BelleMuezza 0 Posté(e) le 9 novembre 2012 PARIS - L'Assemblée nationale a adopté vendredi soir les crédits de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables pour 2013, la droite dénonçant leur réduction drastique et les écologistes attendant impatiemment que le prochain budget soit celui de la transition écologique.La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a défendu un budget au service de l'ambition que le président de la République a fixée lors de la conférence environnementale de faire de la France la nation de l'excellence environnementale. Mais la situation budgétaire nécessite un effort auquel mon ministère prend part, a-t-elle ajouté, en assurant que les 8,4 milliards d'euros prévus (-13% environ) préservent les capacités d'intervention et les moyens pour atteindre les objectifs et que les suppressions de postes (614) ont été limitées en contrepartie d'un effort accru des opérateurs.Mais, s'est écrié l'UMP Martial Saddier, ce ne sont pas des efforts mais des sacrifices qui laissent notamment sceptique sur les moyens pour réaliser les choix stratégiques annoncés. Pour l'UDI, Bernard Pancher a déploré que le ministère de l'Ecologie fasse partie des sacrifiés, victime d'une réduction drastique des moyens, observant notamment qu'il n'y avait aucun moyen pour la future agence de la biodiversité, rien de prévu pour augmenter l'enveloppe du Fonds Chaleur et une baisse du budget de l'Anses. Son groupe a voté contre ce budget, comme l'UMP.Ce budget amorce-t-il la nécessaire transition écologique et énergétique? Non, a lancé l'écologiste Laurence Abeille, exprimant son inquiétude sur la baisse des crédits du ministère de l'Ecologie pas retenu comme prioritaire et aucun signe notamment pour réduire les niches fiscales anti-écologiques.Les députés écologistes ont approuvé ce budget en attendant avec impatience la suite, notamment un budget 2014 (qui) doit impérativement être celui de la transition écologique. A la droite, Mme Batho a reproché son incohérence totale dans la mesure où l'UMP a reproché au gouvernement de ne pas assez réduire les dépenses. Dans la soirée a été adopté un amendement du gouvernement pour traduire dans la loi l'engagement volontaire des principales fédérations professionnelles concernées et de lAssociation des maires de France à participer à hauteur de 25% chacun à la prise en charge des coûts des travaux prescrits à certains propriétaires de bâtiments proches de sites industriels à risque.Ont été rejetés notamment trois amendements similaires du PS, des écologistes et de l'UMP visant à affecter 10% du budget des routes à la réalisation d'aménagements cyclables.Le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier a justifié ce rejet notamment par la ponction du budget de Météo France pour financer la mesure, mais a affirmé notamment que nous aurons à coeur lors du renouvellement de portions de voies qu'il y ait des dispositifs pour prendre en compte les cyclistes.Retoqué aussi un amendement écologiste pour exclure des bonus les véhicules émetteurs de particules fines au-delà des seuils fixés par la norme Euro 6.ROMANDIE.COM 9/10/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites