Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Importante pollution de l'air en Chine

Messages recommandés

Selon un média d'Etat, le nombre de touristes étrangers visitant Pékin a chuté de 10% en 2013 par rapport à 2012,  la municipalité expliquant cette chute par une âcre pollution atmosphérique devenue endémique.

La capitale chinoise a accueilli l'an dernier quelque 4,5 millions de visiteurs étrangers, a indiqué lundi 30 juin l'agence Chine nouvelle, se référant à des statistiques officielles.

 Pékin connaît régulièrement des pics d'"airpocalypse". ©️ Ali Ihsan Cam / ANADOLU AGENCY / AFP

Pékin -connu pour ses sites historiques emblématiques tels que la Cité interdite ou la Grande muraille- avait déjà enregistré au premier semestre 2013 le premier recul de sa fréquentation touristique depuis 2008, avait rapporté l'an dernier le quotidien officiel China Daily.

Selon une étude de l'Association touristique de Pékin -organisme officiel supervisant le secteur-, cette baisse d'engouement a été alimentée par "le ralentissement de l'économie mondiale", la concurrence d'autres métropoles asiatiques ou encore l'appréciation du yuan.  Mais elle s'explique également par "le brouillard polluant" qui enveloppe de façon routinière la capitale, a insisté l'étude.

Les pics d'"airpocalypse" que connaît Pékin ont été largement médiatisés à l'étranger, et les mesures prises par les autorités -fermetures d'usines ou restrictions des ventes de véhicules- ne convainquent pas les experts.

La concentration de microparticules -les plus nocives pour l'organisme- avait brièvement atteint l'an dernier près de 40 fois le niveau maximal d'exposition recommandé par l'Organisation Mondial de la Santé (OMS).

Des mesures prises pour encourager l'afflux de touristes -notamment la possibilité de rester dans la ville pendant 72 heures sans visa préalable- n'ont pas réussi à endiguer le recul de la fréquentation.

Sciences et avenir 1/7/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les commentateurs l'ont surnommé "Airpokalypse" ou "Airmaggedon": début 2013, un smog record a assombri le ciel et les poumons des habitants de plusieurs mégapoles chinoises. Une équipe de chercheurs internationaux, menée par des Suisses, est parvenue à en déterminer les causes.

Durant plusieurs mois l'an dernier, la Chine a enregistré des teneurs en particules fines correspondant à des dizaines, voire des centaines de fois, celles observées en Europe de l'Ouest ou aux Etats-Unis. Plus de 800 millions de personnes ont été touchées par ce fléau et le nombre d'afflictions pulmonaires a explosé dans le pays.

Les autorités chinoises ont réagi en lançant un plan d'action visant à réduire de 25% d'ici 2017 les teneurs en particules fines par rapport à celles de 2012. Il leur est désormais possible de mieux cibler les domaines dans lesquels des interventions sont le plus utiles, s'est réjoui mercredi l'Institut Paul Scherrer (PSI) dans un communiqué.

Dans un article publié par la revue "Nature", le chercheur du PSI André Prévôt et ses confrères chinois, américains, allemands et italiens dévoilent les résultats d'une vaste série de mesures. L'équipe arrive à la conclusion que 30 à 77% des particules fines proviennent d'aérosols secondaires, qui se constituent dans l'air à partir de substances gazeuses.

A l'inverse d'autres éléments tels que la suie, ces substances ne se transforment en particules fines que lors d'un processus chimique qui prend place dans l'atmosphère. Les plus importantes d'entre elles sont le dioxyde de soufre issu de la combustion de charbon, l'oxyde d'azote lié au trafic et aux centrales énergétiques, l'ammoniaque, ainsi que des composés organiques volatils se formant lors de la combustion du charbon, de la biomasse ou de carburants.

Au vu de leurs observations, les chercheurs recommandent de limiter drastiquement la production des substances incriminées. Et renvoient à un succès récent: le taux de dioxyde de soufre s'est contracté depuis 2006 grâce aux nouvelles techniques de désulfurisation des gaz d'échappement émanant des centrales énergétiques.

Romandie 17/9/2014[/b]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pékin (AFP) - Pour préserver le ciel bleu promis aux dirigeants de l'Asie-Pacifique (Apec) bientôt réunis à Pékin, les autorités chinoises vont jusqu'à enrôler les familles endeuillées, leur interdisant d'incinérer les vêtements de leur proche décédé, a rapporté mardi la presse.

A quelques jours de l'arrivée de Barack Obama, Vladimir Poutine et d'une vingtaine d'autres dirigeants, la capitale chinoise met les bouchées doubles pour lutter contre la pollution atmosphérique, véritable fléau dans la mégalopole.


 Incinérer les vêtements d'un proche décédé est un rite funéraire très courant en Chine, tout comme l'est plus tard le fait de brûler du papier-monnaie, de la monnaie fictive, en souvenir de la personne disparue (c) Afp

Les fonctionnaires ont été mis en congé pendant six jours et les écoles se préparent à fermer, tandis que des restrictions de circulation sont en place depuis lundi et de nombreuses usines ont reçu l'ordre d'arrêter leurs machines.

A ces mesures s'ajoute celle plus étonnante prise au vaste cimetière Babaoshan. "Les incinérations de vêtements des personnes décédées seront suspendues" du 1er au 15 novembre en raison de l'Apec, a annoncé l'établissement sur une pancarte reproduite dans le journal les Nouvelles de Pékin.

Incinérer les vêtements d'un proche décédé est un rite funéraire très courant en Chine, tout comme l'est plus tard le fait de brûler du papier-monnaie, de la monnaie fictive, en souvenir de la personne disparue.

Ce ban des incinérations de vêtements évoque les velléités des autorités pékinoises pour interdire les barbecues en plein air. Cette idée, avancée l'an dernier et régulièrement remise en avant officiellement, est particulièrement raillée par les habitants de la ville.

Pékin a enregistré en octobre une succession de pics dangereux de pollution atmosphérique, dévastatrice pour son image alors que les touristes étrangers ont désormais tendance à éviter la capitale.

Le marathon de Pékin s'est notamment déroulé dans un air suffocant, des milliers de participants courant le visage recouvert d'un masque filtrant.


Sciences et avenir 4/11/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pékin (AFP) - Le "socialisme aux couleurs de la Chine", formule-phare du régime communiste chinois, a fait naître dans le ciel dépollué de Pékin une nouvelle nuance, le "bleu Apec", cible de commentaires ironiques des internautes.

La capitale chinoise, qui étouffe chroniquement sous les pics de pollution atmosphérique, a pris des mesures draconiennes pour disperser ses brumes polluantes avant d'accueillir lundi le sommet de l'Asie-Pacifique (Apec), précédé cette semaine de réunions préparatoires.

 Le centre d'affaires de Pékin le 6 juin 2014 (c) Afp

Après l'instauration de restrictions de la circulation automobile et la fermeture temporaire de plus de 2.000 usines, et avec l'aide bienvenue d'un coup de vent du nord, le ciel pékinois a conservé jeudi un bleu profond, d'une intensité rarement vue.

La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus nocives, a même atteint vers 14H00 un plancher de 3 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine, un niveau quasi-historique. Ce seuil avait frôlé les 500 en octobre, alors que l'OMS recommande de ne pas dépasser 25. Les Pékinois ont immédiatement qualifié cette couleur du ciel inédite de "bleu Apec", en y voyant la preuve que la pollution de l'air n'était pas une fatalité.

"Pour une question d'amour-propre, le gouvernement n'hésite pas à fermer des industries polluantes", a commenté un internaute dans un microblog. "Le problème de la pollution atmosphérique pourrait donc être réglé. Mais, pour le gouvernement, la santé de la population compte moins que préserver son image".

L'expression "bleu Apec" était reprise vendredi par la presse officielle, jusqu'au très institutionnel Quotidien du peuple. "Le bleu Apec montre que si, de façon résolue, nous prenons des mesures de prévention et de lutte, alors la pollution aérienne peut être jugulée", a estimé ce journal, organe officiel du Parti communiste chinois.

Les réseaux sociaux chinois ont également détourné avec humour l'acronyme APEC, censé signifier "Air Pollution Eventually Controlled" (Pollution de l'air enfin maîtrisée).

Malgré les efforts des autorités, le maintien d'un ciel bleu à Pékin durant le sommet de l'Apec est loin d'être acquis. Vendredi midi, le ciel tournait au gris et les microparticules étaient de retour, à un niveau de 59 qualifié de "mauvais pour la santé" par la chancellerie américaine, qui fait autorité en la matière.


Sciences et avenir 7/11/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Encore un épisode de pollution extrême en Chine, avec une densité de particules nocives dépassant de plus de 20 fois le plafond fixé par l'OMS.


La capitale de la Chine était frappée jeudi 15 janvier 2015 par un redoutable pic de pollution atmosphérique, avec une densité de particules nocives dépassant de plus de 20 fois le plafond fixé par l'OMS. La visibilité a très nettement chuté, amenant de nombreux conducteurs à allumer leurs phares en plein jour, une situation critique désormais surnommée en Chine "airpocalypse".


 L'"airpocalyse" revient à Pékin. ©️ SU WEIZHONG / IMAGINECHINA



La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) a atteint dans l'après-midi le seuil de 568 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine, qui fait autorité pour les relevés. Ces microparticules sont accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine.

L'Organisation mondiale de la santé recommande un plafond maximum de 25 pour une exposition de 24 heures, et les autorités chinoises estiment qu'au-dessus de 300 il est "dangereux" de rester dehors. Un autre relevé à Pékin, effectué par une station chinoise, faisait lui état d'un niveau encore pire, atteignant 631.


 Le maire de Pékin Wang Anshun a déclaré que pour lutter contre la pollution de l'air l'utilisation et la transformation du charbon seraient limités. Imaginechina / Wang shikun / AFP

La mauvaise qualité de l'air est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines. Le gouvernement chinois assure s'attaquer aux causes majeures du fléau : croissance effrénée de la circulation automobile, part écrasante du charbon dans l'énergie, usines et chantiers très polluants.


 Les bâtiments sont entourés d'un brouillard de pollution le 14 Janvier 2014, à Changsha, en Chine.ChinaFotoPress via Getty Images

Mais il se heurte aux nombreuses réticences des autorités locales, pour qui combattre la pollution de l'air revient à freiner le développement. Pékin n'était pas la seule ville chinoise à suffoquer jeudi dans un épais brouillard. Une grande partie du nord du pays était touché, ainsi que d'autres régions parmi lesquelles le Sichuan (sud-ouest).


 Cette photo prise le 8 Décembre 2013 montre le niveau de pollution élevé à Nanjing, à l'est de la Chine.AFP CHINA XTRA

Dans cette province, un officiel est devenu la risée du pays : Rao Bing, chef-adjoint du bureau de protection de l'environnement de la ville de Dazhou, a en effet affirmé que la pollution atmosphérique était provoquée par les habitants préparant du jambon fumé. Des déclarations si ridicules qu'elles ont été reprises par la très sérieuse agence de presse officielle, Chine nouvelle. "La pollution de l'air à Pékin est surtout causée par la cuisson des canards laqués", a ironisé un internaute.


Sciences et avenir 16/1/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Près de 90% des grandes villes chinoises n'ont pas réussi à respecter les normes de qualité de l'air en 2014. Ce chiffre est toutefois en amélioration par rapport à 2013, année d'entrée en vigueur de la "guerre à la pollution", a annoncé lundi le ministère de la protection environnementale.

Seules huit des 74 villes suivies par le ministère ont réussi à se mettre en conformité avec les normes nationales concernant une série de mesures de la pollution, telles que PM2,5, qui mesure les particules dans l'air, le monoxyde de carbone et l'ozone.

En 2013, seules trois villes, Haikou, dans la province du Hainan, Lhassa, capitale du Tibet, et les îles constituant Zhoushan, respectaient les normes. Elles ont été rejointes l'an dernier par Shenzhen, Huizhou et Zhuhai dans la province du Guangdong, Fuzhou, dans le Fujian voisin, et Kunming dans le Sud-Ouest.

Sur les dix communes les plus mauvais élèves, sept se situent dans la province du Hebei, spécialisée dans l'industrie lourde, qui entoure Pékin.

La mesure moyenne du PM2,5 dans la région Pékin-Hebei-Tianjin était de 93 microgrammes par mètre cube l'an dernier. La norme admise par l'Etat est de 35 microgrammes. La moyenne nationale ne devrait pas descendre à ce niveau avant 2030, estime le gouvernement chinois.




Romandie 2/2/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un documentaire incisif sur la pollution atmosphérique en Chine a connu un succès fulgurant le week-end passé sur Internet. Il a été vu 155 millions de fois: un Chinois sur neuf l'a visionné. "Sous le dôme" a été réalisé à titre privé par par Chai Jing, ex-présentatrice vedette de la télévision d'Etat CCTV.

L'ouvrage détaille les causes et conséquences sur l'épais smog brunâtre qui embrume de façon endémique les métropoles chinoises. Avec une liberté de ton peu courante en Chine, la journaliste dénonce successivement la dépendance au charbon, le flot d'automobiles, la non-application des lois sur l'environnement et les amendes dérisoires pour les pollueurs.

 Linghein Ho 1/3/2015. Je n'ai pas trouvé la vidéo originelle. En visionnant celle-ci directement sur Youtube, vous pourrez activer les sous-titres en anglais...


Le film s'en prend aussi au laxisme des gouvernements locaux. Ces derniers sont réticents à fermer des aciéries pollueuses mais sources d'emplois. Il présente des points de comparaison, interrogeant un élu de Londres et des responsables de Los Angeles pour examiner les politiques adoptées par ces deux métropoles, autrefois lourdement polluées.

Ce documentaire de 103 minutes se termine sur un appel - inhabituel dans un univers médiatique étroitement censuré - à "dire non" et à "se lever" pour changer la situation. Sa réalisation nerveuse rappelle "Une vérité qui dérange" de l'ancien vice-président américain Al Gore.

"Sous le dôme" a été mis en ligne samedi, et repris par des médias officiels. Aussitôt, le succès a été viral auprès des internautes chinois, pour qui le smog est une préoccupation majeure. Durant le week-end, il a enregistré quelque 155 millions de vues, selon le journal étatique Global Times.

Un triomphe dû en partie à la personnalité de Chai Jing, intervieweuse populaire et tenace qui avait démissionné de CCTV. Pour elle, ce documentaire était "un combat personnel" après avoir découvert que sa fille était atteinte d'une tumeur bénigne, attribuée à la pollution.

Alors que le smog délétère nourrit un mécontentement populaire croissant en Chine, le Parti communiste au pouvoir avait indiqué l'an dernier "déclarer la guerre à la pollution" avec l'ambition de réduire la part des énergies fossiles. "Sous le dôme" n'en a pas moins provoqué sur les réseaux sociaux un déferlement de critiques contre l'inertie des autorités.

 Un homme et son chien, les deux portant des masques, marchant le long d'une petite ruelle un jour smog à Pékin. Photo NewsAsiaOne

"Nous devons utiliser la force d'Internet pour sensibiliser le peuple de Chine et forcer le système politique à sortir de sa léthargie", plaidait un internaute sur la plateforme Weibo.

Récemment nommé, le ministre de la Protection de l'environnement, Chen Jining, a félicité publiquement Chai Jing. Il espère que son documentaire "encouragera les individus à agir pour améliorer la qualité de l'air". De hauts responsables retraités avaient reconnu que 500'000 morts pouvaient être imputées à la pollution chaque année en Chine. Comme l'an dernier, les problèmes environnementaux devraient figurer cette semaine au menu de la session plénière annuelle de l'Assemblée nationale du peuple, le Parlement chinois.


Romandie 2/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Shanghai (AFP) - Les autorités de Shanghai vont faire fermer 153 sites industriels polluants et obsolètes dans les environs du futur parc Disneyland, qui doit ouvrir l'an prochain, afin d'"améliorer" la qualité de l'environnement local, selon le gouvernement municipal.

Ces usines "hautement polluantes (...) et peu efficaces" doivent être fermées d'ici fin 2016, un processus censé assurer "la bienvenue" au parc d'attractions du groupe Disney, a expliqué sur son site l'agence de planification économique de la ville. Les entreprises concernées appartiennent principalement aux secteurs de la chimie, du textile, de la fabrication de pièces mécaniques, dans le quartier de Zhoupu.

 Des employés de Disney coiffés d'oreilles de Mickey, le 15 juillet 2015 à Shanghai, lors d'une conférence de presse de présentation du futur parc Disneyland, qui doit ouvrir l'an prochain (c) Afp

La construction du Disneyland Shanghai avait été entamée en 2011, et son ouverture, originellement prévue cette année, avait été repoussée à courant 2016 par le groupe américain. D'un coût de quelque 5,5 milliards de dollars, il s'agit du premier parc Disney en Chine continentale, où l'entreprise espère séduire une classe moyenne en plein essor.

En contraste saisissant avec les industries polluantes, le gouvernement shanghaïen ambitionne de redévelopper les sites incriminés dans le cadre d'un projet promouvant le "tourisme rural".

Les autorités n'ont donné aucune indication sur les coûts supportés par les entreprises contraintes de déménager leurs moyens de production, ni sur le nombre d'employés concernés.


Sciences et avenir 9/9/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pékin (AFP) - Plusieurs métropoles et régions du nord-est de la Chine enregistraient lundi de redoutables pics de pollution atmosphérique, avec par endroits une densité de particules nocives 50 fois supérieure au plafond recommandé par l'OMS.

A Shenyang et Changchun, capitales respectives des provinces du Liaoning et du Jilin, un épais brouillard polluant de couleur grisâtre entravait la visibilité, plongeant les axes routiers dans une quasi-obscurité et faisant disparaître des immeubles situés à proche distance.

 Pic de pollution dans la ville de Shenyang, le 8 novembre 2015 en Chine (c) Afp

Sur des clichés diffusés par les médias locaux, on voyait des néons d'enseignes de restaurants paraissant flotter dans le vide, le smog estompant jusqu'aux contours des bâtiments. Une image échangée sur les réseaux sociaux montrait un cycliste de Shenyang équipé d'un imposant masque à gaz.

La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) atteignait lundi les 860 microgrammes par mètre cube à Changchun.

Elle s'était élevée jusqu'à 1.157 microgrammes/m3 à Shenyang dimanche, selon des statistiques du gouvernement local. Mais selon la chaîne étatique CCTV, des pics dépassant 1.400 ont été enregistrés dans certains quartiers de la ville. De tels niveaux figurent parmi les plus élevés jamais relevés et rendus publics à travers le pays.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond moyen de seulement... 25 microgrammes par vingt-quatre heures. Ces microparticules sont accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, où les épisodes d'"airpocalypse" sont fréquents.


ipt>


La municipalité de Shenyang a expliqué, sur un compte de microblogs officiel, que ce "smog" d'une densité extrême était provoqué par le démarrage du système de chauffage central de la ville, principalement alimenté au charbon, à l'orée de l'hiver, ainsi que par la sévère pollution venant des provinces voisines.

Des justifications accueillies avec énervement par nombre d'internautes chinois. "C'est la même chose chaque année, rien ne change" malgré les efforts affichés par les autorités, soupirait l'un.

"Le brouillard est à couper au couteau et vous prend à la gorge. Quand je suis sorti de chez moi, j'ai cru qu'un immeuble voisin était en flammes", s'indignait un résident de Changchun sur le réseau social Weibo.


ipt>


Les autorités de Changchun ont engagé une "procédure d'urgence", enjoignant les établissements scolaires à cesser toute activité à l'extérieur, et appelant les résidents à ne pas sortir et à prendre des "mesures de protection pour leur santé"... non préciséesMais de tels dispositifs "d'urgence" s'avèrent "inutiles" face à "la gravité d'un pareil brouillard et d'un tel niveau de pollution", déplorait l'agence officielle Chine nouvelle.

"Quand vous sortez, le simple contact avec l'air vous brûle les yeux, vous écorche la gorge, il vous faut acheter un masque mais personne ne nous dit spécifiquement ce qu'il faut faire d'autre", témoignait un habitant de Shenyang, dans des propos rapportés par le média étatique.

La pollution de l'air, endémique dans le pays, est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.



Sciences et avenir 9/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pékin - Pékin a instauré dimanche son niveau d'alerte pollution le plus élevé cette année et appelé les habitants à rester chez eux en raison d'une forte brume polluée qui continuait de couvrir de larges pans du nord de la Chine.

Cette alerte est intervenue à la veille d'un sommet historique de quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement à Paris, qui doivent tenter de sceller un accord mondial pour limiter à 2 degrés la hausse du thermomètre par rapport à l'ère pré-industrielle.




La capitale chinoise a proclamé l'alerte orange quelques heures après que la densité des particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, ait atteint 15 fois le seuil recommandé.




Les autorités ont conseillé aux habitants de la capitale de limiter au maximum les activités en plein air, et demandé aux personnes souffrant de troubles respiratoires et aux personnes âgées de demeurer chez elles.

L'ambassade américaine à Pékin a rapporté samedi que la densité de particules de 2,5 microns de diamètre avait atteint un seuil de 390 microgrammes par mètre cube. Le taux est tombé sous les 200 dimanche, mais était toujours au-delà du plafond de 25 recommandé par l'Organisation mondiale de la santé.

Dans certaines parties de la province environnante de Hebei, les niveaux ont atteint plus de 400 microgrammes par mètre cube au cours du week-endLes médias ont lié cette hausse de la pollution aux conditions climatiques et à une augmentation des quantités de charbon brûlé à des fins de chauffage.




En cas d'alerte orange, les usines doivent réduire leur production et les poids lourds sont interdits de circulation.

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dimanche dans le monde, formant une chaîne humaine à Paris, pour obtenir des engagements contre le réchauffement planétaire à la veille du sommet de Paris.




Mais aucune marche ne s'est tenue en Chine, où le Parti communiste au pouvoir ne tolère aucune opposition politique.

La Chine, deuxième économie de la planète et premier marché automobile mondial, voit son environnement menacé par ses nombreuses industries polluantes, sa circulation automobile en constante expansion et son laxisme pour protéger les écosystèmes.

En outre, le pays tire plus de 70% de son énergie du charbon, ce qui en fait le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, et il continue à s'équiper en sources d'énergie polluantes. Selon Greenpeace, 570 centrales à charbon sont programmées ou en construction en Chine.


Romandie 29/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pékin - Pékin et les autres villes de la Chine du Nord suffoquaient lundi sous un épais brouillard polluant d'une densité record cette année, comme un rappel à l'urgence climatique pour l'ouverture de la conférence de Paris, que le président chinois Xi Jinping devrait galvaniser selon la presse officielle.




Avec des températures hivernales en-dessous ou autour de zéro, la capitale chinoise était noyée dans une brume blanchâtre imprégnée d'une forte odeur de charbon, et la densité de particules dangereuses y était supérieure de plus de 20 fois au niveau d'exposition recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).




A 17H00 (09H00 GMT), la densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) atteignait 625 microgrammes par mètre cube d'air, selon les niveaux de référence mesurés par l'ambassade américaine à Pékin. Un peu au sud-est de Pékin, le pic atteignait 976. Le plafond maximum admis par l'OMS est de 25.




De par leur taille, ces particules pénètrent dans les poumons et sont à l'origine de centaines de milliers de décès prématurés en Chine chaque année.

Les niveaux atteints dans les villes de la province voisine du Hebei dépassaient également largement les 500, selon les chiffres officiels. Après des indices autour de 400, Pékin a déclenché ce weekend l'alerte orange, son niveau d'alerte pollution le plus élevé cette année.

Tout le monde doit éviter le plus possible de sortir, même les personnes en bonne santé, précisait lundi le site officiel de la météo chinoise. L'alerte orange chinoise prévoit notamment que les enfants dans les écoles ne doivent pas sortir à l'extérieur, et certaines usines doivent suspendre leur activité.

On peut à peine voir les gens devant nous, se plaignait un habitant sur Sina Weibo, l'équivalent chinois de Twitter. On dirait même que le nuage de pollution est descendu dans la station du métro.

Sur fond d'airpocalypse, la presse chinoise annonçait en Une lundi l'arrivée du président Xi Jinping à Paris, où, selon le China Daily, il allait galvaniser la conférence sur le climat afin que la COP21 parvienne à un accord historique, équilibré et juste sur les émissions de carbone après 2020.




Principal émetteur de gaz à effet de serre, premier producteur et consommateur mondial de charbon, la Chine devrait jouer un rôle-clé dans les négociations.

Le président chinois va défendre les intérêts des économies en développement sur le changement climatique en pressant les pays riches pour des transferts de technologies et de capitaux, a également souligné le China Daily.

Deuxième économie mondiale, la Chine a relâché dans l'atmosphère entre neuf et 10 milliards de tonnes de dioxyde de carbone en 2013, soit près de deux fois plus que les Etats-Unis et environ 2,5 fois plus que l'Union européenne.

De concert avec le président américain Barack Obama, Xi Jinping s'est engagé l'an dernier à ce que la Chine parvienne à un pic d'émissions autour de 2030 avant leur stabilisation, indiquant aussi par là qu'elles continueraient à augmenter durant la décennie à venir.

L'arrivée d'un front froid prévue mardi devrait aider à dissiper la sévère pollution actuelle dans le nord de la Chine, a indiqué le Bureau de la protection environnementale sur son site internet.

Le ministère chinois des Sciences et Technologies vient par ailleurs de publier un rapport de 900 pages en chinois détaillant les avis de 550 experts sur les scénarios du changement climatique en Chine, selon le New York TimesDe nouvelles modalités dans la gouvernance mondiale du climat sont inévitables, prévient le rapport cité par le journal, et les experts presseraient Pékin de se montrer plus souple dans les négociations.

Le rapport fait état de divergences entre les conseillers du gouvernement sur la date de 2030 à laquelle la Chine devra stabiliser ses émissions.

Les experts chinois auraient aussi relevé que la montée des eaux sur la côte orientale du pays était plus rapide que dans le reste du monde et pourrait atteindre 40 à 60 cm d'ici la fin du siècle, selon le New York Times.

Ces régions le long de l'océan Pacifique, dont Shanghai --les plus peuplées et les plus développées de Chine-- devraient être les plus affectées et certaines villes pourraient même devoir affronter des catastrophes majeures difficiles à prédire, de même source.

Dans le reste du pays, le changement du régime pluvial pourrait avoir un effet extrêmement préjudiciable pour le barrage des Trois Gorges, le plus grand du monde, censé réguler les eaux --et les inondations du puissant fleuve Yangtzé, indique encore le rapport cité par le journal.


Romandie 30/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pékin - Pékin était mardi en alerte orange pour le troisième jour consécutif en raison d'une pollution record sur le nord de la Chine, recouvert d'un brouillard encore plus opaque que la veille, en dépit de la fermeture de milliers d'usines pour tenter de remédier l'airpocalypse le plus sévère de l'année.

Ironie du calendrier, cet épisode particulièrement spectaculaire dans la capitale du principal pollueur de la planète intervient alors que l'attention internationale est concentrée sur la COP21 à Paris.




Le président chinois Xi Jinping y a orienté son message lundi vers les pays riches en leur demandant d'être à la hauteur de leurs engagements, notamment financiers, pour aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement climatique.

A Pékin, l'atmosphère était sinistre: vers midi, dans une lumière crépusculaire, l'épaisse nappe de brouillard jaunâtre recouvrait la capitale, réduisant la visibilité à quelques centaines de mètres. Beaucoup de Pékinois avaient ressorti leur masque antipollution.




L'indicateur de niveau de pollution de l'ambassade américaine, qui sert généralement de référence, mesurait à 13H00 une densité de 621 particules fines par mètre cube d'air, plus de 24 fois le plafond maximum de 25 fixé par l'OMSLa veille, il avait atteint en soirée 945 au sud de Pékin, selon la presse, pulvérisant la norme nationale chinoise de 75 microgrammes par mètre cube.

Ces particules de 2,5 microns de diamètre pénètrent dans les poumons et sont à l'origine de centaines de milliers de décès prématurés en Chine chaque année.

En dépit de ces niveaux record, l'alerte a été maintenue à orange, qui précède le niveau maximum (rouge), réservé aux situations les plus sévères, a rapporté le quotidien Global Times.




Sa gravité a rappelé aux Pékinois l'épisode de janvier 2013: les pics de pollution avaient alors atteint des sommets et contribué à la prise de conscience des autorités sur l'urgence de mesures de réduction du phénomène d'ici à 2017.

Les autorités ont ordonné la fermeture de 2.100 usines hautement polluantes, la suspension des chantiers dans le bâtiment et recommandé à la population de rester chez elle. Mais la circulation automobile continuait quasiment comme à l'accoutumée, à l'exception des poids lourds interdits sur les routes.

Une trentaine de vols ont été annulés, de même que les liaisons interurbaines par autobus.




Cet épisode est dû à la combinaison d'une montée en puissance des centrales à charbon pour le chauffage, des températures avoisinant zéro, d'un fort taux d'humidité et de l'absence de vent.

Signe du scepticisme des Pékinois sur une amélioration rapide de leur environnement, une photo de la une d'un quotidien circulait sur les réseaux sociaux, annonçant: Nous ne laisserons absolument pas passer une grosse pollution au siècle prochain. La une remonte à 1999...


Romandie 1/12/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les établissements scolaires de Pékin vont suspendre pour trois jours toutes leurs activités en extérieur, ont annoncé dimanche les médias officiels. Cette mesure a été prise suite à de nouveaux pics de pollution atmosphérique.

"Les jardins d'enfants, écoles primaires et établissements secondaires devront suspendre leurs activités conduites en extérieur de lundi à mercredi", en raison d'une nouvelle "alerte orange" émise par les autorités, a indiqué l'agence étatique Chine nouvelle, citant le bureau municipal de l'Education.




Avec des températures hivernales en dessous ou autour de zéro, Pékin a été noyé en début de semaine dans un dense brouillard polluant blanchâtre imprégné d'une acre odeur de charbon, qui limitait très fortement la visibilité.

La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), particulièrement dangereuses pour la santé, avait atteint lundi et mardi plus de 600 microgrammes par mètre cube, selon les niveaux de référence mesurés par l'ambassade américaine à Pékin. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond moyen de seulement 25 microgrammes par vingt-quatre heures.

Ces microparticules polluantes sont accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine. Les épisodes d'" #airpocalypse " y sont fréquents et provoquent le vif mécontentement des populations citadines.




Pékin avait déjà déclenché le week-end dernier l'"alerte orange", son niveau d'alerte pollution le plus élevé cette année. Les autorités avaient enjoint les habitants à "éviter le plus possible de sortir".

Dimanche, les relevés de l'ambassade américaine faisaient état d'une densité de particule PM 2,5 allant jusqu'à 287 microgrammes par m3 à Pékin, soit près de 12 fois supérieure au plafond recommandé par l'OMS.




Premier pollueur mondial, la Chine a annoncé mercredi son intention de réduire de 60% les rejets des "principaux polluants" de ses centrales au charbon d'ici 2020, en modernisant leurs infrastructures. Dévoilée alors que la conférence sur le climat (COP21) bat son plein à Paris, cette annonce du gouvernement vise surtout - de l'avis des analystes- à apaiser quelque peu l'exaspération populaire.










Romandie 6/12/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pékin est pour la première fois en alerte maximale "rouge" à la pollution atmosphérique. Les autorités ont pris cette mesure inédite lundi alors qu'un nouvel épisode "d'airpocalypse" doit toucher la capitale chinoise.


Cette annonce entraînera dès mardi matin, et jusqu'à jeudi, des mesures exceptionnelles pour les quelque 20 millions de Pékinois, a annoncé le Bureau de la Protection environnementale de la municipalité, alors que le nord de la Chine suffoque ces derniers jours sous un épais brouillard polluant.




L'avis d'alerte rouge implique l'arrêt de tous les chantiers de construction en extérieur et la fermeture des écoles. Des restrictions sont imposées à la circulation de certains types de véhicules dans l'agglomération, qui compte 22,5 millions d'habitants. "Les camions de transport de gravats, les camions de ciment, les véhicules chargés de gravier et autres poids-lourds sont interdits de circulation", ont détaillé les autorités.




Le ministre de la Protection de l'Environnement, Cheng Jining, a promis dès dimanche de sanctionner les organismes et les responsables qui n'appliqueraient pas aussitôt les mesures anti-pollution décidées, écrit lundi le journal Global Times.

Le 30 novembre déjà, la capitale chinoise avait été placée en "alerte orange" à la pollution, le deuxième niveau le plus élevé. Des chantiers de construction avaient été suspendus, des voies rapides fermées, et la Ville avait appelé les habitants à rester chez eux.


Romandie 7/12/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pékin vit ce mardi sa première "alerte rouge" à la pollution, lancée la veille en raison de la présence d'une masse d'air humide et stable qui devrait se maintenir pendant trois jours. Mais les habitants, invités à rester chez eux, n'ont guère respecté la consigne.

Au petit matin, des centaines de personnes, parfois accompagnées d'enfants en bas âge, étaient rassemblées place Tianamen pour assister à la cérémonie de lever des couleurs, comme le montrent les photos diffusées par l'agence de presse Chine nouvelle. La radio publique signale par ailleurs des entorses à la circulation alternée, mais le trafic automobile était plus fluide qu'à l'ordinaire.




Une réunion s'est tenue lundi soir autour du ministre de l'Environnement, Chen Jining. Il a réclamé davantage de contrôles dans la capitale et les villes avoisinantes, dont celle de Tianjin, et annoncé une augmentation des effectifs qui en sont chargés.

Les autorités se sont attiré de vives critiques en renonçant à lancer une alerte rouge lors d'un précédent pic de pollution supérieur au seuil de tolérance. Greenpeace se félicite que la mesure ait été prise cette fois et que l'administration pékinoise ait adopté "une attitude différente".




Le 30 novembre, jour de l'ouverture de la conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21), Pékin a été placé en alerte orange à la pollution. Des chantiers avaient été suspendus, des voies rapides fermées et les habitants invités à ne pas sortir.

En cas d'alerte rouge, les écoles maternelles, primaires et secondaires sont priées de suspendre les cours, les opérations extérieures des chantiers de construction sont interdites et certaines usines doivent limiter ou stopper leur production.




Outre la circulation alternée en fonction du dernier chiffre des plaques d'immatriculation (pair ou impair), 30% du parc automobile des pouvoirs publics sont immobilisés.

Selon le centre de surveillance de l'environnement de Pékin, le pic de pollution devrait s'achever jeudi après-midi, avec l'arrivée d'une vague de froid.


Romandie 8/12/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
À Pékin la première alerte rouge à la pollution de l’air a des conséquences négatives sur les entreprises.

Les autorités de Pékin imposent depuis mardi des restrictions sur les déplacements des véhicules. Les écoles sont également fermées. Ces mesures ont été prises après que l’alerte à la pollution de l’air a atteint son niveau le plus élevé lundi soir.

L’agence officielle Chine nouvelle rapporte que 2100 usines de la capitale ont suspendu leurs opérations ou limité leur production.

L’alerte rouge devrait être maintenue jusqu’à jeudi midi.


NHK WORLD 9/12/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le brouillard de pollution à Shanghai, coeur économique de la Chine, a atteint mardi son niveau le plus dense depuis janvier. Les activités à l'extérieur ont été interdites pour les écoles tandis que les chantiers de construction et les usines ont tourné au ralenti.




Les autorités ont émis un niveau d'alerte "jaune", troisième niveau le plus élevé. Elles ont conseillé aux personnes fragiles de rester chez elles et de garder les fenêtres fermées. La semaine dernière, les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin, la capitale, avaient déclenché la première "alerte rouge" dans la capitale avec interdiction des poids lourds et annulation de cours.




Le rideau gris du smog s'est abattu sur Shanghai et ses 20 millions d'habitants à la veille de la tenue de la conférence mondiale sur l'internet lors de laquelle le président Xi Jinping doit s'exprimer. La visibilité est limitée et l'indice de qualité de l'air est supérieur à 300, un niveau jugé "dangereux" pour la santé sur la plupart des échelles.




En ce qui concerne les matières particulaires (PM) en suspension dans l'atmosphère, le niveau de PM 2,5 ("particules fines") a atteint 281, le chiffre le plus élevé depuis la mi-janvier, selon les données du département d'Etat américain. Les spécialistes estiment que les particules fines sont une des causes importantes de l'asthme et des maladies respiratoires.

La pollution en Chine est devenue un important sujet de société. De nombreux cours d'eau et lacs sont remplis de détritus et les sols contiennent des métaux lourds. La pollution de l'air oblige aussi à retarder des vols dans certains cas.


Romandie 15/12/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les habitants de Pékin ont respiré, durant la moitié de l'année 2015, un air pollué non conforme aux normes nationales, ont annoncé les médias chinois mardi. Les initiatives municipales peinent à contenir la grogne populaire face à la pollution.

La capitale chinoise a connu 179 jours de pollution l'an passé, dont 46 de forte pollution, selon Global Times. Le journal cite le Bureau municipal de la protection environnementale.

La concentration de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2.5), particulièrement dangereuses car elles pénètrent profondément dans les poumons, a atteint les 80,6 microgrammes par m3 en moyenne journalière en 2015. Il s'agit d'un niveau huit fois supérieur au seuil recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour une exposition moyenne sur l'année.

Les chiffres annoncés mardi représentent une baisse de 6,2% sur un an. Mais ils restent supérieurs d'environ 30% aux normes chinoises, moins strictes que celles de l'OMS.

Pékin a décrété, en décembre, sa première alerte rouge à la pollution de l'air, soit le niveau maximal. Les autorités ordonnent alors des fermetures d'usines et la mise en place d'une circulation alternée pour les véhicules privés.

La municipalité a pris cette décision quelques jours après avoir été durement critiquée pour sa réponse jugée insuffisante face à un épisode de pollution de l'air plus gravissime encore en début de mois.


Romandie 5/1/2016

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...