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Chypre : Recherche de gaz au large des côtes

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MILAN - Le géant énergétique italien Eni a annoncé jeudi avoir signé avec le gouvernement de Chypre des accords de partage d'exploration et de production pour trois blocs situés au large de la côte chypriote, faisant ainsi son entrée sur l'île méditerranéenne.

Les blocs 2, 3 et 9 sont situés dans les eaux profondes du bassin levantin, une zone susceptible de receler de fortes réserves de gaz, et représentent une superficie de 12.530 km carrés, selon un communiqué. Eni est l'opérateur et détient 80% du consortium en charge, les 20% restants étant détenus par le groupe coréen Kogas. Les contrats ont été alloués à l'issue d'un appel d'offres international qui s'est achevé en mai 2012, a précisé Eni.

A Nicosie, le ministre du Commerce, Neoclis Sylikiotis, a salué devant les journalistes un pas très significatif pour l'avenir de l'île méditerranéenne, qui traverse une récession sévère.

En octobre, Chypre avait annoncé avoir accordé quatre licences d'exploration de gaz dans ses eaux territoriales, dont une au géant pétrolier français Total et une autre à un consortium franco-russe.

[...] La compagnie américaine Noble energy, titulaire de la licence sur le bloc 12, a annoncé en 2011 avoir découvert un gisement de gaz pouvant atteindre 226,5 milliards de mètres cubes, pour une valeur estimée de 100 milliards d'euros. Cela suffirait à couvrir les besoins de l'île de Chypre pour des décennies.
Selon les autorités, d'autres gisements de gaz mais également de pétrole pourraient être mis au jour dans les blocs adjacents.

La Turquie s'est fermement opposée à ces explorations menées par le gouvernement chypriote, les qualifiant dillégales et lançant ses propres forages au large de Chypre-Nord, le tiers nord de l'île qu'elle occupe.

Ankara a en outre a menacé d'exclure de ses futurs projets en matière d'énergie les compagnies pétrolières retenues pour l'exploration du gaz dans les eaux territoriales de Chypre.

Chypre est divisée depuis 1974, après que la Turquie a envahi le nord de l'île à la suite d'un coup d'Etat fomenté par des nationalistes chypriotes-grecs et visant à rattacher le pays à la Grèce.



ROMANDIE.COM 24/1/2013

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PARIS - Les fonds sous-marins chypriotes recèlent d'importantes réserves de gaz, mais il faudra des années et de gros investissements pour en tirer les fruits, sans parler des écueils géopolitiques.

Depuis plusieurs années, la Méditerranée orientale est devenue une zone d'exploration gazière très active, et après la découverte en 2010 de gros gisements gaziers au large d'Israël, le gouvernement chypriote a attribué des permis d'exploration en mer au sud de l'île.

Cela a débouché en 2011 sur une première découverte de gaz naturel par l'américain Noble Energy, au fonds d'un puits poétiquement nommé Aphrodite-1 , foré au sud-est de l'île, tout près des gisements israéliens. Cette découverte a fait naître d'importants espoirs dans le pays.

[...]Cependant, le potentiel gazier chypriote est très incertain et plusieurs obstacles devront être surmontés avant que le pays ne commence à l'exploiter, probablement pas avant la fin de la décennie.

Dans une présentation datant de décembre, Noble Energy a évalué les ressources brutes du gisement qu'il a détecté en 2011 entre 141 et 227 milliards de mètres cubes. Des chiffres conséquents, comparables dans le meilleur des cas à la production gazière annuelle de la Mer du Nord. Mais à ce stade, il s'agit uniquement de ressources, c'est-à-dire la quantité brute de gaz qui serait contenue dans le réservoir sous-marin. Noble Energy n'a pas encore chiffré la taille des réserves correspondantes, c'est-à-dire la partie techniquement et économiquement exploitable, et doit mener cette année des forages complémentaires pour les évaluer.

Le ministère chypriote de l'Energie envisage pour sa part des ressources considérables, de l'ordre de 1.700 milliards de mètres cubes, en fondant ses espoirs sur les autres zones où la prospection n'a pas encore commencé. Chypre a attribué en début d'année de nouvelles licences d'exploration à des compagnies internationales, dont deux au géant pétrolier français Total, et d'autres à l'italien Eni et au sud-coréen Kogas, mais ces opérateurs n'ont pas encore commencé à forer. Et si le gouvernement chypriote a touché quelques recettes bienvenues en attribuant ces permis aux enchères, la pleine valorisation des richesses en hydrocarbures du pays ne devrait probablement pas intervenir avant 2020, au plus tôt, prévenait récemment Catherine Hunter, experte du cabinet d'études IHS. Selon elle, le potentiel gazier chypriote ne devrait pas être clarifié avant 2015-2016.

Et pour passer à la production, il faudra relever d'autres défis, en particulier les aspects techniques liés à la profondeur des réserves et la délicate question des voies de commercialisation, dans un pays tourné vers le tourisme et la finance et dépourvu d'infrastructures adéquates.

Construire un gazoduc pour rattacher Chypre au projet Nabucco entre l'Asie et l'Europe nécessiterait une improbable réconciliation avec la Turquie, qui occupe le tiers nord de l'île depuis 1974 et ne reconnaît pas le gouvernement du Sud.

Et le projet d'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) près de la ville balnéaire de Limassol présenté l'année dernière par le gouvernement chypriote, qui envisage d'y retraiter aussi le gaz des réserves israéliennes voire libanaises, a été chiffré à 10 milliards de dollars pour la seule première tranche.

Sans oublier la géopolitique: la Turquie s'oppose fermement à la politique chypriote d'exploration, illégale selon elle, et a déjà envoyé des navires militaires lors des opérations de prospection.

ROMANDIE 22/3/2013

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NICOSIE - Les réserves d'un important gisement de gaz naturel au large de Chypre sont inférieures d'un tiers au premières estimations mais restent substantielles, a annoncé jeudi le ministre chypriote de l'Energie, George Lakkotrypis.

Le forage d'exploration entamé en juin par le groupe américain Noble Energy sur le gisement du bloc 12, baptisé Aphrodite-1, au sud de l'île méditerranéenne a évalué sa taille entre 100 et 170 milliards de m3, avec une évaluation moyenne de 140 milliards de m3.

Il s'agit d'un nouveau contretemps pour le pays au bord de la faillite, dans la mesure où les premières estimations obtenues après une opération de prospection en 2011 évoquaient un gisement de 176 à 226 milliards de m3, avec une évaluation moyenne de 200 milliards de m3.

Malgré tout, l'évaluation confirme qu'il y a des réserves substantielles de gaz naturel, a assuré M. Lakkotrypis en conférence de presse, faisant valoir que 14 milliards de m3 représentaient 25 ans de production électrique pour Chypre.

Rappelant que la prospection débutait à peine dans d'autres blocs au large de l'île, le ministre a assuré que la construction d'une usine de liquéfaction du gaz, destinée à exporter la production des réserves chypriotes et éventuellement israéliennes ou libanaises, n'était pas remise en question.

Chypre a signé en juin un accord avec une coentreprise israélo-américaine pour la construction de cette usine. Noble détient 70% de la coentreprise et ses partenaires israéliens Delek et Avner 15% chacun.

Les Chypriotes comptent sur leurs réserves en hydrocarbures pour se sortir d'une crise qui les a obligés à recourir au printemps à un plan de sauvetage financier de 10 milliards d'euros assorti de conditions draconiennes, mais la commercialisation du gaz chypriote ne débutera pas avant 2020.

Cependant, si Aphrodite-1 contient 125 milliards de m3, le gouvernement table sur un bénéfice de 12 à 18 milliards d'euros sur 14 ans, a insisté M. Lakkotrypis.


romandie 3/10/2013

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Nicosie - Chypre a averti lundi que les négociations de paix avec Ankara sous l'égide de l'ONU pourraient être compromises si la Turquie persistait à perturber les recherches énergétiques menées au large de l'île divisée.

Nicosie considère comme une provocation l'annonce de l'envoi d'un navire sismique turc à partir de mi-octobre dans la zone économique exclusive (ZEE) de Chypre.

AFP 22/3/2014


Le bateau doit sonder les fonds dans un secteur où opère actuellement le consortium italo-coréen ENI-Kogas, choisi par la République de Chypre pour mener des explorations destinées à découvrir d'éventuels gisements de gaz, selon des responsables du gouvernement à Nicosie. Pour produire des résultats, les négociations (de paix avec Ankara) ne peuvent être conduites avec de telles provocations, a affirmé le ministre chypriote des Affaires étrangères, Ioannis Kasoulides. Il s'agit peut-être du développement le plus grave depuis la délimitation de la zone économique exclusive, a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie chypriote a précisé qu'il reviendrait au président Nicos Anastasiades de décider des mesures qui seraient prises. Les leaders chypriotes grec et turc ont relancé en février les négociations de paix, après pratiquement deux ans d'interruption, sans réel progrès pour le moment.

L'île méditerranéenne est coupée en deux depuis l'invasion de la partie nord par la Turquie en juillet 1974, en réaction à un coup d'Etat mené par des nationalistes chypriotes-grecs pour rattacher l'île à la Grèce.

La Turquie, seul pays à reconnaître la République turque de Chypre-Nord, s'oppose à l'exploitation de gisements gaziers ou pétroliers par le gouvernement grec-chypriote avant tout accord de paix, réclamant que les Cypriotes-turcs bénéficient des retombées de ces richesses.

Nous avons répété que les richesses naturelles de Chypre (...) appartenaient à tous les Chypriotes et que tout le monde en bénéficierait en cas de solution (à la question chypriote), mais cela est en train d'être compromis, a affirmé à ce sujet M. Kasoulides.

Chypre ambitionne de devenir une importante plate-forme régionale dans le domaine de l'énergie et compte sur ses réserves en hydrocarbures pour se sortir d'une crise qui a obligé l'île à accepter en 2013 un plan de sauvetage de 10 milliards d'euros, assorti de conditions draconiennes.

Romandie 6/10/2014

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Nicosie (Chypre) - Chypre a annoncé mardi la suspension de sa participation aux négociations visant à la réunification de l'île pour protester contre les agissements d'Ankara, qui cherche selon Nicosie à perturber ses recherches énergétiques en mer.

Le président chypriote Nicos Anastasiades et le leader de la République turque de Chypre-Nord étaient censés se rencontrer jeudi matin dans la zone tampon à Nicosie, selon l'ONU.

Mais après une réunion de M. Anastasiades avec les responsables des partis politiques chypriotes, le porte-parole du gouvernement a annoncé que le président avait décidé de ne pas assister à cette rencontre sous l'égide de l'ONU.

Nicosie considère comme une provocation l'annonce de l'envoi d'un navire sismique turc à partir de mi-octobre dans la zone économique exclusive (ZEE) de Chypre.

L'île méditerranéenne est coupée en deux depuis l'invasion de la partie nord par la Turquie en juillet 1974, en réaction à un coup d'Etat mené par des nationalistes chypriotes-grecs pour rattacher l'île à la Grèce.

Romandie 7/10/2014

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Nicosie - Chypre a dénoncé lundi la présence de navires turcs dans sa zone économique exclusive (ZEE), accusant Ankara de mener des manoeuvres provocantes et illégales, en violation de sa souveraineté.

La Turquie avait prévenu début octobre qu'elle s'apprêtait à envoyer un navire sismique sonder les fonds marins non loin d'un secteur où le consortium italo-coréen ENI-Kogas, mandaté par la République de Chypre, mène des explorations destinées à découvrir d'éventuels gisements de gaz.

Cette annonce avait poussé Nicosie à se retirer de la table des laborieuses négociations de paix visant à réunifier l'île, coupée en deux depuis 1974 et dont la partie nord (RTCN) n'est reconnue que par la Turquie.

Les autorités chypriotes surveillent étroitement les navires turcs et examinent leurs options pour défendre leurs droits et leur souveraineté, a déclaré à la radio nationale le ministre de la Défense, Christoforos Fokaides. Le président chypriote Nicos Anastasiades a dirigé une réunion d'urgence avec les responsables des partis politiques de l'île pour discuter de la réponse à apporter aux agissements turcs.

Une nouvelle réunion se tiendra mardi à partir de 11H00 (08H00 GMT) en vue d'adopter des mesures spécifiques, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Nikos Christodoulides, sans plus de précisions. C'est une violation de (notre) souveraineté, a-t-il dénoncé lors d'une rencontre avec la presse étrangère au palais présidentiel.

Le navire sismique turc, le Barbaros, est accompagné de deux autres navires et d'une frégate de l'armée turque, selon les autorités chypriotes.

Selon M. Christodoulides, les navires turcs sont entrés à l'intérieur du bloc 3 de la ZEE, au sud-est de l'île méditerranéenne, mais n'ont pas encore commencé les recherches sismiques.

Le porte-parole a estimé que la Turquie était en train de tirer profit de la situation en Irak, alors que le rôle d'Ankara est jugé crucial au sein de la coalition internationale pour lutter contre l'organisation extrémiste sunnite Etat islamique (EI), qui s'est emparée de pans entiers du territoire irakien et syrien.

Interrogé sur un éventuel risque d'escalade, M.Christodoulides a déclaré: il y a toujours une possibilité.

Chypre ambitionne de devenir une plateforme gazière régionale depuis la découverte en 2011 d'un premier bloc gazier dont les réserves atteindraient, selon les estimations, entre 100 et 170 milliards de m3 de gaz.

L'île compte sur ses réserves en hydrocarbures pour se sortir d'une crise qui a l'obligée à accepter en 2013 un plan de sauvetage de 10 milliards d'euros, assorti de conditions draconiennes.

Mais la Turquie s'oppose à l'exploitation de gisements gaziers ou pétroliers par le gouvernement chypriote-grec avant tout accord de paix, réclamant que les Chypriotes-turcs bénéficient des retombées de ces richesses.

Par ailleurs, la marine russe menait lundi des exercices dans les eaux internationales entre Chypre et la Syrie.

Romandie 20/9/2014

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Le Caire - Le Caire, Athènes et Nicosie ont appelé samedi la Turquie à mettre un terme à ses explorations au large de l'île de Chypre, des provocations dangereuses pour toute la région, selon le président chypriote.

Dans un communiqué commun publié à l'issue d'une rencontre tripartite, baptisé Déclaration du Caire, les trois pays appellent la Turquie à cesser toutes ses opérations de surveillance sismique en cours dans les zones maritimes de Chypre, et de ne plus en mener à l'avenir.

Dans leur communiqué, les trois pays appellent aussi à un règlement de la crise chypriote dans le respect du droit international.

Le président chypriote Nicos Anastasiades a estimé lors d'une conférence de presse que les provocations de la Turquie ne compromettent pas seulement les pourparlers de paix (visant à mettre fin à la division de l'île de Chypre) mais affectent également la sécurité dans la région de l'est de la Méditerranée. Il s'exprimait à l'issue d'une rencontre triangulaire avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le Premier ministre grec Antonis Samaras. M. Samaras a qualifié les agissements de la Turquie de totalement inacceptables.

Chypre a suspendu en octobre ses pourparlers de paix avec la République turque de Chypre nord (RTCN), entité reconnue seulement par Ankara, à cause d'une querelle avec la Turquie sur des recherches énergétiques dans ses eaux territoriales.

Ankara a envoyé le mois dernier un navire sismique pour sonder les fonds marins près d'un secteur où la République de Chypre a autorisé le consortium italo-coréen ENI-Kogas à rechercher d'éventuels gisements de gaz, dans sa zone économique exclusive au sud-est de l'île.

Pour que les négociations de paix aboutissent, la Turquie doit montrer de la bonne volonté et adopter une position constructive, a ajouté M. Anastasiades.

La Turquie s'oppose à l'exploitation par Nicosie de gisements marins de gaz avant qu'une issue soit trouvée au problème de la division de l'île qui dure depuis 40 ans.


----->Ras-le-bol de ces pays et de leurs dirigeants qui menacent la paix partout où ils interviennent à mauvais escient. La politique est une chose, la co....ie en est une autre... La politique est bien trop omniprésente partout ! Ce qui fait qu'au nom d'une entente politique beaucoup de gens et d'idéologies sont sacrifiés... Et encore quand il s'agit seulement de ça !!! 

Romandie 8/11/2014

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Nicosie - Total devrait abandonner ses travaux de prospection de gaz et de pétrole au large de Chypre car la compagnie pétrolière française n'a pas trouvé de cible importante pour entreprendre des forages d'essai, a déclaré mercredi le ministre chypriote de l'Energie, George Lakkotrypis.

Total n'a pas trouvé de structure ou cible géologique pour poursuivre ses obligations, a dit le ministre à la radio publique chypriote. Une décision définitive sera prise la semaine prochaine, en raison d'obligations contractuelles, a-t-il ajouté.

Dans une réaction écrite transmise à l'AFP, le géant pétrolier et gazier a confirmé avoir récemment achevé les sondages géologiques, géochimiques et géophysiques des blocs 10 et 11, sans avoir pu identifier de cibles de forage potentielles. Total est actuellement en discussion avec les autorités locales sur un potentiel programme de travaux d'exploration additionnels dans la zone, a-t-il ajouté.

Selon le ministre chypriote de l'Energie, la décision de Total de réduire ses pertes est motivée par des considérations de viabilité commerciale et non par les tentatives d'Ankara d'empêcher l'exploration d'hydrocarbures au large de l'île, dont le tiers nord est occupé par la Turquie.

La Turquie s'oppose à l'exploitation de gisements gaziers ou pétroliers par le gouvernement chypriote-grec de la République de Chypre avant tout accord de paix, réclamant que les Chypriotes-turcs bénéficient des retombées de ces richesses. Ankara avait envoyé un bateau en octobre pour sonder les fonds marins dans la zone économique exclusive (ZEE) de la République de Chypre au sud-est de l'île, près d'un secteur où Nicosie a autorisé le consortium italo-coréen Eni-Kogas à mener des explorations. Nicosie avait alors suspendu les négociations de paix relancées huit mois plus tôt sous l'égide de l'ONU.

Eni-Kogas, qui a identifié six gisements potentiels dans son secteur, n'a pas trouvé de quantités importantes de gaz au cours des forages de prospection préliminaire et devait poursuivre ses travaux d'exploration, avait annoncé le ministre de l'Energie chypriote il y a un mois.

Chypre ambitionne de devenir une plate-forme gazière régionale depuis la découverte en 2011 par la compagnie américaine Noble de gaz dans le champ Aphrodite, au sud-est de l'île méditerranéenne. Selon les estimations, les réserves de ce champ atteindraient entre 100 et 170 milliards de m3 de gaz. Chypre envisage de construire une usine de gaz naturel liquéfié à Vassiliko, près de la ville côtière de Limassol (sud), qui lui permettrait d'exporter par mer vers l'Asie et l'Europe.

Le gouvernement a confié à Noble et ses deux partenaires israéliens Delek et Avner, ainsi qu'à Total, les études de faisabilité pour une telle usine. Mais il semble à présent que les réserves ne soient pas suffisantes pour un tel projet.

Chypre espère pouvoir exporter son gaz, et peut-être du pétrole, à partir de 2022.


Romandie 21/1/2015

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