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BelleMuezza

EQUATEUR : le projet Yasuni réserve naturelle

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L'Equateur veut mobiliser des artistes, dont Sting, pour le projet Yasuni 



QUITO - L'Equateur a annoncé jeudi son intention de mobiliser des artistes, dont le musicien britannique Sting, pour promouvoir un projet environnemental visant à l'abandon d'importants gisements pétroliers située dans la réserve naturelle Yasuni en Amazonie.

Le projet Yasuni ITT (du nom des gisements d'Ishpingo, Tiputini et Tambococha dans l'Amazonie équatorienne), défendu par le président socialiste Rafael Correa, consiste à renoncer à l'exploitation de champs abritant un cinquième des réserves pétrolières du pays, afin de lutter contre le réchauffement planétaire.

L'an prochain, il y aura plusieurs concerts. Nous voulons faire quelque chose, par exemple avec Sting. Il est très intéressé, il croit dans la préservation de l'Amazonie, a déclaré Ivonne Baki, responsable de ce projet gouvernemental.

Son épouse Trudie vient tout le temps en Equateur, en Amazonie, qui l'intéresse énormément, a-t-elle ajouté, lors d'une rencontre avec des entrepreneurs soutenant la préservation de la réserve Yasuni, dotée d'une des plus importante biodiversité du pays.

L'objectif du président Correa est d'obtenir en échange de l'abandon de ces gisements, évalués à 846 millions de barils, une compensation internationale de 3,6 milliards de dollars, soit, selon ses calculs, 50% de ce que le pays gagnerait en exploitant ces ressources.

Mme Baki a assuré que pour l'instant plus de 200 millions de dollars ont été recueillis depuis 2011. Cela prend beaucoup de temps pour que l'argent arrive au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui a créé en 2010 avec l'Equateur un fonds pour recueillir les dons. Le projet Yasuni ITT a déjà obtenu des promesses de soutien notamment de l'Allemagne, de la Belgique, de la France, des Pays-Bas, de l'Espagne, de l'Italie et de la Norvège.

Le Luxembourg se serait notamment engagé à verser un million d'euros, a indiqué Mme Baki, évoquant aussi la possibilité d'effacement de dettes auprès de la France, du Japon, du Canada et de l'Allemagne, ainsi que des fonds de Corée du sud et de Chine.

L'Equateur, plus petit pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), produit autour de 5000.000 barils de brut par jour. Le pétrole est sa principale source de devises.


----->Voilà une bonne initiative mais pas du tout désintéressée... Mais qui dit que les engagements seront tenus dans le temps... Et les champs pétrolifères qui seraient abandonnés ont-ils été contrôlés ?  Je pense que oui, sans quoi le PNUD qui dépend des Nations Unies ne se seraient pas engagés dans cette affaire...

Cela dit le procédé me paraît quelque peu équivoque... Nous savons tous que l'Amazonie est une des zones de déforestation intensive ces dernières décennies... et que la planète a besoin de toutes les forêts pour contrôler et piéger, entre autres, le CO2... En s'appuyant sur ces besoins indispensables à la vie, il est acté une sorte de marchandage... Nous avons besoin de préserver le climat, je peux faire quelque chose mais je veux une compensation...Même si moi aussi je bénéficie des mesures prises en préservant mon environnement...  Voyons cela sous un autre angle : C'est comme si une personne d'un certain âge, disons 50 ans, laissait sa place à un jeune et demandait une compensation équivalente à 50% de son salaire jusqu'à l'âge requis de la retraite... (hors Assedic bien sûr...) Inimaginable... Pourtant c'est comme ça que je vois la démarche... Même si l'idée me semble bonne sur le fond, je l'assimile à une forme de "chantage"... Mais bon ainsi vont les choses....
)


ROMANDIE.COM 9/11/2012

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QUITO - L'Allemagne va offrir à l'Equateur 34,5 millions d'euros (environ 44,8 millions de dollars) pour la conservation de la réserve naturelle de Yasuni, une région abritant des réserves pétrolières auxquelles le président équatorien Rafael Correa est prêt à renoncer pour lutter contre le réchauffement climatique, a-t-on appris jeudi de source officielle.

[...]Située en pleine Amazonie, la réserve de Yasuni, un paradis de 982.000 hectares, possède dans son sous-sol l'équivalent de 846 millions de barils de brut, le cinquième des réserves de l'Equateur.

M. Correa, un dirigeant socialiste au pouvoir depuis 2007, propose de ne pas les exploiter, en échange d'une indemnisation internationale de 3,6 milliards de dollars étalée sur douze ans, une somme qui représenterait la moitié du manque à gagner.

Les sommes collectées pour ce projet sont versées sur un fonds géré par le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) qui n'a jusqu'ici recueilli qu'environ 200 millions de dollars.

Le don de l'Allemagne ne sera pas versé à ce fonds, mais s'inscrit dans le cadre de sa politique de coopération directe, selon la responsable gouvernementale du projet de protection de la réserve de Yasuni, Ivonne Baki. La somme, qui sera déboursée en trois ans, sera investie dans des programmes de conservation de la région et de soutien aux populations autochtones.


ROMANDIE 21/2/2013

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Quito (AFP) - Le président de l'Equateur, Rafael Correa, a demandé jeudi au Congrès l'autorisation d'exploiter le pétrole dans une importante réserve écologique d'Amazonie après avoir constaté l'échec d'un plan international pour éviter l'extraction.

"Avec une profonde tristesse, mais aussi avec une absolue responsabilité envers notre peuple et envers l'histoire, j'ai été obligé de prendre une des décisions les plus difficiles de tout mon gouvernement" et "de mettre fin" à l'initiative qui tentait d'éviter l'extraction de pétrole dans une zone du Parc Yasuni, a déclaré le président socialiste dans un message adressé à la nation.

En 2007, le président avait proposé à l'ONU de ne pas exploiter le bloc Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT), dont les réserves sont estimées à 920 millions de barils de pétrole représentant 20% des réserves de l'Equateur, le plus petit pays membre de l'OPEP.

En échange, il demandait à la communauté internationale une compensation de 3,6 milliards de dollars sur 12 ans à titre de contribution pour la lutte contre le réchauffement climatique et pour éviter l'émission de 400 millions de tonnes de CO2, responsables des gaz à effet de serre.

Cependant, durant ces dernières années, l'Equateur n'a obtenu qu'à peine 13,3 millions de dollars, soit 0,37% des fonds attendus, selon M. Correa. Ces fonds, versés par des entreprises privées ou des pays comme la Belgique, le Chili, la France, l'Italie, l'Espagne et l'Indonésie, ont été déposés sur un compte administré par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui garantit le retour de l'argent aux donateurs.

"Le monde nous a lâchés", et c'est pourquoi j'ai décidé de "solliciter auprès de l'Assemblée nationale la déclaration d'intérêt national approuvant l'exploitation du pétrole" de Yasuni, a-t-il déclaré.

Dans le cas où le Congrès autoriserait l'extraction du pétrole, "elle ne pourrait pas se faire sur une zone supérieure à 1% du Parc national Yasuni", qui s'étend sur près d'un million d'hectares, a précisé le président Correa.

Après les ressources fiscales, le pétrole est la 2e source de financement de l'Equateur, avec une production quotidienne de 500.000 barils.

Les défenseurs de l'environnement estiment que l'exploitation totale ou partielle du bloc ITT portera préjudice à la richesse biologique de la région, tandis que les indigènes ont déjà averti qu'ils se mobiliseraient contre.

Le Parc Yasuni, limitrophe du Pérou, est une forêt tropicale humide "avec la plus grande biodiversité par kilomètre carré de toute l'Amazonie", a déclaré à l'AFP David Romo, co-directeur de la station scientifique de biodiversité Tiputini de l'Université San Francisco.

Environ 11.000 indigènes quichuas et huaorani vivent dans ce parc.




SCIENCES ET AVENIR 16/8/2013

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QUITO (Pichincha) - La principale organisation représentant les peuples indigènes d'Equateur a demandé vendredi que soit organisée une consultation populaire sur la question de l'exploitation pétrolière d'une réserve demandée jeudi par le président Rafael Correa.

Ici on consulte tous les Equatoriens sur les corridas (en 2011, ndlr), pourquoi ne pas consulter sur ce sujet qui est d'une importance énorme et qui mettra en danger la vie (des indigènes) isolés et de la considérable biodiversité de la réserve?, a demandé à l'AFP Humberto Cholango, président de la Confédération des nationalités indigènes de l'Equateur (Conaie).

Jeudi soir, Rafael Correa a demandé à l'Assemblée nationale (Parlement unicaméral) l'autorisation d'exploiter le pétrole à Yasuni, une importante réserve écologique d'Amazonie, après avoir constaté l'échec d'un appel de fonds international pour éviter l'extraction de réserves de 920 millions de barils de pétrole, représentant 20% des réserves de l'Equateur, le plus petit pays membre de l'OPEP.

Si le gouvernement veut lancer l'exploitation, qu'il ouvre une consultation populaire et que le peuple soit celui qui décide, au lieu de la seule Assemblée nationale, a exhorté M. Cholango.

En 2007, M. Correa avait proposé à l'ONU de ne pas exploiter le bloc Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT) en échange d'une compensation internationale de 3,6 milliards de dollars sur 12 ans à titre de contribution pour la lutte contre le réchauffement climatique et pour éviter l'émission de 400 millions de tonnes de CO2, responsables des gaz à effet de serre. Mais ces dernières années l'Equateur n'a obtenu qu'à peine 13,3 millions de dollars, soit 0,37% des fonds attendus, selon M. Correa.

Le bloc ITT est déjà exploité depuis plusieurs décennies à Yasuni, mais dans des zones non protégées. Les défenseurs de l'environnement et les organisations indigènes estiment que l'impact écologique s'y fait déjà suffisamment sentir.

Le Parc, limitrophe du Pérou, est une forêt tropicale humide qui a servi de refuge pour les animaux durant l'ère glaciaire. Il recèle actuellement un dixième des espèces de la planète, en raison de sa localisation entre l'Amazonie, les Andes et la ligne équatoriale, selon le centre de recherches de biodiversité Tiputini de l'Université San Francisco de Quito.

La Constitution de l'Equateur permet la convocation d'un référendum par l'initiative citoyenne si elle est soutenue par au moins 5% des quelque 11,4 millions d'électeurs équatoriens.

ROMANDIE 16/8/2013

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QUITO - Des Indiens d'Equateur se sont lancés dans une course contre la montre pour tenter d'empêcher l'exploitation d'une réserve amazonienne, aussi riche en biodiversité qu'en pétrole, alors que le gouvernement n'attend plus que le feu vert du parlement pour lancer les forages.

Affaiblie politiquement, loin de l'aura qui lui permit naguère de renverser plusieurs chefs d'Etat, la Confédération des nationalités indigènes d'Equateur (Conaie) mise désormais sur les urnes pour contrecarrer le plan du président socialiste Rafael Correa.

En août dernier, la principale organisation indigène a déposé une requête devant la Cour constitutionnelle visant à obtenir la convocation d'un référendum sur l'exploitation ou non de Yasuni, une réserve naturelle exceptionnelle d'un million d'hectares, au sud-est de Quito.

Pour le moment, la Cour ne s'est absolument pas prononcée. Sachant que c'est un thème si sensible, d'une énorme importance pour le pays, elle devrait le faire de la manière la plus urgente, a déclaré à l'AFP Humberto Cholango, président de la Conaie. Selon des conseillers de la Cour, interrogés par l'AFP, la requête est toujours au premier stade de l'examen et elle sera soumise à un débat, si elle est déclarée recevable.

En cas de validation par la haute juridiction, les promoteurs de l'initiative devront s'assurer du soutien de 5% de l'électorat du pays pour qu'un référendum soit organisé. Aucun délai maximum n'est prévu par la loi pour réunir ces signatures.

Un récent sondage de l'institut privé Cedatos Gallup a indiqué que 56% de la population soutient l'exploitation de Yasuni, tandis que 32% la refusent.

Le président Correa a encore maintenu vendredi sa volonté d'exploiter Yasuni au nom de la lutte contre la pauvreté, suite à l'échec d'un appel de fonds international pour éviter cette exploitation.

Réélu en février pour un mandat de quatre ans, il avait annoncé en août son intention de se résoudre à exploiter le pétrole à Yasuni, qui concentre 20% des réserves nationales soit 920 millions de barils, escomptant des revenus supplémentaires de 19,2 milliards de dollars, soit plus de la moitié du budget de cette année.

Nous n'allons pas laisser mourir de faim notre peuple pour pallier l'irresponsabilité des pollueurs de la planète, a déclaré M. Correa, devant un parterre d'élus et d'Indiens d'Amazonie venus l'entendre à Quito.

Près de 30% des Equatoriens vivent encore sous le seuil de pauvreté, selon le dernier rapport de la Banque mondiale en 2011, un taux que le gouvernement se targue d'avoir réduit à 16%, depuis l'arrivée au pouvoir de M. Correa en 2007. Pour Patricio Rivera, responsable de la politique économique du gouvernement, l'exploitation de Yasuni est quelque chose d'essentiel pour poursuivre cet effort.

Plus petit membre de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), l'Equateur a vu son économie dollarisée en 2000 après une grave crise financière, ce qui rend le pays andin encore plus dépendant de l'entrée de devises.

Même si des compagnies pétrolières ont déjà opéré dans la région amazonienne, des associations indigènes et écologistes craignent que l'exploitation ne provoque des dégâts environnementaux et ne mette en péril la vie de communautés autochtones vivant en isolement volontaire.

La Cour constitutionnelle a même reçu une requête d'une autre association demandant à interdire toute extraction dans le pays.

La loi interdit en principe l'exploitation de ressources naturelles dans des zones protégées mais elle laisse toutefois au gouvernement la possibilité de demander au parlement de lever ce veto au nom de l'intérêt national.

Bénéficiant de la majorité des sièges, le président Correa ne devrait pas connaître de difficulté pour obtenir un vote favorable.

Ce sera sûrement cette année, car nous ne voulons pas traîner en longueur dans cette affaire, a même déclaré à l'AFP Soledad Buendia, l'une des responsables de la majorité parlementaire.


romandie 14/9/2013

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QUITO - Le président d'Equateur, Rafael Correa, a annoncé vendredi sa volonté d'autoriser au maximum l'exploitation pétrolière et minière afin de lutter contre la pauvreté, une politique qui suscite la préoccupation d'une partie de la communauté indigène en raison des risques pour l'environnement.

Le chef de l'Etat a notamment maintenu sa décision très controversée d'extraire du pétrole de Yasuni, une réserve naturelle unique en Amazonie, dotée de grands gisements de brut, suite à l'échec d'un appel de fonds international pour éviter cette exploitation.

[....]Mais, au-delà de Yasuni, qu'il aurait souhaité épargner, le dirigeant socialiste a souligné que le pays allait exploiter toutes les ressources possibles (...) avec la plus grande responsabilité environnementale et sociale, afin de surmonter au plus vite la pauvreté.

[...]Selon le chef de l'Etat, les opérations à Yasuni, qui seront confiées à la compagnie d'Etat, devraient apporter des revenus supplémentaires de 19,2 milliards de dollars, soit plus de la moitié du budget de cette année.

L'annonce de l'exploitation de la réserve amazonienne a toutefois suscité l'ire de plusieurs ONG de défense de l'environnement et d'associations indigènes, qui ont lancé une procédure visant à convoquer une consultation populaire sur cette question.

En cas de validation par la haute juridiction, les promoteurs de l'initiative devront s'assurer du soutient de 5% de l'électorat du pays pour qu'un référendum soit organisé. Aucun délai maximum n'est prévu par la loi pour réunir ces signatures.

romandie 14/9/2013

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Le Congrès équatorien a autorisé jeudi l'exploitation de pétrole en Amazonie dans la réserve du Yasuní. Le parlement a accédé à la demande du président Rafael Correa, malgré le refus d'associations indigènes et écologistes favorables à un référendum.

Lors d'un second débat définitif, le Congrès à majorité gouvernementale, a déclaré l'exploitation d'"intérêt national" de ce gisement de pétrole brut estimé à 920 millions de barils. Avec un vote "pour" de 108 voix et 25 "contre", les députés ont accédé à la demande du président Correa pour lever le blocage constitutionnel à l'exploitation de ressources naturelles dans le Yasuní, au sud-est de Quito.

"Aujourd'hui est un jour historique, nous sommes en train de construire un pays différent. Nous allons nous assurer que ces ressources vont à une meilleure qualité de vie" des Équatoriens, a déclaré la vice-présidente du parlement, Marcela Aguiñaga.

Les zones de Ishpingo, de Tambococha et de Tiputini (ITT), représentent quelque 20% des réserves pétrolières de l'Équateur - le plus petit pays membre de l'OPEP - et se situe à l'extrémité du Parc national Yasuní. Cette réserve naturelle riche en biodiversité est composée d'un million d'hectares de forêt tropicale humide.

Surveillés par la police, des groupes en faveur et contre l'exploitation ont suivi le débat, dans le calme, aux alentours du Parlement dans le centre de Quito, selon un photographe de l'AFP.

En août dernier, la principale organisation indigène avait déposé une requête devant la Cour constitutionnelle visant à obtenir la convocation d'un référendum sur l'exploitation ou non de Yasuni.

L'Equateur espère obtenir dans les prochaines années des revenus supplémentaires de l'ordre de 19 milliards de dollars, soit 58% du budget de 2013. La majorité sera consacrée, selon le président Correa, "à la lutte contre la pauvreté", principalement en Amazonie.

-----> C'est dramatique pour les indigènes qui vivent dans ses forêts et la biodiversité des lieux !


romandie 4/10/2013

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QUITO - Le Parlement équatorien a approuvé l'exploitation pétrolière dans la réserve naturelle de Yasuni, un projet polémique défendu par le président de gauche Rafael Correa mais contesté par les habitants indigènes vivant dans la zone et les écologistes.

A l'issue d'un second et dernier débat parlementaire, le projet d'exploitation de ITT, un bloc pétrolier estimé à 920 millions de barils, a été déclaré jeudi d'intérêt national.

Le gouvernement est désormais en mesure de lancer les travaux préalables à l'exploitation.

Avec 108 voix en faveur et 25 contre, les députés ont donné suite à la demande du président Correa de lever le dernier obstacle constitutionnel à l'exploitation des ressources naturelles présentes dans ce parc naturel de l'est amazonien du pays.

Les champs pétrolifères Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT) représentent 20% des réserves de l'Equateur, plus petit membre de l'Opep, et sont situés à l'une des extrémités du parc de Yasuni, dont le million d'hectare de forêt humide constitue une réserve mondiale de biodiversité.

M. Correa avait annoncé le 15 août son intention d'exploiter ces ressources, après l'échec d'une campagne mondiale visant à faire compenser par des aides extérieures la non-exploitation du gisement au nom de la protection de l'environnement et des limitations des émissions des gaz à effet de serre.

Les autorités tablent sur 19 milliards de dollars de revenus additionnels au cours des 20 prochaines années - 58% du budget 2013 - dont la majeure partie seront destinés, selon le président, à la lutte contre la pauvreté, principalement en Amazonie.

Sans l'exploitation de ITT, le pays, où le taux de pauvreté s'établit à 23,7%, disposerait de réserves de pétrole pour 11 ans, selon des analystes consultés par l'AFP.

L'Etat assumera l'exploitation de ITT, qui n'affectera officiellement que 1/1.000 de la surface du parc, un des sanctuaires écologiques les plus riches de la planète, où opèrent déjà depuis des décennies des compagnies comme l'espagnole Repsol.

La compagnie pétrolière publique équatorienne Petroamazonas devra respecter les plus hauts standards sociaux, technologiques et environnementaux, indique le texte approuvé par les parlementaires.

Malgré ce feu vert législatif, et un appui au projet de 56% des Équatoriens, selon un sondage privé, M. Correa fait face à une sévère opposition de la part de groupes indigènes et écologistes.

Au cours des dernières semaines, ces groupes se sont mobilisés dans l'espoir de faire organiser un référendum sur le sujet.

Selon eux, l'augmentation de l'activité pétrolière dans le parc aura un impact environnemental très élevé et mettra en danger la survie des ethnies indiennes Tagaeri et Taromenane, qui vivent en isolement volontaire.

Ils vont ouvrir la voie à un ethnocide à Yasuni !, a averti la député indienne d'opposition Lourdes Tiban au cours du débat au Parlement, indiquant que malgré la décision des élus, les opposants proposent de réunir les 600.000 signatures nécessaires à la convocation d'un référendum.

En cas de victoire des opposants à l'issue d'un référendum, le résultat du scrutin s'imposerait à la décision prise par le Parlement, a estimé la député Soledad Buendia, chef de la majorité parlementaire.

Dans sa résolution, le Parlement stipule l'interdiction de développer des activités pétrolières dans la zone de protection des ethnies Tagaeri et Taromenane.

Au cas où seraient visibles des membres des communautés en isolement volontaire, les activités seraient suspendues jusqu'à l'application des politiques, protocoles et codes de conduite protégeant les droits à la vie et à l'auto-détermination des peuples, indique le texte.

Selon des études privés, environ 11.000 indiens sont présents dans le parc Yasuni, sans compter les tribus en isolement volontaires, dont il n'existe pas de recensement.

L'Equateur compte environ 15 millions d'habitants.


romandie 5/10/2013

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QUITO - Une association écologiste en Equateur a annoncé jeudi avoir réuni suffisament de signatures pour réclamer l'organisation d'une consultation populaire sur l'exploitation pétrolière de Yasuni, une réserve naturelle unique abritant d'importants gisements.

L'association Yasunidos, qui milite contre ce projet pétrolier, assure avoir réuni 727.947 signatures, soit plus de 5% de l'électorat, condition nécessaire pour l'organisation d'un éventuel référendum.

Avec ces signatures, nous devrions avoir la garantie qu'une consultation populaire soit organisée, a déclaré Elena Galvez, présidente de Yasunidos, tout en estimant que les autorités risquaient de leur mettre des bâtons dans les roues.

Le Congrès équatorien avait voté l'an dernier en faveur de l'exploitation du pétrole dans ce parc, qui concentre 20% des réserves nationales soit 920 millions de barils. Une extraction défendue par le président Rafael Correa, suite à l'échec d'un appel de fonds international pour l'éviter.

Ce projet se heurte à l'opposition de plusieurs ONG de défense de l'environnement ainsi que des associations indigènes, inquiet des effets de la pollution sur la réserve de Yasuni.

Les signatures recueillies doivent encore être validées par l'autorité électorale, après quoi la Cour constitutionnelle devra donner son aval pour la tenue d'une consultation populaire. Aucun délai n'est fixé dans le cadre de cette procédure.

Pachamamared 29/10/2011 - L'histoire de Yasuni, la dépendance des habitants alentours aux compagnies pétrolières pour la nourriture et les médicaments, mais aussi les maladies introduites auprès des peuples indigènes, telles que l'hépatiteB, par les prospecteurs... La misère, la perte des terres (dépossession)...

Romandie 10/4/2014

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Quito - L'autorité électorale d'Equateur a rejeté la demande d'une association écologiste pour obtenir un référendum sur l'exploitation pétrolière de la région amazonienne de Yasuni, une réserve naturelle unique dont le sous-sol abrite d'importants gisements.

Canal Teleamazonas 2/4/2014 : L'impressionnante biodiversité de Yasuni...


L'association Yasunidos, qui milite contre ce projet pétrolier, assurait avoir réuni 727.947 signatures, soit plus de 5% de l'électorat, condition fixée par la loi pour l'organisation d'un scrutin.

Après examen, le Conseil national électoral a invalidé la moitié de ces signatures pour une série d'irrégularités. La pétition ne comporte pas le nombre de signatures nécessaire pour l'approbation de la consultation, a-t-il indiqué dans un communiqué publié jeudi soir.

L'autorité électorale a ajouté qu'elle transmettrait son rapport à la Cour constitutionnelle, tout en précisant que sa décision était sujette à recours, alors que l'association écologiste affirme que les signatures ont été invalidées sans transparence.

Orlan Cazorla 13/4/2014 : Fête ou célébration pour la remise de la pétition devant le Conseil national de l'Equateur (CNE).  

Le Congrès équatorien avait voté l'an dernier en faveur de l'exploitation du pétrole dans ce parc, qui concentre 20% des réserves nationales soit 920 millions de barils. Une extraction défendue par le président Rafael Correa, après l'échec d'un appel de fonds international pour l'éviter.

Ce projet se heurte à l'opposition de plusieurs ONG de défense de l'environnement ainsi que des associations indigènes, inquiètes des effets de la pollution sur la réserve de Yasuni, située dans le nord-est de l'Equateur.

Parti de Gauche 14/1/2014 : Le cas Chevron, Yasuni, les gaz de schiste et le GMT Source : Emission Radio M enregistrée dans la Drôme en vue d'un duplex avec l'Equateur (projet babel Car'Amaz'andes)


Romandie 9/5/2014

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Quito - Les autorités d'Equateur ont accordé jeudi la licence environnementale pour l'exploitation pétrolière de la célèbre réserve naturelle de Yasuni en Amazonie, projet combattu par plusieurs ONG écologistes et associations indigènes.


latvecuador 20/1/2014


La licence a été signée aujourd'hui pour le développement et la production dans ces gisements, a annoncé la ministre de l'Environnement, Lorena Tapia, à la télévision publique Gama TV.

Le feu vert donné par le gouvernement ouvre la voie à l'extraction du pétrole de ce parc, qui concentre 20% des réserves de brut nationales, soit 920 millions de barils.

Canal Teleamazonas 2/4/2014


Le premier baril de pétrole résultant de cette nouvelle exploitation devrait être produit d'ici mars 2016 par la compagnie publique Petroamazonas, a précisé le ministère de l'Environnement dans un communiqué.

Les opposants à cette exploitation, qui réclament une consultation populaire, dénoncent les effets de la pollution sur le parc, classé par l'Unesco comme réserve de biosphère, ainsi que sur les communautés qui y vivent en isolement volontaire.

Début mai, l'association Yasunidos avait déposé une pétition afin d'obtenir l'organisation d'un référendum, ce que permet la loi dans le cas où sont réunies les signatures de plus de 5% de l'électorat. Mais cette demande a été rejetée par le tribunal électoral, qui a invalidé une partie des signatures.

Ce projet pétrolier controversé était défendu depuis l'an dernier par le président, Rafael Correa, après l'échec d'un appel de fonds international pour l'éviter.

Nous ne pouvons pas faire plus que ce que nous avons fait. Nous avons le droit de vendre notre pétrole, a récemment réaffirmé le chef de l'Etat.

En octobre, le Congrès équatorien avait voté en faveur de cette exploitation, dont les bénéfices seront officiellement utilisés pour lutter contre la pauvreté, qui touche plus d'un cinquième de la population de ce pays d'environ 16 millions d'habitants.




Romandie 22/5/2014

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Quito - Plusieurs géants du secteur pétrolier, dont le franco-américain Schlumberger et le chinois Sinopec, vont investir 2,12 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros) dans des champs de la région amazonienne de l'Equateur, a annoncé le gouvernement.

Nous parlons de 2,12 milliards de dollars d'investissements privés dans la meilleure région en matière de production pétrolière en Equateur. C'est une formidable nouvelle, a déclaré mercredi le vice-président équatorien Jorge Glas.

L'investissement vise à développer la production de 17 champs considérés comme matures et disposant de réserves équivalant à 277 millions de barils.

Il sera réalisé par le franco-américain Schlumberger, numéro un mondial des services parapétroliers, l'américain Halliburton (services), ainsi que par les groupes pétroliers chinois Sinopec, argentins YPF et Tecpetrol, colombiens Montecz et Edinpetrol et équatorien Sertecpet.

Le contrat prévoit que le groupe public Petroamazonas restera l'opérateur des champs, a précisé son patron, Oswaldo Madrid.

L'Equateur, plus petit membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dispose de réserves de brut estimées à 4,5 milliards de barils. Sa production, en grande partie réalisée par des groupes publics, a atteint 526.000 barils par jour en 2013.

Le pétrole est une des principales sources de financement du pays qui exporte les trois-quarts de sa production.



----->Il n'est pas précisé où ? Mais compte tenu des intentions du gouvernement on peut très bien imagier que ce lieu sera impacté... Même si c'est dans d'autres régions, l'heure est grave dans la mesure où la forêt amazonienne va en pâtir ! tant au niveau de la déforestation que de la pollution de l'environnement et  l'impact sur la végétation et la faune !

Romandie 9/10/2014

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