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Admin-lane

L'Allemagne veut une loi sur la fracturation hydraulique avant l'automne

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BERLIN - Le ministre allemand de l'Environnement, Peter Altmaier a annoncé samedi qu'il veut faire voter une loi sur la fracturation hydraulique, une technique d'extraction d'hydocarbures controversée, avant les législatives cet automne.

Je promets une réglementation législative (sur la fracturation hydraulique) avant les législatives et que le débat sera mené dans une atmosphère raisonnable et apaisée, a indiqué le ministre, dans une vidéo sur la chaîne du gouvernement allemand sur Youtube.

Depuis 2007, la technologie décriée du fracking, ou fracturation hydraulique, combinée à celle du forage à l'horizontale, a permis d'exploiter les immenses ressources en hydrocarbures des gisements de gaz ou de pétrole de schiste, notamment aux Etats-Unis et au Canada.

Cette technologie est toutefois très controversée en raison des risques qu'elle fait peser sur l'environnement, du fait de l'utilisation de produits chimiques qui peuvent contaminer les nappes phréatiques. La fracturation hydraulique est interdite en France depuis 2011.

Il y a beaucoup de problèmes non résolus, a reconnu à ce sujet M. Altmaier.

En Europe, les gisements supposés de gaz de schiste se trouvent sous des paysages densément peuplés et il n'est pas envisageable de les exploiter tant que les accusations et les questions soulevées (par cette technique) n'auront pas été écartées, a-t-il assuré. La question devra être analysée en gardant comme critère principal que l'exploitation soit acceptable et supportable écologiquement, a-t-il poursuivi.

C'est pourquoi je proposerai que la fracturation hydraulique soit interdite dans les zones de protection hydrologique et que soit menée, dans toutes les autres régions, une étude d'impact écologique préalable, a encore spécifié le ministre.

Celui-ci s'attend à un dialogue intensif avec les entreprises et les populations concernées, dont personne ne peut prédire l'issue.


ROMANDIE 16/2/2013

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Moins de nucléaire, donc plus de gaz. Selon un document des ministères de l'Économie et de l'Environnement que s'est procuré l'AFP mardi, le gouvernement allemand a prévu d'autoriser l'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique ("fracking"), mais sous conditions.

Le texte prévoit d'interdire le fracking dans les zones d'eaux protégées et de sources minérales, une concession à l'opinion publique allemande qui se méfie de cette technique controversée en raison des risques qu'elle fait peser sur l'environnement, notamment sur les nappes phréatiques.

Des études d'impact sur l'environnement devront en outre être effectuées avant chaque projet d'extraction. "Les réserves nationales d'hydrocarbures vont nettement contribuer à la sécurité d'approvisionnement et à la stabilité des prix (énergétiques) en Allemagne", alors que le pays fait face à l'énorme défi de l'abandon du nucléaire d'ici 2022, affirment les deux ministères.

Jusqu'à 2.300 milliards de mètres cubes de gaz naturel pourraient être extraits du sous-sol allemand, selon des estimations des ressources qualifiées de "très importantes" par les ministères, alors que l'Allemagne consomme 86 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.

En France, la fracturation hydraulique est interdite depuis 2011, mais des techniques d'extraction alternatives sont à l'étude. Les États-Unis en revanche y ont massivement recours, ce qui a fait chuter les cours du gaz naturel dans le pays.


----->Que restera-t-il après, après que l'homme ait tout exploité, tout défriché... Une terre exangue ? C'est pour bientôt... !



LE POINT 26/2/2013

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BERLIN - Tiraillée entre préoccupations écologistes et intérêts économiques, l'Allemagne avance sur la pointe des pieds sur le sujet de la fracturation hydraulique, méthode d'extraction controversée qui pourrait lui permettre d'exploiter ses ressources en gaz de schiste.

Fin février, Berlin a présenté un projet de loi qui interdit le fracking, de son nom anglais, dans les zones d'eaux protégées et de sources minérales. Par défaut le procédé sera autorisé ailleurs --sous réserve des autorisations nécessaires au cas par cas.

L'approche choisie, ni oui ni non, est le reflet de divisions au sein du gouvernement conservateur-libéral et de sa crainte de s'aliéner une opinion publique sceptique à quelques mois des législatives.

Dans les régions concernées, la majorité de la population est contre cette possibilité, explique à l'AFP le député écologiste Hans-Josef Fell. Son parti aussi est contre, et aura son mot à dire au plus tard au passage de la loi devant la chambre haute, le Bundesrat, où le gouvernement n'a pas la majorité. Idéalement, Berlin voudrait légiférer avant septembre.

Un site internet (www.gegen-gasbohren.de) existe déjà pour coordonner les divers mouvements de protestation au sein de la société civile alors que pour le moment la technique n'a jamais été mise en oeuvre en Allemagne.

En France, une contestation similaire avait contribué à faire du pays le premier à interdire la fracturation hydraulique, à l'été 2011.

Très en vogue aux Etats-Unis, elle constitue à ce jour la seule méthode efficace pour extraire le gaz de schiste enfoui dans les nappes phréatiques à plus de 1.000 mètres de profondeur.

Le sous-sol allemand abriterait jusqu'à 2.300 milliards mètres cube de gaz de schiste. L'Allemagne consomme 86 milliards de mètres cube de gaz naturel par an, dont elle importe l'essentiel (soit l'équivalent, sauf erreur de ma part, de moins de 27 ans de consommation)

Berlin estime que cette énergie pourrait contribuer à la sécurité d'approvisionnement et à la stabilité des prix (énergétiques) alors que le pays veut, à l'horizon 2022, se passer complètement du nucléaire. Et apprécierait de réduire sa dépendance aux importations en provenance de Russie et de Norvège.

Les milieux économiques allemands y voient une perspective prometteuse de réduire la facture énergétique. Avec la révolution du gaz de schiste aux Etats-Unis, les coûts en énergie ont énormément baissé, les entreprises américaines sont beaucoup plus compétitives que les nôtres, plaide Matthias Wachter, spécialiste des matières premières à la fédération de l'industrie allemande (BDI).

Wintershall, filiale de BASF et acteur majeur du gaz en Allemagne, fourbit déjà ses armes. Même si on ne sait toujours pas si l'extraction de gaz de schiste est vraiment réalisable aussi bien sur le plan écologique qu'économique, nous expliquons les choses sur place, aux politiques, aux citoyens, aux médias..., dit Stefan Leunig, son porte-parole. Mais la société allemande réagit de manière très émotionnelle, déplore-t-il.

En marge de ce lobbying, les scientifiques tentent de mesurer l'impact environnemental de la fracturation hydraulique. L'Office fédéral des sciences de la terre et des matières premières (BGR), une administration du ministère de l'Economie, considère qu'elle ne nuira pas à l'environnement, tandis que l'agence fédérale UBA, rattachée au ministère de l'Environnement, pronostique l'inverse. Le ministre de l'Economie Philipp Rösler vante lui ses avantages tandis que celui de l'Environnement Peter Altmaier a émis de fortes réserves.

Les gisements supposés de gaz de schiste se trouvent sous des paysages densément peuplés et il n'est pas envisageable de les exploiter tant que les accusations et les questions soulevées n'auront pas été écartées, juge ce dernier.

Les réserves allemandes se situent essentiellement en Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest), région la plus peuplée du pays, et en Basse-Saxe (nord).


------>Détruire ou détériorer l'environnement et la nature pour un potentiel d'un peu plus de 26 ans de consommation... Cela en vaut-il vraiment la peine... Et après, après quand il n'y aura plus du tout de réserve... Que se passera-t-il ? Il faut, avant toute chose, modifier nos habitudes !!!! Et c'est urgent si nous désirons que les arrières-arrières petits-enfants de nos petits-enfants aient une chance de vivre décemment !!!


ROMANDIE 22/3/2013

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