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BelleMuezza

La traque à l'ambroisie espèce végétale invasive et allergisante

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La Suisse traque l'Ambroisie, espèce invasive provenant d'Amérique du Nord, responsable d'allergies

La station fédérale de recherche Agroscope surveille l'ambroisie de près. Sur plus de 50 échantillons de mélanges de graines pour oiseaux analysés, seuls deux contenaient des graines indésirables.

"Ceci peut être considéré comme un succès", a indiqué lundi Agroscope Liebefeld-Posieux dans un communiqué. Pour la station de recherche, la surveillance systématique mise en place depuis 2005 et les efforts entrepris par les fabricants ont portés leurs fruits.

Ces analyses ont été menées au cours de l'hiver 2012-2013 auprès de trois entreprises de production et de dix entreprises de commercialisation. L'échantillon se composait de 37 produits importés et de quinze fabriqués en Suisse.

Parmi eux, deux mélanges de graines étaient contaminés par de mauvaises herbes. L'un dépassait tout juste la limite maximale autorisée, l'autre nettement. Les deux produits étaient importés et les responsables de leur mise en circulation ont été sommés de retirer du marché les lots incriminés.

Selon Agroscope, la transformation d'une livraison contaminée de graines de tournesol est à l'origine du cas de dépassement net des prescriptions. La marchandise retirée a été nettoyée, puis réemballée. Dans le second cas, la cause n'a pas pu être déterminée et l'entreprise concernée a détruit le lot.

Pour lutter contre les foyers d'ambroisie, des teneurs maximales ont été fixées. Un seuil d'intervention de 0,02% avait tout d'abord été appliqué. Suite aux expériences positives enregistrées, un taux maximal de 0,005% a finalement été fixé en 2008.

Les pollens de l'ambroisie ont un potentiel allergisant élevé pour l'homme et peuvent provoquer rhume des foins et asthme. D'origine nord-américaine, cette plante envahissante s'est installée en Europe vers la moitié du 19e siècle. En Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark, l'allergie touche environ 15% de la population.


ROMANDIE 25/3/2013

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PARIS (FRA) - Le député UMP de l'Isère Alain Moyne-Bressand a annoncé avoir déposé une proposition de loi visant à renforcer la lutte au plan national contre l'ambroisie, une plante très allergisante qui ne cesse de proliférer en France et dans d'autres pays européens.

Lutter contre cette plante est un chantier immense tant elle s'est développée sur notre territoire, a déclaré mardi le député lors d'une conférence de presse.

Le texte, issu des travaux du comité parlementaire ambroisie, créé en avril 2011 et présidé par M. Moyne-Bressand, prévoit que cette plante soit déclarée végétal nuisible par les autorités et soumise à une lutte obligatoire permanente.

Tout occupant d'une parcelle, qu'il soit agriculteur, particulier, collectivité, entreprise, sera tenu de procéder à ses frais à la suppression de la plante avant sa floraison, indique la proposition de loi.

L'ambroisie a depuis des années fortement colonisé toute la vallée du Rhône, s'est étendue aux régions voisines comme la Bourgogne, le Centre, l'Auvergne et Paca et à un moindre degré quasiment dans toutes les autres régions.

Le pollen de l'ambroisie, qui fleurit en juillet pour environ deux mois, provoque des allergies (conjonctivite, rhinite, gênes respiratoires, toux et parfois de l'asthme, plus rarement de l'eczéma).

C'est devenu un réel problème de santé publique aujourd'hui, avec des coûts associés très importants, a souligné Michel Thibaudon du Réseau national de surveillance ambroisie (RNSA).

Lutter contre la prolifération de l'ambroisie est un travail qui ne s'arrêtera pas, d'où la nécessité de s'appuyer sur un texte de loi pour le renforcer, a ajouté le spécialiste.

Selon le réseau RNSA, 10 à 20% de la population de Rhône-Alpes développe des allergies au pollen d'ambroisie, ce qui a occasionné en 2011 des dépenses de santé de l'ordre de 20 millions d'euros (consultations, médicaments, arrêts de travail).

Lionel Chauvel, chercheur à l'Inra et membre de l'Observatoire de l'Ambroisie, a estimé que l'éradication de cette plante semblait difficile à atteindre tant elle est désormais installée sur le territoire. Mais, a-t-il ajouté, il faut arriver à la régulation la plus puissante possible, en agissant dans les départements fortement touchés mais aussi dès maintenant là où elle est encore peu présente et où on peut encore prévenir les impacts sanitaires.

Cette plante s'implante dans toutes sortes de lieux, des champs cultivés, aux bords de route en passant par les bords de rivière, les chantiers, les parcs et les jardins. Les moyens ce lutte sont le fauchage, l'arrachage, le désherbage chimique ou thermique ou le pâturage par des moutons.

ROMANDIE 23/4/2013

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L'ambroisie est en fleur et, pénible rengaine du mois d'août, des dizaines de milliers de personnes souffrent d'allergies. Des députés déplorent l’absence de réglementation sur cette plante.

Alerte pour les allergiques ! L’hexagone est dans un pic de production de pollens par l'ambroisie, ainsi que le montre la carte de prévision du réseau national de surveillance aérobiologique. Pénible rengaine du mois d'août, des dizaines de milliers de personnes souffrent d'allergies pouvant aller jusqu'à l'asthme. 6 à 12% de la population de la vallée du Rhône est allergique au pollen d'ambroisie.

 Quelques grains de pollen d'ambroisie par mètres cubes d’air suffisent à provoquer rhinite, asthme, dermatose, trachéite. PATRICK PLEUL / DPA-ZENTRALBILD / DPA/AFP

La dissémination du redoutable pollen d’ambroisie (Ambrosia artemisiifolia), qui a lieu depuis juillet, se poursuivra jusqu’en octobre : "or, il n’existe aucune obligation pour éradiquer cette plante alors qu’il faudrait la détruire maintenant pour éviter qu’elle ne fleurisse le mois prochain", déplore Alain Moyne-Bressand, député UMP de l’Isère.

Plantes invasives provenant d’Amérique et entrée en France au XIXème siècle dans de la semence de trèfle, les 4 espèces d’ambroisies se retrouvent sur de fortes densités principalement en Rhône-Alpes (cf. carte ci-dessous) : "6 à 12% de la population de la vallée du Rhône est allergique à son pollen, ce qui coûte tous les ans 14 millions d’euros en remboursement de médicaments selon l’Agence régionale de santé", précise Guillaume Fried, ingénieur agronome à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses).

 Répartition de l'ambroisie en France métropolitaine (état des connaissances en janvier 2011) - Source : www.sante.gouv.fr

Quelques grains de pollen par mètres cubes d’air suffisent à provoquer rhinite, asthme, dermatose, trachéite. En Rhône-Alpes, le nombre total de consommateurs de médicaments antiallergiques à l'ambroisie a augmenté de 60% entre 2008 et 2011, passant de 161 200 à 258 700 personnes. Il n’y a pas de raison que cela s’arrête : "l’ambroisie continue sa colonisation vers Midi-Pyrénées, l’Aquitaine, les Charentes et le réchauffement climatique fait que sa production de pollen se poursuit désormais jusqu’à la fin octobre", note Guillaume Fried.

Les hommes sont responsables de l’extension de cette plante notamment en multipliant les zones de sol nu ou les graines peuvent germer : "elle suit ainsi le même cycle végétatif que le tournesol et profite des larges espaces entre les rangs de cette culture pour pousser, déplore André Merrien, directeur de recherche au Centre technique des oléagineux (Cetiom). Nous n’avons jusqu’à présent aucun moyen de lutte, même pas chimique". Les talus, les remblais lors de la construction de lotissements ou d’infrastructures sont autant de terrain d’implantation pour une plante qui produit plusieurs milliers de graines par pied.

LOI. En décembre dernier, Alain Moyne-Bressand a déposé une proposition de loi tendant à rendre obligatoire l’arrachage. Ainsi, le texte précise que "tout occupant légal d’une parcelle avec la présence d’Ambrosia artemisiifolia est tenu de procéder, à ses frais, à la suppression de cette plante, avant sa floraison". Le gouvernement a rejeté la proposition en arguant du fait qu’on ne pouvait légiférer sur la seule ambroisie et qu’il convenait donc d’inclure le sujet plus général des plantes allergisantes dans la future loi de santé publique que doit présenter la Ministre de la Santé Marisol Touraine. Problème : aucune date n’est prévue pour l’examen de cette loi. Et donc rien n’oblige ce printemps les agriculteurs, promoteurs immobiliers, élus, etc. à faucher l’ambroisie présente sur leurs terrains.

Sciences et avenir 26/8/2014

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L'ambroisie, une plante envahissante nord-américaine, dont le pollen provoque de fortes allergies, devrait envahir progressivement toute l'Europe dans les prochaines décennies, selon une étude publiée lundi.

Introduite en Europe à la fin du XIXème siècle, l'Ambrosia artemisiifolia (également appelée "herbe à poux" au Canada) est une plante pouvant atteindre jusqu'à deux mètres de hauteur et produisant de petites fleurs qui peuvent causer des allergies, dont des rhinites, des yeux qui piquent et une respiration sifflante.

Elle est déjà présente dans le centre et dans le sud de l'Europe, notamment en Italie du nord ainsi que dans un grand quart sud-est de la France d'où elle se répand vers la Suisse. Son éradication est très difficile car elle envahit des zones non cultivées autour des zones habitées.

En se basant sur des modèles mathématiques, une équipe de chercheurs français, britanniques et autrichiens a calculé que la concentration en pollens de l'ambroisie allait être multipliée par quatre d'ici à 2050 en Europe. Des zones très peu touchées actuellement comme le nord de l'Europe, le nord de la France ou le sud de la Grande-Bretagne pourraient être fortement touchées.

Les chercheurs attribuent la progression de l'ambroisie au réchauffement climatique qui favorise la croissance de la végétation. Mais ils mentionnent également des modifications dans l'utilisation du sol ainsi que la facilité avec laquelle les graines d'ambroisie sont dispersées par le vent.

L'étude, coordonnée par Lynda Hamaoui-Laguel, une chercheuse du laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement basé à Gif-sur-Yvette, près de Paris, a été publiée dans la revue Nature climate change.

Au-delà de l'Amérique du Nord et de l'Europe, l'ambroisie touche dès à présent également certaines régions d'Australie, d'Amérique du Sud et même du Japon.


Romandie 25/5/2015

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Elle pourrait être quatre fois plus présente en Europe en 2050, selon une étude publiée le 25 mai. La preuve en cartes.

Un calvaire pour les allergiques. L'ambroisie, très allergisante, pousse partout : dans les champs, au bord des routes ou près des maisons. Selon une étude publiée lundi 25 mai dans la revue Nature Climate Change (en anglais), la plante pourrait s'étendre davantage encore, et les concentrations en pollen d'ambroisie pourraient être multipliées par quatre en Europe d'ici à 2050. La preuve en cartes.

 De l'ambroisie, le 26 août 2013 à Viriat (Ain). ( MAXPPP)

Originaire d'Amérique du Nord, on la trouve désormais également en Australie, en Asie, en Amérique du Sud, et en Europe, où l'ambroisie a été introduite à la fin du 19ème siècle. Très bien implantée en France, dans la région de Lyon, dans le nord de l'Italie et en Hongrie, elle est reconnaissable par sa taille, qui peut atteindre deux mètres de hauteur et par ses petites fleurs (voir photo ci-dessus).

La croissance de l'ambroisie pourrait en partie s'expliquer par le réchauffement climatique et donc par des températures plus favorables à son développement, selon les scientifiques qui ont travaillé sur l'étude.

Dans l'Hexagone, l'ambroisie a progressivement gagné les régions Rhône-Alpes, l'Auvergne et la Bourgogne, comme l'illustrent bien ces cartes de l'Observatoire des ambroisies de 1860 à aujourd'hui.



La plante est difficile à éradiquer, et les campagnes d'arrachage pas suffisantes. Aujourd'hui, on la repère également plus au nord, et dans le Sud-Ouest.

 La répartition de l'ambroisie en France en avril 2014. (OBSERVATOIRE DES AMBROISIES / MINISTERE DE LA SANTE)

Rhinites, conjonctivites, trachéites et crises d'asthme potentiellement graves... les maux qu'elle peut provoquer chez les allergiques peuvent se révéler très gênants. "Dans les zones où ces plantes sont abondantes, leur pollen constitue le principal allergène, devant les autres pollens, comme celui des graminées", explique Bernard Clot, ­responsable de l'équipe d'aérobiologie à MétéoSuisse, au quotidien suisse Le Temps. Dans la vallée du Rhône, on estime que 10 à 20% de la population est touchée par les symptômes causés par l'ambroisie.

 Répartition de l'ambroisie en avril 2014 en région Rhône-Alpes, l'une des plus touchées de France. (OBSERVATOIRE DES AMBROISIES / MINISTERE DE LA SANTE)

Toute l'Europe concernée : Dans l'étude publiée par Nature Climate Change (images animées Hamaoui-Laguel et al., 2015), les chercheurs ont illustré la concentration moyenne de pollen d'ambroisie dans l'air entre 1986 et 2005 et ont proposé une projection pour 2050. Ici, dans le scénario d'un changement climatique modéré (c'est-à-dire dans le cas d'une stabilisation des températures et du CO2 à la fin du siècle).



Et là, dans le scénario d'un changement climatique sévère (en l'absence de mesures nouvelles prises par les gouvernements, qui mènerait à une augmentation continue des températures et du CO2 à la fin du siècle).




Francetv info 29/5/2015

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Mauvaise nouvelle pour les allergiques: le dioxyde d'azote des gaz d'échappement rend le pollen d'ambroisie plus agressif. La composition de ses allergènes protéiques est modifiée, ont constaté des chercheurs suisses et allemands.

L'ambroisie à feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia), plante invasive originaire d'Amérique du Nord, est en passe de devenir un problème de santé publique mondial. A la floraison en août et septembre, son pollen déclenche chez les personnes sensibles de violentes réactions allergiques, sinusite, otite, conjonctivite, asthme, voire urticaire.

La découverte de l'équipe de Feng Zhao, du Helmholtz Zentrum à Munich (D), constitue une mauvaise nouvelle supplémentaire: le dioxyde d'azote (NO2), tel que produit par la combustion des carburants par exemple, modifie la composition en protéines du pollen. Les taux de l'allergène protéique "Amb a 1" étaient nettement plus élevés chez les plantes ayant été exposées au NO2.

Mais ce n'est pas tout: les chercheurs ont identifié dans les plantes polluées une nouvelle protéine jamais décrite chez l'ambroisie. Elle présente une forte similitude avec une protéine allergénique que l'on trouve chez certains ficus ou des moisissures.

Pour couronner le tout, ils ont encore constaté que les pollens de plantes ainsi traitées se lient nettement plus facilement aux anticorps spécifiques IgE présents chez les personnes allergiques. "Il faut s'attendre à ce que les pollens d'ambroisie, déjà agressifs, deviennent encore plus allergéniques à l'avenir à cause de la pollution de l'air", concluent les scientifiques dans la revue "Plant, Cell & Environment".

Le "Christine Kühne - Center for Allergy Research and Education" à Davos (GR), l'Université technique de Munich (D) et le groupement de recherche allemand UNIKA-T ont également participé à ces travaux.


Romandie 18/8/2015

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