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BelleMuezza

FRANCE : Économie d'énergie : Le gouvernement lance un plan de rénovation thermique pour les logements mal isolés

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Le 21 mars, le président de la République française, François Hollande, a annoncé la mise en place d’aides à la rénovation thermique des 4 millions d'habitations très mal isolées.

François Hollande a annoncé la mise en place d’une série de mesures en faveur du logement. Il s’agira notamment de procéder à la rénovation énergétique des 4 millions d'habitations très mal isolées. En effet, en France, les 20% de logements les plus anciens consomment la moitié de l'énergie totale. Il était donc temps de réagir. Selon les spécialistes, les travaux de rénovation thermique représenteront au total huit milliards d'euros par an jusqu'en 2017.

Ces travaux concerneront essentiellement les logements les moins isolés et donc les plus gourmands en énergie. Ce chantier achevé, d’ici huit ans, la France devrait bénéficier d’un retour sur investissement de 4 milliards d'euros par an en raison des quantités énergétiques économisées.

Comme le souligne le cabinet Sia Partners, qui publie une étude sur le sujet, "ce scénario nécessite d'importantes dépenses sur les quatre premières années mais les résultats sont au rendez-vous puisque ce sont ensuite 4 milliards qui seraient économisés chaque année sur la facture énergétique". Au final, il s’agit donc d’un plan jugé "très rentable".

Selon le ministère du Logement, à l’heure actuelle, seuls 120.000 logements privés et 25.000 logements sociaux bénéficient actuellement d'une rénovation énergétique performante chaque année. Pour atteindre "l'ambitieux" objectif de 500.000 par an, le cabinet de conseil Carbone4 estime qu’il faudrait plus correctement orienter les incitations fiscales (l'Eco PTZ et le crédit d'impôt développement durable ou CIDD) et mieux cibler les travaux. Une optimisation qui aura bien lieu, a confirmé le gouvernement, qui a également annoncé une prime exceptionnelle de 1.350 euros pendant deux ans pour les plus précaires.

Selon Emmanuel Blanchet, de Carbone4, "avec deux milliards d'euros on peut faire quelque chose de très bien", sachant que les travaux s'élèvent à 20.000 euros par logement en moyenne. Au final, grâce à ces rénovations énergétiques, le gouvernement vise 38 % d'économies énergétiques, conformément à l'objectif fixé par le Grenelle de l'environnement en 2007.

Néanmoins, Emmanuel Blanchet note que les économies totales pourraient être moins importantes qu'espéré en raison d’un possible "effet rebond". En effet, les ménages vivant dans des "passoires thermiques" et qui limitent aujourd’hui fortement leur consommation, pourraient modifier à la hausse leur comportement après la rénovation de leur logement. "Les comportements de consommation minent en effet les économies d'énergie attendues [ ... ], selon le phénomène de l'effet rebond, qui peut annuler de 5 à 50 % de ces gains".


MMAXISCIENCES 22/3/2013

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PARIS - Le périmètre de la TVA réduite à 5,5% pour les travaux de rénovation thermique des logements ne correspond pas à la promesse du gouvernement et devrait notamment être étendu aux thermostats et à certaines chaudières, a critiqué mercredi la fédération de chauffagistes Energies et Avenir.

La TVA à taux réduit ne s'appliquera que sur les équipements éligibles au crédit d'impôt développement durable (CIDD), alors qu'il était question que ce soit l'ensemble de la rénovation énergétique, a souligné à l'AFP Hervé Thelinge, le président de cette fédération professionnelle.

Or, selon Energies et Avenir, le CIDD ne couvre pas l'ensemble des produits qui concourrent à la rénovation énergétique et aux économies d'énergie.

Sont notamment exclus les appareils de régulation du chauffage --les thermostats-- qui permettent de mieux piloter le chauffage d'un logement et le plus souvent de réaliser des économies d'énergie.

Energies et Avenir souhaite également inclure les chaudières à basse température dans la TVA réduite. Même si elles sont moins vertueuses que les chaudières à condensation (qui sont elles bien éligibles), elles sont bien plus efficaces que les chaudières anciennes (un tiers des chaudières en France ont plus de 15 ans), fait valoir la fédération.

L'Assemblée nationale a déjà voté le 18 octobre, avec un consensus dans l'hémicycle, la baisse au taux réduit de 5,5% de la TVA sur les travaux de rénovation thermique des logements de plus de deux ans.

Mais Energies et Avenir, qui réunit toute la filière du chauffage à eau chaude (300.000 personnes et 90 milliards de chiffre d'affaires annuels), espère voir élargi le périmètre lors des débats à l'Assemblée sur le CIDD, prévus le 6 et 14 novembre.

Le périmètre de la TVA réduite avait donné lieu à une valse-hésitation du gouvernement lors de la conférence environnementale organisée en septembre. L'Elysée avait d'abord assuré que seuls les travaux d'isolation étaient concernés. Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, avec l'aval de François Hollande, avait ensuite assuré que ce taux s'appliquera(it) à tous les travaux de rénovation thermique.

Cette TVA réduite devait initialement baisser à 5% l'an prochain, mais l'Assemblée a finalement décidé de la laisser à 5,5%. Quant à la TVA intermédiaire, dans laquelle rentrait jusque là la rénovation énergétique, elle passera de 7 à 10% en 2014.




romandie 30/10/2013

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PARIS - Dédale d'aides pas toujours bien calibrées, grand nombre d'acteurs à convaincre, travaux coûteux... Les copropriétés sont à la traîne de la rénovation énergétique, mais leur implication est indispensable si le gouvernement veut atteindre ses objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.

On ne pourra pas faire les 500.000 rénovations par an, sans une partie de travaux réalisés en copropriété, explique Jérôme Gatier, directeur du Plan bâtiment durable lancé par le gouvernement.

Avec un cap de 500.000 rénovations annuelles d'ici 2017, le président François Hollande a misé sur le très énergivore secteur du bâtiment -- près du quart des émissions de gaz à effet de serre et plus de 40% de la consommation d'énergie -- pour permettre à la France de respecter ses engagements sur le front de la lutte contre le réchauffement climatique.

Mais le combat est difficile à mener dans les quelque 690.000 copropriétés du pays, soit plus de sept millions de propriétaires.

Selon M. Gatier, la rénovation d'environ 50.000 logements par an à l'horizon 2016-2017 serait sans doute nécessaire. Or, elles ne seraient que quelques dizaines, voire quelques centaines à se lancer par an dans ces grands travaux, estime Julien Allix, conseiller énergie de l'Association des Responsables de copropriété (Arc).

L'enjeu n'est pas de changer une chaudière ou poser un panneau solaire. On parle d'isoler des façades. Ca se développe, mais pas très, très rapidement, et on a vraiment pas mal d'écueils, ajoute-t-il.

En toute logique, des travaux d'envergure sont bien plus simples et rapides à lancer pour un couple en maison individuelle que pour des dizaines de copropriétaires, aux intérêts et revenus divers. Mais des années après la loi Grenelle 2, qui a mis du temps à prendre corps sur le terrain en raison d'une foison de textes d'application, des outils sont enfin sur la table, ou sur le point de l'être pour lancer le mouvement.

Les règles de vote ont été modifiées pour éviter trop de blocages lors des assemblées générales, un audit énergétique devant déboucher sur des travaux ou des mesures d'économies d'énergie est désormais obligatoire d'ici le 1er janvier 2017 pour les copropriétés de 50 lots ou plus, et un Fonds travaux obligatoire pour ces logements est prévu dans la dernière loi sur le logement (Alur).

Par ailleurs, un éco-prêt collectif à taux zéro devrait enfin voir le jour bientôt, sa version individuelle n'étant pas calibrée pour les copropriétés.

Il n'est quasiment pas mis en oeuvre parce que c'est énormément de paperasses et que les banques sont réticentes à les proposer, notamment par manque de compétence sur ces sujets techniques, avance M. Allix. Les outils législatifs et réglementaires sont là, selon M. Gatier. Mais tout n'est pas pour autant réglé. Il y a tout un sujet de communication, d'information, de formation des copropriétaires mais aussi des syndics, des administrateurs de bien, et des conseils syndicaux, dit-il

Il faut être capable de trouver les argumentaires pour convaincre les gens de se lancer dans cette aventure et ensuite les accompagner, poursuit-il. La copropriété est un secteur sur lequel il faut investir beaucoup d'énergie.

Les travaux coûtent cher --en moyenne entre 10.000 et 20.000 euros par logement--, et dire qu'avec les réductions de frais sur les consommations d'énergie, on va pouvoir rembourser ou amortir le montant des travaux est une hérésie!, déclare le président de l'association Planète Copropriété, Jean-Pierre Taïeb.

Mieux vaut mettre en avant l'amélioration du confort, la maîtrise des charges avec un prix de l'énergie amené à augmenter, et la valorisation du logement à la revente. Un dernier argument qui peut notamment faire mouche auprès des copropriétaires qui mettent leurs logements en location, soit 44% des habitations en copropriété.

Or, les obstacles financiers sont le point dur, constate M. Taïeb. L'Agence nationale de l'habitat (Anah) estime que 15% des copropriétés sont potentiellement fragiles ou en difficulté.

La question des subventions financières et fiscales reste un capharnaüm, estime-t-il. Il y a trop d'aides disparates et mal calibrées. Il faut rationnaliser.

Et en attendant, nombre d'acteurs insistent sur la nécessité d'accompagner les copropriétés dans ce dédale également financier. Une tâche dont s'acquittent notamment les collectivités locales grâce à leurs conseillers énergie ou par le biais de sites internet comme le nouveau CoachCopro lancé à Paris.

Il faut expliquer, passer du temps avec eux, insiste M. Taïeb, d'autant que l'initiative des travaux est souvent le fait d'un habitant de la copropriété qui, sans connaissances particulières, se lance seul dans l'aventure, va sur internet, et trouve des informations un peu éparses, parfois contradictoires.

Un parcours proche de celui de Tania Waeselynck, présidente du Conseil syndical de Supermontparnasse, une tour de 30 étages du 15ème arrondissement de Paris construite en 1965. Accompagnée depuis 2009 par un conseiller de l'Agence parisienne du climat, elle a mis deux, trois ans à sensibiliser les 260 copropriétaires à la nécessité de la rénovation de cette passoire énergétique. Ils l'ont écoutée avec attention car, en raison de l'état de l'immeuble, des travaux de ravalement étaient quoi qu'il arrive nécessaires.

On n'aurait pas pu proposer une isolation si on n'avait pas une dégradation des façades parce que ça revient quand même à des sommes très lourdes, explique-t-elle.

Le coût total est estimé à 4.800.000 euros (3.600.000 pour l'isolation extérieure et 1.200.000 pour les fenêtres). Les économies attendues sont de 227.000 euros par an et les logements passeront alors de l'étiquette E, soit 329 kwh/m2 à C, 144 kwh/m2. Le devis sera présenté pour vote au printemps 2014, et dépend encore en large partie des aides dont bénéficiera la copropriété. Ca va jouer énormément, assure la présidente du Conseil.

Si le vote est positif, les travaux commenceront au plus tard à l'été 2015. Un processus qui aura duré près de six ans.

romandie 1/11/2013

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PARIS - Une charte facultative pour la rénovation des bâtiments tertiaires a été signée jeudi par les ministres du Logement, Cécile Duflot, et de l'Ecologie, Philippe Martin, avant la mise en place d'une obligation de rénovation prévue en 2014.

Une trentaine d'organisations, essentiellement des foncières (Unibail-Rodamco, Gecina...), des banques (BNP Paribas, Crédit Agricole...), des groupes énergétiques (EDF, GDF Suez...) ou des assureurs ont signé ce texte avec l'Etat --sur la base du volontariat-- lors d'une cérémonie à Paris.

Ces entreprises s'engagent notamment auprès de l'Etat à se fixer un objectif de performance à atteindre en prenant en compte le niveau actuel de consommation énergétique du bâtiment et en ciblant en priorité les unités les plus énergivores.

Le président, François Hollande, a annoncé lors de la conférence environnementale fin septembre que le décret mettant en place une obligation de rénovation des bâtiments tertiaires entre 2012 et 2020 (public et privé) serait publié en 2014.

Ce décret longuement attendu (en application d'une loi de 2010 du précédent gouvernement) comprendra un objectif chiffré, a confirmé Cécile Duflot alors que la France vise à réduire de 38% d'ici 2020 la consommation énergétique globale de ses bâtiments.

Le bâtiment représente en effet 44% de la consommation énergétique française, soit le premier secteur de consommation devant les transports, et environ un quart des émissions de gaz à effet de serre françaises.

Le tertiaire à lui seul représente environ un quart des surfaces bâties du pays, pour environ un tiers de la consommation du bâtiment, a souligné Mme Duflot. Sa consommation énergétique moyenne annuelle était de 206 kilowattheures par mètre carré (sachant que la norme pour les nouveaux bâtiments est désormais inférieure à 50 kWh).

Toujours sur le volet énergétique, Philippe Martin a par ailleurs indiqué avoir signé il y a quelques jours un décret visant à élargir de 2 à 4 millions de foyers (soit huit millions de personnes) les tarifs légèrement réduits dits sociaux de l'électricité et du gaz, laissant augurer une publication prochaine au Journal officiel, dans un dossier qui a lui aussi pris du retard.

Le ministre a néanmoins promis une application rétroactive à partir du 1er novembre.


romandie 31/10/2013

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PARIS - Des amendements du PS et de l'UMP au projet de budget 2014, votés mercredi en commission à l'Assemblée nationale, veulent maintenir l'acquisition des appareils de régulation de chauffage dans les dépenses éligibles au Crédit d'impôt développement durable (CIDD).

Pour être intégrés au projet de loi de finances, ces amendements devront être revotés la semaine prochaine dans l'hémicycle lors du débat sur le volet dépenses.

Soucieux notamment de recentrer le CIDD, qui permet aux ménages de déduire de leurs impôts certains travaux de rénovation, le gouvernement a, entre autres, exclu les appareils de régulation de chauffage du bénéfice de cet avantage fiscal, à travers le projet de loi de finances.

Plaidant pour réintégrer ces thermostats, les députés PS Thomas Thévenoud et Carole Delga font valoir que la régulation et la programmation du chauffage sont indispensables à l'évaluation de la performance énergétique et nécessaires à la lutte contre la précarité énergétique, dans l'exposé de leur amendement.

Auteure d'un amendement identique, également adopté, l'UMP Marie-Christine Dalloz souhaite que les foyers français puissent achever la rénovation thermique de leur logement ou la commencer en soulignant que moins d'un foyer sur deux est équipé d'appareils de régulation de chauffage alors que ce dispositif permet de diminuer la facture d'environ 8% à 10% sans qu'il y ait besoin de réaliser de gros travaux.

Fin octobre, la fédération de chauffagistes Energies et Avenir a considéré que le périmètre de la TVA réduite à 5,5% pour les travaux de rénovation thermique des logements ne correspondait pas à la promesse du gouvernement et avait plaidé notamment pour une extension aux thermostats et à certaines chaudières.

L'Assemblée nationale a déjà voté le 18 octobre, avec un consensus dans l'hémicycle, la baisse au taux réduit de TVA de 5,5% des travaux de rénovation thermique éligibles au crédit d'impôt pour le développement durable et bénéficiant à des logements de plus de deux ans.

Mais Energies et Avenir, qui réunit toute la filière du chauffage à eau chaude (300.000 personnes et 90 milliards de chiffre d'affaires annuels), a espéré voir élargi le périmètre lors des débats à l'Assemblée sur le CIDD.


romandie 6/11/2013

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PARIS - Les députés ont décidé jeudi de maintenir l'acquisition des appareils de régulation de chauffage dans les dépenses éligibles au Crédit d'impôt développement durable (CIDD).

Soucieux notamment de recentrer le CIDD, qui permet aux ménages de déduire de leurs impôts certains travaux de rénovation, le gouvernement avait initialement exclu dans son projet de budget 2014 les thermostats du bénéfice de cet avantage fiscal avant de se rallier à cet amendement consensuel voté en séance.

Le député PS Thomas Thévenoud a notamment fait valoir que la régulation et la programmation du chauffage sont indispensables à l'évaluation de la performance énergétique.

Fin octobre, la fédération de chauffagistes Energies et Avenir avait considéré que le périmètre de la TVA réduite à 5,5% pour les travaux de rénovation thermique des logements ne correspondait pas à la promesse du gouvernement et avait plaidé notamment pour une extension aux thermostats et à certaines chaudières.

L'Assemblée nationale avait déjà voté le 18 octobre la baisse au taux réduit de TVA de 5,5% des travaux de rénovation thermique éligibles au crédit d'impôt pour le développement durable.

Les députés ont par ailleurs adopté un autre amendement écologiste permettant aux ménages qui réalisent des travaux éligibles au CIDD de bénéficier de la possibilité de réaliser le chantier sur deux ans au lieu d'un an.


romandie 14/11/2013

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Paris - L'association des consommateurs UFC-Que Choisir a demandé mardi une refonte totale des aides en faveur de la rénovation thermique, en marge de la présentation à la presse d'un rapport montrant le peu de résultats obtenus par le système actuel.

Il faut revoir le dispositif de fond en comble, il faut renforcer de façon drastique la formation des professionnels, renforcer les contrôles et développer une filière d'experts indépendants capables d'aider le consommateur dans l'ensemble de ses démarches, explique-t-on à l'UFC-Que Choisir.

Car pour l'association, les travaux d'isolation, de rénovation des chaudières ou d'aération menés sont bien souvent insuffisants, faute d'une information suffisante des consommateurs mais également d'une formation adaptée des professionnels, autant chez les indépendants que les partenaires des groupes EDF et GDF Suez.

Sur les 2,5 millions de travaux effectués, 163.000 sont performants si l'on s'en réfère aux chiffres de l'Ademe (Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie, ndlr), moins de 5%, c'est un vrai gaspillage, s'insurge l'association.

En 2011, les fonds publics ainsi dépensés représentent 7 milliards d'euros ainsi que 14 milliards de fonds privés, c'est énorme pour un tel résultat, ajoute-t-on.

Alors l'UFC-Que Choisir avance des solutions pour améliorer le système, à commencer par la mise en place d'un architecte énergéticien, qui aurait un vrai rôle de coordination et qui pourrait se rendre garant et être responsable des allégations faites concernant les économies d'énergies.

Autre piste avancée par l'association de consommateurs, une amélioration du financement visant à mettre la performance au coeur de la logique des aides.

Il est indispensable de rendre plus forte l'incitation à la meilleure performance énergétique, avec une progressivité du crédit impôt en fonction des économies réalisées, avec également la possibilité de cumuler avec le prêt à taux zéro pour pousser la demande, détaille l'association.

Ce que l'on propose, c'est que les aides soient moindres sur les performances énergétiques faibles mais plus importantes lorsque les résultats le sont également, conclut l'UFC-Que choisir.

Le gouvernement prépare actuellement son projet de loi sur la transition énergétique, qui pourrait être examiné par l'Assemblée nationale lors d'une cession extraordinaire prévue en septembre prochain.

Romandie 27/5/2014

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Paris - Malgré un contexte économique difficile, les Français ont continué en 2013 à se lancer dans des travaux de rénovation énergétique de leurs logements, l'Observatoire permanent de l'amélioration énergétique du logement (OPEN), publiée mercredi.

En 2013, 265.000 habitations du parc privé ont été rénovés pour être plus économes en énergie, selon cet observatoire (Pdf), financé par l'Ademe, qui mesure l'évolution des ventes d'équipements énergétiques performants et les travaux réalisés par les ménages.

 Entre 2011 et 2013, le nombre de chantiers a légèrement progressé de 1,3% par an. L'Ademe explique cette évolution par des dispositifs financiers qui restent incitatifs, comme le crédit d'impôt développement durable (CIDD), le prêt LDD (Livret développement durable) ou l'éco-prêt à taux zéro, les primes à la casse ou les certificats d'économie d'énergie. Le nombre de ménages ayant eu recours à ce type d'aides a augmenté de 3% entre 2010 et 2013, a noté l'observatoire. Le CIDD est le plus utilisé, 1,28 million de ménages en ayant bénéficié en 2013. (Image Ademe)

Des mesures incitatives inscrites dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte de Ségolène Royal et en particulier les nouvelles aides financières pour la rénovation permettront d'accompagner cette dynamique, a estimé l'Ademe dans un communiqué.

Le projet de loi sur la transition énergétique, qui doit être examiné au Sénat début février, a notamment fixé un objectif de 500.000 logements rénovés par an d'ici 2017.

Toutefois, la crise économique n'a pas épargné le secteur. En 2013, le budget moyen des travaux a baissé pour s'établir à 5.210 euros et les chantiers inférieurs à 5.000 euros ont représenté 65% des chantiers. Et la part des chantiers de plus de 10.000 euros est passée de 33% en 2008 à 15% en 2013.

Les travaux de rénovation énergétique ont également eu plus tendance à s'étaler sur plusieurs années. L'observatoire a recensé 90.000 rénovations réalisées en une seule fois sur l'année 2013, soit un tiers de moins qu'en 2011.

L'Open réalise son étude à partir d'un panel de 10.000 ménages, 5.000 artisans et plus de 1.300 industriels du secteur. Il a suivi et évalué les travaux de près de 4,5 millions de logements pour un total de 16,6 millions d'euros dépensés.


Romandie 14/1/2015

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Paris - Le premier salon de la Rénovation, du 6 au 8 février, propose aux particuliers souhaitant rénover leur logement, de rencontrer des professionnels labellisés RGE et de s'informer sur les dernières avancées en matière d'isolation thermique et d'équipements écologiques.

 Organisé par le groupe PAP (De Particulier à Particulier), cet évènement dont l'entrée est gratuite, attend 20.000 visiteurs et réunit une cinquantaine d'exposants sur 4.000 m2, Porte de Versailles à Paris. (Paris-Expo / Pavillon 7 : 1 place de la Porte de Versailles 75015 Paris). (Visuel de la manifestation, cliquez dessus pour vous rendre sur le site et obtenir davantage d'informations : quels sont les exposants, site et horaires d'ouverture, les horaires et thèmes des conférences...)

Artisans, entreprises générales de rénovation, contractants généraux et industriels présenteront leurs produits et savoir-faire, et les particuliers pourront assister à des conférences sur des thèmes divers tels que : Travaux: choisir les bons pros ou Rénover et agrandir, mode d'emploi. Le financement des travaux (aides, crédits, certificats) ou encore l'efficacité énergétique sont aussi au programme.

Depuis le 1er janvier, les particuliers souhaitant bénéficier du crédit d'impôt développement durable (CIDD) pour financer leurs travaux de rénovation énergétique, doivent faire appel à des professionnels qualifiés RGE. Il en va de même pour l'éco-prêt à taux zéro, depuis l'automne.

Les particuliers accordent une large confiance aux professionnels RGE, ils veulent avoir affaire à eux pour pouvoir bénéficier de ces prêts aidés. Et l'éco-prêt à taux zéro est attribué sans aucune condition de ressources, c'est un dispositif très intéressant, souligne Pascal Tournier, Commissaire du Salon. Nombre d'entre eux souhaitent optimiser les dépenses énergétiques de leur logement, note-t-il.

Le gouvernement espère tripler la distribution d'éco-prêts à taux zéro à 100.000 par an, contre 30.000 actuellement, pour les travaux d'amélioration dans le cadre de la performance énergétique des logements construits avant 1990.


Romandie 29/1/2015

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Paris - En 2014 quelque 75.000 logements ont été rénovés avec l'aide de l'Agence nationale de l'habitat (Anah), notamment grâce au programme de lutte contre la précarité énergétique Habiter mieux, selon un bilan publié vendredi.

L'an dernier, près de 716,8 millions d'euros d'aides ont ainsi été accordées pour financer des travaux, un montant en hausse de 24,5% sur un an, qui a permis de réaliser un volume de travaux de 1,4 milliard d'euros, a précisé l'Anah dans son bilan 2014.

En 2014, 74.812 logements ont ainsi pu être rénovés -- dont 49.831 dans le cadre d'Habiter mieux --, par des aides versées dans la plupart des cas aux propriétaires occupants, à 75% des ménages très modestes.

Cette année, l'Anah se fixe un objectif légèrement inférieur, 73.000 logements rénovés, dont 45.000 au titre de la rénovation énergétique, avec un budget de 625 millions d'euros, en baisse de 13%. L'une de nos priorités sera de poursuivre et développer +Habiter mieux+, avec la volonté d'assurer sa pérennité, alors qu'il ne bénéficiera plus du financement du Fonds d'aide à la rénovation thermique (FART) après 2015, a précisé à l'AFP la directrice générale de l'Anah, Blanche Guillemot.

L'Anah souhaite aussi notamment développer de nouveaux outils de financement tels que le micro-crédit, et travailler en partenariat avec les Caisses de retraites, à simplifier les démarches de demande d'aides pour les ménages, indique-t-elle.

L'aide versée en moyenne l'an dernier était de 6.318 euros par logement, et ceux qui ont aussi été subventionnés par le FART, ont reçu au total 10.798 euros en moyenne, ce qui leur a permis d'améliorer significativement leur performance énergétique, souligne l'Anah.

En 2014, environ 27% des aides de l'Anah, soit 133,4 millions d'euros, ont servi à financer la lutte contre l'habitat indigne et très dégradé, tandis que 51,7 millions d'euros (7%) ont été consacrés au redressement des copropriétés en difficulté.

L'Anah notamment participé à la première ORCOD (Opération de requalification de copropriétés dégradées), prévue par la loi Alur, en versant 3,5 millions d'euros d'aides pour la requalification du quartier du Bas-Clichy à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Enfin, 50,1 millions d'euros ont financé des aides aux travaux visant à adapter quelque 15.000 logements au maintien à domicile des personnes âgées ou en perte d'autonomie, contre 13.000 en 2013.

Les aides de l'Anah ont davantage bénéficié aux territoires ruraux (42%) qu'urbains (34%) ou intermédiaires (24%).

Près de 3,8 millions de ménages français sont considérés en situation de précarité car leur facture d'énergie (chauffage essentiellement) absorbe plus de 10% de leurs revenus. Près de 87% de ces ménages résident dans le parc privé et 62% d'entre eux sont des propriétaires aux revenus modestes, selon l'Anah.


Romandie 30/1/2015

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Paris - En 2014 quelque 75.000 logements ont été rénovés avec l'aide de l'Agence nationale de l'habitat (Anah), notamment grâce au programme de lutte contre la précarité énergétique Habiter mieux, selon un bilan publié vendredi.

L'an dernier, près de 716,8 millions d'euros d'aides ont ainsi été accordées pour financer des travaux, un montant en hausse de 24,5% sur un an, qui a permis de réaliser un volume de travaux de 1,4 milliard d'euros, a précisé l'Anah dans son bilan 2014.

En 2014, 74.812 logements ont ainsi pu être rénovés -- dont 49.831 dans le cadre d'Habiter mieux --, par des aides versées dans la plupart des cas aux propriétaires occupants, à 75% des ménages très modestes.

Cette année, l'Anah se fixe un objectif légèrement inférieur, 73.000 logements rénovés, dont 45.000 au titre de la rénovation énergétique, avec un budget de 625 millions d'euros, en baisse de 13%. L'une de nos priorités sera de poursuivre et développer +Habiter mieux+, avec la volonté d'assurer sa pérennité, alors qu'il ne bénéficiera plus du financement du Fonds d'aide à la rénovation thermique (FART) après 2015, a précisé à l'AFP la directrice générale de l'Anah, Blanche Guillemot.

L'Anah souhaite aussi notamment développer de nouveaux outils de financement tels que le micro-crédit, et travailler en partenariat avec les Caisses de retraites, à simplifier les démarches de demande d'aides pour les ménages, indique-t-elle.

L'aide versée en moyenne l'an dernier était de 6.318 euros par logement, et ceux qui ont aussi été subventionnés par le FART, ont reçu au total 10.798 euros en moyenne, ce qui leur a permis d'améliorer significativement leur performance énergétique, souligne l'Anah.

En 2014, environ 27% des aides de l'Anah, soit 133,4 millions d'euros, ont servi à financer la lutte contre l'habitat indigne et très dégradé, tandis que 51,7 millions d'euros (7%) ont été consacrés au redressement des copropriétés en difficulté.

L'Anah notamment participé à la première ORCOD (Opération de requalification de copropriétés dégradées), prévue par la loi Alur, en versant 3,5 millions d'euros d'aides pour la requalification du quartier du Bas-Clichy à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Enfin, 50,1 millions d'euros ont financé des aides aux travaux visant à adapter quelque 15.000 logements au maintien à domicile des personnes âgées ou en perte d'autonomie, contre 13.000 en 2013.

Les aides de l'Anah ont davantage bénéficié aux territoires ruraux (42%) qu'urbains (34%) ou intermédiaires (24%).

Près de 3,8 millions de ménages français sont considérés en situation de précarité car leur facture d'énergie (chauffage essentiellement) absorbe plus de 10% de leurs revenus. Près de 87% de ces ménages résident dans le parc privé et 62% d'entre eux sont des propriétaires aux revenus modestes, selon l'Anah.


Romandie 30/1/2015

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Paris - L'Agence nationale de l'habitat (Anah) s'est fixé l'objectif de financer la rénovation de 50.000 logements en 2016, soit autant qu'en 2015, dans le cadre de son programme-phare Habiter Mieux, dédié à la lutte contre la précarité énergétique, a-t-elle annoncé mercredi.

Depuis son lancement en 2010, ce programme a permis de rénover plus de 131.700 logements à fin septembre, via des aides versées dans la plupart des cas aux propriétaires occupants, souvent des ménages très modestes, a précisé Nathalie Appéré, présidente du conseil d'administration de l'Anah, à l'AFP.

Les aides financières de l'Anah pour les travaux de rénovation énergétique prennent en charge 35% du montant des travaux effectués par des ménages aux ressources modestes et 50% de ceux aux ressources très modestes, dans la limite de 20.000 euros hors taxes pour les travaux d'amélioration et de 50.000 euros hors taxes pour les travaux lourds.

C'est un programme qui connaît une vraie dynamique, a souligné Mme Appéré au sortir du conseil d'administration de l'Anah réuni mercredi, expliquant que l'agence se concentre désormais sur le financement de bouquets de travaux, permettant des gains énergétiques significatifs, de l'ordre de 40%.

Dans ce but, la prime d'Etat (FART) qui complète le financement de l'Anah dès lors que les travaux permettent un gain énergétique d'au moins 25%, devrait être prochainement ajustée par décret ministériel, a précisé l'agence.

Dans sa nouvelle mouture, elle devrait prendre en charge 10% du montant des travaux, et être plafonnée à 2.000 euros pour les ménages très modestes et à 1.600 euros pour les ménages modestes.

Autre nouveauté, un micro-crédit à taux zéro sera créé, pour aider les ménages les plus modestes à rénover leur logement - il couvrira le restant du montant des travaux, au-delà du financement par l'agence.

Enfin, l'Anah va verser une nouvelle prime, d'un montant de 1.000 euros, aux bailleurs qui décident de louer un logement au-dessous des prix du marché, en loyer conventionné très social ou en loyer conventionné social via une association ou une agence immobilière sociale. Cette prime sera versée si le logement est loué dans ce cadre pour une durée d'au moins trois ans et ce, que le propriétaire bailleur effectue ou non des travauxCette prime entrera en vigueur le 1er novembre prochain, et sera proposée jusqu'au 31 décembre 2017.



Romandie 30/9/2015

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