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Le Canada déclasse plus de 99% de ses cours d’eau et lacs protégés

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Depuis 1882, toutes les voies naturelles navigables du Canada étaient protégées d'office : des études environnementales étaient nécessaires avant d'effectuer des travaux. Avec le vote définitif de la loi omnibus C-45 le 5 décembre, seuls 97 lacs et 62 rivières sont encore concernés. Cela représente une diminution de plus de 99% du nombre de cours d'eau classés.

L’affaire n’a pas fait grand bruit en France mais le Canada a voté en dernière lecture le 5 décembre le projet de loi omnibus C-45. Poussé par le gouvernement conservateur du premier ministre Stephen Harper, ce texte de plus de 400 pages touche à de nombreux domaines, d’où sa qualification d‘omnibus. Sa partie la plus désolante concerne la protection des lacs et cours d’eau du vaste pays nord-américain.

Concrètement, l’ensemble des innombrables lacs et rivières navigables du Canada était protégé d’office depuis 1882 par la loi sur la protection des eaux navigables. Dès que des travaux étaient entrepris au niveau d’un de ces cours ou plans d’eau, deux études devaient être réalisées pour vérifier que cela ne nuirait ni à leur navigabilité, ni à leur écosystème.

La loi C-45 a renommé cette loi vieille de 140 ans en loi sur la protection de la navigation. En dehors des océans et d’une liste précise et minuscule de rivières et de lacs, exit le souci du respect de l’environnement : les futures constructions ne nécessiteront plus que la réalisation d’une étude de navigabilité. Mais qu’en est-il de cette liste? Si les estimations du nombre de lacs et de rivières considérés comme navigables, et donc jusque-là protégés, oscillent entre plusieurs dizaines de milliers et 2,5 millions, la loi ne protège à présent plus que 97 lacs et 62 rivières. Il y en a donc plus de 99,9% qui se retrouvent ainsi déclassés.

Le journal Ottawa Citizen a par ailleurs constaté que 97 des 87 lacs qui restent protégés sont situés sur des circonscriptions conservatrices, ce qui a fait vivement réagir l’opposition. Certains de ces plans d’eau sont connus au Canada pour être des lieux de villégiature pour privilégiés, comme le lac Rosseau du district électoral de Parry Sound-Muskoka en Ontario. Son représentant au Parlement est le ministre conservateur Tony Clement. Comme le souligne de son côté le quotidien québécois le Devoir, Parry Sound-Muskoka contient douze lacs protégés alors que la Belle Province, pourtant 115 fois plus grande, n’obtient la protection que de seulement neuf rivières et quatre lacs.

----->Encore des gouvernants qui n'ont pas retenu l'importance de préserver l'environnement afin de mieux protéger la biodiversité !


Maxisciences 15/12/2012

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MONTREAL - Le trafic ferroviaire entre Toronto, Ottawa et Montréal est revenu à la normale lundi après avoir été interrompu par des Amérindiens dénonçant leurs conditions de vie, mais une autre ligne, plus à l'est, était bloquée depuis 4 jours par d'autres autochtones, selon la société Via Rail.

Quelque 2.500 passagers de 12 trains reliant ces grandes villes de l'est du Canada ont été bloqués pendant quatre heures dimanche soir au sud de Kingston (province de l'Ontario) par des Amérindiens dont la démarche s'inscrivait dans le cadre du mouvement Idle No More (Nous ne sommes plus passifs). Le blocus a été levé par le groupe des Premières Nations dans la région de Marysville, a indiqué la société ferroviaire Via Rail dans un communiqué.

Plus à l'est, sur le littoral du golfe du Saint-Laurent, la voie ferrée reliant la péninsule de la Gaspésie au reste du Canada reste quant à elle occupée depuis vendredi au niveau du village québécois de Pointe-à-la-Croix, a déclaré àl'AFP une porte-parole de Via Rail, Mylène Bélanger. Le trafic est interrompu par des Amérindiens de la réserve voisine qui veulent que le Canada change de direction dans plusieurs dossiers concernant les autochtones du pays, a fait valoir le maire du village, Jean-Paul Audy, pointant notamment le taux de chômage très élevé dans la communauté indigène.

Ces manifestations s'inscrivent dans le cadre d'Idle No More, un vaste mouvement de contestation lancé il y a un mois pour dénoncer les conditions de vie des 1,2 million d'Amérindiens, métis et inuits du Canada.

La colère des Premières Nations du pays a été ravivée par un projet de loi fédérale de finances, dont certaines dispositions risquent, selon les opposants, de supprimer la protection légale dont bénéficient les cours d'eaux et les terres de leurs territoires.

La grève de la faim menée par la chef amérindienne Theresa Spence depuis le 10 décembre à Ottawa, face au Parlement fédéral, est devenue l'emblème de ce combat. Pour cesser son jeûne, Mme Spence demande une rencontre avec le Premier ministre, Stephen Harper, ou le gouverneur général, David Johnston --qui représente la Reine Elizabeth II dans cette ancienne colonie britannique-- pour discuter de la situation des autochtones. Face au refus de M. Harper de la rencontrer, le mouvement n'a cessé de prendre de l'ampleur à travers le pays ces derniers jours.

Dimanche, une vingtaine de députés fédéraux sont venus apporter leur soutien à Mme Spence, tandis que des manifestations ont été organisées à Toronto, Calgary et Vancouver.

Nous demandons la place qui nous revient ici dans notre patrie que l'on appelle Canada, a déclaré dimanche Mme Spence, citée lundi par le Globe and Mail.



ROMANDIE.COM 31/12/2012

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OTTAWA - Le chef des Amérindiens du Canada, Shawn Atleo, a appelé jeudi le Premier ministre Stephen Harper et le représentant de la Couronne britannique David Johnston à sortir de leur mutisme et engager le dialogue, alors qu'un mouvement de contestation indigène continue à enfler.

Avec le mouvement Idle No More (Nous ne sommes plus passifs) et la grève de la faim menée depuis plus de trois semaines par une responsable amérindienne, les Premières Nations de tout le pays ont fait part de leur inquiétude et de leur frustration à l'égard d'un système en panne qui ne répond plus aux disparités entre elles et le reste du Canada, a déclaré M. Atleo dans un communiqué.

M. Harper et M. Johnston --qui représente la Reine Elizabeth II, chef d'Etat du Canada-- ont ainsi été invités il y a deux jours à participer le 24 janvier à une grande conférence rassemblant les principaux leaders autochtones du pays.

Nous répondrons au chef Atleo au moment approprié. Le gouvernement demeure disposé à travailler avec les dirigeants des Premières Nations pour obtenir de meilleurs résultats pour les communautés autochtones, a indiqué un porte-parole du gouvernement, Carl Vallée, dans un courriel à l'AFP.

Il n'y a aucune excuse pour l'inaction, a déploré M. Atleo, chef de l'Assemblée des Premières Nations du Canada, qui représente 1,2 million d'Amérindiens, Métis et Inuits. Nous devons voir des engagements concrets.

Depuis un mois, les autochtones du Canada dénoncent leurs conditions de vie via des manifestations et des interruptions du trafic ferroviaire.

Mais c'est surtout la grève de la faim entamée le 11 décembre, devant le Parlement fédéral d'Ottawa, par la chef amérindienne Theresa Spence qui a cristallisé l'attention de certains dirigeants politiques et des médias. Mme Spence a conditionné la fin de son jeûne à un entretien avec MM. Harper et Jonhston. Ce dernier a décliné tandis que M. Harper est resté silencieux.

Il est temps pour la Couronne d'honorer sa relation et ses responsabilités avec les Premières Nations, en commençant par reconnaître nos droits conférés par les traités signés d'égal à égal entre les colons britanniques et les Amérindiens au 18e siècle, souligne Shawn Atleo.

Les autochtones canadiens vivent majoritairement dans des réserves qui connaissent des problèmes criants de logement, de chômage et de santé publique.




ROMANDIE.COM 4/1/2013

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Les autochtones ont poursuivi samedi au Canada leurs manifestations contre leurs conditions de vie, au lendemain de l'annonce d'une rencontre entre le Premier ministre Stephen Harper et des chefs indigènes. Ils ont notamment interrompu la circulation de plusieurs trains entre Toronto et la capitale Ottawa et bloqué des routes.

Les manifestations indigènes durent depuis le mois dernier au Canada, sous la bannière du mouvement informel "Idle No More" ("L'inaction, c'est fini"). Il est dominé par la figure de la cheffe amérindienne Theresa Spence, en grève de la faim depuis le 11 décembre.

Les manifestants protestent désormais contre l'ensemble de leur conditions de vie. À l'origine, le mouvement s'attaquait spécifiquement à des projets de loi destinés à libéraliser la mise en oeuvre de projets industriels, notamment la construction d'oléoducs, dans les régions habitées par les indigènes.

Stephen Harper a précisé que la rencontre, prévue vendredi prochain, concernerait le développement économique des communautés amérindiennes et inuits, les droits des autochtones et leurs relations avec le gouvernement.

Le Canada compte 1,2 millions d'autochtones. La majorité vivent dans des réserves où les taux de suicide et de pauvreté sont bien supérieurs à la moyenne de la population.




ROMANDIE.COM 6/1/2013

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Plusieurs centaines de manifestants amérindiens ont ralenti, sans le bloquer, le trafic sur le Pont Ambassador, passage clé entre Windsor au Canada et Detroit aux Etats-Unis, a indiqué mercredi la police de la province de l'Ontario (est).

Les manifestants, arrivés au son des tambours et faisant flotter leurs drapeaux multicolores, n'ont pas pénétré sur le pont, mais ont bloqué pendant une heure et demie l'une des deux voies d'accès, provoquant un important embouteillage, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police provinciale. Le pont privé, qui voit passer plus de 10.000 camions par jour, est un lien névralgique essentiel pour l'industrie automobile nord-américaine.

Cette manifestation s'inscrit dans une "journée d'action nationale" du mouvement "Idle No More" (Nous ne sommes plus passifs) qui se développe depuis plusieurs mois au Canada pour défendre les droits et soutenir les revendications des autochtones.

Un pont important du Nouveau-Brunswick (est), à Miramichi, a été complètement bloqué pendant plus d'une heure par un groupe d'au moins 200 marcheurs.

Des manifestations de toutes sortes, marches, rassemblements, ralentissements du trafic routier et ferroviaire, blocages de ponts, danses et "cercles de prière" ont eu lieu dans plusieurs régions du Canada, et notamment au Manitoba (centre), en Alberta (ouest) et en Ontario.

La ligne de chemin de fer entre Toronto, Ottawa et Montréal a été bloquée dans le sud de l'Ontario, causant des retards. Aucun incident violent n'a toutefois été signalé.

Les griefs d'Idle No More sont multiples, le plus actuel concernant des lois adoptées récemment sans consultations avec les autochtones ou en voie de l'être et qui risquent d'affecter la gestion foncière des réserves et la protection des cours d'eau où ils pêchent.


LE POINT.FR 16/1/2013

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OTTAWA - La chef de la communauté amérindienne d'Attawapiskat au Canada, Theresa Spence, en grève de la faim depuis 44 jours à Ottawa, a mis fin à son action jeudi, ont annoncé ses partisans, tout en affirmant que la lutte continue.

Mme Spence qui jeûnait depuis le 11 décembre pour appuyer les revendications des autochtones face à l'Etat canadien, a été hospitalisée mercredi soir pour un bilan de santé régulier, puis placée sous perfusion. Elle n'allait pas quitter l'établissement jeudi matin comme initialement prévu, a indiqué son porte-parole Danny Metatawabin.

Il a expliqué toutefois qu'elle allait bien tout en étant fatiguée et faible, et qu'elle devait être gardée en observation. Elle a passé ses 44 jours de jeûne dans un tipi situé face au Parlement d'Ottawa.

Nous avons réveillé la nation amérindienne, a affirmé M. Metatawabin. Le voyage continue, la lutte continue, a-t-il ajouté. Le jeûne de Mme Spence, qui avait vécu pendant un mois et demi dans un tipi à Ottawa, non loin du parlement, avait fortement accru la visibilité des protestations amérindiennes.

La chef de la communauté d'Attawapiskat et un aîné amérindien, Raymond Robinson, également en grève de la faim, ont décidé de mettre fin à leur action après l'adoption d'une déclaration par des organismes autochtones et les deux principaux partis canadiens d'opposition.

Cette déclaration liste treize objectifs que les signataires, parmi lesquels le Nouveau Parti Démocratique et le Parti Libéral, se sont engagés à poursuivre face au gouvernement conservateur.

Mme Spence était soutenue par le mouvement de contestation Idle No More (Nous ne sommes plus passifs) qui avait organisé depuis plusieurs semaines des manifestations à travers le pays pour demander au gouvernement d'améliorer la situation des communautés autochtones. Les manifestants demandaient aussi au gouvernement de s'engager sur le partage des revenus provenant de l'exploitation des ressources naturelles.

Mme Spence avait demandé une rencontre entre les chefs indiens d'une part, le Premier ministre Stephen Harper et le Gouverneur général, représentant de la couronne britannique, David Johnston, d'autre part.

Pour les Amérindiens, c'est la Grande-Bretagne qui est partie liée aux traités dont ils demandent la révision, et la présence du Gouverneur général était indispensable.

MM. Harper et Johnston avaient bien rencontré des représentants autochtones, mais séparément, et M. Harper avait promis de s'impliquer dans un dialogue de haut niveau avec les Amérindiens. Mais plusieurs chefs ont estimé que le rendez-vous n'avait pas produit de résultats concrets.


ROMANDIE.COM 24/1/2013

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