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Des orques coincées dans la glace en baie d'Hudson

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Douze orques épaulards prises dans les glaces de la baie d'Hudson (nord du Québec), sont en danger imminent de mort selon des images diffusées jeudi par la télévision canadienne CBC.

Une vidéo postée sur le site de CBC (et présentée ci-dessus) montre que les mammifères marins, appelés "baleines tueuses" en Amérique du Nord, sont contraints de respirer à la surface de l'eau à tour de rôle par un trou dans la glace.



Mais le trou est en train de se refermer, créant une dangereuse situation pour ces cétacés qui vivent sous l'eau mais ont besoin de respirer l'air pour survivre, a constaté un habitant, Tommy Palliser, d'un petit village Inuit d'Inukjuak à environ 30 kilomètres de là où sont piégés les épaulards.

Mardi 8 janvier, le gouvernement fédéral canadien a dépêché une équipe d'experts pour voir comment les épaulards pouvaient être sauvés. Le maire d'Inukjuak Peter Inukpuk a fait appel au gouvernement pour qu'un brise-glace vienne créer, pour les orques, un chenal dans la banquise jusqu'aux eaux libres de glace.

"Ce serait possible", a-t-il déclaré à CBC, en expliquant que la baie d'Hudson n'est gelée que depuis deux jours et que "la glace n'est pas épaisse, pas plus épaisse que les années précédentes". Les orques semblent se rendre compte de leur situation. "Il apparait au fil du temps qu'elles commencent à paniquer", a-t-ajouté.

"En d'autres circonstances, elles seraient parties depuis longtemps vers un autre espace libre de glace, qu'elles ne sont pas en mesure de trouver", a affirmé le maire d'Inukjuak.

À contrario, un responsable du comité des pêches a déclaré que faire venir un brise-glace serait coûteux et compliqué. Ces navires sont intensément utilisés sur des sites éloignés, et même si un est envoyé, il n'arriverait sans doute pas à temps, selon lui.

Des experts ont déclaré à l'antenne de CBC qu'il n'est pas rare de trouver des baleines prises au piège des glaces, situation qui conduit souvent à la mort des animaux...


SCIENCES ET AVENIR 10/01/2013

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MONTRÉAL - Une ville du nord du Québec fête prudemment la libération d'une douzaine d'orques piégées par la glace de mer. Elles semblent avoir la sécurité au mileu des morceaux de banquise qui flottent dans la baie d'Hudson.

Selon les sections locales d'Inukjuak, deux chasseurs ont rapporté que les eaux avaient laissé un seul trou dans la glace par lequel les orques cherchaient frénétiquement à respirer l'air depuis au moins deux jours. Les orques semblent avoir été piégées dans ce lieu (heureusement pour elles) durant au moins deux jours. L'espace était tout juste suffisant pour que deux d'entre-elles puissent s'extraire pour respirer l'oxygène en faisant des bonds frénétiques.

Cette situation a fait la une des titres internationaux et les images de ces orques prisonnières ont été diffusées par les médias du monde entier.

Bien qu'elles soient libres, au soulagement de tous, y compris de la communauté internationale inquiète de leur sort, les craintes demeurent qu'elles pourraient ne pas avoir échappé totalement au danger... Certains disent que les courants d'eau la glace mouvante dans la baie peut avoir bloqué les animaux dans un autre endroit.

Inukjuak est situé à environ 1.500 kilomètres au nord de Montréal et un avion a survolé la région un peu plus tard dans la journée afin de vérifier des signes de présence présence des mammifères. "Nous sommes très inquiets, c'est pourquoi nous avons affrété un avion pour savoir si nous pouvions les trouver", a déclaré Johnny Williams, ajoutant que le village de 1.800 personnes paiera probablement la facture pour cette recherche aérienne. Car, même si les orques sont considérées comme une nuisance, même si elles figurent parmi les "tueurs" de nos bélugas, baleines et phoques, ils sont commes les humains : des mammifères vivants qui n'ont pas besoin de souffrir.

Williams estime que les orques ont pu s'échapper quand les vents ont changé de direction et a soufflé vers la baie. Il semble que ce changement de direction du vent ait poussé la glace flottante plus loin diminuant son emprise sur l'eau. Il dit aussi que la nouvelle lune a eu une influence sur ce changement dans les conditions météorologiques.

Tommy Palliser, un responsable du gouvernement local, a déclaré jeudi, dans un email, que les orques se trouvaient dans un "trou" d'environ 500m de large et peut-être 5km de long. Il a également exprimé sa préoccupation à propos des conditions météos variables.

Les gens du pays pensent que les orques ont d'abord été coincées sous une vaste étendue de glace à la suite d'une chute soudaine de la température et se sont donc faites surprendre. C'est un chasseur en radonnée, sur une moto neige qui les a aperçues à une distance d'environ une heure d'Inukjuak. Palliser, pour avoir effectué plusieurs visites sur les lieux a signalé, mercredi soir, qu'elles semblaient avoir moins d'énergie. Beaucoup ont pensé que le temps était compté pour ces massifs animaux, le "trou" semblant avoir retréci à cause du froid glacial.


Le maire d'Inukjuak, Peter Inukpuk, a demandé mercredi au ministère des Pêches et des Océans ( Department of Fisheries and Oceans), mercredi, d'envoyer un brise-glace pour libérer les orques. Il lui a été répondu que le site était trop loin et qu'aucun navire n'était disponible...

En revanche, le ministère fédéral a annoncé jeudi que deux scientifiques du MPO étaient diligentés sur les lieux pour recueillir des informations. En effet, les incidents où les mammifères marins se font piéger par la glace ne sont pas rares dans le Nord. Un vétérinaire, affilié au réseau d'urgence des mammifères marins de Québec, dit "la glace de mer est connue comme étant une des causes de mortalité pour les animaux comme les orques".

Quoi qu'il en soit, les villageois ont décidé d'agir. Palliser dit "jeudi (aujourd'hui) ils avaient fait des plans pour lancer une opération de sauvetage audacieuse pour permettre aux orques haletantes de gagner un peu de temps. A l'aide de tronçonneuses, ils ont décider d'agrandir le "trou" et ouvrir une seconde ouverture....

Le fait que les orques aient pu apparemment fuir est une bonne nouvelle. Nous espérons que les prières que nous avons faites pour elles ont été exaucées... Ces mammifères méritent de vivre, comme nous les humains a-t-il dit.





HUFFINGTON POST 10/01/2013 (traduit de l'anglais)

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Selon une autre source, Nathalie Letendre du ministère des Pêches et des Océans, a déclaré Digital Journal que le MPO est «conscient de la situation et confirme qu'un groupe d'épaulards est piégé dans la glace près d'Inukjuak."

Elle a ajouté: «une équipe d'experts du MPO travaille en étroite collaboration avec ses partenaires au Nunavik pour évaluer la situation. Les situations où les mammifères marins sont piégés par les glaces ne sont pas rares dans le Nord."

Digital Journal a demandé au MPO si cette situation n'est pas rare dans le Nord, diriez-vous alors que le MPO ne pense pas que la situation soit critique à ce point?

NL: En habituelle, je veux dire que ce n'est pas la première fois que des mammifères marins sont pris dans la glace. Le MPO estime qu'il est important d'être sur place pour évaluer la situation correctement. C'est pourquoi nos expertsconvergent actuellement en direction d'Inukjuak.

Le MPO n'a jamais atteint les baleines avant qu'ils ne disparaissent. Les rumeurs selon lesquelles un brise-glace avaient été envoyé s'est également avéré faux. Cela a été confirmé par la Garde côtière américaine.

Donc un "Big miracle" était nécessaire...


Les militant ne sont pas prêt à renoncer et ont collaboré avec Kasco Marine Inc, une société du Minnesota qui a, par le passé, contribué à sauver deux baleines grises vivant en Alaska à l'aide de leurs dégivreurs dans les années 80. Kasco a offert 20 unités de dégivrage pour les baleines. Kenneth Rust de Kasco dit : "Nous pouvons garder la glace ouverte jusqu'à ce qu'un brise-glace vienne les libérer" Après avoir aidé à sauver les baleines grises, Kasko Marine Inc essaie maintenant d'aider les orques...

Inukjuak est un village nordique situé sur la baie d'Hudson, à l'embouchure de la rivière Innuksuak au Nunavik. C'est dans la région du Nord-du-Québec au nord du Québec, Canada.

----->Bizarre tout de même ces versions quelques peu différentes...


Digital Journal 10/01/2013

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Onze orques épaulards prises dans les glaces de la baie d'Hudson, au nord du Québec, sont parvenues à se libérer grâce à «Mère nature». Elles ont ainsi échappé à une mort certaine, a indiqué jeudi le maire du village inuit voisin qui avait tiré la sonnette d'alarme.

Les deux adultes et neuf jeunes mammifères marins, appelés «baleines tueuses» en Amérique du Nord, «sont libres grâce à Mère nature», s'est réjoui par téléphone Peter Inukpuk, l'édile d'Inukjuak, communauté de 1200 habitants située à 1500 km au nord de Montréal.

Une vidéo publiée sur le site de la télévision canadienne CBC avait montré précédemment que les baleines étaient contraintes de respirer à la surface de l'eau à tour de rôle par un trou dans la glace. Le trou était en train de se refermer et les orques «étaient dans un état de panique» dangereux, a raconté Peter Inukpuk, dont le village se trouvait à une trentaine de kilomètres du piège.

Mais, heureusement, a-t-il expliqué, «la nouvelle lune a activé un courant marin» qui a ouvert la banquise et créé un chenal jusqu'aux eaux libres de glace, à environ 35 km de là.

La douzaine d'orques avait été aperçue dans son petit trou d'eau pour la première fois mardi midi, a-t-il dit. Immédiatement, il avait réclamé l'aide du gouvernement fédéral, espérant l'envoi d'un brise-glace des gardes-côtes pour créer un chenal dans la banquise. Cette option était toutefois vaine : le navire le plus proche «était à 10 jours de mer, loin dans l'Arctique», a-t-il déclaré.

Pour tenter de sauver coûte que coûte la vie des mammifères, le village avait tenu mercredi un conseil spécial qui avait décidé d'élargir manuellement le trou, a indiqué le maire de ce village sans supermarché et où la chasse est encore pratiquée par tous les habitants.


Le Matin 10/01/2013

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Vous avez certainement suivi la situation de ces orques durant les deux derniers jours et vous avez été soulagé(e) d'apprendre, comme nous tous, qu'elles avaient enfin pu se libérer de leur piège de glace. Tout le monde se réjouit du coup de pouce de "dame" nature...

Mais, tandis que certains villageois d'Inukuak expriment leur soulagement, d'autres craignent qu'elles n'aient pas échappé au danger de la glace... En effet, de nombreux habitants pensent que les courants et la mouvance de la glace pourrait piéger les mammifères à un autre endroit.

Pete Ewins, de World Wildlife Fund Canada, un expert en faune de l'Arctique, dit qu'ils ont de bonnes raisons de penser ainsi, parce que la glace d'hiver ne s'est pas encore formée dans la baie. Selon lui, les orques se trouvaient à environ 1000 kilomètres de l'endroit où elles aurait dû être à cette époque de l'année. Il ajoute "si orques sont coincées dans la baie d'Hudson, elles sont peu susceptibles de pouvoir en sortir. Ces animaux sont en danger (comprenez tant qu'ils ne sont pas sortis de la baie) et ils pourraient ne pas en réchapper.

Les images montrant les orques piégées ont fait la une des journaux du monde entier. On a pu voir des orques sautant frénétiquement dans l'air pour pouvoir respirer mais aussi évacuer le stress occasionné par la situation. Elles ont été repérées mardi pour la première fois et ont été vues la dernière fois dans le "trou", mercredi soir. Et, jeudi, deux chasseurs d'Inukjuak ont signalé qu'un passage s'était ouvert dans les eaux et les orques avaient disparu.

Certains villageois se sont montrés sceptiques que les orques aient pu s'échapper et la communauté a décidé d'affréter un avion pour survoler la région à la recherche de signes de ces orques. Mais Mark O'Connor, de la Régie régionale de la faune marine informe que les orques n'ont pu être localisées mais a que de grandes étendues de glace et d'eau avaient été observées dans la région.


"Pour autant que je sache, la situation d'urgence n'est plus d'actualité a déclaré O'Connor. Les baleines ont peut-être trouvé un passage pour sortir du détroit d'Hudson... mais nous ne le saurons probablement jamais."

... Ewins dit que le récent changement climatique de ces dernières années a réduit la couverture de glace dans la baie d'Hudson, ouvrant la porte aux prédateurs comme les orques qui y passent plus de temps mais tous ne le font pas a-t-il dit.

Dans des cas comme celui-ci, il souligne qu'il y a trois façons de réagir : mettre en place des opérations de secours, tels que navire et hélicoptère brise glace pour creuser des canaux, euthanasier les orques si on voit qu'elles commencent à souffrir et laisser la nature suivre son cours...

"De toute évidence, c'est une minorité de la population d'orques qui ne part pas à temps a-t-il ajouté. Pour survivre dans la baie en hiver, les orques doivent relever le défi de passer d'une zone libre de glace à un autre jusqu'à ce que les flots s'éloignent de la baie en mai. Cela dit, les experts disent que la glace est connue comme une cause naturelle de décès chez les mammifères marins comme les orques.

La nature a contribué à sauver ces superbes mammifères mais les villageois étaient prêts à prendre des mesures pour leur venir en aide. Ils avaient établi des plans pour lancer une opération de sauvetage et les sections locales avaient accepté de tenter d'agrandir le "trou" existant et couper une seconde ouverture à l'aide de tronçonneuses.


CTV NEWS 10/1/2013

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Prisonniers des glaces puis libérés à la faveur des vents, le sort d'un groupe de onze orques au Canada avait tenu de nombreux amoureux de la nature en haleine. Si cela fait deux jours qu'ils ne sont plus bloqués par la banquise, les cétacés n'ont toujours pas été retrouvés. Il leur reste encore 100 kilomètres à parcourir depuis leur point de départ avant de regagner pleinement l'océan.

Willy et sa famille ont-ils vraiment été sauvés ?

Selon Lyne Morissette, chercheur à l’université du Québec à Rimouski interrogée par CBC News, ces cétacés ne sont pas forcément tirés d’affaire. Entre leur prison de glace et l’océan Atlantique il reste 100 kilomètres de labyrinthe de banquise à franchir. La perte d’autant d’individus à la fois serait catastrophique pour les populations locales de cétacés. Les chercheurs tentent bien de localiser les orques mais sont toujours bredouilles.


Il faut dire que la région n’est pas très accessible et qu’il fallait déjà une heure de motoneige pour rejoindre l’endroit originel depuis le village le plus proche, lui-même très isolé. Au mois de janvier, la température moyenne avoisine les -25°. Les habitants n’avaient pas été en mesure de dégager un passage par eux-mêmes et avaient appelé le gouvernement à faire usage d’un brise-glace pour sauver les orques. Beaucoup redoutaient que le froid ne finisse par sceller le dernier accès des cétacés à la mer libre.


MAXISCIENCES 12/1/2013

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