BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 novembre 2012 Berne (awp/ats) - Le moratoire sur l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'agriculture a de bonnes chances d'être prolongé. A l'instar du National, la commission de l'économie du Conseil des Etats recommande par 7 voix contre 2 et 2 abstentions de l'étendre jusqu'à fin 2017.Pour la majorité, cela laissera suffisamment de temps pour examiner les conclusions scientifiques du Programme national de recherche sur la dissémination expérimentale des plantes génétiquement modifiées (PNR 59) et pour préparer soigneusement la suite de la procédure, ont indiqué jeudi les services du Parlement.Le PNR 59 n'est parvenu à identifier aucune risque significatif pour la santé ou l'environnement. La publication de ses conclusions fin août dernier n'a toutefois pas éteint la polémique et les paysans sont les premiers à soutenir la prolongation du moratoire sur des techniques dont ils mettent en doute l'utilité.Le National a décidé en septembre à deux contre un de proroger de quatre ans le moratoire introduit en 2005 après un vote populaire et déjà renouvelé jusqu'au 27 novembre 2013. Le Conseil des Etats devrait se prononcer le 6 décembre.Les plantes transgéniques autorisées sont sûres, estime pour sa part la Commission fédérale d'experts pour la sécurité biologique. L'organe conseillant le Conseil fédéral s'oppose à l'unanimité à la prolongation du moratoire.Des mécanismes naturels sont à l'origine des différences dans le génome des plantes et la frontière entre celles produites par génie génétique et les plantes sélectionnées traditionnellement est floue, selon les experts. Dans certains cas, il n'est pas possible de déterminer ultérieurement si une mutation a été obtenue par génie génétique ou non.Les produits transgéniques autorisés ne présentent pas plus de risques que les produits d'autres méthodes de sélection car seuls sont admis ceux qui sont au moins aussi sûrs que les plantes traditionnelles et ne présentent aucun problème pour la population et pour l'environnement. Le pôle de recherche doit helvétique doit rester attrayant, plaident aussi les experts.Le National a décidé en septembre à deux contre un de proroger de quatre ans le moratoire introduit en 2005 après un vote populaire et déjà renouvelé jusqu'au 27 novembre 2013. Le Conseil des Etats devrait empoigner le dossier de la politique agricole le 6 décembre.ROMANDIE.COM 15/11/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 mars 2013 Les producteurs suisses de matières premières fourragères ont revendiqué vendredi une aide de la Confédération pour faire face à la concurrence étrangère. But: augmenter leur production afin de satisfaire des consommateurs toujours plus sensibles à l'origine des aliments pour animaux.La production de nourriture pour animaux à base de matières premières fourragères "n'est pas rentable", a souligné dans un communiqué swiss granum, l'interprofession suisse de la branche. "Cet état de fait va encore s'accentuer avec les modifications prévues" par la politique agricole 2014-2017, estime Fritz Glauser, président de la Fédération suisse des producteurs de céréales.Swiss granum demande à la Confédération de la soutenir par une contribution spécifique et de maintenir les mesures de protection contre les concurrents étrangers. Le but est de favoriser l'augmentation de la production indigène et de relever le taux d'auto-approvisionnement - tombé à moins de 50% - afin de satisfaire les consommateurs, toujours plus sensibles à la qualité et à l'origine des aliments.La production suisse de matières premières fourragères a chuté au cours des 20 dernières années, répercutée par une hausse des importations de 28,1% en 1990 à 58,4% en 2010. Les surfaces agricoles dédiées au fourrage ont également reculé de 42%, ou 46'000 hectares, entre 1999 et 2012.Swiss granum déplore la perte d'attrait de la branche, "notamment à cause des contributions écologiques" et de la difficulté à s'approvisionner en matières premières exemptes d'OGM. Le "mitage du territoire" a également joué un rôle négatif, selon l'organisation. Swiss granum est l'interprofession suisse des céréales, oléagineux et protéagineux. Elle réunit les organisations faîtières de la filière, actives dans les domaines de la production, de la distribution, de la transformation et du commerce. Près de 40'000 personnes travaillent dans ce secteur en Suisse.ROMANDIE 1/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites