de la mini-ferme, et installer des barrières solides autour de son jardin, car les cochons, explique doctement le Guardian, "courent beaucoup plus vite que les humains". Dernier conseil : si vous avez des enfants, dites-leur bien que ce cochon n'est pas un animal de compagnie, mais qu'il est destiné à être tué pour être mangé. Et vous-mêmes, mettez-vous bien ça dans la tête. Le célèbre cuisinier Gordon Ramsay l'a expérimenté à ses dépens : après avoir montré à toute la Grande-Bretagne dans son émission de télévision comment bien engraisser deux beaux cochons, c'est finalement au bord des larmes qu'il a livré ses deux bêtes, Trinny et Susannah, au couteau du boucher... LE POINT.FR 4/11/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites