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Gazoduc South Stream pour la distribution de gaz russe en Europe

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MOSCOU - Le géant gazier russe Gazprom prévoit de lancer le 7 décembre la construction du gazoduc South Stream, destiné à livrer du gaz russe à l'Union européenne via la mer Noire, a annoncé mardi son président Alexeï Miller, cité par les agences russes.

Le patron du groupe public s'exprimait après la signature à Moscou de l'accord d'investissement avec la Slovénie, qui constitue l'ultime feu vert au projet.

Le gazoduc, d'une longueur de 3.600 km, doit alimenter l'Europe occidentale, notamment la Grèce et l'Italie, via la mer Noire et les Balkans.

Il doit permettre à la Russie de contourner l'Ukraine, principal pays de transit actuellement, avec lequel des conflits tarifaires avec Moscou ont entraîné des interruptions temporaires de livraison vers les pays de l'UE.


ROMANDIE.COM 13/11/2012

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SOFIA - La construction du tronçon bulgare du gazoduc South Stream, partie financée par le géant gazier russe Gazprom, a débuté jeudi, ont annoncé le gouvernement bulgare et la société russe au cours d'une conférence de presse à Sofia.

La construction du secteur bulgare a commencé. Il s'agit du projet d'investissement le plus important en Europe, élément clé de la sécurité énergétique de tout le continent européen, a expliqué le patron de Gazprom, Alexeï Miller.


 Lancement officiel du gazoduc South Stream en Russie. euronewsfr / Youtube 5/12/2012

La soudure du premier tuyau du gazoduc sur le territoire bulgare, à Rassovo dans le nord-ouest du pays, a été diffusée sur un écran au cours de la conférence de presse au siège du gouvernement bulgare, en présence du Premier ministre Plamen Orecharski et de M. Miller.

 Le gazoduc South Stream entre en Bulgarie. euronewsfr / Youtube 15/11/2012

Long de 540 kilomètres, le tronçon bulgare de South Stream coûtera 3,5 milliards d'euros, a précisé le PDG de Gazprom.

Le financement sera pris en charge par Gazprom, sans garanties financières de la part du gouvernement bulgare, a expliqué Plamen Orecharski, alors que deux protocoles sur le financement ont été signés jeudi à Sofia.

Gazprom a donné son accord pour que des pays tiers puissent utiliser le tronçon bulgare s'ils le souhaitent, conformément à la législation européenne, a annoncé le ministre bulgare de l'Énergie Dragomir Stoïnev. L'entreprise russe s'était montrée jusqu'à présent réticente sur ce point.

Le projet russo-italien South Stream, dont le chantier a été officiellement lancé en décembre 2012, reliera sur 3.600 kilomètres la Russie à la Bulgarie, pour se diriger vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie. Il aura une capacité de 63 milliards de m3 par an.

La construction du tronçon serbe devrait commencer avant la fin de l'année, a indiqué Alexeï Miller. Les premières livraisons de gaz à la Bulgarie sur South Stream sont prévues en décembre 2015.

Le président de Gazprom s'est félicité dune livraison directe du gaz de la Russie à la Bulgarie et à l'UE, les pays de transit étant éliminés.

Sofia était restée sans alternative lors de la crise du gaz entre la Russie et l'Ukraine en janvier 2009, alors que Moscou avait interrompu les livraisons de gaz russe vers l'Europe. La Bulgarie dépend presque entièrement des livraisons de gaz russe via l'Ukraine et cherche à diversifier ses sources et ses trajets de livraison.


romandie 31/10/2013

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MOSCOU - Le président russe Vladimir Poutine a salué dimanche le début des travaux de construction du tronçon serbe du gazoduc South Stream, soulignant que ce dernier assurerait des livraisons stables de gaz russe aux consommateurs européens.

Le gazoduc South Stream passant par le fond de la mer Noire permettra aux consommateurs du sud-est de l'Europe de profiter des importants gisements de gaz russe, diminuant de cette manière les risques de transit par des pays tiers. Cela contribuera à consolider la sécurité énergétique internationale, a déclaré M. Poutine, selon un communiqué du Kremlin.

Le géant public russe Gazprom a annoncé de son côté le lancement des travaux de South Stream en Serbie, en vertu d'un accord signé fin 2012 avec ce pays.

Après la Bulgarie, nous avons commencé la construction de South Stream en Serbie. Ce projet revêt une importance stratégique pour toute l'Europe, a souligné Gazprom dans un communiqué.

Le projet russo-italien South Stream, dont le chantier a été officiellement lancé en décembre 2012, reliera sur 3.600 kilomètres la Russie à la Bulgarie, pour se diriger ensuite vers l'Europe de l'Ouest via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie. Il aura une capacité de 63 milliards de mètres cubes par an.

Il doit permettre à la Russie de contourner l'Ukraine, principal pays de transit avec lequel des conflits sur le prix du gaz avec Moscou ont entraîné par le passé des interruptions temporaires de livraison d'or bleu vers les pays de l'UE.

La Serbie, qui dépend presque entièrement des livraisons de gaz russe via l'Ukraine, cherche à diversifier ses sources et ses voies de livraison.

romandie 24/11/2013

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Sofia - La Bulgarie a vivement réagi jeudi à une résolution du Parlement européen demandant la suspension du projet South Stream de livraison de gaz russe sous la Mer Noire.

Le gazoduc russo-italien contournant l'Ukraine est un projet d'infrastructure européen à long terme, il ne concerne pas que la Bulgarie. Doit-il être sacrifié pour des raisons politiques, parce que l'Europe entre en campagne électorale?, a demandé le ministre de l'Economie et l'Energie Dragomir Stoïnev dans une conférence de presse.

euronews (en anglais) 7/12/2012 South Stream est l'un des projets concurrents de gazoducs lancés ces dernières années visant à fournir du gaz en provenance de Russie, de la mer Caspienne et au-delà de l'Europe du Sud (Italie) qui cherche à diversifier son approvisionnement en gaz. Construit par le géant russe de l'énergie Gazprom, avec l'italien ENI, l'entreprise française EDF et de l'allemand Wintershall pour quelque 16,5 milliards d'euros, même si certains experts estiment qu'il en coûtera beaucoup plus. South Stream sera en concurrence avec le projet de l'Union européenne soutenant Nabucco, reporté à plusieurs reprises, et qui envisage maintenant une route plus courte et moins coûteuse. 


South Stream est prévu avoir une capacité de 63 milliards de mètres cubes par an et Gazprom affirme que les premières livraisons de gaz devraient circuler à travers le pipeline d'ici la fin de 2015. Tout cela intervient dans un contexte où l'UE lance une enquête sur la concurrence dans les flux et les prix du gaz de Gazprom. Moscou et Bruxelles achoppent sur les règles d'accès de l'Europe au pipeline, et une plainte a étédéposée pour entrave à l'investissement dans l'un de ses principaux marchés et crée de l'incertitude pour le projet South Stream lui-même...

Le Parlement européen a demandé jeudi que l'UE se prépare à lancer des sanctions économiques contre Moscou, en raison de la détérioration de la situation en Ukraine.

La résolution, non contraignante, affirme notamment que le gazoduc South Stream ne devrait pas être construit et que l'Union devrait rechercher d'autres sources d'approvisionnement.

euronews 15/11/2012 - Le gazoduc South Stream est porté par un consortium détenu à 50% par Gazprom, à 20% par l'italien ENI et à 15% par le français EDF et l'allemand Wintershall. Sofia et Moscou ont signé un accord définitif sur la construction du tronçon bulgare. De tels accords ont déjà été signés avec les autres pays européens sur le tracé du futur gazoduc.
La Bulgarie a négocié parallèlement une baisse de 20% du prix du gaz en provenance de Russie par rapport à son contrat précédent.


South Stream est un projet stratégique prioritaire pour la Bulgarie. Nous avons l'intention de commencer sa construction dès cette année, a répliqué le ministre bulgare.

RuptlyTV 16/4/2014


La Bulgarie, qui dépend presque entièrement des livraisons de gaz russe via l'Ukraine, s'était retrouvée sans alternative lors de la crise russo-ukrainienne de 2009 et craint une répétition de cette crise.

Membre de l'UE depuis 2007, la Bulgarie est dépendante de la Russie en matière d'énergie. Sa seule centrale nucléaire a des réacteurs russes, l'unique raffinerie pétrolière appartient au géant russe Lukoil, et environ 80% du pétrole consommé est russe.

Ancien allié le plus fidèle de Moscou aux temps communistes, Sofia n'a encore mené à terme aucun de ses projets de diversification des sources énergétiques.

Romandie 17/4/2014

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Moscou - Une éventuelle suspension par l'Union européenne du projet de gazoduc South Stream, destiné à distribuer du gaz russe à l'Europe en contournant l'Ukraine, n'affectera pas sa mise en oeuvre, a déclaré vendredi le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak.

La réalisation de ce projet se déroule sur la base d'accords intergouvernementaux signés entre la Russie et les pays qui participent au projet. Et conformément au droit international, la mise en oeuvre de tels accords ne peut pas être mis en suspens de cette façon, a expliqué M. Novak au cours d'une conférence de presse.

Nous menons des consultations avec la Commission européenne. Le projet n'est pas arrêté, a-t-il ajouté.

Face à l'aggravation de la crise en Ukraine, le Parlement européen a adopté jeudi une résolution non contraignante stipulant que le gazoduc South Stream ne devrait pas être construit et que l'Union devrait rechercher d'autres sources d'approvisionnement.

Mené par Gazprom et le groupe énergétique italien Eni, South Stream doit relier la Russie à la Bulgarie via la mer Noire en contournant l'Ukraine, principal pays de transit du gaz russe, avant de poursuivre vers la Grèce et l'Italie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l'Autriche.

La Bulgarie, très dépendante du gaz russe, a immédiatement vivement protesté arguant que South Stream était un projet stratégique prioritaire qui ne devait pas être sacrifié pour des raisons politiques.

Romandie 18/4/2014

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Moscou - Gazprom envisage d'étendre à l'Autriche son gazoduc South Stream, destiné à distribuer du gaz russe à l'Europe en contournant l'Ukraine et actuellement en construction, a annoncé mardi le géant gazier russe, se posant en fournisseur incontournable de l'UE.

Nous avons accepté la proposition du côté autrichien d'explorer les possibilités de construire un gazoduc en Autriche, a indiqué Gazprom dans un communiqué.

Cette nouvelle branche complèterait l'itinéraire actuel, qui fait déboucher le gazoduc en Italie via la Slovénie.

L'actuelle situation géopolitique confirme la pertinence d'itinéraires alternatifs pour les livraisons de gaz russe aux consommateurs européens, a ajouté le groupe public.

Près de la moitié des livraisons de gaz russe à l'UE transitent par l'Ukraine et pourraient être perturbées si Gazprom met à exécution sa menace d'exiger des prépaiements à Kiev, qui accumule les impayés.

Le PDG, Alexeï Miller, a rencontré à Vienne le ministre autrichien de l'Economie, Reinhold Mitterlehner, et le PDG du géant pétrolier et gazier autrichien OMV, Gerhard Roiss, a précisé Gazprom.

Romandie 22/4/2014

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Berlin - Le projet de gazoduc South Stream, reliant la Russie à l'Italie, n'avancera pas tant que la Russie ne changera pas de cap sur l'Ukraine, a prévenu dans un entretien publié dimanche le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger.

Nous reprendrons les négociations quand le partenaire russe se conformera à nouveau aux usages du droit international et sera prêt à une coopération constructive sur la base de notre droit de l'énergie, a dit M. Oettinger à l'hebdomadaire allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS).

Dans la situation actuelle, avec une situation de quasi-guerre civile dans l'est de l'Ukraine et alors que Moscou ne reconnaît pas le gouvernement de Kiev, nous n'allons sûrement aboutir à rien dans nos négociations, a-t-il poursuivi.

Mené par le géant russe du gaz Gazprom et le groupe énergétique italien ENI, South Stream doit relier la Russie à la Bulgarie via la mer Noire en contournant l'Ukraine, avant de poursuivre vers la Grèce et l'Italie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et éventuellement l'Autriche.

Sur fond de crise en Ukraine, le Parlement européen a toutefois pris mi-avril une résolution non contraignante demandant la suspension du projet, une décision contestée par plusieurs capitales dont Sofia et Budapest, pour qui la crise actuelle est au contraire un argument pour accélérer les efforts.

L'antenne bulgare du projet, South Stream Bulgaria, continue d'ailleurs à travailler comme si de rien n'était. Elle a annoncé la semaine dernière avoir attribué le contrat pour la construction du tronçon bulgare à Stroytransgaz, une entreprise russe faisant l'objet de sanctions américaines suite au conflit russo-ukrainien. Les travaux en Bulgarie doivent débuter cet été.

EurActiv 28/5/2014 Barroso met en garde la Bulgarie à propos de South Stream. S'exprimant après que les dirigeants de l'UE se soient réunis à Bruxelles pour discuter de la suite des élections européennes, le président de la Commission José Manuel Barroso a déclaré que l'exécutif de l'UE pourrait imposer des sanctions à la Bulgarie en ce qui concerne le gazoduc South Stream de Gazprom, dont la construction est sur le point de commencer en violation avec les lois de l'UE.

romandie 1/6/2014

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Sofia - Sofia a suspendu les préparatifs de construction du gazoduc russo-italien South Stream, qui devait commencer cet été en Bulgarie, à la suite de critiques de Bruxelles et de Washington, a annoncé dimanche le Premier ministre Plamen Orecharski.

J'ai ordonné un arrêt du travail (sur le lancement de la construction de South Stream). Nous déciderons de la suite en fonction de nos consultations prochaines avec Bruxelles, a déclaré M. Orecharski après une rencontre avec des sénateurs américains.

La Commission européenne avait demandé mardi à Sofia de suspendre la construction du gazoduc South Stream sur son territoire en arguant que les règles européennes pour les marchés publics n'avaient pas été respectées par la Bulgarie.

La Commission a adressé une lettre d'avertissement aux autorités bulgares, première étape d'une procédure d'infraction. Des experts de Bruxelles sont attendus la semaine prochaine à Sofia pour en discuter avec le gouvernement.

Le sénateur républicain John McCain a déclaré dimanche que les Etats Unis soutiennent les efforts du gouvernement bulgare pour chercher, avec une haute priorité, une indépendance énergétique de n'importe quel pays. Concernant le gazoduc South Stream, il a souhaité que le projet soit réalisé par des organisations indépendantes de la Russie.

Un consortium conduit par la société russe Stroytransgaz, faisant l'objet de sanctions américaines, avait été choisi le 27 mai pour la construction du tronçon bulgare de South Stream, ce qui a provoqué une vive réaction américaine.

Nous sommes profondément inquiets de la décision récente de la Bulgarie d'accorder le contrat de construction du gazoduc South Stream à Stroytransgaz. Ce n'est pas le moment de faire des affaires comme d'habitude avec la Russie, a déclaré vendredi l'ambassadeur des Etats-Unis Marcie Ries.

Mené par le géant russe Gazprom et le groupe énergétique italien Eni, le projet South Stream doit relier la Russie à la Bulgarie via la mer Noire en contournant l'Ukraine, avant de poursuivre vers la Grèce et l'Italie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l'Autriche.

La Bulgarie, qui dépend presque entièrement des livraisons de gaz russe via l'Ukraine, compte sur South Stream pour diversifier les trajets des livraisons.

Romandie 8/6/2014

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Vienne - L'Autriche a scellé mardi sa participation au projet russo-italien controversé de gazoduc South Stream via la signature d'un contrat entre les groupes d'énergie autrichien OMV et russe Gazprom, alors que le président russe Vladimir Poutine est en visite à Vienne.

Il s'agit d'un investissement dans la sécurité de l'approvisionnement de l'énergie en Europe, a déclaré le président du directoire d'OMV Gerhard Roiss, cité par l'agence APA.

Le gazoduc, qui doit relier la Russie au sud de l'Union européenne via la mer Noire en évitant l'Ukraine, est devenu l'objet d'un bras de fer entre Moscou et Bruxelles, sur fond de crise ukrainienne. La Bulgarie, sous la pression de l'UE mais aussi de Washington, avait ainsi suspendu le 10 juin les préparatifs de la construction du pipeline.

La Commission européenne a appelé ses 28 pays membres à faire front uni face aux pressions du Kremlin sur le projet, estimant que les contrats signés par Gazprom ont entravé les règles européennes en matière de concurrence.

Mais certains pays très dépendants du gaz russe ou localisés sur le tracé du gazoduc rechignent à suivre les consignes de Bruxelles. L'Autriche, de même que la Slovénie, avaient vendredi réaffirmé leur soutien au projet.

South Stream va être entièrement conforme à la loi européenne, a promis M. Roiss après avoir signé le contrat avec le dirigeant de Gazprom Alexeï Miller.

South Stream, évalué à 16 milliards d'euros, a été lancé en 2012, et aura une capacité de 63 milliards de m3 par an, l'équivalent des achats de gaz de l'UE transitant par l'Ukraine.

Romandie 24/6/2014

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Moscou - Le géant gazier russe Gazprom a annoncé mardi avoir choisi l'une de ses filiales pour la construction du tronçon en Serbie du gazoduc South Stream, que l'Union européenne tente actuellement de bloquer.

Tsentrgaz, sortie vainqueur de l'appel d'offres, sera chargée de la préparation du projet, de la livraison des équipements et des matériaux, de la formation du personnel et de la mise en exploitation de South Stream en Serbie, a précisé Gazprom dans un communiqué.

Recevant lundi son homologue serbe Aleksandar Vucic, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev avait estimé que cette signature faisait entrer le projet dans une nouvelle phase.

South Stream, projet évalué à 16 milliards d'euros mené par Gazprom avec des groupes énergétiques européens comme Eni et EDF, doit transporter à partir de fin 2015 du gaz russe vers l'Europe en contournant l'Ukraine.

La Commission européenne, qui estime que les règles européennes pour les marchés publics n'ont pas été respectées, notamment sur l'accès de pays tiers, a obtenu de la Bulgarie d'interrompre les travaux.

Mais les autorités bulgares ont déclaré lundi espérer convaincre Bruxelles d'autoriser prochainement leur reprise. L'Autriche ou encore la Hongrie ont affiché leur soutien au projet.

La Serbie, qui a ouvert en janvier ses négociations d'adhésion à l'Union européenne (UE), entretient des relations privilégiées avec la Russie.

Moscou a dénoncé des sanctions déguisées en raison de la crise ukrainienne, qui a notamment pour conséquences la coupure depuis le 16 juin des livraisons de gaz russe à l'Ukraine.

Romandie 8/7/2014

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Budapest - Le Premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban a réaffirmé mardi sa détermination à voir se réaliser le projet de gazoduc South Stream, contesté par Bruxelles, au lendemain de l'adoption par le parlement de Budapest d'un amendement ouvrant la voie à la construction du tronçon hongrois.

Même s'il y a des troubles en Ukraine, il faut que le gaz puisse parvenir en Hongrie. Et pour cela, nous avons besoin d'un autre pipeline que celui qui traverse actuellement l'Ukraine, a expliqué M. Orban à la presse mardi.

Porté par le géant gazier russe Gazprom, le projet South Stream, évalué à 16 milliards d'euros, est destiné à approvisionner l'Europe en gaz russe en contournant l'Ukraine. Il a été bloqué par l'Union européenne dans le cadre des sanctions visant Moscou dans son conflit avec Kiev.

Les Allemands ont déjà construit North Stream et sont par conséquent capables d'éviter l'Ukraine comme source potentielle de danger, a fait valoir M. Orban. Nous ne souhaitons pas davantage que ce que souhaitent les Allemands, a-t-il assuré.

Lundi soir, le parlement hongrois a adopté par 131 voix contre 35 un amendement autorisant une entreprise à construire un gazoduc sans disposer de la licence ad hoc. S'il ne fait pas explicitement référence à South Stream, ce texte est interprété comme un feu vert pour la construction du gazoduc contesté par l'UE.

Il s'agit de l'unique gazoduc que la Hongrie souhaite construire. L'amendement est une astuce pour permettre la construction du projet russe et contourner la réglementation européenne, a confié à l'AFP Judit Barta, spécialiste des questions énergétiques à l'institut GKI Energy Research.

Bruxelles a demandé mardi à Budapest de clarifier sa position sur le sujet, a indiqué une porte-parole de la Commission, Anna-Kaisa Itkonen. Le dossier est cependant loin de faire l'unanimité au sein de l'UE, où plusieurs pays comptent, comme la Hongrie, sur South Stream pour sécuriser leurs approvisionnements en gaz.

Le projet russo-italien South Stream, dont le chantier a été officiellement lancé en décembre 2012, doit relier sur 3.600 kilomètres la Russie à la Bulgarie, pour se diriger ensuite vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie. Il aura une capacité de 63 milliards de m3 par an.

Le chef du gouvernement hongrois, qui pratique un délicat numéro d'équilibriste entre Bruxelles et Moscou, s'est attiré à plusieurs reprises les foudres de la Commission européenne, notamment pour avoir cessé ses livraisons de gaz en flux inversé à l'Ukraine en septembre.

 Juli Sanderes 7/10/2014


Romandie 4/11/2014

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Ankara - Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi à Ankara qu'il ne pouvait pas en l'état poursuivre le projet russo-italien de gazoduc South Stream, auquel l'Union européenne (UE) est opposée, en raison de l'opposition de la Bulgarie.

Comme nous n'avons toujours pas reçu la permission de la Bulgarie, nous pensons que dans la situation actuelle la Russie ne peut pas poursuivre la réalisation de ce projet, a déclaré M. Poutine à la presse à l'issue d'une rencontre avec le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan.

Dans la foulée, le chef de l'Etat russe a annoncé que le géant gazier russe avait décider d'augmenter de 3 milliards de mètres cubes les livraisons de gaz russe à la Turquie afin de satisfaire ses besoins. Nous allons faire une réduction de 6% du prix du gaz naturel à compter du 1er janvier 2015 pour la Turquie, a-t-il ajouté.

Porté par le géant gazier russe Gazprom, le projet South Stream, d'un coût évalué à 16 milliards d'euros, est destiné à approvisionner l'Europe en gaz russe en contournant l'Ukraine. Il a été bloqué par l'Union européenne dans le cadre des sanctions visant Moscou dans son conflit avec Kiev.

Le projet russo-italien South Stream, dont le chantier a été officiellement lancé en décembre 2012, doit relier sur 3.600 kilomètres la Russie à la Bulgarie, pour se diriger ensuite vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie. Il doit avoir une capacité de 63 milliards de m3 par an.


ROMANDIE 1/12/2014

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Paris - L'abandon par la Russie du projet de gazoduc South Stream ne compromet pas la sécurité énergétique de l'Union européenne, a estimé jeudi le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, doutant par ailleurs de sa faisabilité en raison de son coût.

L'arrêt de South Stream n'est pas une tragédie pour la sécurité d'approvisionnement de l'Europe, a assuré le dirigeant lors d'une audition devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les tarifs de l'électricité. "Je ne suis pas sûr que South Stream, de toute façon, ait pu aller jusqu'au terme. C'est un investissement extrêmement cher, pas absolument indispensable", a-t-il ajouté.

D'autres canaux d'alimentation existent pour approvisionner le Vieux Continent, où la consommation de gaz diminue mais les importations augmentent assez doucement pour palier une baisse de la production européenne. Gérard Mestrallet a cité le gazoduc North Stream, qui relie directement la Russie et l'Allemagne via la mer Baltique, et le projet de corridor gazier sud TAP visant à alimenter l'Europe de l'Ouest en gaz de la mer Caspienne via la Grèce, l'Albanie et l'Italie, mais aussi le gaz naturel liquéfié (GNL) et le biogaz. "Si le biogaz peut représenter 10% (de l'approvisionnement) de la France à l'horizon 2030, c'est autant de sécurité d'approvisionnement supplémentaire", a-t-il fait valoir.

Initiative privée des groupes russe Gazprom et italien ENI d'un coût de 16 milliards d'euros, le projet South Stream devait relier sur 3.600 kilomètres la Russie à la Bulgarie pour se diriger ensuite vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie. Lancé en décembre 2012 avant le conflit russo-ukrainien, il visait au départ à diversifier les routes du gaz russe, en contournant l'Ukraine par où transite actuellement près de la moitié des livraisons russes à l'UE.

Le gazoduc devait avoir une capacité de 63 milliards de m3 par an, soit l'équivalent des achats européens de gaz russe transitant par l'Ukraine.

Le français EDF (15%) et l'allemand Wintershall (groupe BASF, 15%) étaient également partenaires du projet, aux côtés de Gazprom (50%) et ENI (20%).


Romandie 4/12/2014

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Moscou - La Russie est prête à négocier avec certains des pays qui participaient au projet du gazoduc russo-italien South Stream, abandonné lundi par la Russie, afin de les inclure éventuellement dans le tracé d'un autre gazoduc, a annoncé mercredi soir l'ambassadeur de Russie auprès de l'UE, Vladimir Tchijov.

Je suis certain que la partie russe est prête à parler avec ces pays sur ce que nous devons faire et comment sortir de cette situation, a déclaré le haut diplomate selon l'agence de presse russe Ria Novosti, excluant cependant toute discussion avec la Bulgarie, un partenaire non fiable.

La Serbie, la Hongrie et l'Autriche sont cependant citées par le diplomate comme pays avec lesquels la Russie est disposée à négocier, au surlendemain de son annonce de suspendre le projet South Stream, dont elle a justifié l'abandon par le refus de la Bulgarie d'autoriser le passage de ce tuyau sur son territoire.

Le même jour, la Russie et la Turquie ont signé un accord pour la construction d'un gazoduc reliant les deux pays, via la Mer noire.

Quand l'"hub gazier" sera construit sur le territoire turc, alors à ce moment-là nous verrons quelle sera la position de l'UE et quelle sera celle des pays concernés, a lancé M. Tchijov. A partir du "hub gazier" turc, le gazoduc peut être étendu vers toutes les directions, a expliqué M. Tchijov. Le haut diplomate a ajouté que le bilan final devra être établi lorsque sera construit cet autre gazoduc avec la Turquie, refusant de désigner un vainqueur et un perdant dans l'abandon du projet par la Russie.

Au final, le gazoduc à partir (de la Turquie) ne sera pas pire que le South Stream, qui partait de la Bulgarie, pour joindre les pays qui ont jusqu'à présent toujours démontré leur intérêt de recevoir du gaz via South Stream, a assuré le diplomate.

South Stream, dont le chantier a été lancé en décembre 2012, devait relier sur 3.600 kilomètres la Russie à la Bulgarie pour se diriger ensuite vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie. Ce gazoduc était censé avoir une capacité de 63 milliards de m3 par an.

Romandie 3//12/2014

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Moscou - Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi que le nouveau gazoduc Turkish Stream, destiné à approvisionner la Turquie en gaz russe et à compenser l'abandon du projet South Stream vers l'Union européenne, serait opérationnel dès décembre 2016.

Un accord a été trouvé pour une mise en exploitation et un début des livraisons de gaz en décembre 2016, a déclaré dans un communiqué le PDG de Gazprom, Alexeï Miller, après un entretien avec le ministre turc de l'Énergie.

Annoncé par le président russe Vladimir Poutine en décembre 2014, le gazoduc Turkish Stream est destiné à compenser l'abandon surprise de South Stream, un précédent projet de gazoduc qui devait alimenter le sud de l'Europe en passant sous la mer Noire et en contournant l'Ukraine. La Russie l'avait arrêté en raison du blocage de la Commission européenne.

Le géant gazier russe avait alors signé un protocole d'accord avec la compagnie d'État turque Botas sur la construction d'un réseau d'une capacité annoncée de 63 milliards de m3, soit la même que celle qui était prévue par South Stream.

La Russie entend faire de la Turquie un important centre de transit du gaz russe pour les pays européens en remplacement de l'Ukraine.

La presse russe avait rapporté en mars que les négociations sur le prix du gaz livré par la Russie à la Turquie se trouvaient dans l'impasse, ce qui pourrait freiner le projet. Le gaz russe est en concurrence en Turquie avec celui livré par l'Azerbaïdjan. La Turquie a officiellement lancé en mars la construction du gazoduc transanatolien (Tanap), un projet de 10 milliards d'euros qui doit permettre à terme d'approvisionner l'UE.


Romandie 7/5/2015

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