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Brûlures, chutes, intoxications: la maison est périlleuse pour les bêtes

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PARIS - Intoxications, chutes, brûlures: la maison recèle de nombreux pièges pour les animaux, très souvent victimes d'accidents domestiques, et les vétérinaires recommandent comme pour les enfants de ne rien laisser à leur portée.

Le Centre national d'informations toxicologiques vétérinaires de Lyon reçoit quelque 16.000 appels par an de particuliers et de vétérinaires pour identifier le type d'intoxication dont est victime un animal.

70% des appels concernent les chiens qui ont ingéré des produits ménagers, des insecticides ou herbicides. 20% concernent les chats et les 10% restant les vaches, chevaux, cochons ou poules, témoigne le vétérinaire Laurence Tavernier qui répond aux appels. Elle conseille de conserver les emballages des produits pour communiquer les composants aux centres antipoisons.

Le chat de Stéphanie Legros, Darwin, revient de chez le vétérinaire. Il s'est brûlé les coussinets sur une plaque électrique. Darwin est monté sur la plaque encore chaude. Il est sous antibiotiques et je dois lui mettre une pommade cicatrisante pendant une semaine, raconte la jeune femme. La prochaine fois, quand j'aurai fini de cuisiner, je poserai une casserole remplie d'eau froide sur la plaque pour éviter qu'il marche dessus, dit-elle.

Céline Moussour, vétérinaire, est confrontée chaque année dans son cabinet à de nombreux cas comme celui de Darwin et de bien d'autres accidentés de la maison. Selon elle, les chats viennent surtout pour des chutes et des brûlures et les chiens pour des intoxications alimentaires ou occlusions intestinales.

Les chiens et pas uniquement les chiots avalent souvent des produits ménagers et des aliments nocifs pour eux, comme le chocolat mais aussi des collants, chaussettes ou slips, raconte-t-elle. Et contrairement aux idées reçues, les chats ne retombent pas toujours sur leur pattes et tombent souvent par la fenêtre, poursuit-elle.

Il faut comme avec les enfants mettre en hauteur tous les produits ménagers dangereux !, insiste Mme Moussour qui opère les intestins des chiens ayant avalé les collants en nylon de leur maîtresse.

Son confrère, Jean-Louis Patin, vétérinaire urgentiste à Vétoadom, intervient aussi sur Paris et en région Parisienne pour des accidents domestiques, autant pour les chats que les chiens. 4% des sorties des 43 vétérinaires de ma société concernent des intoxications de chats et chiens et 22% de la traumatologie, dont des fractures, qui incluent des bagarres entre animaux, dit-il.

Les chiens dans la phase de puberté et d'exploration du milieu sont les plus sujets aux accidents. Ils avalent les médicaments des hommes mais comme ils ne font pas le même poids, les conséquences sont graves, affirme-t-il. Et quand ils trouvent des produits hallucinogènes, type marijuana, ça peut leur être fatal!

Pour Marie-Hélène Chiarisoli, vétérinaire, le furet est le plus exposé aux accidents domestiques. Très joueur, il avale des ficelles ou chaussettes qui obstruent son intestin, dit-elle. Il faut toujours l'avoir à l'oeil dans une pièce sécurisée lorsqu'on le laisse divaguer.

Quant aux animaux qui restent le plus souvent en cage comme les oiseaux, lapins, serpents ou tortues, ils ne sont pas à l'abri non plus.

Un lapin peut se faire le "coup du lapin" car ses vertèbres et ses reins sont fragiles. Le serpent qui recherche la chaleur peut griller derrière le réfrigérateur et la tortue se faire mordre par le chien, commente-t-elle. Enfin, il faut éloigner de la cuisine la cage des oiseaux: ils peuvent étouffer avec les vapeurs des poêles.


ROMANDIE 23/3/2013

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Les accidents domestiques peuvent concerner nos chiens, nos chats et l’ensemble de nos compagnons à poils et à plumes. Pour 30millionsdamis.fr, le Dr Yves Lahiani, vétérinaire à Paris, passe en revue les bons réflexes à adopter pour bien les protéger.

Selon l’AFP, le Centre national d'informations toxicologiques vétérinaires de Lyon (CNITV) reçoit chaque année quelque 16 000 appels - de particuliers et de vétérinaires – en lien avec l’empoisonnement domestique d’un animal. Produits ménagers, insecticides, herbicides… les produits aussi nocifs pour les humains que pour les chiens et les chats sont légion.

Mais cette liste de produits, à l’évidence dangereux, ne s’arrête pas là : parfois, nul besoin d’incriminer les produits chimiques. Les plantes disposées dans votre salon peuvent aussi empoisonner vos animaux : «l’ingestion du muguet provoque des troubles hépatiques graves chez les chats, explique Yves Lahiani, vétérinaire. Elle peut même causer la mort d’un chien».

C’est donc une batterie de précautions qu’il faut prendre lorsque l’on vit avec un animal. Car en réalité, les animaux sont exposés aux même dangers que son maître: intoxications, brûlures ou chutes – même un chat ne retombe pas forcément sur ses pattes – la vigilance est donc de mise.

Ce sont les chiens qui sont les premières victimes des ingestions à risques. Par jeu – les chiots aiment mâchouiller ce qui est à leur portée – mais aussi par gourmandise. «Deux carrés de chocolat peuvent être fatals pour un chiot ou un chien de petite taille, précise le vétérinaire. Attention aussi aux enfants : ils aiment parfois partager leur goûter avec leurs petits compagnons et peuvent sans le vouloir les empoisonner avec un gâteau ou un pain au chocolat».

Quant aux chats, ils ne sont pas en reste : «La javel et l’ammoniaque attire les félins qui n’hésitent pas à goûter, indique le spécialiste. L’eau de vaisselle qui stagne dans l’évier peut également lui provoquer de graves désagréments, alors qu’il ne cherche qu’à s’abreuver.»

Pour ne pas provoquer d’accidents inutiles, un maître-mot, ranger ! Pensez à placer toutes les substances nocives et vos produits d’entretien dans des placards bien fermés… et à vider l’eau de votre évier !

Nos animaux de compagnie sont également très vulnérables face à nos médicaments: «Anxiolytiques, antalgiques, anti-inflammatoires… il suffit d’un petit comprimé tombé au sol et ingéré par l’animal pour que cela ait des conséquences dramatiques, explique Yves Lahiani, qui rappelle qu’un seul comprimé de paracétamol suffit à tuer un chaton en deux minutes» . Là encore, il faut veiller à mettre les médicaments sous clé, hors de leur portée.

Les rongeurs et les lapins doivent être surveillés au même titre qu’un chien ou un chat. Leur fâcheuse habitude de tout grignoter - par ailleurs indispensable à leur bonne santé - les conduit parfois à dévorer des fils électriques et… à s’électrocuter ! «Ces animaux peuvent également s’attaquer aux murs et aux plinthes, qui peuvent renfermer des peintures extrêmement nocives, parfois même du plomb» poursuit Yves Lahiani. Il en est de même pour les meubles en bois ou construits dans d’autres matériaux, et qui sont parfois recouverts de laque ou de vernis toxiques.

Les aérosols sont quant à eux dangereux pour les poissons et les oiseaux. Les premiers peuvent en effet ingérer accidentellement des particules en suspension via le bulleur, l’appareil qui permet la production de bulles d'air dans l’aquarium ; les seconds peuvent tout simplement inhaler les particules volatiles et en mourir. «Attention aux désodorisants et aux huiles essentielles» complète Yves Lahiani.

30 millions d'amis 15/4/2013

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De nouveaux pictogrammes sont maintenant apposés sur les produits chimiques purs et mélangés en fonction de leur dangerosité. Les professionnels y sont habitués mais le grand public y est peu sensibilisé.

 Correspondance entre anciens et nouveaux pictogrammes. Wiki.sciences amusantes

Depuis 2010, cet étiquetage (Pdf) était obligatoire pour les substances (acétone, alcool, chlore…) pures rarement accessibles au grand public mais couramment utilisées par les professionnels. Ces derniers sont donc déjà habitués à ces nouveaux pictogrammes. En revanche, dans le commerce la plupart des produits sont composés d’un mélange de substances et leur étiquetage n’est obligatoire que depuis le 1er juin 2015. C’est le cas des lessives, du liquide vaisselle, des produits ménagers ou encore des insecticides.

Le principal changement induit par la réglementation CLP est la modification des pictogrammes de danger et l’apparition de nouveaux. Les quatre pictogrammes du système préexistants sont supprimés et remplacés par neuf pictogrammes de danger, ce qui ne sera pas sans induire une certaine confusion chez les consommateurs

D’autant plus que ces neuf nouveaux pictogrammes sont associés à 16 classes de danger physique, 10 classes de danger pour la santé et deux classes de danger pour l’environnement. Ajoutons que le pictogramme "dangereux pour la couche d’ozone" est le même que le pictogramme "dangereux pour la santé"… Confusion à tous les étages orchestrée dans un but "d’harmonisation, de classification et d’étiquetage international" par le règlement n°1272/2008 modifié adopté par la Communauté Européenne.

 Les nouveaux pictogrammes. Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

Accompagnant les pictogrammes dans leur losange rouge, il y a une mention également en rouge "Danger" pour les catégories de dangers les plus graves ou "Attention" pour les catégories les moins graves. Sont ensuite listées des annotations expliquant la nature des dangers et enfin des conseils de prudence indiquant les mesures de protection à prendre. Comme les pictogrammes ne permettent d’identifier la nature du danger du premier coup d’œil, il est absolument nécessaire de prendre le temps de lire les mentions ajoutées à côté et en dessous.

Ce système d’étiquetage est obligatoire pour tous les produits mis en vente à partir du 1er juin 2015. Ce changement se fera progressivement dans les rayons des magasins puisque les producteurs et distributeurs auront jusqu’au 1er juin 2017 pour écouler leurs stocks avec l’ancien étiquetage.



  • Voir Classes et catégories de danger dans le règlement CLP/SGH

  • Dans le règlement CLP/SGH, le classement est bien plus étendu et affiné, avec des classes de danger supplémentaires, contenant chacune une ou plusieurs catégories (selon le degré de dangerosité).



Pour les personnes soucieuses de leur environnement et de leur sécurité (et celle de leurs enfants et animaux : Consultez régulièrement :

● Agence européenne des produits chimiques (ECHA) :  www.echa.europa.eu
Texte du règlement CLP www.echa.europa.eu/fr/regulations/clp/legislation

Guide sur l’étiquetage et l’emballage conformément au règlement CLP
http://echa.europa.eu/documents/10162/13562/clp_labelling_fr.pdf

● Service national d’aide et d’assistance (Helpdesk) http://www.ineris.fr/ghs-info
 0820 201 816 (0,09€ TTC/min)

● Ministère du Développement durable : www.developpement-durable.gouv.fr
rubrique Prévention des risques > Gestion des produits chimiques >
Classification et étiquetage

● Institut national de recherche et de sécurité : Pour sensibiliser les professionnels et les aider à mettre en œuvre le changement réglementaire, l’INRS propose une série d’outils pratiques et complémentaires.  http://www.inrs.fr/focus/nouveletiquetage.html Les publications Retrouvez toutes les publications du ministère sur : www.developpement-durable.gouv.fr rubrique Salle de lecture


Sciences et avenir 1/6/2015 - Développement durable.gouv.fr

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