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Les éléphantes tuberculeuses du cirque Pinder obtiennent un sursis avant l’euthanasie

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Le cirque Pinder avait confié deux éléphantes au zoo de Lyon. Aujourd’hui atteintes de tuberculose, leur sort fait débat et l’évocation de l’euthanasie des deux pachydermes a fait réagir l’opinion publique, avant que ceux-ci n'obtiennent un premier sursis.

Les deux éléphantes confiées par le cirque Pinder, il y a plus de dix ans, au parc de la Tête d'Or de Lyon sont atteintes de tuberculose. Le 11 décembre dernier, la préfecture a ainsi publié un arrêté réclament leur abattage sur demande du ministère de l'Agriculture. Une décision qui a fait grandement réagir : sur internet, les discussions sont allées bon train et une pétition demandant la grâce présidentielle a déjà reçu plus de 12.000 signatures.

Le directeur du cirque Pinder, Gilbert Edelstein, a lui-même mobilisé les défenseurs des animaux pour sauver ses deux éléphantes, Baby et Népal qui sont placées en isolement depuis janvier 2011. La question du sort des animaux est posée car la possibilité et l'efficacité d'un traitement ne sont pas garanties. D’autant que la tuberculose est susceptible de se transmettre de l'animal à l'homme, ce qui constitue "un problème de santé publique", selon la mairie de Lyon.

C’est la raison pour laquelle l’arrêté de la préfecture du Rhône de la semaine dernière évoquait "les risques graves que l'infection dépistée [ ... ] fait peser sur la santé des personnes évoluant dans l'environnement proche des animaux".

"La tuberculose est une maladie qui se transmet des animaux à l'homme et de l'homme à l'animal. Elle peut être traitée par des antibiotiques, mais en raison de sa polyrésistance, on enseigne dans les écoles françaises de proposer l'euthanasie quand elle est détectée chez un animal", avait souligné vendredi la vétérinaire Céline Moussour. Face aux multiples réactions, un sursis a toutefois été donné avant leur euthanasie. Si le préfet a suspendu l'arrêté jusqu'à demain c’est afin de "permettre au directeur du cirque Pinder, s'il le souhaite, de déposer un recours au tribunal administratif".

Gilbert Edelstein, qui a aussitôt annoncé le dépôt d'un recours au tribunal de Lyon, indiquait lundi qu’il s’agissait là de "la première vraie décision de justice dans cette affaire". Le dossier devrait être étudié jeudi. Estimant que ses bêtes ont été contaminées lors de leur séjour au parc, M. Edelstein demande aujourd’hui à ce que la mairie de Lyon les lui rende "en bonne santé". Il ajoute qu'étant lyonnais et aimant sa ville, il avait prêté gratuitement ses éléphants au zoo, "qui était bien content de les accueillir, ils avaient attiré du public".

Néanmoins, il explique, cité par l'AFP : "Je ne peux pas les reprendre car elles ne s'entendent pas avec les autres éléphants du cirque, ils se battent". Le directeur de Pinder se dit par ailleurs prêt à aider financièrement la mairie pour soigner ses pachydermes, puisque des traitements antibiotiques existent. Mais la préfecture avance "le caractère inadapté d'un traitement curatif des éléphantes, compte tenu notamment de l'incertitude sur son efficacité".

Entre les deux, l'association de défense des animaux Code Animal estime que "ni le parc de la Tête d'Or, ni Pinder ne se sont mobilisés pour soigner ces animaux, ce qui impliquerait une procédure laborieuse et coûteuse". Aujourd’hui, le porte-parole de l'association, Franck Schrafstetter, explique ne pas savoir si l'euthanasie n'est pas la meilleure solution pour Baby et Népal.

"Ces éléphants souffrent de troubles du comportement liés à leur captivité, il fallait tout simplement les laisser dans la nature, où elles sont nées, et ne pas les enfermer dans un zoo ou un cirque", estime-t-il.


Maxisciences 18/12/2012

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Vendredi, le tribunal administratif de Lyon a rendu son verdict sur l'affaire des éléphantes potentiellement tuberculeuses prêtées par le cirque Pinder. Il a donné raison au préfet du Rhône qui a ordonné l'abattage des animaux.

Le verdict était très attendu à Lyon après la polémique créée autour des deux éléphantes du cirque Pinder. Les deux animaux ont en effet été prêtés il y a plus de dix ans au Parc de la Tête d'Or de Lyon par le directeur du cirque Gibert Edelstein. Seulement les éléphantes sont aujourd'hui soupçonnées d'avoir attrapé la tuberculose et la préfecture du Rhône a publié un arrêté réclamant leur abattage. Une décision qui a fait vivement réagir et a même provoqué la création d'une pétition pour sauver les animaux.

Grâce à cela et l'intervention du directeur, l'arrêté avait donc été suspendu le temps que l'affaire soit portée devant la justice. Mais aujourd'hui, le tribunal administratif a rendu sa décision et a donné raison à la préfecture du Rhône, se prononçant ainsi pour l'euthanasie de Baby et Népal. Dans son jugement rendu en délibéré, le tribunal rappelle que les deux éléphantes, ainsi qu'une troisième décédée depuis de tuberculose, avaient été placées à l'isolement au début de 2011 en raison d'une suspicion de contamination par la tuberculose, rapporte l'AFP.

Le tribunal a ainsi estimé que l'innocuité des animaux n'est pas susceptible d'être établie in vivo de manière certaine. Ajouté à cela, les tests sollicités par leur propriétaire, qui seraient seulement de nature à permettre de confirmer une infection seraient longs à mettre en oeuvre et mettraient en danger les personnes chargées de les réaliser, a t-il jugé.

Le directeur de Pinder compte se pourvoir en cassation

"Dans ces conditions, quel que soit l'intérêt économique allégué par le propriétaire, l'intérêt général qui s'attache à ne pas exposer la population à un risque de contamination par le bacille de la tuberculose fait obstacle à ce que soit regardée comme remplie la condition d'urgence justifiant la suspension de l'exécution de l'arrêté", a estimé le tribunal cité par l'AFP.

Mais Gilbert Edelstein n'entend pas en rester là et a annoncé son intention de se pourvoir en cassation pour sauver ses éléphantes. "Il faut sauver Baby et Népal", a t-il lancé dans un communiqué où il se dit pas satisfait de la décision du tribunal administratif qu'il avait saisi. "Nous allons demander une fois encore au président de la République une grâce pour nos éléphantes afin d'avoir le temps de nous pourvoir en cassation", a-t-il ajouté.


Maxisciences 21/12/2012

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La nouvelle vient de tomber : la Fondation apprend avec consternation que le juge des référés a décidé de rejeter la requête visant à suspendre l'euthanasie Baby et Népal les deux éléphantes confiées au Parc de la Tête d'Or en 1999.


En 1999, le cirque Pinder s’était départi des pachydermes en les confiant au Parc de la Tête d'Or de Lyon. En 2011, sans qu’il soit possible de déterminer avec précision où ils ont contracté le virus, les éléphants déclaraient la tuberculose. Une maladie transmissible à la fois à l’homme et aux animaux par voie aérienne, et par conséquent extrêmement dangereuse pour tout être vivant évoluant dans leur environnement proche, motivant l’arrêté d’euthanasie pris par le préfet du Rhône.

Le cirque - toujours propriétaire légal des éléphants - n’est aujourd’hui pas en mesure de leur apporter les soins nécessaires afin de les guérir, alors qu’il les a exploités pendant des années. L’origine de la maladie, qui reste inconnue, est un point de profond désaccord entre le cirque et le parc de la Tête d’Or, qui affirme qu’aucun cas de tuberculose n’a été détecté chez d’autres animaux du zoo. Comme le rappellent les autorités, « cette décision est fondée sur une analyse vétérinaire à ce jour non contestée ».

Selon le service communication de la préfecture du Rhône, « le directeur [du cirque, NDLR] n’avait pas, ces dernières 48 heures, déposé de recours ». Un mutisme qui révolte Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis : « C’est le sort de tous les animaux sauvages dans les cirques. On les exploite leur vie durant, et quand ils sont vieux et malades, on s’en débarrasse. Dans le cas de ces pauvres éléphants, le propriétaire refuse de payer les soins, même en partie. Et aujourd’hui, il fait appel aux "amis des animaux" pour les sauver... C’est scandaleux ! »

La Fondation 30 Millions d’Amis dénonce l’inconséquence du cirque Pinder - qui, après avoir exploité ces animaux sous son chapiteau, n’entend pas prendre les mesures nécessaires à leur guérison. Elle en appelle à l’esprit de responsabilité de son directeur, Gilbert Edelstein, afin que ce dernier agisse concrètement - au-delà de vaines incantations - pour ses éléphants ; s’agissant-là du respect minimum dû à ceux qui l’ont servi des années durant.




30 millions d'amis 21/12/2012

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Lundi, la Fondation Brigitte Bardot a demandé dans une lettre ouverte adressée au préfet du Rhône que les éléphantes Baby et Népal, soupçonnées d'être tuberculeuses, lui soient confiées.

"Sauvons Baby et Népal" ! C'est ce qu'a clamé dans une lettre ouverte dévoilée lundi Brigitte Bardot au sujet des deux éléphantes soupçonnées d'avoir la tuberculose. Vendredi, le tribunal administratif de Lyon, saisi par Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder et propriétaire des éléphantes, a en effet donné raison au préfet, qui a ordonné l'euthanasie des deux pachydermes, après le décès par tuberculose d'une troisième éléphante.

Face à cette nouvelle décision, Brigitte Bardot a donc décidé de réagir en adressant une lettre au préfet dans laquelle elle lui demande de lui confier les deux éléphantes. Pour cela, elle réclame un nouvel arrêté, non plus d'abattage de Baby et Népal, mais de saisie afin que ces animaux soient confiés à sa Fondation qui pourra leur assurer une fin de vie digne, dans un parc de quarantaine où elles pourront être soignées sans risque de contamination avec d'autres animaux ou du public.

"Ma Fondation a déjà pris en charge de nombreux animaux sauvages saisis de cirques mouroirs, nous avons même financé une structure d’accueil pour les félins, très nombreux à vivre l’enfer dans leur cage de transport. Nous avons pris en charge également un hippopotame maltraité chez Zavatta pour le transférer en Afrique du Sud dans une réserve naturelle et participons, depuis des années, au financement d’un hôpital pour éléphants en Thaïlande…", assure t-elle dans la lettre dénonçant les "négligences de Monsieur Edelstein".

Ajouté à cela, la Fondation et sa présidente accusent les autorités sanitaires, pourtant "parfaitement conscientes des risques humains" de ne pas jouer leur "rôle d'alerte" : "la tuberculose est présente chez les éléphants mais le dépistage n’est pas obligatoire ! Si tous les éléphants présents sur notre territoire devaient être testés, il faudrait ensuite prononcer l’euthanasie de 25% d’entre eux !".

Elles s'attaquent également aux cirques "qui exploitent de façon ignoble et dans des conditions inadaptées les animaux sauvages comme les éléphants" et les zoos "qui présentent des espèces sauvages dans des enclos misérables et qui n’interviennent pas pour les sauver de l’extinction". "Il faut arrêter de se cacher derrière la magie du cirque et dénoncer cet odieux mensonge des circassiens qui prétendent aimer leurs animaux !", clament-elles encore dans la lettre qui n'a pas encore trouvé de réponse.




Maxisciences 24/12/2012

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La princesse Stéphanie de Monaco a apporté son soutien à Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder, dans l'affaire des deux éléphantes menacées d'euthanasie à Lyon, et non sa soeur Caroline comme l'affirmait lundi l'hebdomadaire Paris Match sur son site lundi. Mercredi, le site de Paris Match a rectifié son erreur.

Le cirque Pinder a confirmé mercredi qu'il avait reçu "l'appui de la princesse Stéphanie de Monaco ainsi que celui de l'European Circus Association, qui mettent leur vétérinaire, le docteur Christine Lendl, à la disposition du vétérinaire du cirque Florence Ollivet-Courtois pour faire de nouveaux tests".

Le cirque Pinder fait également état du soutien du professeur Bernard Debré "pour sauver (leurs) éléphants". Les deux éléphantes, Baby et Népal, d'une quarantaine d'années ont été confiées il y a plus de dix ans par le cirque Pinder au zoo de Lyon, le parc de la Tête d'or.

Vendredi, le juge des référés du tribunal administratif de Lyon , saisi par le propriétaire des éléphantes, avait donné raison au préfet, qui avait ordonné par un arrêté du 11 décembre l'euthanasie des deux pachydermes, après le décès par tuberculose, une maladie contagieuse de l'animal à l'homme, d'une troisième éléphante. Le directeur du cirque Pinder, qui a déposé un recours en cassation devant le Conseil d'État contre cette ordonnance, assure qu'il a "la preuve du complot d'assassinat d'éléphants par le maire de Lyon, son adjoint et la direction du parc de la Tête d'or".

Il aurait reçu les résultats des examens pratiqués sur les deux animaux, qui confirment selon lui que "Népal était négative" en 2010 et que Baby avait fait l'objet d'un test "douteux" qui s'était lui aussi avéré négatif par la suite. Le tribunal avait estimé vendredi que "l'innocuité des animaux" n'était "pas susceptible d'être établie in vivo de manière certaine".



Les deux éléphantes, Baby et Népal, d'une quarantaine d'années ont été confiées il y a plus de dix ans par le cirque Pinder au zoo de Lyon, le parc de la Tête d'or. ©️ JEFF PACHOUD / AFP


Le Point.fr 26/12/2012

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La mairie de Lyon (69) a confirmé ce matin que l’euthanasie des deux éléphants n’aurait pas lieu avant le 11 janvier 2013, date à laquelle une commission statuera sur le sort final des animaux. Cette annonce fait suite à la décision de Gilbert Edelstein, leur propriétaire, de se pourvoir en cassation. Un recours contre l’arrêté préfectoral ordonnant l’euthanasie des pachydermes a déjà été rejeté par la justice.




30 millions d'amis 27/12/2012

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Comme une ultime supplique, les défenseurs des deux éléphantes du Parc de la Tête d’Or adressent ce lundi 24 décembre, une lettre à François Hollande. Leur but, sauver de l’euthanasie les deux pachydermes dont l’abattage a été ordonné par arrêté préfectoral. Ils s’appuient sur "un mouvement citoyen spontané" et une pétition qui a déjà dépassé les 62 000 signataires.


Népal et Baby devront être abattues. Ainsi en a décidé le tribunal administratif de Lyon vendredi 21 décembre, en rejetant le recours de leur propriétaire, le cirque Pinder, qui s’oppose à leur euthanasie. La voie juridique n’ayant pas éclairci le destin des deux éléphantes suspectées d’être porteuses du bacille de la tuberculose, c’est maintenant un mouvement citoyen qui tente de voler à leur secours.

Ce lundi 24 décembre, plusieurs défenseurs de la cause de ces deux pachydermes adressent un courrier à François Hollande, ainsi qu’une pétition, qui a réuni plus de 62 000 signataires en à peine 10 jours. "La pétition est née d’un élan spontané et n’a été initiée ni par le cirque Pinder ou ses représentants ni par une Association de protection des animaux. Un mouvement citoyen est aujourd’hui lancé pour soutenir cette cause et il souhaite faire entendre sa voix dans cette affaire", expliquent les signataires dans ce courrier.

Ils y indiquent également leur surprise quant à l’emballement soudain autour de l’état de santé de Baby et Népal : "Nous avons conscience que le dossier est complexe mais nous ne comprenons pas l’urgence soudaine de l’euthanasie de Baby et Népal, diagnostiquées porteuses de la tuberculose depuis janvier 2011".

Une précipitation qui n’est pas de nature à rendre le contexte clair, à leur sens. "Nous souhaitons qu’un débat public soit engagé et que des rencontres s'organisent entre les représentants de la ville de Lyon, les représentants du cirque Pinder, représentants du parc zoologique et les associations de protection animale.

Nous voulons entendre l’avis des spécialistes sur le [i]risque sanitaire présumé [/i]: vétérinaires, scientifiques, médecins de prévention... Nous aimerions aussi entendre la position des associations quant au dossier", peut-on lire dans le courrier.

Même si cette requête s'apparente à une bouteille jetée à la mer, le destin de Baby et Népal n'est peut-être pas tout à fait scellé ! le cirque Pinder s'étant pourvu en cassation, et les éléphantes ayant reçu des soutiens de "marque" : Brigitte Bardot, Stéphanie de Monaco...


Voir notre vidéo : "Eléphantes Nepal et Baby : 'que ces animaux soient soignés !'"


Lyon Capitale.fr 24/12/2012

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Début ? - Fin : ?
Auteur : SPA de LYON et du Sud Est



Comme la plupart des lyonnais, nous avons appris par voie de presse que les deux éléphants, figures animales emblématiques de la ville, Baby et Nepal, vont être exécutés le 20 décembre. Leur faute : porteur de la tuberculose.
Cette décision nous interpelle.

Le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, a bloqué dans la nuit de dimanche 16 à lundi 17 décembre l'arrêté qui prévoyait l'euthanasie des deux animaux le matin même.

Un nouveau délai a donc été accordé aux animaux jusqu'à mercredi midi. Mais si aucun recours n’est déposé auprès du tribunal administratif, le préfet signera un nouvel arrêté mercredi à 12 heures et l'ordre d'euthanasier les deux bêtes.

Pourquoi, alors que la situation est connue depuis de nombreux mois, cette décision est-elle prise en urgence? Le danger vis à vis des Lyonnais est-il avéré ? Les animaux souffrent-ils ? Qui sont les véritables responsables de ces animaux ? La ville de Lyon ? Le cirque Pinder propriétaire des animaux? Qui est en mesure d'agir pour éviter cette solution irrémédiable ? Quelles évolutions la justifient ?

En effet, entre les déclarations de la ville de Lyon et le crique Pinder, chacun semble se renvoyer la responsabilité sans toutefois avancer de manière efficace dans l'intérêt de ces animaux.

Les Lyonnais sont en droit d'avoir des réponses claires. Nous sommes en droit de nous demander pourquoi les associations de protection animale n'ont pas été consultées ou à tout le moins informées au préalable.

Cet obscurantisme ne peut conduire qu'à la polémique et au questionnement.

Avant de mettre en œuvre cette décision irrémédiable, nous demandons à la ville de Lyon de faire en sorte que toute autre solution soit envisagée sereinement et dans la plus grande transparence.

Signez la pétition et partagez-la autour de vous.



CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION




Change.org décembre 2012

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Début : ? - Fin : ?
Auteur : Sylvain B.

Cible : François Hollande


Un arrêté préfectoral demande l'abattage de Baby et Népal pour des raisons sanitaires avant le 20 décembre.

Baby et Népal sont les deux éléphants pensionnaires du Parc de la Tête d'Or à Lyon, atteintes de tuberculose. Une demande de grâce présidentielle a été adressée à François Hollande

Il est urgent de se rallier autour de cette cause et de montrer que nous sommes tous touchés par le sort de Baby et Népal.

Dépêchons nous, le temps est compté!

Plus d'infos : http://www.lepoint.fr/societe/lyon-demande-de-grace-presidentielle-pour-deux-elephantes-14-12-2012-1581446_23.php


La décision d'euthanasier les éléphants n'est pas justifiée. D'autres alternatives sont possibles.

MAJ : L'arrêté préfectoral a été suspendu lundi 17 décembre . Le Tribunal Administratif de Lyon a rendu son délibéré vendredi 21 décembre et a rejeté le recours. Baby et Népal sont plus que jamais en danger!

IMPORTANT :
Cette pétition n'a été initiée ni par le cirque Pinder ou ses représentants ni par une Association de protection des animaux

Accéder au site-partenaire de la pétition : https://sites.google.com/site/sauvonsbabynepal/

Accéder à la page Facebook :
http://www.facebook.com/pages/Sauvons-Baby-N%C3%A9pal/517509751617263


Please help us to save 2 elephants, Baby and Nepal, threatened to death in a zoo in France because they have tuberculosis. There is a huge mob in France but the deadline is short !
We ask French President to save their lives.
Thank you for signing this petition to save them. And please SHARE !!!



CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION



AVAAZ.ORG décembre 2012

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LYON - Un pourvoi a été déposé au Conseil d'Etat par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de l'euthanasie de deux éléphantes confiées au zoo de Lyon par le cirque et tuberculeuses selon la préfecture du Rhône, a-t-on appris mercredi auprès du Conseil.

Ce pourvoi n'a pas d'effet suspensif de la décision de la préfecture d'abattre les deux bêtes.

Le 21 décembre, le juge des référés du tribunal administratif de Lyon, saisi par le propriétaire des éléphantes, avait donné raison au préfet, qui avait ordonné par un arrêté du 11 décembre l'euthanasie des deux pachydermes, après le décès par tuberculose, une maladie contagieuse de l'animal à l'homme, d'une troisième éléphante.

Mercredi à Lyon, des manifestants de l'Association des circophiles de France ont manifesté devant la préfecture à Lyon. Nous demandons la suspension de l'euthanasie et la réalisation de nouveaux tests sur les éléphantes pour savoir si elles sont vraiment infectées par la tuberculose, a déclaré mercredi matin à l'AFP le président de l'association, Antoine Gomes.

Réunis à la mi-journée, les manifestants étaient 70 selon l'association des circophiles, une trentaine selon la préfecture. Ils ont été reçus par le directeur de cabinet de la préfecture, qui a entendu leurs doléances.

Par téléphone, les services de communication de la préfecture n'ont pas souhaité commenter le pourvoi devant le Conseil d'Etat.

Le sort des deux éléphantes, Baby et Népal, suscite une levée de boucliers des défenseurs de la cause animale depuis la mi-décembre. Tour à tour, Brigitte Bardot, Stéphanie de Monaco et de nombreuses associations, dont la Confédération nationale des SPA, ont demandé à la préfecture du Rhône et à la mairie de Lyon de ne pas euthanasier les pachydermes.


Romandie.com 02/01/2013

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Début : 24/12/2012 - Fin : 24/12/2013
Auteur : Christine Chatry / Caluire

Cible : VETERINAIRES DU PARC ET DE LA VILLE DE LYON


Les éléphantes du Parc de la Tête d'Or à Lyon doivent être euthanasiées pour cause de "tuberculose".

Ces éléphantes ont été données gratuitement par le cirque Pinder. Il s'avère de plus que la tuberculose peut, moyennant traitement, parfaitement se guérir.

Il est inadmissible, compte tenu des impots et autres collectés par la ville de Lyon,que ces animaux ne soient pas soignés faute de "moyens"

Merci de les soutenir et si vous le pouvez d'intervenir pour que ces pauvres éléphants ne soient pas sacrifiés...






La pétition.be 24/12/2012

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Brigitte Bardot a menacé de demander la nationalité russe si les autorités françaises décidaient d'euthanasier deux éléphantes malades à Lyon, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué signé de sa main, transmis par sa fondation à l'AFP. "Si ceux qui ont le pouvoir ont la lâcheté et l'impudence de tuer les deux éléphantes Baby et Népal (...) j'ai pris la décision de demander la nationalité russe afin de fuir ce pays qui n'est plus qu'un cimetière d'animaux", écrit l'ancienne actrice.

Cette annonce intervient en pleine polémique sur l'exil fiscal annoncé de Gérard Depardieu, qui vient d'obtenir la citoyenneté russe auprès du président Vladimir Poutine. Le sort des deux éléphantes menacées d'euthanasie à Lyon, Baby et Népal, suscite une levée de boucliers des défenseurs de la cause animale depuis la mi-décembre, dont la fondation Brigitte Bardot.

Un pourvoi vient d'être déposé au Conseil d'État par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de l'euthanasie décidée par la préfecture, selon laquelle les deux pachydermes sont atteints de tuberculose. Une affirmation contestée par les associations. Ce pourvoi n'a pas d'effet suspensif.





Le point.fr 4/01/2013

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MARSEILLE - Brigitte Bardot, qui a menacé vendredi de demander la nationalité russe si les autorités françaises décidaient d'euthanasier deux éléphantes malades à Lyon, dit son ras-le-bol de la France et annonce qu'elle rendra bientôt visite à Vladimir Poutine, dans un entretien publié samedi dans les quotidiens du groupe Nice-Matin.

Je suis très sérieuse. Jen ai plein le c... Ras-le-bol ! Je ne supporte plus ce pays. Depuis Sarkozy et ses promesses non tenues, personne ne répond à mes requêtes. Ça me met dans une douleur et une rage folle de voir cette impuissance. Je ne demande rien dextraordinaire: une RE-PON-SE pour sauver ces animaux !, déclare l'ancienne actrice et chanteuse, âgée de 78 ans.

Léléphant est intelligent, courageux... Cest mon animal préféré au monde. Si on euthanasie Baby et Népal, il va y avoir un drame. Je suis capable de tout !, ajoute-t-elle, déplorant que sa fondation de défense des animaux ne puisse pas faire de contre-expertise des deux éléphantes suspectées de tuberculose par la préfecture du Rhône.

Jai adressé une lettre par porteur à (François, ndlr) Hollande avant-hier (mercredi, ndlr), avec toute la documentation pour expliquer comment la fondation prendrait en charge leur mise en quarantaine, les soins et leur sauvetage. Pas de réponse, regrette Bardot, expliquant avoir choisi la Russie par rapport à Poutine.

Je lui trouve beaucoup dhumanité. A chaque fois que je lui demande quelque chose, en principe il me laccorde. Il a fait plus pour la protection animale que tous nos présidents successifs. Et puis là-bas, ils nont pas lAïd-el-Kébir..., souligne la résidente de Saint-Tropez (Var), qui programme un voyage en Russie pour voir Poutine.

Le sort des deux éléphantes du cirque Pinder suscite une levée de boucliers des défenseurs de la cause animale depuis la mi-décembre. La Fondation Brigitte Bardot avait demandé à la préfecture d'ordonner la saisie des deux pachydermes pour les lui confier au lieu de les euthanasier. Un pourvoi vient d'être déposé au Conseil d'Etat par les avocats du cirque pour demander la suspension de l'euthanasie.

L'annonce de Brigitte Bardot intervient en pleine polémique sur l'exil fiscal de l'acteur Gérard Depardieu, qui vient d'obtenir la citoyenneté russe du président Poutine.


ROMANDIE.COM 5/1/2013

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LYON - L'abattage programmé de Baby et Népal, deux éléphantes de 42 et 43 ans en résidence au Parc de la Tête d'Or à Lyon et soupçonnées d'être atteintes de tuberculose, n'en finit pas de susciter les passions, les défenseurs des animaux réclamant leur grâce et Brigitte Bardot allant jusqu'à demander la nationalité russe pour les sauver.

Les autorités évoquent quant à elles la nécessaire protection sanitaire des populations.

L'affaire est actuellement dans les mains du Conseil d'Etat, qui doit examiner un recours déposé par les avocats du cirque Pinder, propriétaire des pachydermes, contre la décision de justice autorisant leur euthanasie.

Sa décision, a précisé la préfecture du Rhône, ne devrait pas intervenir avant une quinzaine de jours, donnant un nouveau répit à Baby et Népal qui, depuis 1999 étaient devenues des figures du Parc, fréquenté par de nombreux Lyonnais et touristes.

De quoi satisfaire un peu les amoureux des animaux, les associations de défense et même les people qui se mobilisent sans relâche depuis le 11 décembre et l'arrêté préfectoral demandant à la Mairie de Lyon de procéder à l'abattage des deux éléphantes.

Les ennuis pour Baby et Népal ont commencé en août quand est morte leur voisine d'enclos, Java, 67 ans. Java, confiée au zoo par le cirque Amar, est alors la plus vieille éléphante en captivité en Europe, et affiche une longévité exceptionnelle, les éléphants d'Asie vivant en moyenne entre 50 et 60 ans.

Problème : les tests pratiqués à sa mort ont montré qu'elle était atteinte de tuberculose. Or, de précédents examens sanguins effectués en septembre 2010 sur Baby et Népal ont conclu à leur exposition à cette maladie et ont déjà conduit les responsables du zoo à les éloigner du public, en raison du risque de contamination.

Cette fois, le préfet n'hésite pas et ordonne l'euthanasie. Une décision confirmée quelques jours plus tard par le Tribunal administratif qui reconnaît l'urgence sanitaire et le principe de précaution visant à éviter toute diffusion aux êtres humains de la tuberculose, l'innocuité des animaux ne pouvant être établie de manière certaine.

Selon la préfecture, en effet, le bacille isolé sur Java, qui a vécu avec Baby et Népal pendant plus de 10 ans (...) est une souche humaine de Mycobacterium tuberculosis.

Dans ces conditions, le code rural prévoit dans son article R223-4 que les animaux qui ont cohabité avec des animaux atteints de maladie réglementée doivent être considérés comme contaminés et donc abattus, ajoute la Préfecture, mettant en avant la responsabilité sanitaire du Préfet.

Pour les défenseurs des animaux, si la présence du bacille sur les deux éléphantes est connue depuis deux ans, la contamination ne se traduit pas forcément par l'apparition d'une maladie active et contagieuse pour l'homme. Ils soulignent en outre que depuis deux ans aucun nouveau test n'a été effectué sur les deux éléphants, qui n'ont fait l'objet d'aucun soin.

La demande du PDG du cirque Pinder, Gilbert Edelstein, d'autoriser sa vétérinaire à effectuer de nouvelles analyses sur les deux pachydermes a été refusée par la ville de Lyon, gestionnaire du Parc de la Tête d'Or.

Selon l'association écologiste Robin des Bois, qui dénonce cette situation à l'instar de l'élu Vert lyonnais Etienne Tête, 12% des éléphants d'Asie en captivité dans les zoos ou les cirques aux Etats-Unis sont infectés par un bacille de la tuberculose sans que cela conduise les autorités sanitaires de ce pays à mettre à mort les animaux infectés.

Par-delà les arguments scientifiques, le sort de deux éléphantes continue de susciter l'émoi des défenseurs des animaux. Une pétition pour sauver Baby et Népal a déjà réuni plus de 77.000 signatures, selon le décompte affiché vendredi sur un site spécialisé.

Une nouvelle manifestation est prévue dimanche devant le Parc de la Tête d'Or. Et Brigitte Bardot, qui a pris fait et cause pour les pachydermes, demandant qu'elles soient confiées à sa fondation, a menacé vendredi de prendre la nationalité russe, à l'instar de Gérard Depardieu, si l'Etat ne revenait pas sur sa décision.





ROMANDIE.COM 4/01/2013

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Près de 200 personnes ont formé une chaîne humaine dimanche au parc de la Tête d'Or, à Lyon, pour "sauver Baby et Népal", deux éléphantes [b]présumées tuberculeuses menacées d'être abattues, et soutenir l'offre de Brigitte Bardot de les confier à sa fondation.[/b]

Les manifestants, dont certains portaient des éléphants en peluche, ont d'abord signé devant les grilles du parc des courriers adressés au Conseil d'État, au président François Hollande, au préfet du Rhône et au maire de Lyon, avant de se rendre jusqu'à l'enclos des pachydermes, soutenus par plusieurs promeneurs du dimanche.

C'est là qu'ils ont formé une chaîne, en scandant "justice pour les éléphantes". "La Fondation Brigitte Bardot propose une solution que nous soutenons inconditionnellement", de "prendre en charge ces deux éléphants et de les soigner à ses frais pour les placer ensuite dans un sanctuaire", est-il rappelé dans leurs lettres-pétitions. Brigitte Bardot a menacé de prendre la nationalité russe si l'État ne revenait pas sur sa décision d'euthanasie. L'association Dignité animale appelait à ce rassemblement, avec pour mot d'ordre "ni euthanasie ni retour dans le monde du cirque" pour les deux pachydermes âgés de 42 et 43 ans.

"Nous avons cette double revendication", a expliqué Brian Mordasini, vice-président de l'association, pour qui un retour des éléphantes chez leur propriétaire, le cirque Pinder, serait "un supplice", son activité "reposant sur l'exploitation des animaux" et "l'intérêt financier", selon ce défenseur de la cause des animaux. Baby et Népal ont été confiées il y a plus de dix ans par le cirque au zoo de Lyon, dans le parc de la Tête d'Or. Le préfet du Rhône a ordonné le 11 décembre dernier leur euthanasie, après le décès par tuberculose, une maladie contagieuse de l'animal à l'homme, d'une troisième éléphante.

Le tribunal administratif de Lyon a donné raison au préfet. Un pourvoi, non suspensif de la décision du tribunal, a été déposé au Conseil d'État. Le sort des deux éléphantes suscite les passions. Stéphanie de Monaco et de nombreuses associations, dont la Confédération nationale des SPA, ont demandé qu'elles ne soient pas abattues. La menace de Brigitte Bardot de prendre la nationalité russe n'est cependant pas soutenue unanimement. "Nous défendons les droits de tous", et, en ce sens, "citer la Russie est une erreur", estime Brigitte Gothière, porte-parole de l'association de protection animale L214, qui participait à la manifestation dimanche.


LE POINT.FR 6/1/2013

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Début : 4/01/2013 - Fin : 20/01/2013
Auteur : Anne Ferdière

Cible : Elus locaux de Lyon


Je ne comprends pas qu'on puisse euthanasier ces animaux, alors qu'il n'a même pas été prouvé qu'elles soient atteintes de tuberculose. Le principe de précaution est parfois ridicule et peut même être dangereux. Ces deux éléphantes peuvent très bien être transportées ailleurs, où des personnes ont proposé de les prendre (Fondation Brigitte Bardot, par exemple).

Merci de soutenir ces éléphants et de les sauver de l'euthanasie !

Veuillez agréer mes salutations les meilleures.



CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION




Mes Opinions.com 4/01/2013

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François Hollande ne "graciera" pas Baby et Népal, les deux éléphantes tuberculeuses du parc de la Tête d'Or de Lyon menacées d'euthanasie.
Et ce, au risque de voir Brigitte Bardot mettre à exécution sa menace de prendre la nationalité russe.


Sollicité à plusieurs reprises par le directeur du cirque Pinder, Gilbert Edelstein, propriétaire des deux pachydermes, le cabinet du président a fait savoir qu'il laissait la justice suivre son cours. Afin de tenter de sauver ses
éléphants condamnés à l'euthanasie par un arrêté préfectoral du 11 décembre 2012, Gilbert Edelstein avait déposé un recours devant le tribunal administratif de Lyon.


S'appuyant sur le principe de précaution, la juridiction lyonnaise avait rejeté le 21 décembre ce référé en raison du risque d'exposition des soigneurs et de la population à la tuberculose. Le patron de Pinder s'était pourvu en cassation. Le pourvoi a été jugé recevable par le Conseil d'Etat.

Gilbert Edelstein a répondu mardi au président pour lui demander par écrit de laisser ses services pratiquer de nouveaux tests sur les animaux, ce qui lui a été refusé jusqu'ici.

Baby et Népal sont suspectées d'être porteuses du bacille de la tuberculose depuis 2010, sans que les tests aient pu attester avec certitude de cette contamination. Mais en 2012, l'autopsie de Java, la troisième éléphante du parc de la Tête d'Or décédée pendant l'été avait révélé l'infection de cette dernière.

L'histoire de ces deux éléphantes, âgées de 42 ans, suscite une vive émotion à Lyon. Deux manifestations de soutien ont déjà été organisées et une pétition au niveau national a également recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures. Mme Bardot, qui a proposé de recueillir les animaux au sein de sa fondation, a menacé de s'exiler en Russie si les éléphantes n'étaient pas sauvées.


ROMANDIE.COM 8/1/2013

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Rien de tel qu'une bonne colère pour faire bouger les lignes. Brigitte Bardot, qui connaît depuis longtemps le cirque médiatique, vient une nouvelle fois de réussir - à moitié - son coup. Non, elle ne quittera pas la France, et notamment la douceur tropézienne, pour les frimas sibériens.

Oui, elle a enfin obtenu une oreille attentive à ses suppliques au sein du gouvernement français, même si le sort des deux éléphantes pour lesquelles elle se bat est loin d'être réglé. "Je n'ai pas l'intention de quitter mon pays, déclare-t-elle aujourd'hui dans une interview au quotidien suisse Le Matin. C'était simplement une façon de mettre un coup de pied au cul au gouvernement français qui ne répond pas à mes appels, rajoute-t-elle avec sa verve fleurie. Ça n'était pas inutile, puisque les contacts sont enfin rétablis."


Du côté de la Fondation Bardot, on confirme travailler de manière étroite avec le ministère de l'Agriculture afin de mettre en place au plus vite une contre-expertise médicale pour connaître précisément l'état sanitaire des deux bêtes, potentiellement porteuses de la tuberculose. Plusieurs vétérinaires, dont un de la fondation et du cirque Pinder, auquel appartiennent toujours les éléphantes, veulent imposer l'idée d'un diagnostic rapide.

La deuxième étape sera de leur trouver un centre d'accueil approprié en France ou ailleurs. Et pourquoi pas la Suisse ? demande Brigitte Bardot. Sa fondation aurait approché le parc zoologique de Zurich, qui a déjà géré ce type de maladie et de mise en quarantaine au sein de ses animaux. "Ce n'est pas une lubie, insiste Brigitte Bardot, ce ne sont pas des toutous à sa mémère. Je veux trouver un lieu approprié à leurs besoins et ma fondation y travaille."

Ce qui ne l'empêche pas de maintenir la pression sur François Hollande, qui a refusé d'intervenir personnellement dans cette affaire pour "gracier" les deux bêtes. Son cabinet a fait savoir qu'il laissera la justice trancher, puisqu'un recours devant le Conseil d'État a été engagé contre la décision préfectorale d'euthanasier prochainement Baby et Népal, les deux pachydermes hébergés par le parc de la Tête d'Or de Lyon.

"Le gouvernement précédent était épouvantable pour les animaux, j'espère que celui-ci sera moins nul, juge-t-elle dans Le Matin. Mais pour le moment, c'est kif-kif la bourrique..."

Il y a trois jours, elle rendait la monnaie de sa pièce aux politiques qui l'avaient raillée pour avoir menacé de rejoindre la Russie de Poutine, notamment Benoît Hamon, le ministre de l'Économie sociale et solidaire, qui lui avait suggéré d'épouser Depardieu. Une plaisanterie que la passionaria de la cause animale avait très mal prise, traitant ses moqueries "d'imbécilité déplacée". Quant aux attaques du député européen Daniel Cohn-Bendit, elle les balayait d'une seule phrase : "Ce con Bendit souhaiterait m'envoyer dans un camp de concentration ou une prison de Sibérie... Mais qu'a-t-il fait cet imbécile d'écolo pour les animaux ? Rien." Quand on la cherche, on la trouve.


LE POINT.FR 10/01/2013

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LYON, 16 jan 2013 (AFP) - Un nouvel arrêté préfectoral en date du 8 janvier a fait passer de 30 à 70 jours le délai avant l'abattage des deux éléphantes présumées tuberculeuses du Parc de la Tête d'Or à Lyon, a-t-on appris mercredi par un communiqué du cirque Pinder, leur propriétaire.

Dans son arrêté, dont le cirque Pinder a transmis une copie aux médias, la préfecture, qui affirme que les deux éléphantes sont atteintes de tuberculose, justifie cet allongement du délai par l'attente de la décision du Conseil d'Etat. Un pourvoi a été déposé tout début janvier devant le Conseil dÉtat par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de l'euthanasie.

Sa décision est attendue "au mois de février" d'après la préfecture du Rhône.Les deux éléphantes, Baby et Nepal, âgées d'une quarantaine d'années, ont été confiées au zoo de Lyon, le Parc de la Tête d'Or il y a plus de dix ans par le cirque Pinder .Le directeur du cirque Pinder, Gilbert Edelstein, écrit "Nous sommes excessivement sur nos gardes et nous devons rester tous très mobilisés car l'abattage de nos 2 éléphantes est toujours prévu (...)".

Le président de la République, François Hollande, a demandé lundi à son ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, "d'approfondir les éléments de diagnostic de l'état sanitaire" des deux éléphantes de Lyon, selon la Fondation Bardot.



30 millions d'amis 16/1/2013

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Ce mardi, la vétérinaire du cirque Pinder et de la Fondation Bardot doit se rendre à Lyon dans le but d'effectuer de nouveaux prélèvements sur Baby et Népal. Les défenseurs des éléphantes espèrent prouver qu'elles ne sont pas tuberculeuses et ainsi les sauver de l'euthanasie à laquelle elles ont été condamnées. Mais le préfet continue de s'opposer à ces tests.

Baby et Népal. | Photo Maxime Jegat / MaxPPP


Les défenseurs de Baby et Népal persistent. Ce mardi, à 14 heures, la vétérinaire du cirque Pinder, Florence Ollivet-Courtois, également mandatée par la fondation Brigitte Bardot, se présentera au parc de la Tête d’Or afin de procéder à de nouveaux tests sérologiques sur les deux éléphantes soupçonnées d’être tuberculeuses. La vétérinaire spécialiste des pachydermes sera accompagnée par un huissier ainsi que par Sophie Edelstein, directrice artistique au Cirque Pinder Jean Richard et Juré à l’Emission «La France a un Incroyable Talent» sur M6 –et par ailleurs la fille du directeur du cirque Pinder et propriétaire des bêtes.

Mais Gilbert Edelstein ne se fait pas d’illusion: «Ca m’étonnerait qu’on nous laisse entrer», a-t-il confié à ParisMatch.com, s’agaçant de cette «cabale» contre ses animaux.

En effet, le préfet du Rhône (représentant du ministère de l'Agriculture dans le département), Jean-François Carenco, a diffusé un nouveau communiqué dans lequel il refuse d’effectuer ce prélèvement «dans la précipitation», regrettant d’avoir été informé de cette démarche par voie de presse.

Il ajoute que «ce type de prélèvement se prépare puisque les éléphantes doivent être impérativement à jeun. Ce qui ne sera pas le cas [aujourd'hui], car Baby et Népal ont été nourries [hier] soir.»

Un nouveau «prétexte», tempête Gilbert Edelstein, qui souligne avoir adressé un mail aux responsables du dossier au ministère de l’Agriculture.

Dans cet e-courrier daté du 1er février, daté du 1er février, ses avocats informent ainsi que suite à leur entretien du 23 janvier, au cours duquel les défenseurs de Baby et Népal ont fait part de leur «détermination, confirmée par courrier du 25 janvier, à faire réaliser de nouveaux tests (…) pour connaitre la situation sanitaire actuelle des éléphantes», et «n’ayant pas été destinataires de la position officielle du ministère» quant à leur requête, ils en déduisent «que le ministère ne s’y opposera pas» et les informe donc de la venue du Dr Ollivet-Courtois ce mardi.

«Nous ne voyons pas sur quel fondement juridique le parc de la Tête d’Or pourrait s’opposer à l’accès aux animaux, du vétérinaire de leur propriétaire, sauf à commettre une voie de fait», concluent les juristes.

«On me refuse les tests dans la précipitation par contre on est prêt à les abattre dans la précipitation», tonne l’homme de cirque, qui accuse le préfet d’avoir «fait nourrir (les pachydermes) hier soir volontairement». «Il est en train de signer son crime», prévient-il.

Rappelons que l’affaire est actuellement examinée par le Conseil d’Etat. Un pourvoi –non suspensif- a en effet été déposé devant la plus haute juridiction administrative française, suite auquel le préfet avait accepté de suspendre l’arrêté ordonnant l’euthanasie des éléphantes jusqu’à la décision juridique.

Mais «le Conseil d’Etat juge sur la loi», note Gilbert Edelstein, qui regrette la lenteur de la procédure. La justice lui donnera raison «dans trois ans», estime-t-il, craignant que d’ici là, «le préfet et le maire (de Lyon) ne seront plus là, mais (ses) bêtes non plus». Et d’insister sur le fait que si tel était le cas, il ne s’arrêterait pas là pour autant.

Parallèlement, Francis Lefaure et François Molinié, les avocats du cirque Pinder, sont en train de préparer une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), «pour que soit déclarée contraire à la Constitution la procédure prévue par le Code rural», ont-ils expliqué à Paris Match.

Pendant ce temps, la mobilisation se poursuit. La pétition en faveur Baby et Népal a recueilli à ce jour plus de 92 000 signatures, et la page Facebook est suivie par plus de 730 personnes. Une nouvelle manifestation est par ailleurs prévue dimanche prochain au parc de la Tête d’Or à Lyon devant la porte des «enfants du Rhône», à partir de 14 heures. «Il est probable qu’il s’agisse d’une des dernières occasions donnée aux lyonnais et visiteurs de voir ou revoir Baby et Népal vivantes», redoutent les organisateurs.


Pour signer la pétition «Sauvons Baby et Népal», cliquez ici.

Pour lire les communiqués du cirque Pinder, cliquez ici.
QUI A PEUR DE BABY ET NEPAL ? article de Paris-Match : Cliquez ici.


PARIS MATCH 5/2/2013

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Michel Rocard a appelé la semaine dernière le préfet Carenco qu'il connait bien pour s'enquérir du sort de Baby et Nepal, les deux éléphants menacés d'euthanasie pour cause de tuberculose. L'ex-Premier ministre a été sensibilisé au sort des pachydermes par son épouse, administratrice de la fondation Brigitte Bardot.


Il a également conseillé à la fondation d'engager des recours devant le Conseil d'Etat, mais celle-ci souhaite prioritairement obtenir de nouveaux tests sur les deux bêtes de la Tête d'Or.



LYON CAPITALE.FR 22/1/2013

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LYON - La vétérinaire du cirque Pinder, qui souhaitait pratiquer des tests sur les deux éléphantes suspectées d'être atteintes de tuberculose et menacées d'euthanasie à Lyon, n'a pas été autorisée à approcher les pachydermes mardi après-midi.

Le docteur Florence Ollivet-Courtois, vétérinaire du cirque Pinder, accompagnée de la fille du directeur du cirque, s'est présentée en début d'après-midi au Parc de la Tête d'Or pour pratiquer des prélévements sérologiques sur les éléphantes afin de déterminer si elles sont atteintes de tuberculose.

Prévenu de cette visite, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, avait déclaré lundi soir à l'AFP: Ces bêtes étant en quarantaine, il est interdit de les approcher.

La vétérinaire, en sortant d'une réunion avec la direction du zoo, a toutefois déclaré devant la presse venue nombreuse qu'on lui avait laissé entrevoir une chance de faire les tests. Je dois présenter un protocole au ministère de l'Agriculture pour obtenir le droit de faire les tests, a-t-elle précisé.

On m'a confirmé qu'elles seraient euthanasiées si le Conseil d'Etat donne raison à la préfecture, a-t-elle annoncé devant l'enclos de Baby et Népal, les deux éléphantes appartenant au cirque Pinder, en résidence au zoo de Lyon.

Un pourvoi a été déposé début janvier devant le Conseil dÉtat par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de l'euthanasie demandée par la préfecture du Rhône. Le Conseil d'Etat devrait statuer le 20 février sur ce sujet.

Sophie Edelstein, la fille du directeur du cirque Pinder, a répété: Ce sont des assassins, je n'ai pas peur des mots, menaçant de venir la nuit les récupérer, on va ouvrir les enclos.

Elle s'est dite outrée d'être traitée en persona non grata dans ce zoo. Ce sont mes éléphants, ils n'appartiennent pas au maire de Lyon ni au préfet!, a-t-elle lancé devant la presse. Baby et Népal, âgées d'une quarantaine d'années, ont été confiées au Parc de la Tête d'Or par le cirque Pinder il y a plus de dix ans.

Tentant de héler les pachydermes depuis la haute clotûre qui sépare le public de leur enclos, la jeune femme a estimé: S'ils ne nous laissent pas faire les tests, c'est qu'ils ont quelque chose à se reprocher. Elle a rappelé que même s'il s'avérait que ses animaux avaient contracté la tuberculose, cette maladie se soigne.

Moins catégorique sur les possibilités de traitement de la tuberculose chez l'éléphant, la vétérinaire a estimé qu'il y a d'autres solutions à envisager avant de recourir à l'euthanasie.



ROMANDIE.COM 5/2/2013

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Début 21/12/2012 - Fin : ? (Pour information : pétition découverte par hasard...)
Auteur : Mission Française de Protection (MFP)

Cible : le Président de la Cour européenne de Justice
Palais de la Cour de Justice - Cour de justice de l'Union européenne CVRIA Boulevard Konrad Adenauer - Kirchberg - L-2925 Luxembourg


Monsieur le Président,


La MFP qui milite en faveur des droits de l’animal s’estimant victime de la violation d’un des droits garantis par la Convention européenne, commise par le tribunal administratif de la Ville de Lyon en France, en prononçant ce 21 décembre 2012 l’exécution d’un arrêté préfectoral conduisant à l’euthanasie de deux éléphantes nommées Baby et Népal soupçonnées sans preuves suffisantes d’être atteintes de la tuberculose et actuellement détenues au Zoo de la tête d’Or de la ville de Lyon.

Je vous demande de bien vouloir procéder à l’annulation de la décision d’euthanasie qui a été prononcée à travers ce verdict que nous jugeons abusif et non-conforme au titre de l'article 521-1 du code pénal français ”Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux.” Article 521-1 modifié par Ordonnance n°2006-1224 du 5 octobre 2006 - art. 6 JORF 6 octobre 2006.

Le tribunal administratif a estimé que les animaux présentaient un risque pour l'être humain alors qu’il existe une solution alternative appuyée par de nombreuses organisations scientifiques nationales et internationales démontrant que des soins et des précautions sanitaires sont envisageables afin d’éviter la fin funèbre de deux animaux appartenant à une espèce en voie de disparition et protégée par la Convention de Washington ratifiée par les pays membres de la communauté européenne.

Vous trouverez en pièces jointes tous les éléments nécessaires à votre instruction dont la MFP dispose.

Vous remerciant à l’avance des suites que vous voudrez bien donner à ce dossier, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations distinguées.





Mr. President,
The MFP advocates for animal rights who believes a violation of the rights guaranteed by the European Convention made by the Administrative Court of the City of Lyon, France, December 21, 2012 saying that the execution of a prefectural leading to euthanasia of two elephants named Baby and Nepal without sufficient evidence suspected of being infected with TB and currently held at the Zoo head Golden Lyon, ask you want to cancel the decision of euthanasia was passed through this verdict we consider abusive and non-conformity under Article 521-1 of the French Penal Code "The serious abuse or cruelty animals. "Article 521-1 amended by Ordinance No. 2006-1224 dated 5 October 2006 - art. 6 Official Journal of 6 October 2006.

The tribunal found that the animals pose a risk to humans when there is an alternative supported by many national and international scientific organizations demonstrating care and health precautions are possible to avoid late funeral two animals belonging to endangered species and protected by the Washington Convention ratified by member countries of the European Community.

You will find all of the attachments you need for your MFP which offers instruction.

Thanking you in advance suites that you will give this matter, I beg you to accept, Sir, the assurances of my highest consideration.







La PETITION.BE 9/2/2013

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Stéphane Le Foll a annoncé que le délai serait rallongé de 40 jours avant l'euthanasie de Baby et Népal. Soupçonnées d'avoir la tuberculose, ces deux éléphantes ont été condamnées par arrêté préfectoral en décembre dernier. Leurs supporters estiment qu'elles ne sont pas malades.

Bonne nouvelle pour Népal et Baby ! Les deux éléphantes présumées tuberculeuses du zoo de Lyon auront droit à un peu de répit. Selon l’Agence télégraphique suisse, le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll a annoncé dimanche qu’il rallongeait le sursis précédent qui devait se terminer aujourd’hui. Il s’est exprimé ainsi à la suite d’une rencontre avec Stéphanie de Monaco, une ardente défenseure de la cause des deux pachydermes.

Propriété du cirque Pinder, les éléphantes vont ainsi disposer de 40 jours de plus afin de vérifier si elles sont oui ou non porteuses de la tuberculose. Elles sont en isolement depuis que cette maladie a emporté leur compagnon Java en août dernier. Conformément à la législation, le préfet du Rhône avait signé en décembre un arrêté d’euthanasie, une décision confirmée dans la foulée par le tribunal administratif de Lyon. La décision avait déclenché une levée de bouclier, menée en particulier par Brigitte Bardot.



MAXISCIENCES 17/2/2013

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LYON - Le Conseil d'Etat examine mercredi le pourvoi du cirque Pinder, qui demande la suspension de l'euthanasie de ses deux éléphantes confiées au zoo de Lyon, suspectées de porter la tuberculose. Réponses aux questions qui se posent dans ce dossier passionnel dont s'est même saisi le chef de l'Etat.

- Qu'est-ce que la tuberculose ?

C'est pour l'homme la deuxième maladie infectieuse la plus mortelle dans le monde, derrière le paludisme. La bactérie qui en est responsable, Mycobacterium tuberculosis, a tué beaucoup de personnes en Europe de l'Ouest avant la politique de vaccination par le BCG et l'emploi des antibiotiques au sortir de la Seconde Guerre mondiale, explique Barbara Dufour, professeur à l'école nationale vétérinaire d'Alfort.

La maladie semblait vaincue en Europe mais elle connaît une recrudescence en raison notamment de l'introduction de nouvelles souches par les flux migratoires et de l'émergence de souches résistantes aux traitements, poursuit cette spécialiste.

La bactérie peut se transmettre de l'homme aux animaux, et vice versa. Les éléphants y sont particulièrement sensibles et ils seraient 12% à en être atteints en captivité aux Etats-Unis, selon une étude américaine.

Un autre bactérie tuberculeuse, M bovis, a pour réservoir principal les ruminants mais peut infecter l'homme.

- Comment se transmet la maladie ?

- Par la voie respiratoire principalement (excrétions, éternuements...), chez l'homme comme chez l'animal. Or Baby et Népal, les deux éléphantes du parc de la Tête d'Or, ont côtoyé de 1999 à son décès en août 2012 Java, autre pachyderme du même enclos, dont l'autopsie a montré qu'elle était infectée.

- Comment la détecter ?

- Baby et Népal avaient subi dès 2010 des tests sanguins, certains ayant montré la séropositivité de la première bête, un seul le montrant pour la seconde, ce qui avait conduit à des mesures d'éloignement du public et de protection du personnel. La vétérinaire du cirque Pinder, Florence Ollivet-Courtois, n'a pu le 5 février approcher les pachydermes pour de nouveaux contrôles. Elle a présenté au ministère de l'Agriculture un protocole afin d'obtenir l'autorisation pour ces tests. Il est conforme à un protocole utilisé systématiquement aux Etats-Unis, avec la technique du lavage de trompe, considérée comme fiable, couplée à des tests sérologiques, répétés sur la durée, explique la vétérinaire.

Le ministère, à qui François Hollande a demandé d'approfondir les éléments de diagnostic sur l'état sanitaire des animaux, prend actuellement des avis scientifiques.

- Comment soigner la tuberculose ?

- Le traitement est long et complexe, chez l'homme comme chez l'animal, avec des effets secondaires et des résultats aléatoires.

En France, les médicaments sont théoriquement réservés à l'homme, pour éviter le développement de résistances. Mais aux Etats-Unis par exemple, les éléphants sont soignés: 50.000 dollars (quelque 37.500 euros) le traitement, durant 6 à 12 mois.

- Que prévoit la loi concernant les animaux atteints ?

Le code rural prévoit qu'en cas de tuberculose chez un bovin, tout le troupeau est abattu.

Pour les éléphants, il y a un vide juridique, d'autant qu'il n'y a pas de consensus, observe un chercheur en santé animale. Le préfet du Rhône, qui a pris en décembre l'arrêté d'abattage de Baby et Népal, a privilégié la sécurité des personnes, au grand dam des associations de défense des animaux.

- Y a-t-il eu d'autres cas de tuberculose chez des éléphants en France ?

Le Safari de Peaugres (Ardèche) apprend fin 2004 qu'une éléphante venue d'un zoo suédois est vraisemblablement contaminée. Après des tests sanguins positifs, la décision est prise, en concertation avec la direction des services vétérinaires, de l'euthanasier. Son autopsie confirme la maladie. Ca n'a pas été un épisode facile, se remémore Christelle Vitaud, devenue directrice du parc, pour qui la tuberculose est un souci majeur car il y a un enjeu de santé publique. Le Safari pratique chaque année des tests, qu'il commande aux Etats-Unis.

L'atteinte ou non par la tuberculose de la cinquantaine d'éléphants vivant en France dans des zoos ou des cirques n'est pour la plupart pas connue et, en ce sens, la décision du Conseil d'Etat, qui devrait être mise en délibéré, pourrait faire jurisprudence dans les cas de suspicion de maladie.


ROMANDIE 18/2/2013

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La suspension de l'arrêté préfectoral ordonnant l'euthanasie des éléphantes Baby et Népal, en résidence à Lyon et soupçonnées d'être atteintes de tuberculose, a été préconisée mercredi devant le Conseil d'Etat qui a mis sa décision en délibéré.

Le rapporteur public a estimé qu'il pesait un soupçon d'"illégalité" sur l'arrêté d'euthanasie des deux pachydermes pris en décembre 2012 par le préfet du Rhône, compte tenu de la "disproportion" de cette décision prise sans rechercher des "mesures moins radicales". La plus haute juridiction administrative dira dans une quinzaine de jours si elle suit les recommandations du rapporteur public, qui a également soulevé une autre difficulté susceptible de frapper l'arrêté d'illégalité: le cirque Pinder, propriétaire des éléphantes, n'avait pu faire valoir ses arguments aux autorités avant qu'elles se prononcent pour leur abattage.

Les ennuis pour Baby et Népal, 42 et 43 ans, ont commencé en août quand est morte leur voisine d'enclos au zoo du parc de la Tête-d'Or, Java, 67 ans. Java, confiée au zoo par le cirque Amar, était alors la plus vieille éléphante en captivité en Europe. Problème: les tests pratiqués à sa mort ont montré qu'elle était atteinte de tuberculose. Or de précédents examens sanguins réalisés en septembre 2010 sur Baby et Népal avaient déjà conclu à leur possible exposition à cette maladie et avaient conduit les responsables du zoo à les éloigner du public, en raison du risque de contamination.

Aussitôt après l'autopsie de Java, le préfet a ordonné l'euthanasie des deux éléphantes, suscitant l'émotion des amis des animaux, des associations de défense et de nombreuses personnalités, qui se mobilisent sans relâche depuis décembre contre l'arrêté préfectoral demandant à la mairie de Lyon d'abattre les animaux au nom des risques pour la santé publique.



30 millions d'amis 20/2/2013

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Brigitte Bardot, qui s'était mobilisée dès le début en faveur des éléphantes Baby et Népal soupçonnées d'être atteintes de tuberculose, a fait part de son soulagement après la décision du Conseil d'Etat, mercredi, de suspendre un arrêté d'abattage.

"C'est un soulagement : le Préfet du Rhône n'a rien voulu entendre ni rien faire pour connaître l'état sanitaire des éléphantes. Le Conseil d'Etat remet chacun à sa place et c'est très bien comme ça", a indiqué la présidente de la Fondation Bardot dans un communiqué transmis à l'AFP.

"On n'a pas le droit moral de faire abattre des animaux par principe de précaution, c'est ignoble. Baby et Népal sont isolées depuis plus de 2 ans, elles ne représentent une menace pour personne", a ajouté l'ancienne actrice.

Pour Brigitte Bardot, "l'urgence maintenant est de commencer les tests sur ces éléphantes (...) que (sa) fondation s'est engagée à financer". Rappelant qu'elle dénonce "l'esclavagisme animalier", Brigitte Bardot estime que "ces animaux sont trop âgés pour être exploités dans un cirque".

Baby et Népal, 42 et 43 ans, "sont de vieilles dames, on doit maintenant leur trouver un lieu adapté, les soigner si besoin et leur foutre la paix", a-t-elle ajouté, remerciant le président François Hollande pour son soutien déterminant.

"J'espère que nous pourrons travailler ensemble pour que la France ne soit plus la lanterne rouge de la protection animale, il a promis le changement et dans ce domaine nous en avons besoin maintenant", a conclu Brigitte Bardot.

Début janvier, elle avait menacé de "demander la nationalité russe" si les deux éléphantes étaient euthanasiées "afin de fuir ce pays qui n'est plus qu'un cimetière d'animaux".


LE POINT 27/2/2013

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PARIS - Les éléphantes du zoo de Lyon menacées d'euthanasie pour une suspicion de tuberculose ont obtenu mercredi un sursis auprès du Conseil d'Etat, à la grande satisfaction de leur propriétaire, le cirque Pinder, et des personnalités qui se sont mobilisées pour elles.

La plus haute juridiction administrative française a suspendu l'arrêté préfectoral de décembre 2012 qui ordonnait l'abattage de Baby et Népal, 42 et 43 ans, hébergées depuis 1999 au zoo lyonnais de la Tête-d'Or.

Cette décision interdit l'abattage des deux pachydermes, jusqu'à ce que le tribunal administratif de Lyon décide, au terme d'une instruction approfondie du dossier, si cette mesure est légale ou non.

Elle permet de mettre un terme à la chasse aux éléphants entreprise par le préfet et fait sortir Baby et Népal du couloir de la mort, s'est félicité dans un communiqué le patron du cirque Pinder, Gilbert Edelstein.

Le Conseil d'Etat a estimé qu'il existait des doutes sérieux sur la légalité des mesures prescrivant l'abattage des deux animaux. Il n'a, à ses yeux, pas été démontré que d'autres mesures ne seraient pas efficaces pour protéger la santé publique.

Compte tenu de l'ancienneté et du caractère peu probant des tests réalisés auparavant sur les éléphants, de la possibilité technique d'effectuer des examens complémentaires (....), il existe, à ce stade de la procédure, un doute sérieux quant au caractère proportionné du choix de la mesure d'abattage, écrit-il dans sa décision.

Le Conseil évoque la possibilité technique d'effectuer des examens complémentaires, l'efficacité des autres mesures prises, qui peuvent être maintenues ou renforcées et l'intérêt qui s'attache à la préservation (...) d'une espèce rare et protégée. Il relève aussi que le cirque n'a pas pu faire valoir ses arguments aux autorités avant qu'elles décident l'abattage des animaux. Il a ainsi suivi les recommandations du rapporteur public, faites à l'audience du 20 février.

Les ennuis pour Baby et Népal ont commencé en août 2012 quand est morte leur voisine d'enclos à la Tête-d'Or, Java, 67 ans. Java était alors la plus vieille éléphante en captivité en Europe. Les tests pratiqués à sa mort ont montré qu'elle était atteinte de tuberculose.

Or, de précédents examens sanguins réalisés en septembre 2010 sur Baby et Népal avaient déjà conclu à leur possible exposition à cette maladie et conduit les responsables du zoo à les éloigner du public, en raison du risque de contamination. L'arrêté d'abattage pris par le préfet du Rhône au nom des risques pour la santé publique avait suscité l'émotion des amoureux des animaux, des associations de défense et de nombreuses personnalités.

On na pas le droit moral de faire abattre des animaux par principe de précaution, cest ignoble, a réaffirmé mercredi Brigitte Bardot, exprimant dans un communiqué son soulagement après la décision du Conseil d'Etat. L'urgence maintenant est de commencer les tests sur ces éléphantes, a estimé la présidente de la fondation Bardot, qui s'est engagée à les financer.

L'avocat du cirque Pinder, Me François Molinié, s'est déclaré très satisfait. La procédure au fond maintenant va se dérouler normalement devant le tribunal administratif de Lyon, et il appartiendra au préfet, s'il le considère justifié, de faire réaliser de manière contradictoire des tests sur les deux éléphantes pour voir si elles sont atteintes de tuberculose, a expliqué Me Molinié à l'AFP. Car personne ne le sait.




ROMANDIE 27/2/2013

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Traitement princier pour Baby et Népal, soupçonnées d'être atteintes de la tuberculose : après le zoo du parc de la Tête d'or à Lyon, où elles sont jugées indésirables, les éléphantes devraient prendre le chemin du Sud pour le farniente méditerranéen, sur les hauteurs de Monaco, en compagnie de la famille monégasque.

Dans une interview donnée à Monaco Hebdo, la princesse Stéphanie confirme qu'elle est en train de faire construire un habitat spécial, tout proche de la résidence de Roc Agel qui jouit d'un parc splendide. Les Grimaldi, qui la surnomment "le ranch", aiment y passer les week-ends en toute décontraction. L'espace est suffisamment grand pour y bâtir un enclos et un bâtiment pour soigner ou manipuler les bêtes. "Il y a des normes à respecter s'agissant de la récupération des eaux usées, du nettoyage de l'écurie", précise Stéphanie de Monaco. Baby et Népal devraient arriver d'ici la fin du mois ou le début du mois d'avril.

Une porte de sortie positive pour ces deux bêtes menacées d'euthanasie par la préfecture du Rhône, selon un principe de précaution que le Conseil d'État vient de retoquer au grand soulagement des défenseurs de la cause animale, Brigitte Bardot en tête.

La princesse Stéphanie, révoltée par cette affaire, avait rejoint ce combat. Comme son aînée, elle a écrit au président François Hollande, puis sollicité l'aide de l'ambassadeur de France à Monaco et du cabinet de son frère pour accélérer les démarches. "L'éléphant d'Asie est une espèce en voie de disparition, explique-t-elle. En Europe, on n'a plus le droit de les importer et le cheptel est vieillissant. D'où la nécessité de protéger Baby et Népal."Reste à obtenir l'accord des partis et les autorisations administratives" pour le transfert à Monaco.

Les deux éléphantes devraient donc être prises en charge par la principauté et jouir, de fait, de sa protection.

Mais l'affaire n'est pas terminée : de nouveaux tests sanguins doivent être réalisés pour déterminer une bonne fois pour toutes si elles sont malades ou non. Dans le premier cas, elles resteraient au moins deux ans à Monaco pour suivre un traitement approprié.

Si les tests s'avèrent négatifs, elles pourraient rejoindre un point de chute définitif, comme le fameux Pinderland, ce parc d'attractions dédié au monde du cirque que souhaite ouvrir leur propriétaire, Gilbert Edelstein. De son côté, la Fondation Bardot, peu favorable à cette solution, souhaiterait plutôt les réintroduire dans un sanctuaire naturel, en Asie, au milieu d'autres éléphants.

En attendant, les pachydermes vont connaître la vie de patachon, cajolés par des mains princières.


LE POINT 29/3/2013

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LYON - Les éléphantes du Parc de la Tête d'Or, à Lyon, soupçonnées d'être tuberculeuses et menacées d'euthanasie, vont être accueillies dans une propriété de la famille princière de Monaco, dans les Alpes-Maritimes, la princesse Stéphanie tenant ainsi ses engagements auprès du préfet, Jean-François Carenco.

Les pachydermes, Baby et Népal, devraient quitter Lyon dans un délai de deux à trois mois, a précisé le préfet du Rhône mercredi devant les journalistes, se félicitant que Stéphanie de Monaco ait tenu ses engagements en accueillant les deux éléphantes.

Le préfet du Rhône a expliqué qu'après avoir reçu la princesse fin mars, il était resté en contact avec elle par téléphone, et qu'elle lui avait garanti qu'elle s'occuperait des deux bêtes, visées depuis le 11 décembre 2012 par un arrêté préfectoral ordonnant leur abattage.

Dans un communiqué publié mercredi après-midi, la princesse Stéphanie tient à préciser que cette arrivée ne peut se faire dans l'immédiat et qu'un tel déménagement se prépare, notamment pour le transport des animaux.

Avant l'arrivée des éléphantes dans le ranch, la propriété familiale de Roc Agel, principalement occupée par le prince Albert de Monaco, il faut notamment construire un enclos et un système de fosse septique pour retraiter les eaux usées, a précisé mercredi le porte-parole de la princesse Stéphanie de Monaco.

Estimant que ces animaux sont malades, le préfet du Rhône a déclaré mercredi: Si on me les laisse, je vais devoir les tuer, pas par plaisir, mais car c'est ma responsabilité.

Les deux pachydermes avaient obtenu fin février un sursis du Conseil d'État, qui avait suspendu l'arrêté préfectoral. Le tribunal administratif de Lyon doit à présent instruire leur dossier en profondeur pour décider, à l'aide de nouveaux tests, si la mesure d'abattage est légale ou non.

Interrogé sur la raison pour laquelle les éléphantes ne revenaient pas au cirque Pinder, leur propriétaire, le préfet a réagi: Pinder est un menteur, qui n'a pas bougé le petit doigt pour ses éléphants. Ce à quoi Gilbert Edelstein, directeur du cirque, interrogé par l'AFP, a répondu: Le préfet a, lui, levé le pouce pour les exécuter!.

Le préfet est très mal placé pour dire que je n'ai rien fait pour sauver mes éléphants, alors que cette histoire m'a coûté 50.000 euros de frais de justice et que si je n'avais pas bougé, il les aurait tués, a-t-il ajouté.

Gilbert Edelstein a assuré que, pour lui, la proposition de Stéphanie de Monaco était la solution, affirmant: C'est moi qui suis allé chercher la princesse.

Il a toutefois rappelé que rien n'est fait, car la préfecture des Alpes Maritimes (ndlr: où se situe la propriété des Grimaldi) va vouloir savoir dans quel état sont les éléphants avant de les accueillir. Contactée par l'AFP, cette préfecture a indiqué que l'arrivée des éléphants n'était pas encore à l'ordre du jour, mais que s'ils devaient venir, des contrôles sanitaires seraient réalisés.

La fondation Brigitte Bardot, qui avait à plusieurs reprises proposé son aide et son expertise depuis le début de cette affaire, a estimé elle aussi que la proposition de Stéphanie de Monaco était satisfaisante.

Elle va les prendre en charge, leur prodiguer les premiers soins, apparemment elle a des contacts avec des soigneurs américains, a commenté à l'AFP Christophe Marie, porte-parole de la fondation, ajoutant que l'éloignement des éléphantes de Lyon, où il y a une série de blocages et pressions, est une bonne chose.

Maintenant on essaie de penser à leur futur, car elles ne vont pas finir leur vie à Roc Agel, c'est provisoire, a-t-il ajouté, évoquant des contacts avec plusieurs parcs où elles pourraient finir leur vie tranquillement.

Christophe Marie rappelle que l'incertitude quant à la santé des éléphantes est toujours de mise, puisque les nouveaux tests réclamés par Pinder, et pour lesquels le ministère de l'Agriculture a donné son accord, n'ont toujours pas été réalisés.

Les résultats des précédents tests, prélevés en septembre 2010 sur Baby et Népal, et qui avaient conduit à les éloigner du public, sont contestés par Pinder et les associations de défense des animaux.

----->A propos des résultats des tests, c'est un peu plus compliqué que ça. En fait selon les informations qui ont été fournies (voir l'ensemble du topic), il y a eu des résultats contradictoires, tantôt positifs, tantôt négatifs...


ROMANDIE 3/4/2013

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LYON - Les éléphantes du Parc de la Tête d'Or, à Lyon, soupçonnées d'être tuberculeuses et menacées d'euthanasie, vont être accueillies dans une propriété de la famille princière de Monaco, dans les Alpes-Maritimes, la princesse Stéphanie tenant ainsi ses engagements auprès du préfet, Jean-François Carenco.

Les pachydermes, Baby et Népal, devraient quitter Lyon dans un délai de deux à trois mois, a précisé le préfet du Rhône mercredi devant les journalistes, se félicitant que Stéphanie de Monaco ait tenu ses engagements en accueillant les deux éléphantes.

Le préfet du Rhône a expliqué qu'après avoir reçu la princesse fin mars, il était resté en contact avec elle par téléphone, et qu'elle lui avait garanti qu'elle s'occuperait des deux bêtes, visées depuis le 11 décembre 2012 par un arrêté préfectoral ordonnant leur abattage.

Dans un communiqué publié mercredi après-midi, la princesse Stéphanie tient à préciser que cette arrivée ne peut se faire dans l'immédiat et qu'un tel déménagement se prépare, notamment pour le transport des animaux.

Avant l'arrivée des éléphantes dans le ranch, la propriété familiale de Roc Agel, principalement occupée par le prince Albert de Monaco, il faut notamment construire un enclos et un système de fosse septique pour retraiter les eaux usées, a précisé mercredi le porte-parole de la princesse Stéphanie de Monaco.

Estimant que ces animaux sont malades, le préfet du Rhône a déclaré mercredi: Si on me les laisse, je vais devoir les tuer, pas par plaisir, mais car c'est ma responsabilité.

Les deux pachydermes avaient obtenu fin février un sursis du Conseil d'État, qui avait suspendu l'arrêté préfectoral. Le tribunal administratif de Lyon doit à présent instruire leur dossier en profondeur pour décider, à l'aide de nouveaux tests, si la mesure d'abattage est légale ou non.

Interrogé sur la raison pour laquelle les éléphantes ne revenaient pas au cirque Pinder, leur propriétaire, le préfet a réagi: Pinder est un menteur, qui n'a pas bougé le petit doigt pour ses éléphants. Ce à quoi Gilbert Edelstein, directeur du cirque, interrogé par l'AFP, a répondu: Le préfet a, lui, levé le pouce pour les exécuter!.

Le préfet est très mal placé pour dire que je n'ai rien fait pour sauver mes éléphants, alors que cette histoire m'a coûté 50.000 euros de frais de justice et que si je n'avais pas bougé, il les aurait tués, a-t-il ajouté.

Gilbert Edelstein a assuré que, pour lui, la proposition de Stéphanie de Monaco était la solution, affirmant: C'est moi qui suis allé chercher la princesse.

Il a toutefois rappelé que rien n'est fait, car la préfecture des Alpes Maritimes (ndlr: où se situe la propriété des Grimaldi) va vouloir savoir dans quel état sont les éléphants avant de les accueillir. Contactée par l'AFP, cette préfecture a indiqué que l'arrivée des éléphants n'était pas encore à l'ordre du jour, mais que s'ils devaient venir, des contrôles sanitaires seraient réalisés.

La fondation Brigitte Bardot, qui avait à plusieurs reprises proposé son aide et son expertise depuis le début de cette affaire, a estimé elle aussi que la proposition de Stéphanie de Monaco était satisfaisante.

Elle va les prendre en charge, leur prodiguer les premiers soins, apparemment elle a des contacts avec des soigneurs américains, a commenté à l'AFP Christophe Marie, porte-parole de la fondation, ajoutant que l'éloignement des éléphantes de Lyon, où il y a une série de blocages et pressions, est une bonne chose.

Maintenant on essaie de penser à leur futur, car elles ne vont pas finir leur vie à Roc Agel, c'est provisoire, a-t-il ajouté, évoquant des contacts avec plusieurs parcs où elles pourraient finir leur vie tranquillement.

Christophe Marie rappelle que l'incertitude quant à la santé des éléphantes est toujours de mise, puisque les nouveaux tests réclamés par Pinder, et pour lesquels le ministère de l'Agriculture a donné son accord, n'ont toujours pas été réalisés.

Les résultats des précédents tests, prélevés en septembre 2010 sur Baby et Népal, et qui avaient conduit à les éloigner du public, sont contestés par Pinder et les associations de défense des animaux.

----->A propos des résultats des tests, c'est un peu plus compliqué que ça. En fait selon les informations qui ont été fournies (voir l'ensemble du topic), il y a eu des résultats contradictoires, tantôt positifs, tantôt négatifs...


ROMANDIE 3/4/2013

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LYON - Le rapporteur public a délivré mardi à Lyon des recommandations en faveur des deux éléphantes présumées tuberculeuses, qui devraient être prochainement accueillies dans une propriété des Grimaldi, jugeant que la mesure d'abattage prise par le préfet du Rhône était disproportionnée.

Le tribunal rendra son délibéré sous quinzaine quant à la demande d'annulation de l'arrêté du préfet du Rhône de décembre 2012 demandant l'euthanasie des éléphants appartenant au cirque Pinder.

Lors d'une audience publique mardi devant le tribunal administratif de Lyon, le rapporteur public a estimé que l'attitude conservatrice est la plus logique, celle de retirer les animaux du public.

Il a estimé que le préfet n'a pas recherché d'informations supplémentaires sur l'état de santé des éléphants avant de prendre des mesures d'abattage, et a donc demandé l'annulation des articles 3 et 4 de l'arrêté préfectoral du 11 décembre 2012 prévoyant l'abattage et ses suites.

Jugeant que le préfet a eu raison de prendre des mesures de précaution face au risque sanitaire que représente l'infection tuberculeuse, le rapporteur a cependant jugé que les articles 1 et 2 de l'arrêté, relatifs à l'isolement et aux mesures d'hygiène des éléphants, n'étaient pas critiquables.

Le rapporteur public a rappelé que les tests pratiqués sur les deux pachydermes ont fait l'objet de lectures très différentes, car aucun ne confirme avec certitude l'infection des animaux à la tuberculose.

L'avocat de la Ville de Lyon, Me Frédéric Thiriez, a expliqué à la presse à la fin de l'audience que des tractations sont en cours entre le propriétaire des éléphants (Pinder), le préfet, la Ville et la princesse Stéphanie de Monaco pour le déplacement des éléphants dans les Alpes Maritimes.

Stéphanie de Monaco avait proposé au préfet du Rhône d'accueillir Baby et Népal dans la propriété des Grimaldi à Roc Agel (Alpes-Maritimes), une proposition acceptée par le préfet Jean-François Carenco début avril. Je pense que d'ici deux mois les choses seront faites, a précisé l'avocat.


ROMANDIE 7/5/2013

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LYON - Le tribunal administratif de Lyon a suivi mercredi les recommandations du rapporteur public et annulé l'arrêté du préfet du Rhône du 11 décembre 2012 qui demandait l'euthanasie des éléphantes du zoo de Lyon pour cause de tuberculose.

Dans le jugement dont l'AFP a eu copie, le tribunal dénonce une erreur manifeste d'appréciation du préfet lorsqu'il a demandé l'euthanasie de Baby et Népal, deux éléphantes appartenant au cirque Pinder mais résidant au zoo du Parc de la Tête d'Or à Lyon. Il est notamment reproché au préfet de ne pas avoir fait procéder à l'ensemble des tests de dépistage.

Cette décision était attendue depuis que, le 7 mai dernier, le rapporteur public avait délivré des recommandations en faveur des deux éléphantes présumées tuberculeuses, qui devraient être prochainement accueillies dans une propriété des Grimaldi. Il jugeait alors que la mesure d'abattage prise par le préfet du Rhône était disproportionnée.

Le préfet, qui avait reçu à Lyon la princesse Stéphanie de Monaco, avait déjà accepté que les deux éléphantes quittent le parc de la Tête d'Or pour être accueillies à Roc Agel, une propriété de la famille princière de Monaco dans les Alpes-Maritimes.

Mercredi matin, la princesse Stéphanie est d'ailleurs venue au zoo de Lyon, reçue par les autorités de la ville et de la préfecture, en présence de la Fédération mondiale du cirque, pour organiser le déplacement des deux éléphantes, ce qui va demander une importante logistique.

Un tel événement se prépare, avait reconnu la princesse en acceptant de recevoir les deux pachydermes. Il faut notamment construire un enclos et un système de fosse septique pour retraiter les eaux usées, avait précisé un porte-parole de la Principauté.

Les ennuis de Baby et Népal, 42 et 43 ans, ont débuté en septembre 2010 quand des tests sanguins ont conclu à leur possible contamination par la tuberculose, conduisant les responsables du zoo du parc lyonnais de la Tête-d'Or, où elles sont hébergées depuis 1999, à les éloigner du public.

Leur avenir s'est assombri en août 2012 quand est morte leur voisine d'enclos, Java, 67 ans, la plus vieille éléphante en captivité en Europe. Les tests pratiqués à sa mort ont montré qu'elle était atteinte de tuberculose.

Aussitôt connus les résultats de l'autopsie de Java, le préfet avait ordonné l'euthanasie, au nom des risques pour la santé publique. Une décision confirmée par le tribunal administratif de Lyon reconnaissant l'urgence sanitaire et le principe de précaution visant à éviter toute diffusion aux êtres humains de la tuberculose.

Le sort des deux éléphantes avait suscité de nombreuses prises de position: outre leur propriétaire, le cirque Pinder, la princesse Stéphanie de Monaco et de nombreuses associations de défense des animaux, la Fondation Brigitte Bardot s'était fortement mobilisée.

Brigitte Bardot elle-même avait menacé de demander la nationalité russe si les deux éléphantes avaient été euthanasiées, afin de fuir ce pays qui n'est plus qu'un cimetière d'animaux.

Finalement, elle avait été reçue en janvier par le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, qui avait annoncé que les deux éléphantes devaient bénéficier de nouveaux tests de dépistage.

ROMANDIE 22/5/2013

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Les deux éléphantes Baby et Népal sont arrivées vendredi matin dans leur nouvelle demeure, une propriété des Grimaldi près de Monaco. Potentiellement porteuses de la tuberculose, elles ont échappé à l'euthanasie dans un zoo de Lyon, après un long combat des défenseurs des animaux.


 Baby et Népal quittent Lyon...

Les deux éléphantes sont arrivées au domaine de Fonbonne, attenant à Roc Agel, dans la plus grande discrétion, a-t-on appris dans l'entourage de la princesse Stéphanie.

Elles étaient parties dans la soirée du zoo du parc de la Tête d'Or à Lyon et ont voyagé dans deux grands containers climatisés. Une société néerlandaise, spécialisée dans le transport d'animaux exotiques, était chargée de l'opération.

Les pachydermes vivront désormais dans la propriété des Grimaldi, dans "un parc de 3500 m2 avec un énorme abri en bois et une piscine pour s'abreuver et se rafraîchir", selon la même source. Propriété du cirque Pinder et âgées de 42 et 43 ans, elles étaient pensionnaires du parc de la Tête d'Or depuis 14 ans.

 Baby et Népal au parc de la Tête d'Or.

Les ennuis des deux éléphantes ont commencé en septembre 2010 quand des tests sanguins ont conclu à une possible tuberculose. Les responsables du zoo les avaient alors éloignées du public. Le préfet du Rhône avait ordonné de les abattre pour éviter toute contamination.

 Manifestation en faveur de Baby et Népal à Lyon le 10/02/2012

Leur sort avait alors suscité de vives réactions. Une pétition s'opposant à l'euthanasie avait rassemblé plus de 11'000 signatures en quelques jours sur internet. L'arrêté d'abattage avait finalement été annulé en mai par le tribunal administratif de Lyon.


ROMANDIE 12/7/2013

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Selon les résultats de premiers tests, les éléphantes Baby et Népal qui avaient été menacées d'euthanasie n'auraient finalement pas la tuberculose.


 Le transfert de Baby et Népal dans la propriété des Grimaldi dans les Alpes-Maritimes (BFMTV)


Le dénouement pourrait être encore plus heureux qu'on ne pensait pour Baby et Népal. En décembre dernier, les deux éléphantes hébergées par le parc de la Tête d'Or à Lyon ont été accusées d'être atteintes de la tuberculose. Par mesure de précaution, la préfecture du Rhône avait donc publié un arrêté réclamant leur abattage. Le début d'une histoire qui a par la suite connu toute une série de rebondissements. 

 SAS La Princesse Stéphanie de Monaco s'exprime sur le transfert près de la Principauté des deux éléphantes, Baby et Népal. 

Après que plusieurs sursis dont un de 40 jours ait été décidé, le Tribunal de Lyon saisi a confirmé la décision d'abattage. C'est alors que la Fondation Brigitte Bardot est intervenue en envoyant une lettre au préfet afin de proposer de prendre en charge les éléphantes tandis que François Hollande a refusé de gracier les animaux âgés de 42 et 43 ans. Après un nouveau sursis, l'arrêté préfectoral a finalement été suspendu avant que le Tribunal ne décide finalement de l'annuler complètement en mai dernier. Les éléphantes étaient sauvées de l'euthanasie.

A la mi-juillet, elles ont rejoint celle qui avait proposé de les recueillir : Stéphanie de Monaco. Depuis, Baby et Népal vivent dans une propriété de la famille princière dans un parc de 3.500 mètres carrés avec un abri en bois et une piscine pour se rafraichir. 

Mais une question restait tout de même en suspens : les éléphants ont-elles réellement la tuberculose ? Pour le savoir, des prélèvements ont été réalisés sur les animaux et envoyés au laboratoire vétérinaire départemental de Sophia Antipolis et à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) à Paris. Les résultats sont tombés cette semaine et les tests se sont révélés négatifs. Bien que cela reste à confirmer, ce résultat suggère que Baby et Népal ne serait donc pas porteuses de la tuberculose.


 
La princesse Stéphanie de Monaco aux petits soins pour Baby et Népal...


Les éléphantes "ont été testées sérologiquement conformément aux protocoles établis par les autorités sanitaires françaises" et "ces tests se sont révélés négatifs, ce qui est un résultat encourageant et rassurant sur l'état sanitaire de Baby et Népal vis à vis de la tuberculose", explique un communiqué officiel de la princesse Stéphanie. Ces tests sont "très encourageants", ajoute t-il. 

D'autres tests vont cependant être réalisés pour confirmer le diagnostic dans trois mois puis dans six mois, a précisé Florence Ollivet-Courtois, vétérinaire spécialisée dans les animaux de parcs zoologiques cité par l'Express. "Aucun test n'est 100% fiable. Il faut les répéter pour les valider. Et plus on fait de tests négatifs, plus on sera convaincus que les éléphantes n'ont pas la tuberculose", a expliqué la vétérinaire.



 MAXISCIENCES 2/8/2013

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