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Admin-lane

Des centaines de dauphins massacrés aux îles Salomon

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C'est pour se venger d'une promesse non tenue que les habitants du village de Fanalei, dans le sud de Malaita, auraient massacré au moins 700 dauphins (900 selon certains chiffres avancés sur d'autres supports).

Photo DR


L'Institut Earth Island aurait promis des fonds pour un projet de développement à condition que les villageois renoncent à leurs pratiques traditionnelles de chasse aux dauphins.

Le Président de l'Association de ce village à Honiara, la capitale, Atkin Fakaia, a défendu le massacre des dauphins en expliquant que l'Institut en question n'avait pas respecté la Convention signée et que les villageois avaient par conséquent repris la chasse.

Le directeur de l'Institut Earth island, Lawrence Makili, n'est pas d'accord et affirme que les fonds de développement ont été bel et bien versés aux représentants du village qui seraient maintenant incapables de dire comment cet argent a été dépensé.

Les exportations de dauphins vivants sont interdites aux îles Salomon depuis l'année dernière.


----->Je suis persuadée avoir diffusé un article au sujet de ce massacre, article que je n'arrive pas à retrouver. Il est donc probable que je me sois trompée de rubrique... En conséquence, j'ouvre un autre topic pour parler de cette triste affaire concernant cette tuerie sanglante...


RADIO AUSTRALIA 25/1/2013

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Radio Australia a essayé d'en savoir plus sur le massacre, la semaine dernière, de 700 à 900 dauphins voire 1 000 selon différentes sources.

C'est pour se venger d'une promesse non tenue que les habitants du village de Fanalei, dans le sud de Malaita, ont massacré des centaines de dauphins.

Depuis maintenant 2 ans, ce village de Fanalei et d'autres villages de Malaita, ont signé une Convention avec l'Institut Earth Island qui propose de financer des projets de développement à condition que les villageois renoncent à leurs pratiques traditionnelles de chasse aux dauphins.

Traditionnellement, les dauphins sont une source de nourriture mais leurs dents sont aussi utilisées par les hommes comme une monnaie coutumière pour payer la dot. Le Président de l'Association de ce village à Honiara, la capitale, Atkin Fakaia, qui défend les intérêts des villageois dans cette capitale, nous a expliqué la réaction de ces villageois.

FAKAIA : «La question de recommencer à pêcher et à tuer le dauphin repose sur le fait que l'Institut Earth Island a rechigné à verser de l'argent promis aux villageois. Ils ont donc été déçus et mécontents de l'attitude de Earth Island.»

Une version rejetée par le directeur de l'Institut : Lawrence Makili.

MAKILI : «Ils utilisent ça comme d'une excuse pour justifier ce qu'ils ont fait. Notre Institut a respecté ses engagements en fournissant à ces communautés de petites subventions pour leur permettre de mettre en place des microprojets générateurs de revenus.

Depuis 2 ans, nous avons distribué dans les 40.000 dollars aux villages. La distribution de ces fonds à travers le gouvernement et des membres des familles a fait des mécontents au sein des villages. Nous sommes donc allés dans les villages pour discuter et tout le monde a été d'accord pour que les fonds soient canalisés par les représentants de Fanalei qui sont à Honiara la capitale.

Nous avons donc versé plus de 50.000 dollars supplémentaires qui n'ont jamais atteint les villages. L'argent est resté avec les représentants du village de Fanalei a Honiara, ceux qui ont été chargés d'administrer ces fonds pour les villageois.»

Le Président de l'Association de ce village à Honiara, Atkin Fakaia, n'a fait aucun commentaire sur ce qu'il est advenu de l'argent de l'Institut Earth Island, [b]mais il affirme qu'il a été distribué par des membres de ce village qui vivent dans la capitale[/b]. Bref tout le monde se renvoie la balle mais personne n'est en mesure de dire comment cet argent a été dépensé.

[b]En attendant, ce massacre de 700 à 900 dauphins a suscité l'indignation à travers le monde et a donné sur les îles Salomon un coup de projecteur dont le gouvernement et l'industrie du thon se serait bien passé.[/b]

Toutes les sociétés internationales qui désirent investir dans des pêcheries et des conserveries de thon aux îles Salomon ont clairement indiqué que l'industrie du thon aux îles Salomon ne s'épanouira que dans un environnement favorable aux dauphins.

Plusieurs grandes enseignes européennes ont déjà fait savoir qu'elles n'achèteraient plus de thon qui n'a pas été pêché à l'aide d'une pratique de pêche durable et qui ne pose aucune menace aux dauphins.

Bref, les îles Salomon ont déjà été critiquées après avoir autorisé les exportations de dauphins vivants vers des parcs d'attraction touristique à travers le monde et maintenant la communauté internationale s'offusque de ces centaines de dauphins massacrés.

Et nous venons d'apprendre que 300 autres dauphins auraient été depuis tués. Le village de Fanalei serait le plus grand fournisseur de dents de dauphins pour l'ensemble de l'archipel.


RADIO AUSTRALIA 29/1/2013

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Les villageois de Fanalei ont indiqué que le massacre des dauphins continuerait tant qu'ils n'auront pas obtenu satisfaction.

La semaine dernière, ces villageois ont capturé et tué plus de 700 dauphins à la suite d'un désaccord avec une organisation écologiste américaine : Earth Island Institute.

Cet institut a proposé de financer des projets de développement si les villageois renonçaient à leur pratique traditionnelle de chasse aux dauphins.

Les villageois estiment n'avoir pas reçu l'argent promis. Earth Island Institute affirme que des dizaines de milliers de dollars ont été remis à des représentants du village à Honiara, capitale des Salomon, mais que cet argent n'est jamais parvenu au village en question : Fanalei.

Depuis, 300 autres dauphins ont été massacrés et les villageois de Fanalei soulignent que le massacre continuera tant qu'ils n'auront pas leur argent.

Cette affaire a fait une autre victime : le chef du village de Fanalei qui a été démis de ses fonctions pour s'être prononcé contre le massacre des dauphins.

Massacre qui affecte d'ores et déjà le tourisme.


Radio Australia 31/1/2012

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Jusqu'à présent les villageois de Fanalei ont tué au moins 1 000 dauphins pour protester contre le non paiement de fonds de développement promis par l'organisation écologiste américaine : Earth Island.

Cette organisation a signé un accord sur trois ans avec trois villages de la Province de Malaita. Conformément à cet accord, Earth Island débloque de l'argent pour mettre en place des projets de développement et en échange, les trois villages renoncent à leur pratique traditionnelle de chasse aux dauphins.

Les villageois de Fanalei affirment qu'ils n'ont pas été payés. Faux, répond l'organisation écologiste, des fonds ont été remis à des représentants du village à Honiara, la capitale, mais l'argent en question n'a jamais atteint le village.

Les villageois ont donc tout d'abord massacré dans les 700 dauphins la semaine dernière, puis 300 dauphins supplémentaires en annonçant que le massacre continuerait tant qu'ils n'obtiendraient pas satisfaction.

Entre temps, Facebook attire l'attention de touristes potentiels qui pourraient éventuellement renoncer à un séjour aux salomon.

ABC Radio Australia s'est entretenu avec Michael Tokuru, le Directeur général de l'Office du tourisme des Salomon. Un Michael Tokuru inquiet.

TOKURU : «Nous voulons nous promouvoir en tant que destination éco-touristique. Cette nation, notre pays, vient de sortir des problèmes des précédentes crises ethniques. Nous avons tant de choses à développer, redorer notre image d'autant plus que nous avons accueilli le Festival des Arts du Pacifique l'année dernière, et aussi la visite du couple royale l'année dernière. Alors c'est certain que cette affaire aura un impact sur notre image, oui je le dis, il y aura un impact négatif.»

Danny Kennedy dirige un club de plongée "Gizo Dive" de l'autre côté des îles de la Province de Malaita, dans la Province Ouest, et il pense également que le massacre des dauphins aura un impact sur le nombre de visiteurs.

KENNEDY : « Je suis certain qu'il y aura un impact de manière générale. Mais malheureusement ce sont des choses qui arrivent à un niveau culturel et dans des régions très éloignées. Malheureusement c'est toujours le tourisme qui en fait les frais. Nous allons essayer de limiter les dégâts par rapport à ce qu'ils font à Malaita.»

Les îles Salomon ont découvert et exploitent un créneau spécifique et porteur : la plongée sous-marine autour des épaves de bateaux ou des carcasses d'avion de la seconde guerre mondiale. Mais Danny Kennedy nous a indiqué que les gouvernements qui se sont succédé aux îles Salomon n'ont jamais essayé de développer ce secteur.

KENNEDY : «Je suis ici depuis 28 ans, comme opérateur, et d'un point de vue personnel, le tourisme n'a jamais été une priorité ni la recherche de devises étrangères. Donc si cette affaire à un impact sur nous et bien pour être honnête, je ne pense pas que quiconque au gouvernement va réagir et les gens vont devenir de plus en plus dégoûtés quand ils vont voir ce qui est en train d'arriver.»

Nous apprenons aujourd'hui que le ministre du Tourisme, Samuel Manetoali, a décidé de réagir et d'envoyer sur place une mission d'enquête pour tirer cette affaire au clair.

----->A suivre donc...


RADIO AUSTRALIA 1/2/2013

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HONIARA - Les îles Salomon ont demandé vendredi à des villageois de cesser de tuer les dauphins, estimant que cette pratique ancestrale nuit à l'image de l'archipel du Pacifique auprès des touristes.

Les habitants du village de Fanalei ont tué en décembre quelque 750 dauphins. Ils indiquent avoir agi ainsi car ils n'ont pas reçu les compensations financières promises par l'association américaine de défense de l'environnement Earth Island Institute (l'Institut de l'île Terre) lors d'un accord conclu en 2010 pour mettre fin à ces abattages.

Le ministre du Tourisme de l'archipel, Samuel Manetoali, a refusé de prendre parti dans cette dispute mais il a affirmé vouloir la fin de cette pratique car elle nuit à la réputation internationale des Salomon.

Cela nous a causé beaucoup de tort à l'étranger, et a un effet sur notre secteur touristique, notamment pour (les touristes) australiens ou néo-zélandais, a-t-il déclaré à l'AFP. Il va se rendre dans le village pour discuter avec les anciens, a-t-il précisé.

La chasse aux dauphins est traditionnelle dans certains endroits de l'archipel. Les dents des cétacés ont longtemps été utilisées comme monnaie d'échange. Les villageois capturent également des bêtes vivantes pour les vendre à des parcs d'attraction.

C'est un sujet délicat car ces gens dépendent de pratiques traditionnelles. Or les attentes de la société moderne sont différentes, a souligné le ministre. Quelle que soit la décision, il faut que tout le monde soit gagnant: le pays, comme les communautés.

L'association de défense de l'environnement dément pour sa part n'avoir pas rempli sa part du contrat. Le massacre récent des dauphins est le fait selon elle d'un petit groupe de personnes, qui ont agi à l'encontre des directives des chefs de tribus.


ROMANDIE 1/2/2013

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HONIARA, mardi 29 janvier 2013 (Flash d’Océanie) – Une tribu des îles Salomon a entrepris, depuis le début de la semaine dernière, de reprendre ses activités de chasse aux dauphins, malgré la signature, ces dernières années, d’un accord avec une organisation non gouvernementale de protection de ces mammifères.

Ce programme engageait la communauté du village de Fanalei, sur l’île de Malaïta (îles Salomon), dans le cadre d’un accord conclu avec l’ONG américaine Earth Island Institute (EII). Il prévoyait le versement de sommes censées financer, sous forme de microprojets. Objectif de ce programme incitatif : encourager les villageois à ne plus tuer les dauphins, mais à se tourner vers d’autres formes d’activités.

Mais depuis la fin 2012, un groupe au sein de cette communauté, censé recevoir ces sommes, a affirmé ne pas avoir vu les montants annoncés par EII. Il a alors menacé de reprendre l’activité traditionnelle de chasse aux dauphins.
L’ONG, pour sa part, plaidait pour la thèse du malentendu, en laissant aussi entendre que certaines des sommes auraient pu être détournées au sein même de la communauté.

Mi-janvier 2013, les tensions franchissaient un nouveau cap et le groupe de villageois mécontent a décidé de mettre ses menaces à exécution. En plusieurs vagues, la capture et la mise à mort des dauphins aurait fait un total de près d’un millier de victimes, au cours des deux dernières semaines.

Les porte-parole de ce groupe rebelle affirment, sur le ton de la vengeance et de la menace, qu’ils continueront à exercer ce qu’ils considèrent comme leur droit traditionnel à la chasse aux dauphins tant que la totalité des sommes promises ne leur aura pas été versée.

Au cours d’un premier incident, début octobre 2012, sept mammifères appartenant à un groupe de dix dauphins avaient été sauvés de justesse d’une mort certaine après que l’ONG EII avait finalement accepté de payer in extremis une somme de dix mille dollars salomonais (environ 1.300 dollars US), soit la moitié de ce que les villageois demandaient pour «frais supplémentaires » d’entretien des dauphins.

Les trois autres dauphins sous la garde des villageois étaient morts de déshydratation et de faim.

Lawrence Makili, directeur local de l’ONG, prévoyait déjà que ce précédent ouvrait la porte à tous les abus de ce projet, en plaçant les mammifères non plus en situation de protégés, mais d’otages.

Dans cette région des îles Salomon, la chasse aux dauphins se fait de manière périodique et certaines parties des animaux, comme les dents, servent aussi à confectionner de la monnaie traditionnelle.

Les îles Salomon, ces dernières années, ont aussi été pointées du doigt dans des affaires d’exportation de dauphins vivant en direction de plusieurs pays du globe, comme Singapour.


Tahiti infos 29/1/2013

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