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USA et réchauffement climatique : plan d'action du Président Obama

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Climat: les Américains plus sensibilisés mais pas encore d'action clé en vue



WASHINGTON - L'ouragan dévastateur Sandy et la chaleur record en 2012 ont davantage sensibilisé les Américains au changement climatique et remobilisé Barack Obama qui a promis d'agir, mais des mesures décisives sont encore improbables face à l'opposition républicaine au Congrès.

Tous les sondages montrent une plus grande prise de conscience dans le public de la réalité du changement climatique et de son lien avec les phénomènes météorologiques extrêmes, relève Alden Meyer, directeur de la stratégie au sein de l'ONG Union of Concerned Scientists.

Une enquête de l'Institut Rasmussen effectuée peu avant l'élection présidentielle de novembre et après Sandy indiquait que 68% des électeurs américains estimaient que le réchauffement de la planète est un problème sérieux, contre seulement 46% en 2009.

Peu après sa réélection, le président Barack Obama, se disant convaincu de la réalité du changement climatique et de l'impact des émissions de carbone, s'était engagé à lancer un dialogue dans le pays sur ce qu'il est réaliste de faire (...) pour s'assurer que nous ne laissons pas aux générations futures un problème très coûteux et très douloureux à régler.

Concédant le défi de s'attaquer à un problème qui suppose des choix politiques difficiles, le président avait alors admis ne pas savoir si les démocrates ou les républicains sont à ce stade prêts pour cela.

Le Congrès est resté sensiblement le même après les législatives du 6 novembre. Les républicains ont conservé la majorité à la Chambre des représentants et les démocrates ont renforcé leur contrôle du Sénat.

Elliot Diringer, un responsable du groupe de réflexion Center for Climate and Energy Solutions, constate une sensibilité croissante dans le public au changement climatique. Mais, ajoute-t-il, cela doit encore se traduire par une volonté politique, rappelant que les prochaines législatives auront lieu en 2014. Ainsi, je ne vois aucune perspective pour l'adoption d'une loi majeure sur le climat au Congrès dans les deux prochaines années, dit-il à l'AFP.

Le Sénat à majorité démocrate avait rejeté en 2010, dans un contexte de crise économique, la création d'un marché national d'émissions de gaz à effet de serre, qui aurait pénalisé charbon et hydrocarbures pour favoriser le développement des énergies propres.

Selon Elliot Diringer, la meilleure chance de progresser contre le changement climatique à court terme sera des mesures réglementaires que le président Obama pourra prendre et qui ne requièrent pas l'accord du Congrès.

Son arme la plus efficace réside dans son pouvoir d'utiliser l'Agence de protection de l'environnement (EPA) pour réglementer les émissions de gaz à effet de serre, surtout le CO2 (dioxyde de carbone) provenant des centrales électriques au charbon.Ces centrales sont responsables d'un tiers de ces émissions aux Etats-Unis, deuxième plus gros pollueur mondial après la Chine, mais numéro un par tête.

L'EPA a déjà proposé des normes plus strictes pour les nouvelles centrales qui doivent encore être finalisées, mais pas encore pour celles en fonctionnement.

Elliot Diringer dit s'attendre à un signal clair de la Maison Blanche peu après l'inauguration du président lundi.

Partageant cette attente, Alden Meyer pense aussi qu'il n'est pas impossible à l'horizon 2015-2016, dans les deux dernières années du mandat Obama et avec un nouveau Congrès, de faire adopter une taxe carbone dans le cadre d'un accord budgétaire pour augmenter les recettes de l'Etat et réduire le déficit, priorité des deux partis.

Dave Hamilton, du Sierra Club, plus grande organisation écologiste américaine, estime que le président Obama pourrait continuer à jouer la carte de l'efficacité énergétique qui représente un énorme potentiel pour réduire la demande et peut vraiment changer la dynamique sur le climat.


ROMANDIE.COM 20/1/2013

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WASHINGTON - La Maison Blanche a défendu mardi son bilan en matière de lutte contre le changement climatique et a assuré que ce dossier restait une priorité, au lendemain de la réapparition remarquée de ce sujet dans le second discours d'investiture du président Barack Obama.

Le président a dit clairement depuis qu'il a pris ses fonctions (en janvier 2009) que s'attaquer au changment climatique et améliorer la sécurité énergétique constituerait l'une de ses grandes priorités, et il s'agira d'une de ses grandes priorités pendant son second mandat, a affirmé le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney.

Lundi, face à un million de personnes rassemblées au coeur de Washington pour le voir prêter serment, M. Obama a déclaré que nous réagirons face à la menace du changement climatique, en gardant à l'esprit que ne pas le faire constituerait une trahison pour nos enfants et les générations futures.

Le changement climatique faisait ainsi son grand retour dans les discours présidentiels, après une campagne électorale de 2012 lors de laquelle le sujet n'avait été qu'effleuré.

Peu après son arrivée au pouvoir en 2009, M. Obama avait proposé un ambitieux projet de loi visant à réduire sensiblement les émissions de CO2 des Etats-Unis, mais il s'était heurté à l'hostilité d'une large partie du Congrès où ses alliés démocrates détenaient pourtant à l'époque la majorité absolue.

M. Carney s'est élevé contre l'idée que le bilan de M. Obama en la matière soit maigre. Il a entrepris des mesures historiques face au chamgement climatique (...) en établissant des normes (de consommation) sans précédent pour les voitures et les camions qui réduiront énormément les émissions tout en faisant économiser des milliards de dollars aux consommateurs, a-t-il assuré.

Cela a fait davantage pour réduire les émissions de gaz carboniques que toute autre mesure, à notre avis, a ajouté M. Carney.

Lors de son second mandat, M. Obama a l'intention de continuer à agir dans ce dossier, parce que ce n'est pas seulement une question de climat et d'environnement, mais aussi de sécurité nationale, a encore dit le porte-parole, en évoquant l'objectif d'une indépendance énergétique des Etats-Unis.


ROMANDIE.COM 22/1/2013

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WASHINGTON - Le président Barack Obama a assuré mardi soir, lors de son discours sur l'état de l'Union, qu'il légifèrerait lui-même par décrets sur le climat en cas d'opposition du Congrès à ce sujet.

Si le Congrès ne légifère pas rapidement pour protéger les générations futures du réchauffement climatique, je le ferai, a-t-il déclaré.

J'ordonnerai à mon cabinet de me présenter les textes que nous pouvons prendre, maintenant et à l'avenir, pour réduire la pollution, préparer nos communautés aux conséquences du changement climatique, et accélérer la transition vers davantage de sources d'énergies renouvelables, a précisé le président au Congrès.

Il y a quatre ans, d'autres pays ont dominé le marché des énergies propres et créé les emplois qui vont avec. Nous avons commencé à changer cela. L'an dernier, l'énergie éolienne a représenté près de la moitié des nouvelles capacités de production d'électricité en Amérique. Donc produisons-en même davantage. L'énergie solaire devient meilleur marché cette année, donc abaissons encore davantage ses coûts, a-t-il suggéré.

Quand des pays comme la Chine continuent à développer les énergies propres, nous devons y aller aussi, a-t-il souligné.

En matière de pétrole et surtout de gaz, source d'énergie qui connaît un boom aux Etats-Unis, M. Obama a assuré que son gouvernement allait accélérer la délivrance de nouveaux permis.

Mais il a aussi dit qu'il voulait travailler avec le Congrès pour encourager la recherche et la technologie afin d'aider le gaz à brûler de manière plus propre et à protéger notre air et notre eau.

Il a proposé qu'une partie des revenus pétroliers serve à constituer un fonds de sécurité énergétique (Energy Security Trust) afin que la recherche et la technologie permettent aux voitures et aux camions de moins dépendre du pétrole.

Le président américain a enfin fixé un nouvel objectif à l'Amérique: réduire de moitié l'énergie dépensée dans nos maisons et nos entreprises d'ici les vingt prochaines années.


ROMANDIE 13/2/2013

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Le président amricain Barack Obama a dévoilé mardi une vaste initiative pour combattre le réchauffement climatique. Il a promis de s'attaquer aux émissions de gaz à effet de serre produites par les centrales au charbon.

Il s'est aussi engagé à promouvoir davantage les sources d'énergie propre et à agir pour mieux protéger les Américains des effets du réchauffement. Selon la Maison Blanche ce plan d'action devrait permettre aux Etats-Unis d'atteindre l'engagement du président de 2009 de réduire, d'ici 2020, les émissions de gaz à effet de serre de 17% par rapport à leur niveau de 2005.

"Les Américains, partout dans le pays, payent déjà le prix de l'inaction" contre le réchauffement, a martelé M. Obama, soulignant que 2012 avait été l'année la plus chaude jamais enregistrée aux Etats-Unis.

"La question est de savoir si nous aurons le courage d'agir avant qu'il ne soit trop tard et la manière dont nous répondrons aura un profond impact sur le monde que nous laisserons ....à nos enfants et nos petits-enfants", a-t-il ajouté. "En tant que président, en tant que père et en tant qu'Américain, je suis ici pour vous dire que nous devons agir", a-t-il martelé dans un discours prononcé en plein air à l'Université Georgetown.

Le président a ordonné à l'Agence de protection de l'environnement (EPA) de travailler étroitement avec les Etats, l'industrie et les autres parties prenantes pour établir des normes de pollution au gaz carbonique pour les centrales au charbon.

"J'ai ordonné à l'EPA d'élaborer des normes de façon ouverte et transparente afin de donner la souplesse nécessaire aux différents Etats selon leurs besoins", a-t-il indiqué. Selon la Maison Blanche ces normes devraient être prêtes d'ici juin 2014 et finalisées un an plus tard.

M. Obama a aussi proposé huit milliards de garantie de prêts pour encourager des investissements dans des technologies innovantes dans les énergies fossiles et l'efficacité énergétique.

Il demande que suffisamment de permis soient accordés pour des projets d'énergie renouvelable, solaire et éolienne, sur des terres fédérales pour produire assez d'électricité pour plus de six millions d'habitations d'ici 2020. Toutes ces actions conjuguées devraient permettre de réduire la pollution carbonique d'au moins trois milliards de tonnes en cumulé d'ici 2030, soit la moitié des émissions annuelles des Etats-Unis.

Le président Obama a également indiqué mardi que le projet controversé de pipeline Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis ne serait approuvé que s'il ne génère pas un accroissement des émissions de gaz à effet de serre.

Les groupes environnementalistes ont tous salué l'initiative de M. Obama. "Avec cette stratégie nationale, le président Obama remet la question du climat à l'ordre du jour (...) alors que le réchauffement climatique affecte la société entière et exige une action étendue", a estimé Andrew Steer de l'ONG World Resources Institute.


ROMANDIE 25/6/2013

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Barack Obama a créé par décret vendredi un groupe de travail pour conseiller le gouvernement face aux effets du changement climatique, a annoncé la Maison-Blanche. Le président américain veut aussi mieux préparer les autorités locales à faire face aux incendies ou cyclones, phénomènes associés à ces changements.

La formation de cette "force de frappe", composée de huit gouverneurs et de dirigeants de collectivités locales, s'inscrit dans la continuité du plan d'action pour le climat lancé en juin dernier par M. Obama.

Promesse du président pendant sa première campagne pour la Maison-Blanche en 2008, une loi sur la lutte contre le changement climatique n'a jamais abouti au Congrès. La réalité d'un changement provoqué par les activités humaines est contestée par les élus républicains, mais aussi par certains démocrates issus d'Etats tirant une grande partie de leurs rentrées fiscales des énergies fossiles, comme la Virginie-Occidentale (charbon) et la Louisiane (pétrole).

Du coup, M. Obama a promis d'agir par décret pour tenter de réduire les émissions du pays, que ce soit en encadrant plus strictement les normes de consommation des véhicules ou la pollution atmosphérique émanant des industries.

Vendredi, M. Obama a aussi donné l'ordre aux agences gouvernementales de faciliter la préparation des autorités locales aux effets du changement climatique, des incendies plus violents dans l'Ouest aux cyclones plus fréquents sur les façades atlantique et du golfe du Mexique.

Il s'agit notamment d'aider les collectivités à "mettre à jour leurs normes de construction, ajuster la façon dont elles gèrent les ressources naturelles, investir dans des infrastructures plus solides et réparer les dégâts" éventuels, selon la présidence.

Cette initiative de l'administration démocrate est révélée le même jour que la publication d'une enquête d'opinion du centre Pew sur le changement climatique, montrant que 67% des Américains estiment qu'il existe des "preuves solides" d'un réchauffement.

Mais ce chiffre cache une disparité d'opinions entre démocrates et républicains: les alliés du président Obama sont 88% à croire au réchauffement, contre 50% de ses adversaires.

Ces chiffres sont plus bas sur la cause du changement climatique: 66% des démocrates estiment que c'est l'activité humaine qui le provoque, et seulement 24% des républicains.

Ce dernier chiffre est entraîné à la baisse par les personnes s'identifiant comme soutiens de l'aile populiste d'ultra-droite du parti républicain "Tea Party", qui ne sont que 9% à croire à une cause humaine du réchauffement, selon le centre Pew.



romandie 1/11/2013 - Sciences et avenir

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En tournée en Asie, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a appelé dimanche à Jakarta la communauté internationale à faire plus dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il a mis en garde les pays d'Asie du Sud-Est, "en première ligne du changement climatique".

Dans un discours devant des étudiants indonésiens, le chef de la diplomatie américaine a averti que les pays asiatiques proches du niveau de la mer et aux riches écosystèmes étaient particulièrement menacés par la montée des eaux.

"En raison du changement climatique, personne n'ignore qu'aujourd'hui, l'Indonésie (...) est l'un des pays les plus vulnérables sur Terre", a dit le chef de la diplomatie américaine. "Il n'est pas exagéré de dire que tout votre mode de vie est en danger."

John Kerry n'a pas hésité à qualifier le réchauffement de "plus grande arme de destruction massive". A l'attention de son jeune auditoire, il a souligné que "les dix années les plus chaudes ont été enregistrées depuis que Google a été mis en ligne en 1998".

Défenseur passionné de la protection de l'environnement, M. Kerry a cité les scientifiques avertissant que, si le monde ne réagissait pas, le niveau de la mer pourrait monter d'un mètre d'ici à la fin du siècle.


  Le Secrétaire d'Etat américain John Kerry prononce un discours sur le changement climatique lors de la COP-20 à Lima, au Pérou, le 11 Décembre 2014. Département d'État américain 11/12/2014


"Un mètre suffirait à engloutir la moitié de Jakarta. Un mètre déplacerait des centaines de millions de personnes à travers le monde et coûterait des milliards (de dollars) à l'activité économique", a-t-il expliqué.

L'Indonésie, un archipel de quelque 17'000 îles, est un des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre en raison de la déforestation.

John Kerry a annoncé vendredi à Pékin que la Chine et les Etats-Unis, les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre dans le monde, avaient convenu d'intensifier leurs échanges d'informations et leurs consultations sur les moyens de limiter le réchauffement.

Le secrétaire d'Etat américain a prononcé ce discours après s'être rendu dans la mosquée la plus vaste du Sud-Est asiatique, à Jakarta, signe de respect envers l'islam dans ce pays à la plus large population musulmane au monde.

Romandie 16/2/2014

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Washington - Barack Obama change de ton dans la lutte contre le changement climatique: dans l'impasse au Congrès, il met en place de nouvelles normes sur les émissions des centrales à charbon, énergie fossile la plus émettrice de gaz à effet de serre.

L'Agence de protection de l'environnement (EPA) devait dévoiler lundi ses propositions pour une réduction drastique des émissions de CO2 pour l'ensemble des centrales thermiques existantes, qui représentent 40% du total des émissions aux Etats-Unis.

TYT Nation 13/5/2014 : Pat Robertson : changement climatique, Obama va détruire l'Amérique. Lors de l'émission Club 700 Pat Robertson a fait valoir son opinion contre l'action sur le changement climatique visant spécifiquement la prétendue guerre de l'administration Obama sur le charbon.


Romandie 2/6/2014

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Washington - La Maison Blanche a annoncé mercredi, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, une série de mesures visant à réduire les émissions de méthane, qui représentent près de 10% des gaz à effet de serre émis par les Etats-Unis.

L'objectif affiché de l'exécutif américain est de réduire les émissions de méthane liées à l'exploitation et à la distribution du gaz et du pétrole de 40 à 45% d'ici 2025 par rapport à 2012.

En s'appuyant sur les mesures déjà en place dans plusieurs Etats, l'Agence de protection de l'environnement (EPA) va mettre en place des réglementations spécifiques pour les nouvelles installations gazières et pétrolières, ainsi que celles qui font l'objet de modifications. Elle présentera ses propositions à l'été 2015 et les réglementations définitives deviendront effectives en 2016.


 L'administration du président Barack Obama dévoile, ce mercredi, de nouvelles règles visant à réduire les émissions de méthane provenant de la production de pétrole et de gaz jusqu'à 45% d'ici 2025. Selon la proposition, l'Environmental Protection Agency et le ministère de l'Intérieur émettront des mesures pour contenir les fuites de méthane, un gaz à effet de serre, des nouveaux équipements de forage et des vieilles et nouvelles installations de production situées sur les terres publiques. L'Administration Obama continue à lutter contre le changement climatique par des mesures exécutives, afin de contrer les négationnistes ou les incrédules sur la réalité du changement climatique. WochitGeneralNews 14/1/2015 

L'administration proposera par ailleurs au cours de l'année à venir des règles plus contraignantes pour assurer la sécurité des gazoducs qui devraient, assure-t-elle, contribuer à réduire les émissions de méthane.

Soulignant que la production de pétrole des Etats-Unis est à son plus haut niveau depuis près de 30 ans et que le pays est désormais le premier producteur mondial de gaz naturel, la Maison Blanche souligne la nécessité de prendre des mesures pour limiter les émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre.

Selon l'exécutif, les émissions de méthane liées à l'exploitation du gaz et du pétrole aux Etats-Unis ont baissé de 16% depuis 1990 mais pourraient augmenter de plus de 25% d'ici 2025 en l'absence d'efforts supplémentaires.

Le changement climatique est un sujet politiquement sensible aux Etats-Unis: les républicains, qui contrôlent le Congrès, s'opposent à toute nouvelle loi. Certains d'entre eux contestent la réalité du changement climatique, d'autres la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement en cours.

Dans ce contexte, M. Obama, qui a fait du climat l'une de ses priorités, privilégie la voie réglementaire, via l'imposition de normes par la puissante Agence de protection de l'environnement.

Romandie 14/1/2015

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A l'occasion d'un déclament dans le parc national des Everglades, en Floride, mercredi 22 avril, Barack Obama a évoqué la "réalité du changement climatique", qu'il est selon lui désormais "impossible de nier"

"Ce n’est pas un problème qui va se poser à la prochaine génération. Plus maintenant. (…) Le changement climatique ne peut plus être nié. On ne peut plus le cacher" a notamment estimé le président américain lors de la journée mondiale de la Terre, afin d'adresser un message à ceux qui "nient" ou "ignorent" la situation climatique actuelle.

 Le Président Barack Obama dans le parc national des Everglades, en Floride, le 22 avril 2015. Photo Susan Walsh / AP

Dans une région des Etats-Unis où la montée du niveau de la mer menace les 82 milliards de dollars de l'industrie du tourisme, Barack Obama a insisté sur les conséquences économiques de ce phénomène.

Il y a quelques jours, le sénateur républicain de Floride Marco Rubio, futur candidat à la Maison Blanche avait déclaré : "Je pense que le climat change parce qu'il n'y a jamais eu d'époque durant laquelle le climat ne changeait pas (...) La question est : quel pourcentage de cela est lié à l'activité humaine ?". Plusieurs élus républicains expriment en effet un scepticisme décomplexé sur la question du changement climatique, alors que l'année 2014 a été la plus chaude à travers le monde depuis les premières statistiques sur le climat en 1880.

 Parc national des Everglades. Hein Mück CC BY-SA 3.0

Le président américain a ainsi souhaité que la problématique du changement climatique soit abordée de manière bipartisane, en invoquant la création des parc nationaux par Theodore Roosevelt et la fondation de l'Agence de protection de l'Environnement par richard Nixon.

 Barack Obama avait choisi le parc national des Everglades, au sud de la Floride, pour célébrer la Journée de la terre, mercredi 22 avril. Pour préparer le terrain, le président des Etats-Unis avait consacré son allocution hebdomadaire à l’environnement, cinq jours plus tôt, assurant qu’il n’y avait pas « de plus grande menace pour notre planète que le changement climatique ». M. Obama cite régulièrement à l’appui de sa thèse un rapport du Pentagone publié en octobre 2014 et indiquant que cette évolution pose un problème de « sécurité nationale ». (Photo une des quelque 100 panthères de Floride vivant dans le parc. USNPS / domaine public)

Il a réaffirmé cette conviction au beau milieu de cet écosystème singulier longtemps menacé par la croissance exponentielle de Miami, mais qui doit affronter désormais un autre péril, plus insidieux, la hausse du niveau de la mer, qui pourrait remettre en cause ce gigantesque réservoir d’eau douce. Ce parc très touristique de 600 000 hectares, dont les marécages sont peuplés de crocodiles et d’alligators, est aussi un lieu de nidification pour de nombreux oiseaux d’eau et un couloir de migration.

 Anhinga dans les Everglades. Totenkopf GFDL


Atlantico 23/4/2015 - Le Monde

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Washington (AFP) - Barack Obama a contourné le Congrès pour agir sur le climat. L'édifice sera-t-il entièrement détricoté si un républicain lui succède à la Maison Blanche? Non!, répond la patronne de la puissante Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), car la science et le droit sont limpides.


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"Toutes les décisions que nous avons prises s'appuient sur des données scientifiques claires et sur les lois des Etats-Unis", explique Gina McCarthy dans un entretien à l'AFP au siège de l'EPA, situé non loin de la Maison Blanche, au coeur de Washington.

 Gina McCarthy, chef de l'Agence américaine de protection de l'Environnement, le 10 novembre 2015 dans son bureau à Washington, lors d'un entretien avec l'AFP (c) Afp

"Elle ne peuvent pas être simplement défaites à la faveur d'un changement politique", poursuit-elle. "Elles s'inscriront dans la durée".

Depuis l'échec d'un ensemble législatif sur l'énergie au Congrès au début de sa présidence, M. Obama, qui a fait de la lutte contre le changement climatique une de ses priorités, s'appuie largement sur cette vaste agence considérée avec méfiance, voire une franche hostilité, par une partie du camp républicain.


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Au coeur de la stratégie de l'exécutif américain figure le "Clean Power Plan" (Projet pour une énergie propre), élaboré par l'EPA, qui impose aux centrales électriques des réductions drastiques de leurs émissions de CO2, de 32% d'ici 2030 par rapport à 2005.

Le sénateur de Floride Marco Rubio, sérieux prétendant républicain à la Maison Blanche, a promis de mettre fin à ce plan qui aurait selon lui un "impact dévastateur" sur le prix de l'énergie pour un bénéfice environnemental quasi-nul


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"Ce qu'ils font est une honte", a lancé, dans son style plus direct, le magnat de l'immobilier Donald Trump, promettant, s'il est élu, de sabrer les fonds à l'EPA.

Une quinzaine d'Etats, dont les grands producteurs de charbon, ont engagé une procédure judiciaire pour bloquer ces mesures, jugeant que l'agence environnementale avait outrepassé son rôle.


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"Nous avions anticipé cela. Nous sommes prêts et nous gagnerons devant les tribunaux", répond, sûre de son fait, Mme McCarthy, une catholique au caractère bien trempé qui revendique fièrement son attachement à Boston et à sa légendaire équipe de baseball des Red Sox.

Au-delà des arguments juridiques, les doutes ouvertement exprimés par nombre d'élus républicains sur la réalité du changement climatique ou la responsabilité des activités humaines dans ce dernier n'affaiblissent-ils pas la position des Etats-Unis dans les négociations internationales ?





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Climat: les Etats-Unis s'engagent bien au-delà de la présidence Obama pour l'administratrice de l'EPA, la "poignée d'élus" qui contestent le consensus scientifique est de plus en plus isolée: "L'immense majorité du Congrès et l'immense majorité des américains comprennent ce que la science nous dit", assure-t-elle.

Lorsqu'on lui cite les récentes déclarations de Donald Trump - "Le temps change, cela a toujours été comme ça. Je ne crois pas au changement climatique" - Gina McCarthy hoche la tête et sourit: "Nous passons notre temps à expliquer que le changement climatique n'est pas une croyance mais un fait".


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Même si le gaz naturel monte en puissance, le charbon, responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis, reste une composante essentielle du paysage énergétique américain. Les centaines de centrales à charbon réparties sur le territoire fournissent environ 37% de l'électricité du pays.

L'administratrice de l'EPA a-t-elle, comme le lui reprochent ses détracteurs, pris la tête d'une croisade contre le charbon, synonyme d'énergie plus chère, de pertes d'emplois et d'économie en berne ?


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"Les chiffres et les faits montrent une réalité très différente", répond-elle. "Depuis 40 ans, grâce au Clean Air Act (Loi environnementale emblématique sur laquelle s'appuient les nouvelles règlementations sur le climat), nous avons réduit la pollution de 70% alors que l'économie continuait à croître".

"Nous sommes déjà engagés vers un avenir d'énergies propres et nous essayons d'avancer aussi vite que possible dans cette direction", ajoute-t-elle, soulignant que si le charbon continuera à faire partie du mix énergétique américain, il n'est déjà plus compétitif dans de nombreuses régions des Etats-Unis.


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"A travers le Clean Power Act, nous voulons envoyer un signal au marché sur le long terme qui dit: voici la direction que nous prenons, investissez, innovez".

Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine, se sont engagés sur une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005.



Sciences et avenir 12/11/2015

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En attendant la Cop21, France 2 a choisi de s'intéresser aux grandes puissances mondiales face au défi écologique.

Barack Obama avait fait de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité. Hillary Clinton dit aujourd'hui rêver d'une "superpuissance de l'énergie propre"



Mais derrière les discours, les chiffres sont éloquents. "Les Américains sont aujourd’hui les premiers contributeurs au réchauffement climatique : 321 millions d'habitants qui émettent chacun, et chaque année, 16 tonnes de CO2. C'est deux fois plus que les Européens, deux fois plus que les Chinois", détaille Lorraine Gublin sur le plateau du 20h.

Le secteur qui actuellement à un rôle majeur dans les émissions de gaz à effet de serre, c'est la production d'énergie, avec 31% des émissions de CO2, puis les transports (27%) et l'industrie (21%). "Le reste, dans une moindre mesure, ce sont les particuliers et l'agriculture", ajoute la journaliste, qui précise que c'est "l'utilisation du pétrole qui pollue le plus", avec 41% du dioxyde de carbone émis.


Francetv info 8/11/2015

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