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L'OMS lance une alerte dans le monde quant à une grippe aviaire H7N9

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Les autorités sanitaires chinoises et des experts de l'Organisation mondiale de la Santé ont annoncé que le virus H7N9 de la grippe aviaire provient probablement des volailles vivantes vendues sur les marchés.

C'est lors d'une conférence de presse organisée mercredi à Pékin que cette équipe composée de fonctionnaires et d'experts a fait savoir que le virus H7N9 n'avait été détecté que dans des échantillons prélevés sur des poulets et canards vendus sur les marchés. Le virus pourrait s'être déposé sur le sol et les objets environnants.

L'équipe a salué la décision d'interdire le commerce des volailles vivantes à Shanghai notamment, indiquant qu'elle avait contribué à la chute du nombre des nouveaux cas d'infection. Les membres ont cependant appelé à maintenir une surveillance stricte pour parvenir à la source de la contamination.

109 personnes ont été contaminées par le virus, la plupart dans l'est de la Chine. On compte 22 décès.


NHK 24/4/2013

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Un homme d'affaire de 53 ans de Taïwan est devenu la première personne de l'extérieur de la Chine continentale à être infectée par la souche H7N9 de la grippe aviaire.

Selon les responsables taïwanais de la santé, l'homme a fait un voyage d'affaire le 28 mars dans la province chinoise du Jiangsu. Il est retourné à Taïwan le 9 avril en passant par Shanghai.

Jusqu'à présent, 109 personnes ont été contaminées par le virus H7N9, 23 sont décédées.

NHK WORLD 25/4/2013

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PARIS - Une étude publiée jeudi dans la revue médicale britannique The Lancet confirme que le virus H7N9, qui a fait au moins 22 morts en Chine, provient bien de la volaille et qu'il n'y a aucune preuve de transmission du virus d'homme à homme.

Des scientifiques en Chine ont confirmé pour le première fois que le virus de la grippe A H7N9 a été transmis à partir d'oiseaux, en l'occurrence de poulets sur un marché de volaille, vers l'homme, indique dans un communiqué The Lancet.

Après une analyse génétique du virus H7N9 retrouvé chez un des malades et une comparaison avec le virus retrouvé sur un poulet prélevé sur un marché de volaille, les chercheurs ont conclu que les similitudes entre les virus isolés suggéraient une transmission sporadique de la volaille aux hommes, selon The Lancet.

La surveillance médicale des personnes qui ont été en contact avec les personnes atteintes par le virus n'a rien donné. Aucun symptôme n'a été relevé chez ces personnes, 14 jours après le début de la surveillance, ce qui suggère que le virus n'est actuellement pas capable de se transmettre entre humains, indique encore la revue.

Un des auteurs de l'étude, le Pr Kwok-Yung Yuen de l'Université de Hong-Kong, a indiqué dans le communiqué : Globalement, les éléments en terme d'épidémiologie et de virologie suggèrent qu'il s'agit purement d'une transmission de volaille à l'homme et le contrôle (de l'épidémie chez les hommes, ndlr) dépendra du contrôle de l'épidémie chez la volaille.

Le virus H7N9 est l'un des virus de la grippe les plus mortels, a indiqué mercredi un membre d'une équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) venue en Chine enquêter sur cette maladie qui s'est transmise pour la première fois à l'homme il y a quelques semaines.

Au total, 108 personnes ont été infectées par ce virus aviaire, 22 en sont mortes, dont une forte proportion de personnes âgées, selon un nouveau bilan.

ROMANDIE 25/4/2013

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]GENEVE - Le groupe pharmaceutique suisse Novartis travaille sur un vaccin contre le virus H7N9 de la grippe aviaire, a déclaré le directeur général du groupe Joe Jimenez, dans une interview publiée jeudi par le journal Tages Anzeiger.

Le besoin (pour un tel vaccin) reste théorique pour l'instant, il n'y a pas de confirmation de la transmission du virus de l'animal à l'homme, a ajouté M. Jimenez.

Novartis a procédé à l'analyse des codes génétiques du virus, publié par les Chinois, et le groupe serait aujourd'hui en mesure de développer d'ici 6 à 8 semaines un vaccin pour des premiers essais cliniques, a ajouté M. Jimenez.

Selon un membre d'une équipe de l'OMS sur place en Chine, le virus H7N9 est l'un des virus de la grippe les plus mortels. Cette maladie s'est transmise pour la première fois à l'homme il y a quelques semaines.


ROMANDIE 25/4/2013

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PEKIN (Chine) - La France est prête à coopérer avec la Chine, où environ 110 personnes ont ces dernières semaines été infectées par la souche H7N9 de la grippe aviaire qui jusque-là ne se transmettait pas à l'homme, a annoncé jeudi à Pékin François Hollande.

Sur la coopération sur la grippe aviaire, oui nous sommes tout à fait prêts à la renforcer avec la Chine et (..) nous faisons en sorte que nous puissions donner toute notre contribution scientifique, a assuré le président français.

Je n'ai pas peur de manger du poulet, a déclaré M. Hollande, qui doit visiter vendredi à Shanghai une antenne de l'institut Pasteur en Chine.

Mais il ne faut pas avoir peur de manger du porc qui vient de France, a-t-il ajouté sur le ton de la plaisanterie, faisant allusion aux espoirs de la charcuterie française d'entrer en Chine, un immense marché dont elle est absente contrairement à ses rivales italienne et espagnole.

Au total 23 personnes sont mortes en Chine après avoir été contaminées par le virus H7N9, selon un dernier bilan officiel.


ROMANDIE 25/4/2013

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SHANGHAI - La Chine a annoncé vendredi que la souche H7N9 de la grippe aviaire s'était propagée pour la première fois à une province du sud du pays, où un homme de 65 ans est devenu la dernière personne officiellement contaminée par le virus.

Cette dernière victime est un habitant de la province du Fujian, située en face de Taïwan, l'île qui a confirmé mercredi son premier cas importé de grippe aviaire H7N9, ont rapporté les autorités sanitaires provinciales.

Au total 23 personnes sont mortes en Chine après avoir été contaminées par le virus H7N9, selon un dernier bilan officiel. Près de 120 infections humaines ont été recensées.

Depuis que Pékin a rapporté, le 31 mars dernier, le décès de deux personnes infectées par la souche H7N9, dont on ignorait jusque-là qu'elle pouvait se transmettre à l'homme, la vaste majorité des contaminations ont été enregistrées dans l'est de la Chine.

Le virus H7N9 est l'un des virus de la grippe les plus mortels, a indiqué mercredi un membre d'une équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) venue en Chine enquêter sur cette maladie. A l'heure actuelle, aucune forme durable de transmission d'homme à homme n'a été constatée, ont toutefois assuré les chercheurs de l'OMS.

Comme pour la souche H5N1 de la grippe aviaire, la plus commune, les scientifiques redoutent qu'une mutation virale ne permette des contaminations entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

ROMANDIE 26/4/2013

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WASHINGTON - Le nouveau virus de la grippe aviaire H7N9 qui a déjà infecté 107 personnes en Chine et une à Taïwan, dont 22 sont mortes, pourrait à tout moment devenir transmissible entre humains, ce qui requiert de se tenir prêt en développant un vaccin, juge un éminent virologue américain.

Il est impossible de prévoir quand ce virus pourrait muter et être capable d'une transmission entre humains. C'est pourquoi nous prenons cette situation très au sérieux, explique le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Ce n'est pas encore le cas, ce qui est encourageant, mais nous devons néanmoins être préparés pour cette éventualité, poursuit-il dans un entretien avec l'AFP.

Bien qu'on ne puisse pas prouver totalement que des transmissions entre personnes ne se sont pas déjà produites, les examens méticuleux effectués par les équipes des Centres chinois de prévention et de contrôle des maladies, de plus d'un millier de personnes ayant été en contact étroit avec des sujets infectés, n'ont identifié aucun cas de contagion entre humain, souligne le Dr Fauci. On peut être sûr qu'il y aurait eu des infections parmi ce millier de personnes si le virus était transmissible, insiste-t-il.

Une étude publiée jeudi dans la revue médicale britannique The Lancet confirme que H7N9 provient bien de volailles et qu'il n'est, manifestement pour l'instant, pas capable de se transmettre entre humains. "Après une analyse génétique du pathogène retrouvé chez un des patients et une comparaison avec le virus récupéré sur un poulet trouvé sur un marché de volailles, les chercheurs ont conclu que les similitudes entre les virus isolés peuvent laisser penser à une transmission sporadique de la volaille aux hommes", écrit The Lancet.

La différence entre H7N9 et l'autre virus aviaire H5N1 apparu il y a dix ans en Asie, c'est que H7N9 est inoffensif pour les volailles et ce contrairement à H5N1 qui les tue rapidement. Il est ainsi difficile de localiser H7N9 et de prévenir des transmissions à l'homme, relève le Dr Fauci.

Mais ces deux virus sont similaires dans la sévérité des symptômes de la grippe chez les humains et aussi du fait qu'ils ne se propagent pas entre les humains, ajoute-t-il. Il y a eu 566 cas confirmés d'infection avec H5N1 depuis 2003, dont 332 décès, soit un taux de mortalité de 58% contre 20% jusqu'à présent pour H7N9.

Dans l'éventualité d'une propagation de H7N9 entre humains et devant le risque de pandémie, nous avons déjà commencé à développer des tests et un vaccin, explique le virologue. Les toutes premières études cliniques du vaccin devraient avoir lieu fin mai ou début juin et les essais cliniques étendus en juillet et août, précise-t-il.

Le patron du NIAID a également jugé excellentes la transparence et la coopération des autorités chinoises sur les infections par le virus H7N9, contrairement à ce qui s'était passé avec le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) parti de Chine en 2003 et qui a frappé 8.000 personnes dans le monde, dont 800 en sont mortes. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait alors accusé Pékin d'avoir cherché à dissimuler cette épidémie en la minimisant.

Des experts américains et européens notamment se trouvent en Chine et travaillent étroitement avec les autorités sanitaires chinoises, rappelle le Dr Fauci.

ROMANDIE 27/4/2013

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Coup sur coup, une étude chinoise et une annonce faite au cours d’une conférence de presse semblent confirmer que le virus de la grippe A(H7N9) serait bien transmis à l’Homme par les oiseaux. Mais du côté des experts internationaux, on reste vigilant et partagé entre inquiétude et espoir.


Après trois semaines d’investigations, les enquêtes scientifiques menées sur la grippe A(H7N9) commencent à livrer les premières informations. Pour autant, ces éléments, aussi rassurants qu’inquiétants, ne sont que préliminaires. Et demandent encore de longues recherches avant que la situation ne soit vraiment éclaircie.


Ce que l’on sait, c’est que ce virus H7N9 existait préalablement chez les oiseaux, tandis qu’il n’avait jamais été observé chez l’Homme. Évidemment, les volatiles sont devenus les principaux suspects dans cette affaire. Mais parmi les 108 êtres humains tombés malades, certains (les chiffres précis sont difficiles à obtenir) ont expliqué ne pas avoir été au contact de volailles. Or, à part quelques exceptions, les spécialistes ont noté très peu de cas possibles de transmission interhumaine. Y aurait-il un troisième vecteur de la maladie, comme le porc ?


Un début de réponse vient d’être fourni dans The Lancet, avec une étude menée par une trentaine de chercheurs chinois. Ces auteurs ont comparé les virus retrouvés chez quatre patients avec ceux retrouvés chez des oiseaux vendus sur un marché dans la province du Zhejiang, au sud de Shanghai. D’après leurs analyses, les deux souches sont très proches, et le virus humain ne se compose que de fragments d’origine aviaire. Les faits semblent avérés : la maladie s’est transmise de la volaille à l’Homme.


Cette conclusion semble en accord avec les résultats obtenus par une équipe internationale envoyée par l’OMS. Les chercheurs viennent d’annoncer leurs résultats lors d’une conférence de presse. De leur côté, l’enquête a montré que le virus se transmettait bien plus facilement de l’oiseau à l’Homme que le H5N1, un autre virus de la grippe aviaire apparu à Hong Kong en 2001. Pour eux, le scénario le plus probable est donc celui de l’infection depuis la volaille, d’autant que de nombreux échantillons positifs ont été récoltés chez des oiseaux retrouvés dans des marchés.


Les êtres humains seraient exposés surtout au cours de ces ventes. La preuve : lorsque le marché de Shanghai a été fermé à la suite des premiers cas constatés, le nombre de nouveaux malades dans la mégapole a aussitôt baissé.
Leurs analyses révèlent également que le virus se retrouve très peu dans les fermes avicoles. En revanche, quelques oiseaux infectés de ces fermes arrivant sur un marché peuvent facilement contaminer leurs voisins et la grippe peut se répandre assez vite. Le problème, à notre échelle, c’est que pour les volatiles, la maladie est bénigne et les symptômes difficiles à voir. Il devient délicat de détecter la présence du virus chez les oiseaux.

Pour autant, alors que les premiers éléments s’accordent à montrer que l’on a trouvé un coupable, la prudence reste de mise. Bien que la fermeture des marchés, comme à Shanghai, soit une mesure qui semble porter ses fruits, il faut voir si cela pourrait se généraliser. Rien n’assure que le virus ne trouvera pas une nouvelle voie pour infecter l’Homme. De plus, la possibilité d’un autre vecteur n’est pas encore complètement écartée.


Ce mercredi, l’épidémie vient de toucher un autre pays : Taiwan. Un habitant de Taipei a déclaré la grippe trois jours après être revenu de Chine. Lui aussi n’a pas le souvenir d’avoir eu un contact rapproché avec des volailles. Comment aurait-il été infecté ?


De l’avis des experts, il est encore trop tôt pour connaître l’étendue de la menace pour la santé publique ou savoir comment contrôler les risques. Une situation inquiétante, car avec un taux de mortalité de l’ordre de 20 % d’après les premières estimations (chiffre qui pourrait être revu à la baisse), certains spécialistes disent déjà du H7N9 qu’il est l’un des virus de la grippe les plus mortels parmi ceux connus.


Sa capacité à devenir pandémique partage encore les scientifiques. Les signatures génétiques du virus laissent supposer une réplication et une transmission efficaces, en plus d’une forte virulence chez les mammifères. En effet, la majorité des malades ont nécessité une hospitalisation, et 22 décès sont avérés. L’épidémiologie laisse également entrevoir des similarités avec la grippe saisonnière (celle qui sévit chez nous l’hiver), capable de toucher une grande partie de la population. En revanche, quelques indicateurs sont au vert : l’âge moyen d’infection, au-delà de 60 ans, suggère que le virus n’est malgré tout pas encore bien adapté à l’Homme. Cela pourrait encore changer…


Pour faire face à une éventuelle pandémie, le laboratoire suisse Novartis a annoncé être en train de développer un vaccin. Les essais cliniques pourraient même commencer d’ici 6 à 8 semaines. Quelle sera la situation épidémiologique mondiale à ce moment-là ?


Le virus de la grippe A(H7N9) possède les traces d'une virulence modérée chez les oiseaux. En revanche, il se montre très agressif chez l’Homme, bien qu'il ne semble pas encore tout à fait adapté à notre espèce. ©️ Cynthia Goldsmith, CDC, DP


FUTURA SCIENCES 27/4/2013

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Une analyse génétique révèle que le virus de la grippe A(H7N9), qui sévit actuellement en Chine, serait le fruit de réassortiments génétiques qui se seraient produits au moins dans quatre oiseaux différents. Dans sa version qui infecte les Hommes, il existerait même deux variants. Jour après jour, on en découvre un peu plus sur cette grippe, qui continue à progresser.


L’épidémie de grippe A(H7N9) continue sa progression. Au 29 avril, l’OMS comptabilisait 126 personnes tombées malades, parmi lesquelles 24 morts. Toutes les provinces du pays sont désormais touchées, et on signale un cas à Taïwan. Les autres pays voisins de l’empire du Milieu pourraient bientôt être touchés à leur tour.


Pendant ce temps, les autorités sanitaires chinoises travaillent au plus vite pour tenter de décrypter au mieux le virus. Une équipe de chercheurs du Centre de contrôle et de prévention des maladies chinois (China CDC) vient de percer à jour l’un des mystères du virus en retraçant son origine. Ils ont réussi à montrer qu’il était le fruit d’au moins quatre réassortiments génétiques, et qu’il a fallu au moins autant d’oiseaux pour créer ce pathogène. Ils livrent leur analyse dans la revue spécialisée The Lancet.


Pour en arriver à de telles conclusions, les auteurs ont étudié les huit gènes du virus de la grippe, en comparant les échantillons retrouvés chez les patients avec les bases de données complètes qui sont constituées à partir de prélèvements sur les animaux et régulièrement mises à jour.


La grippe aviaire H7N9 a souvent frappé depuis les marchés aux oiseaux dans les grandes villes chinoises. Alors que l'épidémie touche l’ensemble du pays, les autorités craignent qu'elle ne s'étende aux pays voisins... ©️ Jorge Royan, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0


Ils ont retracé l’origine de l’hémagglutinine, la protéine de surface symbolisée par la lettre H dans la dénomination H7N9. Elle aurait été retrouvée chez des canards sauvages ayant emprunté une voie migratrice passant par la Chine, la Corée du Sud et le Japon.


Quant à la neuraminidase (le N de H7N9), elle viendrait elle aussi de canards sauvages, mais issus d’une autre population. Ceux-ci seraient venus d’Europe, mais on a retrouvé chez eux un virus de la grippe présentant cette protéine en 2011 en Corée du Sud. Cela fait déjà deux sources.


Les six gènes internes du H7N9 proviendraient pour leur part d’un réarrangement qui se serait produit à partir de deux virus de la grippe H9N2 distincts. Dans un premier remaniement, qui se serait déroulé chez un poulet, seul le gène NS a été transmis. Dans un second, là encore chez des volailles, tous les autres gènes auraient été donnés d’un bloc. À l’issue de ces quatre mélanges successifs dans des oiseaux différents, le virus H7N9 est apparu. Les auteurs pensent que cela s’est déroulé en janvier dans la région de Shanghai.



Leur étude ne s’arrête pas là. L’analyse approfondie de la neuraminidase suggère que les souches humaine et aviaire du virus se distinguent par 11 changements d’acides aminés et 5 délétions (ils sont absents).


Mais la comparaison des virus retrouvés chez les patients suggère que deux variants infectent l’Homme. En effet, la région de l’hémagglutinine qui se lie aux récepteurs de la cellule hôte peut différer d’un patient à l’autre. Chez certains, le 217e acide aminé de la protéine est une glutamine, connue pour ses propriétés hydrophiles. Dans ce cas de figure, l’hémagglutinine semble plus adaptée aux récepteurs des oiseaux. En revanche, chez d’autres, la glutamine est remplacée par de la leucine, voire de l’isoleucine, deux acides aminés très hydrophobes. Cela augmente l’affinité avec les récepteurs des cellules humaines, et donc le pouvoir de pénétration du virus H7N9.


Cette recherche confirme les résultats des études précédentes, qui avaient identifié les oiseaux comme source de l’infection. En revanche, on ignore toujours si cette grippe s’est aussi servie d’un hôte intermédiaire, car certains patients déclarent ne pas avoir eu de contact rapproché avec des volailles. Et comme on ne dispose encore d’aucune preuve d’une transmission interhumaine, quelques doutes subsistent. Cette enquête n’en est encore qu’à ses balbutiements.



FUTURA SCIENCES 4/5/2013

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Les épidémiologistes et virologistes moléculaires sont étonnés d’observer une répartition inhabituelle des cas sévères d’infection au nouveau virus H7N9, responsable de 127 cas dont 27 mortels.

Intrigant, c’est le mot qui revient comme un leitmotiv. «Peut-être l’impression la plus intrigante à ce jour à partir des données disponibles est la distribution non attendue en fonction de l’âge et du sexe des cas rapportés d’infection au virus H7N9», déclaraient vendredi 3 mai Danuta Skowronski et ses collègues du Centre de contrôle des maladies de Colombie Britannique (Vancouver, Canada) dans une lettre publiée dans la revue Eurosurveillance.

Les données d’épidémiologie clinique les plus récentes ont été publiées dans l’hebdomadaire britannique The Lancet du 25 avril. «La fourchette d’âge des cas confirmés se situe entre 2 et 91 ans, mais avec deux-tiers des cas chez des patients ayant plus de 50 ans, les deux-tiers des cas étant de sexe masculin », font remarquer les chercheurs canadiens.

Le taux de mortalité est de 20 %. Il n’a pas été observé de décès chez les patients âgés de moins de 20 ans. Seuls quatre cas d’infection à H7N9 concernent des enfants de moins de 9 ans. L’âge moyen des patients est de 61 ans alors qu’il était de 26 ans pour les 45 cas de grippe H5N1 survenus en Chine entre 2003 et 2013. Par ailleurs, sur les 109 premiers patients évalués au 23 avril dernier, on dénombre 1 mort chez les 20-34 ans, 2 parmi les 35-49 ans, 4 parmi les 50-64 ans, 5 parmi les 65-79 ans, et enfin 3 morts chez les plus de 80 ans.

Contrairement à ce que l’on observait lors de la grippe H5N1, les enfants, garçons et filles, ne sont que peu infectés par le virus H7N9. Surtout, au vu des données épidémiologiques concernant les 100 premiers cas d’infection H7N9, alors que l’on observe un nombre comparable d’hommes et de femmes infectés dans la tranche d’âge 20-34 ans, on dénombre deux à trois fois plus d’hommes que de femmes parmi les patients plus âgés.

On observe deux fois plus de cas chez les femmes de 50-64 ans ou de 65-79 ans que parmi les patientes dont l’âge se situe entre 20 et 34 ans. Concernant les sujets de sexe masculin, on observe quatre à cinq fois plus d’infections chez les patients âgés de 50 à 64 ans, comme ceux ayant entre 65 et 79 ans, par rapport aux patients dont l’âge est compris entre 20 et 34 ans.

Pour le Pr Sylvie van der Werf, directrice de l’Unité de génétique moléculaire des virus à ARN à l’Institut Pasteur (Paris), cette répartition selon l’âge et le sexe observée au sein des cas sévères, en l’occurrence ceux qui sont dépistés et motivent une hospitalisation, est "assez intrigante".

Les enfants et les adultes plus jeunes seraient-ils plus que les autres susceptibles de développer des formes peu symptomatiques de l’infection ? Ou alors les patients âgés, plus fragiles car souffrant plus souvent de pathologies associées, seraient-ils plus enclins à développer une forme grave de l’infection ?

À ce stade, les chercheurs canadiens estiment qu’il convient de rester ouvert à la possibilité que la présence d’anticorps, développés lors d’épisodes grippaux antérieurs ou de vaccinations contre la grippe, pourrait faciliter le processus d’infection virale chez les personnes les plus âgées. Ces anticorps produits antérieurement ne seraient pas protecteurs. Ils pourraient former des «complexes immuns» en se liant aux virus dont ils faciliteraient la pénétration dans les cellules et donc favoriseraient leur réplication.

Un tel phénomène a été décrit avec le virus de la dengue, les anticorps induits par une première infection par une souche virale faciliteraient l'infection des cellules lors d’une infection ultérieure par une autre souche.

Pour les chercheurs canadiens, il importe de rapidement mener des études séro-épidémiologiques sur le terrain en Chine afin de faire la part entre anticorps facilitant et anticorps protecteurs et déterminer la répartition des deux variétés d’anticorps selon les tranches d’âge, pas tant pour attester d’une possible protection vis-à-vis du virus que pour évaluer le possible risque encouru dans les zones infectées par le H7N9.

Une autre hypothèse a été émise vendredi dernier sur le site spécialisé ProMED par le Pr David Fishman, chercheur à l’université de Toronto, pour rendre compte que «la distribution des cas identifiés d’infection à H7N9 est remarquable et qu’elle suggère fortement un haut degré de sous-notification des infections légères et asymptomatiques» en Chine. Pour cet épidémiologiste, le risque d’infection croît à partir de 54 ans pour l’homme, de 64 ans pour la femme, le risque étant sensiblement moindre chez les sujets de sexe féminin, mais sans que l’on observe pour autant une association claire entre âge et mortalité.

Ce qui surprend David Fishman dans l’infection H7N9 est la similitude, en termes de distribution de l’âge des patients et la prédominance des cas masculins, avec ce qu’on observe pour ces deux paramètres dans une autre infection, la légionellose. Dans cette maladie, on compte en effet 1,5 à 3 fois plus d’hommes infectés que de femmes et très peu de cas avant l’âge de 50 ans, et ce alors que la bactérie pathogène circule très largement dans l’environnement. Et de s’interroger sur la possibilité que le système immunitaire de l’homme puisse être plus vulnérable à l’agent pathogène que celui de la femme, à âge physiologique identique. En d’autres termes, par rapport à la femme âgée, le fonctionnement des défenses immunitaires serait plus affaibli chez l’homme au même âge chronologique.

Selon David Fishman, il est de la plus haute importance de déterminer «en urgence» et «par des études séro-épidémiologiques bien conduites» si les individus plus jeunes sont ou non infectés par le H7N9 et, s’ils le sont, s’ils seraient résistants au virus, ne développant qu’une forme asymptomatique de l’infection, contrairement à leurs aînés qui développent une maladie sévère.

De ces enquêtes séro-épidémiologiques chez l’homme et l’animal, notamment menés chez des volatiles présents sur les lacs et marécages, dépend une estimation fiable et précise du véritable risque encouru par la population chinoise exposée à un nouveau virus qui s’accompagne d’un taux de mortalité particulièrement élevé à l’âge adulte.

Enfin, l’étude chinoise publiée vendredi dans The Lancet précise que l’infection H7N9 entraîne, après une période d’incubation de 3 à 8 jours (5,8 jours en moyenne), une pneumonie bilatérale sévère avec défaillance du fonctionnement du foie et/ou des reins, une anomalie majeure de la coagulation et une chute des globules blancs. L’insuffisance respiratoire se produit dans un délai de 3 à 14 jours, le décès survenant une à trois semaines après le début des symptômes.

Les chercheurs de l’université de Zhejiang à Hangzhou confirment par ailleurs que le nouveau virus H7N9 est le résultat du réassortiment de plusieurs gènes issus de divers virus aviaires circulant chez des oiseaux d’Asie du Sud-Est. Ainsi, le gène de l’hémagglutinine H7 est génétiquement apparenté à celui d’un gène du virus H7N3 circulant chez le canard dans la province du Zhejiang. Le gène de la neuraminidase N9 est voisin de celui du virus H7N9 circulant en Corée du Sud chez des oiseaux sauvages. Quant aux six autres gènes, ils sont très proches de ceux retrouvés en Chine dans des volatiles infectés par un virus H9N2 (pinsons de Pékin).



SCIENCES ET AVENIR 6/5/2013

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Il est arrivé via Londres, conditionné dans un tube de 0,5 millilitre, scellé dans deux récipients. Les analyses du virus se déroulent dans un laboratoire ultra-sécurisé de type P3 + à l’Institut Pasteur.

Contacté par Sciences et Avenir, l'Institut Pasteur a indiqué avoir reçu une souche virale provenant d’un patient chinois souffrant de la grippe aviaire H7N9. Elle est parvenue le 22 avril au Centre national de référence (CNR) des virus Influenzae (virus grippaux) à l’Institut Pasteur de Paris, adressé via le centre collaborateur de la grippe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de Londres.

Le virus H7N9, déjà responsable de 127 cas d’infection détectés dans 10 provinces de Chine et de 27 décès, était contenu dans un tube de 0,5 millilitre, lui-même scellé dans deux autres récipients. L’échantillon reçu contenait des particules virales libres en suspension, dans le même milieu liquide que celui utilisé pour cultiver les cellules infectées qui produisaient le virus. Son acheminement sécurisé, «en condition de triple emballage», était assuré par un transporteur agréé.

Le logo des labos de biosécurité. Crédit Superstock/ Superstock/ Sipa


Les chercheurs de l’Institut Pasteur disposent d’un laboratoire de biosécurité de niveau 3 + (couramment appelé P3+) pour réaliser leurs études sur la souche A/Anhui/1/2013, qui a déjà tué en Chine.

Les normes de sécurité d’un P3 +, notamment en termes de dépression, de renouvellement et de filtration d’air et de procédures (habillement des chercheurs qui manipulent les échantillons viraux, protection du personnel qui travaille en binôme et en combinaison complète de la tête aux pieds, avec masque de protection dits «FFP3»), sont plus contraignantes que celles en vigueur dans un laboratoire P3 standard. L’entrée dans le P3 + se fait par un double sas, en surpression pour le premier.

Cette même souche, ainsi que la souche A/Shanghai/1/2013, avait préalablement été envoyée aux États-Unis au centre de contrôle des maladies (CDC) d’Atlanta par le centre collaborateur OMS de référence et de recherche de la grippe du centre de contrôle et de prévention, le CDC chinois.

SCIENCES ET AVENIR 6/5/2013

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Les chercheurs de l'Institut Pasteur disposent désormais d'une souche virale humaine H7N9. Elle leur a permis de valider un test de diagnostic virologique.

Disposer d'un test rapide et sensible du nouveau virus aviaire H7N9 était en effet une priorité pour les autorités sanitaires françaises, car c’est sur lui que reposerait la confirmation de cas d’infection à ce virus dans notre pays.

Les chercheurs de l’Institut Pasteur ont développé ces dernières semaines un test de détection du H7N9 par la technique « real-time RT-PCR » (transcription inverse et amplification génique par réaction de polymérisation en chaîne, en temps réel). Celle-ci consiste à convertir l’ARN viral en ADN puis à l’amplifier à partir de deux séquences appelées «amorces», et enfin à détecter en temps réel le matériel génétique obtenu à l’aide d’une sonde ADN.

Les amorces et les sondes moléculaires ont été rapidement développées par les virologistes moléculaires de l’Institut Pasteur à partir des premières séquences du nouveau virus H7N9 déposées, sous forme numérique, par les chercheurs chinois dans une banque de données génétiques, la GISAID (Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data).

[...]Disposer d’une souche virale humaine du H7N9 a permis aux chercheurs de l’unité de génétique moléculaire des virus à ARN, dirigée par le Pr Sylvie van der Werf, de valider la sensibilité de leur test de diagnostic virologique mis au point «avant la mi-avril» à partir des premières séquences génétiques du virus H7N9 publiées par les chercheurs chinois.

«Valider notre test de détection RT-PCR avec le virus lui-même est très important, essentiel. En effet, la souche virale que nous avons reçue nous sert de vrai contrôle positif, même si nous avions développé un contrôle positif synthétique à partir des séquences génétiques publiées», précise le Pr Sylvie van der Werf.

Autrement dit, pour valider la sensibilité du test de diagnostic virologique, rien ne peut remplacer le fait de détecter le vrai virus H7N9, même si ce test se montre parfaitement capable de détecter une séquence génétique (ARN) correspondant aux gènes viraux reconstruits artificiellement par synthèse chimique en laboratoire.

CLIQUEZ ICI pour lire la totalité de l'article


SCIENCES ET AVENIR 6/5/2013

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Le nouveau virus aviaire est sensible aux inhibiteurs de la neuraminidase (Tamiflu®️ et Relenza®️). Ce traitement antiviral doit être débuté le plus rapidement possible, au mieux dans les 48 h après l’apparition des symptômes.

Les souches virales H7N9 sont sensibles à l’oseltamivir (Tamiflu®️) et au zanamivir (Relenza®️) mais sont d’emblée résistantes à d’autres antiviraux [/b]- inhibiteurs du gène M2 - que sont l’amantadine (Mantadix®️) et la rimantadine (Flumadine®️), "du fait de la présence d’une mutation sur le gène M2 comme c’est le cas des virus saisonniers H3N2 et H1N1pdm09 actuels", précise le professeur Sylvie van der Werf, directrice de l’Unité de génétique moléculaire des virus à ARN à l’Institut Pasteur (Paris).

Le Centre national de référence (CNR) des virus Influenzae, basé à l’Institut Pasteur, va "certainement et rapidement s’atteler" à la mise au point de tests de détection rapide de mutations sur la protéine N9 (neuramidinase) conférant au virus H7N9 une résistance ou une sensibilité diminuée aux inhibiteurs de la neuramidinase, en l’occurrence à l’oseltamivir (Tamiflu®️) et au zanamivir (Relenza®️). En effet, dans certains cas, des mutations de résistance à ces antiviraux sont susceptibles d’émerger au cours du traitement antiviral.

[b]Les recherches de mutations de la N9 devraient largement s’inspirer de ce qui est déjà connu pour la N2 du virus H3N2.
« La N2 et la N9 appartenant toutes deux à un même groupe génétique de neuramidinases, on peut raisonnablement faire un parallèle, mais il y aura certainement des spécificités » propres à chacune, indique Sylvie van der Werf.

Le bulletin épidémiologique hebdomadaire des CDC américains (MMWR), daté du 1er mai 2013, précise que la souche virale A/Anhui/1/2013 (celle reçue par l’Institut Pasteur à Paris) est sensible au Tamiflu®️ et au Relenza®️, alors que la séquence génétique récemment publiée d’une souche du virus A/Shangai/1/2013 a montré la présence d’un marqueur de résistance pour les inhibiteurs de la neuramidinase. L’impact sur le plan clinique de ces changements génétiques fait actuellement l’objet d’études, d’autant qu’il n’est pas clair, si cette mutation s’est produite spontanément chez le patient (mutation de novo) ou si elle était associée au traitement par oseltamivir (Tamiflu®️).


SCIENCES ET AVENIR 7/6/2013

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PARIS - Le député UMP Jean-Pierre Door va organiser dans les prochaines semaines une réunion d'information sur le virus de la grippe aviaire avec les scientifiques spécialistes du sujet, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué.

M. Door a précisé à l'AFP qu'il s'agissait de faire un point sur la situation virologique et pathologique après les cas apparus en Asie, et pour déterminer les risques. Vice-président de la commission des Affaires sociales, M. Door a été rapporteur de la mission sur la grippe aviaire et de la mission d'enquête sur le virus H1N1.

Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait plus de trente morts en Chine ces dernières semaines.

C'est l'un des virus de la grippe les plus mortels, a récemment indiqué un membre d'une équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) venue en Chine enquêter sur cette maladie transmise pour la première fois à l'homme il y a quelques semaines.

ROMANDIE 10/5/2013

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PEKIN - Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait quatre nouveaux morts en Chine, portant le total des décès à 35, a rapporté lundi la Commission nationale de la santé et du planning familial.

Un nouveau cas a par ailleurs été enregistré dans la province orientale du Jiangxi, tandis que 57 malades sur les 130 qui ont contracté cette nouvelle forme humaine de grippe aviaire ont guéri, selon la commission qui a rang de ministère.

Les experts redoutent que ce virus devienne transmissible entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a trouvé aucun indice d'une telle transmission d'homme à homme, mais a prévenu que le H7N9 était l'un des plus mortels des virus de la grippe aviaire identifiés.

Les chercheurs chinois ont confirmé qu'il provenait des volailles.

ROMANDIE 13/5/2013

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La Chine a confirmé fin mars le premier cas d'infection humaine par le virus H7N9 de la grippe aviaire. A ce jour, 131 personnes ont contracté la maladie et 35 d'entre elles sont mortes. Radio Japon a demandé à Ryuta Okutani, correspondant au bureau de Shanghai de la NHK, de dresser le bilan de la situation et de parler de la façon dont le virus se serait propagé.

Ryuta Okutani : Plus de 10 personnes par jour ont été diagnostiquées comme porteuses du virus vers la mi-avril. Pourtant, en mai, le rythme de propagation de la maladie a ralenti progressivement, aucun cas n'ayant été signalé la semaine dernière. Cela a incité une majorité d'observateurs à penser que la propagation est contenue en Chine.

Dans certains cas, plusieurs membres d'une même famille ont été infectés par le virus H7N9, faisant craindre qu'une transmission d'humain à humain pourrait avoir eu lieu. Mais les experts n'ont trouvé aucune preuve confirmant cette hypothèse, malgré la crainte initiale que le virus pourrait provoquer une infection massive chez les humains. On pense que les possibilités de déclenchement d'une pandémie s'amenuisent.

Radio Japon : Qu'en est-il de la façon dont le virus pourrait s'être propagé ?

Ryuta Okutani : Les experts pensent que le virus provenait principalement des volailles vivantes vendues dans les marchés, une pratique que le gouvernement chinois a interdite à partir du début d'avril. Plus vite l'interdiction est prononcée et plus lentement le virus se propage. Shanghai n'a enregistré aucun cas de grippe H7N9 ces trois dernières semaines.

Néanmoins, le mystère subsiste quant au mécanisme de propagation. Des études gouvernementales n'ont permis de détecter le virus que dans les volailles vendues dans les marchés. Si la maladie se propage parmi les oiseaux, elle pourrait tuer un grand nombre d'oiseaux sauvages et de poules dans les fermes. Mais ce phénomène n'a pas été observé.

Un autre mystère est le fait que certains patients étaient en bonne santé. Des experts en Chine pensent qu'en plus des cas graves confirmés, de nombreuses personnes pourraient avoir été infectées par le virus tout en restant en bonne santé. Les autorités chinoises ont maintenant élargi le champ de leurs investigations pour y inclure des marchands en bonne santé. Elles étudient leur sérum sanguin pour découvrir comment la grippe s'est propagée.

Il y a 10 ans, le gouvernement chinois a dissimulé l'émergence du SRAS, le syndrome respiratoire aigu sévère, laissant ainsi la maladie se propager. ont produit certains effets. Mais cette fois-ci, le gouvernement a publié des informations sur le nouveau virus de la grippe aviaire relativement tôt. Il a également pris des mesures pour contenir la propagation du virus et a coopéré avec l'Organisation mondiale de la santé dès les premiers jours. On peut dire sans risque de se tromper que ces réponses

Mais personne ne peut prédire où et quand le virus mutera pour se transmettre d'humain à humain. Dans les marchés encombrés de la Chine, les volailles vivantes sont vendues côte à côte avec de la viande d'autres animaux. Avec un tel environnement, la Chine est un des pays à risques élevés où un virus inconnu pourrait émerger et muter n'importe quand.

NHK 15/5/2013

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Sciences et Avenir propose un récapitulatif des épidémies faisant parler d'elles actuellement ou au cours de la décennie... Cette infographie permet une lecture directe et une comparaison entre les virus évoqués....


Ce qui est intéressant, ici, c'est le regroupement des informations sur les maladies provoquées, leurs symptômes, le nombres de cas et de victimes, et les modes de transmissions réels ou supposés... Tout en un coup d'oeil !

SCIENCES ET AVENIR 16/5/2013

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Alors que l’épidémie de grippe A(H7N9) semble se calmer en Chine, un chercheur américain a annoncé travailler sur un vaccin qui serait efficace contre un grand nombre de souches du virus, afin de protéger la population d’éventuelles formes mutantes virulentes. Pour cela, il compte se servir d’un autre virus en guise de vecteur.


D’une épidémie à l’autre. Alors que l’on évoque dans les médias le terrible coronavirus NCoV qui vient actuellement de toucher un deuxième patient français, la Chine fait face à une autre épidémie depuis mars dernier : une grippe aviaire A(H7N9) jusque-là jamais rencontrée chez l’Homme. Le dernier bilan en date fait état de 131 personnes infectées parmi lesquelles on compte 32 décès.


Sur ce front cependant, on semble faire face à une accalmie. En effet, aucun nouveau cas n’a été signalé depuis le 8 mai, et Shanghai, épicentre de cette grippe émergente, n’a pas déclaré de malades depuis le 20 avril dernier. Les mesures préventives de fermeture des marchés aux volailles semblent porter leurs fruits, maintenant que l’on sait que le virus a été transmis à l’Homme par des poulets contaminés.


Néanmoins, il est bien trop tôt pour crier victoire et les instances sanitaires maintiennent une vigilance forte sur ce virus, déjà considéré comme l’un des plus dangereux de sa famille. Des chercheurs du monde entier continuent leurs investigations et certains préparent un vaccin
.


C’est notamment le cas de Suresh Mittal, scientifique travaillant à la faculté de médecine vétérinaire de l’université Purdue, à West Lafayette, dans l’Indiana (États-Unis). Tentant d’anticiper une pandémie mondiale devenue incontrôlable, il essaie de mettre au point un traitement préventif capable d’immuniser les individus contre un maximum de souches du virus H7N9.

Les adénovirus sont très utilisés dans la recherche pour leurs propriétés génétiques et leurs capacités à infecter les cellules humaines sans dommage. En y plaçant des séquences de gènes du virus de la grippe, Suresh Mittal espère pouvoir créer un vaccin efficace contre diverses souches de la grippe A(H7N9). ©️ Richard Feldmann, Wikipedia, US Government, DP

Parce qu’il est capable de muter rapidement, le virus H7N9 peut alors échapper à la vaccination si celle-ci est trop spécifique. Il faut donc voir plus large. Ainsi, Suresh Mittal prévoit d’utiliser un vecteur viral pour stimuler les défenses naturelles.


L’idée est d’équiper un adénovirus inoffensif de gènes issus de différentes souches de H7N9. En infectant les cellules, celles-ci vont intégrer dans leur génome l’ADN grippal et vont alors produire des protéines du virus. En réaction, le système immunitaire va alors s’organiser et proposer une double réponse : d’une part, les lymphocytes B vont générer des anticorps spécifiques à chacune des protéines exprimées, tandis que des lymphocytes T cytotoxiques vont être entraînés à reconnaître et détruire les virus et les cellules infectées.



Ainsi, chaque gène important et utile pour induire une réponse immunitaire pourrait s’inclure dans ce vecteur adénovirus. De ce fait, on pourrait préparer les défenses de l’organisme à reconnaître les portions du virus A(H7N9) qui restent majoritairement stables d’une souche à l’autre, car cruciales. À terme, on pourrait protéger les personnes vaccinées contre une large palette de virus de cette grippe mortelle, même si des mutations se produisent.
Pour l’heure, ce pathogène existe sous une forme encore peu contagieuse d’Homme à Homme. En effet, il infecte les poumons en profondeur, si profondément que même la toux ne suffit pas à l’expulser. Mais plus il passe d’une personne à une autre, plus la probabilité qu’il mute augmente. Il peut donc devenir hautement transmissible. Autant disposer à l’avance des armes nécessaires pour l’empêcher d’agir.



FUTURA SCIENCES 17/6/2013

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La nouvelle souche H7N9 de la grippe aviaire a fait quatre nouveaux morts en Chine. Ces décès portent à 36 le nombre de malades qui ont succombé, sur un total de 131 cas, a annoncé vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ces quatre morts sont liés à des cas déjà identifiés par les laboratoires. Depuis le 8 mai, il n'y a pas eu de nouveau cas d'infection par le H7N9, a précisé l'OMS.

Il n'y a jusqu'à présent pas de preuve d'une transmission d'homme à homme de cette nouvelle souche, détectée pour la première fois sur des patients en Chine au mois de mars, réaffirme l'OMS.


ROMANDIE 18/5/2013

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GENEVE - Il est impossible de prévoir quelle sera l'évolution de la grippe aviaire qui s'est déclarée en Chine, a estimé lundi la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan.

Personne ne peut prédire quelle sera l'évolution de cette crise, a-t-elle déclaré à Genève à l'ouverture de l'Assemblée mondiale de la santé, tout en soulignant qu'actuellement la transmission de l'homme à l'homme du virus était négligeable. Les virus de la grippe aviaire sont en constante mutation, a-t-elle rappelé.

Environ 3.000 délégués des 194 Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) assistent à la réunion annuelle, qui a lieu à Genève jusqu'au 28 mai.

Mme Chan a remercié la Chine pour sa collaboration étroite avec l'OMS ainsi que pour le suivi de milliers de personnes en contact avec les patients, dont des centaines de personnels soignants.

Depuis mars une centaine de cas de contamination par le virus H7N9 ont été confirmés mais depuis la fermeture des marchés de volailles le nombre de nouveaux cas a baissé radicalement, a poursuivi la directrice de l'OMS.

Elle a également évoqué les malades infectés depuis septembre 2012 par le coronavirus proche du SRAS, détecté pour la première fois au Moyen-Orient. A ce jour 41 cas, dont 20 décès ont été enregistrés, a-t-elle dit, ajoutant que même si le nombre de cas restait faible, une transmission limitée de l'homme à l'homme avait eu lieu et des personnels sanitaires avaient été contaminés.

Il y a dix ans la pandémie de SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), partie de Chine, avait causé la mort de plus de 800 personnes et suscité l'inquiétude dans le monde.

Ces deux nouvelles maladies nous rappellent que la menace de maladies nouvelles et pandémiques est toujours présente. Les mutations constantes et l'adaptation sont les mécanismes de survie du monde des microbes. Ils nous surprendont toujours. Elle a souligné l'importance d'informer rapidement l'OMS de façon totalement transparente, rappelant qu'une menace dans une région peut devenir une menace pour tous.

Au cours de cette Assemblée l'OMS doit notamment examiner comment assurer une place pour la santé dans les futures politiques de développement.


ROMANDIE 20/5/2013

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WELLINGTON - Peter Doherty, prix Nobel de médecine en 1996, a critiqué mardi les scénarios catastrophes annonçant un nouveau virus grippal susceptible de tuer des millions de personnes dans le monde, affirmant que les scientifiques étaient désormais bien armés pour répondre aux pandémies.

Selon ce biologiste australien spécialiste d'immunologie, un nouveau virus à forte mortalité et très contagieux pourrait surgir sans pour autant entraîner les conséquences de la grippe espagnole en 1918.

Un grand nombre des morts (en 1918) sont imputables à des infections bactériennes secondaires et naturellement nous disposons aujourd'hui d'antibiotiques pour traiter ces infections bactériennes secondaires, a-t-il affirmé devant des étudiants de l'université d'Otago, à Wellington.

Quand on parle de pandémies, on évoque toujours ces scénarios catastrophes, ça passe bien à la télévision, et on écrit un tas de livres sur ces infections terribles qui vont tous nous tuer, a-t-il ironisé. Mais je pense que nous nous en sortirons bien mieux qu'avec la plupart des pandémies survenues par le passé, a-t-il poursuivi.

La grippe de 1918, de type H1N1, a fait autour de 50 millions de morts jusqu'en 1920.

En 2003, il avait fallu trois mois pour analyser la souche de l'épidémie de Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait causé la mort de plus de 800 personnes en Chine, déclenchant une alerte sanitaire à l'échelle mondiale. Aujourd'hui, quelques jours suffiraient, selon lui.

Nous sommes extrêmement bons dans le diagnostic viral, la vitesse de détection et ce genre de choses, bien mieux que dans le passé, donc je ne crois pas qu'une pandémie puisse nous décimer, a-t-il répété.

En 2009, une épidémie mondiale de H1N1 avait provoqué la mort d'au moins 18.500 personnes entre avril 2009 et août 2010, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un taux de mortalité relativement faible pour ce genre de virus, a souligné M. Doherty.

Un autre virus, le H7N9, a contaminé une centaine de personnes en Chine depuis le mois de mars, faisant 35 morts, et un coronavirus proche du SRAS, détecté pour la première fois au Moyen-Orient, a contaminé une quarantaine de personnes, dont 20 sont décédées.

ROMANDIE 21/5/2013

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17 MAI 2013 - Depuis le 8 mai 2013, aucun nouveau cas confirmé en laboratoire d’infection humaine par le virus grippal aviaire A(H7N9) n’a été notifié à l’OMS par la Commission de la santé et de la planification familiale chinoise. Cependant, quatre décès supplémentaires ont été signalés parmi les cas confirmés en laboratoires précédemment notifiés.

À ce jour, le nombre de cas confirmés en laboratoire dont a été informée l’OMS s’élève à 131 au total, parmi lesquels 36 décès.

Les autorités des lieux touchés maintiennent une surveillance renforcée, des investigations épidémiologiques, un traçage étroit des contacts, une prise en charge clinique des cas, des examens en laboratoire et le partage des échantillons, ainsi que des mesures de prévention et de lutte contre les infections.

Au cours de la semaine écoulée, les gouvernements provinciaux de Shanghai et du Zhejiang ont commencé à normaliser leurs opérations d’urgence pour revenir à leurs activités de surveillance et de réponse de routine. Les bureaux nationaux et régionaux de l’OMS et le siège de l’Organisation continuent de collaborer étroitement pour s’assurer de la mise à jour en temps utile des informations.

Jusqu’à ce que la source de l’infection soit identifiée et maîtrisée, on s’attend à voir apparaître d’autres cas humains porteurs de ce virus. Jusqu’à présent, il n’existe aucune preuve d’une transmission interhumaine soutenue.

En rapport avec cet événement, l’OMS ne conseille pas de dépistage particulier aux points d’entrée et ne recommande pas non plus l’application de quelconques restrictions aux déplacements ou au commerce.

L’OMS poursuit sa collaboration avec les États Membres et les partenaires internationaux. Elle publiera des mises à jour à mesure de l’évolution de la situation. (comme c'est le cas pour ce message qui date du 17 mai)


OMS 17/5/2013

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GENEVE - Le monde n'est toujours pas prêt à faire face à une éventuelle épidémie de grippe, a mis en garde mardi le directeur général adjoint de l'Organisation Mondiale de la Santé, Keiji Fukuda.

Depuis l'épidémie causée par le virus H1N1 dans les années 2009-2010 en Chine, du travail a été accompli, mais le monde n'est pas prêt à (faire face à) une épidémie majeure et grave, a-t-il souligné, intervenant devant des délégués dans une réunion de l'Assemblée générale de l'OMS qui se déroule à Genève. Il a fait ces déclarations à un moment où un nouveau virus, le H7N9, frappe en Chine et a contaminé depuis mars 130 personnes à ce jour dont 36 sont mortes.

Quand les gens sont frappés par une nouvelle maladie, vous ne pouvez pas seulement vous tourner vers les livres pour savoir quoi faire, a déclaré M. Fukuda. Selon lui, des systèmes de réaction rapide sont d'autant plus indispensables que ces maladies sont mal connues.

Nombre de ces virus ne représentent pas ou peu de menaces pour l'homme et les experts cherchent comment ils se propagent à l'homme. Tout virus de la grippe qui affecte les humains a le potentiel de devenir une menace de santé majeure, a rappelé la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan. Ce virus est une énigme, entourée de mystère, a-t-elle ajouté.

La réaction énergique et rapide de la Chine est unanimement saluée à l'OMS à Genève alors que son manque de transparence avait été vivement critiqué dix ans plus tôt pour la crise de SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait fait 800 morts en Asie. Le gouvernement chinois avait largement investi après cette crise, nous profitons aujourd'hui des bénéfices de cet investissement, a estimé Mme Chan. La ministre chinoise de la Santé Li Bin a souligné que depuis mai le nombre des cas avait significativement diminué, mais que l'inquiétude demeurait.

La prévention et le contrôle ont été efficaces, cependant, avec notre méconnaissance de ce virus et de cette maladie, il est impératif de rester vigilant, avec des plans d'urgence, a ajouté la ministre. La Chine est considérée comme un des pays de grand risque compte tenu de l'importance de ses élevages de poulets.

M. Fukuda a relevé que, parallèlement à la crise en Chine et sans lien avec celle-ci, un Coronavirus, proche du SRAS, a frappé au Moyen-Orient, provoquant 40 cas de maladie et 20 décès. C'est une situation globale inhabituelle, a-t-il souligné.

ROMANDIE 21/5/2013

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La nouvelle souche H7N9 de la grippe aviaire peut se transmettre d'un mammifère à un autre, peut-être entre personnes, selon une étude sino-américaine. Quant au contact, il n'est pas forcément direct, mais par voie aérienne.

Les chercheurs, dont les conclusions publiées par le journal "Science" ont été présentées à Hong Kong, ont mis deux furets sains dans la même cage que d'autres furets porteurs du virus et un troisième a été isolé dans une cage voisine. Tous sont tombés malades.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, il n'existe à ce stade "aucune preuve d'une transmission interhumaine soutenue".

Le nombre de cas confirmés en laboratoire et signalés à l'OMS s'élève à 131, dont 36 ont été mortels.


ROMANDIE 25/5/2013

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PEKIN - Aucun nouveau cas humain de la grippe aviaire H7N9 n'a été enregistré en Chine au cours des deux dernières semaines, a rapporté lundi le gouvernement.

Ce virus apparu pour la première fois chez l'homme cet hiver a fait au total 37 morts sur 130 personnes contaminées en Chine continentale, dont 76 ont guéri, d'après un communiqué de la Commission nationale de la Santé et du planning familial. Un cas a par ailleurs été rapporté à Taïwan.

Les experts redoutent que ce virus devienne facilement transmissible entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

Les virus grippaux sont en général saisonniers et les contaminations reculent lorsque les températures montent à l'approche de l'été, mais la directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, a déclaré il y a une semaine que l'évolution de la maladie était impossible à prévoir. Les virus de la grippe aviaire sont en constante mutation, a-t-elle rappelé.

Suite à l'apparition des premiers cas humains de contamination par le virus H7N9 à Shanghai, les autorités de la capitale économique chinoise et des provinces avoisinantes avaient fermé les marchés aux volailles vivantes, source probable de contamination.

Cette nouvelle forme de grippe a coûté plus de 40 milliards de yuans (5 milliards d'euros) à l'industrie avicole chinoise, selon le directeur de l'administration chargée de l'élevage, Li Xirong, cité la semaine dernière par la presse.

ROMANDIE 27/5/2013

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Le virus de la grippe H7N9 peut se transmettre efficacement lorsque certains animaux sont en contact rapproché, mais il semble encore mal se diffuser dans l’air.

Chez le furet le H7N9 se transmet efficacement par contact direct. Syaiful Arif / Rex Feat/REX/SIPA

Une équipe sino-américaine a utilisé des virus isolés chez un malade ayant succombé à la grippe aviaire A(H7N9) pour tester sa contagiosité chez deux mammifères : le furet et le porc. Les furets sont souvent utilisés comme modèle mammifère pour la recherche sur la grippe tandis que les porcs constituent une espèce à surveiller car le virus peut muter dans leur organisme et donner naissance à des souches plus dangereuses pour l’homme.

L'étude, publiée dans la revue Science, a été conduite en Chine à l'Université de Shantou dès le 1er mai. Les chercheurs ont instillé des virus H7N9 dans le nez de six furets puis ont placé trois bêtes indemnes dans des cages en contact avec les animaux infectés. Trois autres furets ont été mis dans d'autres cages à proximité. Après quelques jours, les chercheurs ont observé que les furets sains à l’intérieur des cages ont été infectés tandis qu’un seul des trois animaux placés à distance a été contaminé. Selon les chercheurs, cela signifie que le virus se transmet efficacement par contact direct chez les furets et nettement moins bien en cas de transmission aéroportée. Un modèle qui pourrait correspondre à la diffusion du virus chez l'homme.

Les chercheurs ont également procédé à des tests chez les porcs. Chez cet animal, des recombinaisons du virus de la grippe se produisent souvent. Elles peuvent permettre à certaines souches aviaires de mieux s’adapter à l’homme. Connaître la sensibilité porcine au H7N9 aidera les scientifiques à préciser le potentiel pandémique de ce virus.

Les résultats sont moins inquiétants que chez le furet : il n’y a pas eu de transmission du virus que ce soit par contact direct ou par voie aérienne chez les porcs.

«Cette étude, nous dit qu’un contact étroit est nécessaire pour qu’il y ait transmission du virus chez le furet, ce qui signifie que les personnels de santé peuvent potentiellement être contaminés quand ils sont en contact avec les malades», a déclaré David Kelvin, un des auteurs de l’étude. «Il a également démontré que la transmission aéroportée était très difficile dans les modèles animaux, ce qui est susceptible d'être le cas chez les humains aussi.»

Jusqu’à présent, le nombre de cas d’infection humaine confirmés en laboratoire et notifiés à l’OMS, s’élève au total à 131, dont 37 (et on 32 comme écrit dans l'article original) cas mortels. Les contacts des cas confirmés font l’objet d’une surveillance étroite.

SCIENCES ET AVENIR 27/5/2013

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PARIS - Des virologues ont confirmé pour la première fois cliniquement des cas de résistance du virus de la grippe aviaire H7N9 aux antiviraux habituellement utilisés contre la grippe chez l'homme, comme le Tamiflu.

Dans une étude publiée mardi dans la revue médicale The Lancet, le Dr Yang Zhenghong (Shanghai Medical College de l'université de Fudan, Chine) et ses collègues décrivent trois cas de résistance aux antiviraux chez des patients infectés par le virus H7N9 en Chine.

L'équipe a étudié le cas de 14 patients hospitalisés à Shanghai en avril dernier avec une infection confirmée par le virus H7N9. Chez trois patients grièvement atteints, le traitement antiviral n'a pas réduit la charge virale, conduisant les virologues à soupçonner une résistance. Elle a été confirmée par l'analyse génétique du virus, les virologues ayant trouvé une mutation caractéristique de la résistance aux antiviraux (oseltamivir ou Tamiflu et peramivir).

Deux de ces patients sont décédés et le troisième patient était placé sous assistance respiratoire extra-corporelle (ECMO) au moment où l'étude a été soumise à la revue.

L'apparente facilité avec laquelle la résistance aux antiviraux a émergé dans le virus H7N9 est préoccupante, estiment les auteurs de l'étude.

Au total 130 personnes ont été infectées par le virus en Chine, dont 37 sont décédées. Aucun nouveau cas humain n'a été enregistré au cours de deux dernières semaines, a indiqué lundi le gouvernement chinois.

Les antiviraux comme le Tamiflu sont le seul traitement actuellement disponible contre la grippe H7N9. Ils permettent en général de réduire la charge virale et de soigner les malades.

Jusqu'à présent aucune transmission de personne à personne nécessaire pour déclencher une pandémie n'a été constatée avec ce virus qui contamine les volailles, sans les rendre malades. Mais le virus peut se transmettre chez les mammifères, selon une étude publiée récemment dans la revue américaine Science qui invitait à la vigilance dans le cas où le virus muterait pour devenir aisément transmissible chez l'homme.

Dans l'étude du Lancet, les chercheurs relèvent que la résistance aux antiviraux est intervenue plus spécialement chez les patients recevant des corticostéroïdes, un type d'anti-inflammatoire. Ils indiquent également avoir découvert des traces d'acide ribonucléique (ARN) viral dans la gorge, le sang, les selles et les urines de plusieurs patients, ce qui pourrait signifier que le virus a la capacité de se disséminer au-delà du système respiratoire. Mais ils ajoutent que de nouvelles études seront nécessaires pour confirmer cette dissémination.

La directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, avait pour sa part indiqué le 21 mai que l'évolution de la maladie était impossible à prévoir, car les virus de la grippe aviaire sont en constante mutation.

ROMANDIE 28/5/2013

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C'est la conclusion des chercheurs du CDC (centre de contrôle et de prévention des maladies) chinois qui ont comparé les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de deux virus de la grippe A (H7N9 et H5N1).

Le Dr Hongjie Yu et son équipe ont construit une base de données, recensant les informations démographiques, épidémiologiques et cliniques des cas confirmés en laboratoire de H7N9 (130 patients) et H5N1 (43 patients) et signalés au CDC avant le 24 mai dernier.
 Grippe A H7N9 Crédit : AFP PHOTO / WANG ZHAO

L’analyse de tous les cas de patients hospitalisés a été publiée dans la revue médicale The Lancet, le 24 juin. Au final, 36 % des patients admis à l’hôpital infectés par la grippe A (H7N9) sont décédés. Ce risque de mortalité était beaucoup plus élevé (70%) pour les patients infectés par le virus H5N1 lors de leur admission.

La moyenne d’âge était de 62 ans pour la grippe A (H7N9) et de 26 ans pour H5N1. Pour les deux virus, environ deux tiers des patients ont rapporté une exposition récente à la volaille. Les périodes moyennes d'incubation étaient de 3,1 jours pour H7N9 et de 3,3 jours pour H5N1.



SCIENCES ET AVENIR 24/6/2013

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Une analyse chez le premier patient connu infecté par la grippe A(H7N9) révèle que le virus existe sous au moins deux formes, dont une mutante et résistante aux seuls traitements antiviraux disponibles. D’ordinaire, des tests permettent de mettre cette insensibilité en évidence. Mais cette fois, ils ne fonctionnent pas.

La grippe A(H7N9) ne fait plus la une de l’actualité, mais elle suscite toujours autant d’inquiétude. Si effectivement le nombre de nouveaux cas a fortement chuté ces derniers mois (seulement deux personnes ont été diagnostiquées avec cette grippe depuis le 8 mai, ce qui fait grimper les chiffres totaux à 133 malades et 43 décès), la crainte d’une réapparition du virus à l’automne est réelle.


La grippe A(H7N9) pourrait devenir pandémique. Si les souches virales deviennent résistantes aux seuls traitements disponibles, que faire ? ©️ C. Goldsmith, CDC


Pour l’heure, les politiques de prévention ont semble-t-il montré leur efficacité. En effet, le recul de l’épidémie coïncide avec la fermeture des marchés aux volailles, par lesquelles le virus était transmis à l’Homme. En revanche, les traitements proposés ne se montrent pas toujours d’une grande efficacité.

Les médicaments de première ligne, l’oseltamivir (Tamiflu) ou le zanamivir (Relenza), sont censés inhiber l’activité de la neuraminidase, une enzyme retrouvée à la surface du virus et indispensable à sa dispersion. Mais une étude publiée dans The Lancet à la fin du mois de mai dernier montrait pour la première fois des signes de résistance aux seuls antigrippaux disponibles. Une mutation, nommée R292K, changeait la protéine virale et lui permettait d’esquiver l’action des médicaments.

Une nouvelle étude, parue dans mBio, vient non seulement confirmer ce travail, mais pointe du doigt que ces souches résistantes ne peuvent pas forcément être mises en évidence par les tests classiquement utilisés. Cela sous-entend donc qu’il devient nécessaire de rester vigilant face à chaque cas et de s’assurer par des méthodes génétiques de la présence ou de l’absence du variant insensible, pour éviter de généraliser ces souches.

Robert Webster et ses collègues, du Saint Jude Children’s Research Hospital de Memphis, ont récupéré des échantillons du virus retrouvés chez le premier patient connu. Leur analyse a permis de distinguer deux souches distinctes :


- L’une, qui représentait 35 % de la population virale totale, était porteuse de la mutation R292K et donc résistante aux inhibiteurs de la neuraminidase. 


- Les 65 % restants, quant à eux, ne supportaient pas les traitements.


Avec le Relenza, le Tamiflu est l'un des seuls traitements à utiliser contre la grippe A(H7N9). Problème : certaines souches virales sont résistantes, et les tests classiques pour déterminer la sensibilité aux médicaments semblent inefficaces dans ce cas-là... ©️ Moriori, Wikipédia, DP


Pourtant, les auteurs ont noté un problème. Pour tester la tolérance à l’oseltamivir ou au zanamivir, les scientifiques vérifient l’activité de l’enzyme virale en présence des médicaments. Si elle continue à exercer son action, c’est que la souche est résistante. Or, à en croire les résultats obtenus, les virus retrouvés chez ce patient étaient sensibles aux traitements. Mais dans les faits, ce n’est pas le cas.

Par cette recherche, les auteurs démontrent l’intérêt de réaliser des séquençages génétiques pour déterminer la ou les souches infectieuses, dans le but de contrôler la résistance. Car celle-ci émerge surtout lorsque les pathogènes sont soumis à une forte pression de sélection. Si un variant résistant infecte un patient en même temps qu’une souche sensible aux médicaments, les soins vont éliminer tous les virus potentiellement accessibles par les thérapies classiques et épargner ceux contre lesquels on ne peut rien. Leur population risque ainsi de grossir, ce qui limite le champ d’action des médecins.

En contrepartie, cette mutation aurait un coût pour le virus : elle pourrait limiter son potentiel de contagion. Avec un peu de chance, si la grippe A(H7N9) devenait pandémique, elle pourrait se limiter majoritairement à des variants sensibles au Tamiflu ou au Relenza.

Néanmoins, si le monde devait faire face à un regain de cette grippe, Robert Webster pense que la solution la plus adaptée serait la vaccination de masse. Les autres antiviraux potentiellement efficaces ne sont actuellement qu’en phase de tests cliniques et ils ne seront pas prêts à temps. Quant au vaccin spécifique, aucun laboratoire n’a annoncé l’avoir développé. À l’arrivée de la bise automnale, nous risquons peut-être de nous trouver fort dépourvus…







 FUTURA SCIENCES 17/7/2013

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Jusqu'à présent, cette grippe affectant principalement les oiseaux (sans les rendre malades) ne se transmettait que rarement des volatiles à l'homme. À ce jour, l’OMS ne recense en effet que 134 cas confirmés d'infection par le H7N9 au niveau mondial, dont 43 mortels. Mais une étude publiée dans le British Medical Journal, par les chercheurs chinois du centre de contrôle et de prévention des maladies infectieuses à Nankin fait état d'une transmission "probable" d'homme à homme, en mars, dans l'Est de la Chine.

La première victime, un retraité de 60 ans faisait occasionnellement ses courses sur des marchés aux poulets raconte la publication du British Medical Journal. Les premiers symptômes (fièvre, toux, souffle court) sont apparus le 8 mars 2013. Il a été hospitalisé trois jours plus tard où, malgré un traitement aux antibiotiques et un placement en soins intensifs, son état s'est peu à peu dégradé.

Sa fille, une jeune femme de 32 ans, serait restée à ses côtés à l'hôpital, sans équipement de protection alors que celui-ci toussait abondamment. Bien qu'elle n'ait jamais été exposée à des volailles vivantes, elle est tombée malade à son tour le 21 mars, soit six jours après le dernier contact avec son père. Placée à l'hôpital, elle est à son tour décédée quelques jours plus tard, le 4 avril. Le père décédé à son tour un mois plus tard, le 4 mai.


Dans l'est de la Chine, une jeune femme a vraisemblablement été contaminée par son père par le virus aviaire H7N9, rapporte le British Medical Journal. Chiang Ying-ying/AP/SIPA


"Les deux souches ont été isolées sur chacun des deux patients et leurs génome ont été analysés. Verdict : ils étaient pratiquement identiques (99.6% à 99.9% de correspondance). Pour les auteurs, tout laisse donc à penser que le virus a trouvé le moyen de passer du père à la fille. Mais les chercheurs chinois reconnaissent également que l'infection est restée "limitée et non durable puisqu'il n'y a pas eu d'épidémie à la suite de ces deux cas". En effet, 43 personnes en contact avec les deux malades ont été testées dont une seule, un gendre, présentait une version atténuée de l'infection.

L'une des pistes évoquées par les chercheurs est donc une sensibilité génétique plus importante à la contamination par le virus H7N9 chez les deux victimes.

Pour James Rudge et Richard Coker, deux chercheurs de l'École de Médecine et d'Hygiène tropicale de Londres, "la transmission limitée entre humains n'est pas une surprise et ne signifie pas nécessairement que le virus va se transmettre de manière durable entre humains" écrivent-ils dans un commentaire joint à l'article.

Une étude publiée en mai dans la revue américaine Science avait déjà signalé que la grippe H7N9 se transmettait entre mammifères, notamment entre des furets, et n'excluait pas qu'elle puisse le faire entre humains dans certaines circonstances.

Il importe toutefois de demeurer extrêmement vigilant car la menace que représente H7N9 est toujours d'actualité" précisent James Rudge et Richard Coker. En effet, selon une autre étude publiée dans The Lancet par un groupe de chercheurs de Pékin et de Hong Kong, la grippe H7N9 pourrait bien réapparaître à l'automne, après une accalmie durant l'été.



 SCIENCES ET AVENIR 7/8/2013

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Un nouveau cas de grippe aviaire H7N9 - une femme âgée de 51 ans - a été enregistré dans le sud de la Chine, dans la province du Guangdong, dont c'est le premier cas, ont annoncé les autorités sanitaires du pays. La quinquagénaire, admise à l'hôpital le 3 août, est dans un état critique, a précisé ce week-end le ministère de la Santé de cette province. La patiente travaillait "à l'abattage des volailles sur un marché local", a ajouté le ministère sur son site internet.



Le premier cas humain du virus H7N9 a été répertorié le 25 mars. Il s'agissait d'un homme de 59 ans résidant à Shanghaï. Depuis, 134 cas confirmés d'infection par le H7N9 ont été recensés en Chine continentale, y compris celui de Guangdong, et 44 personnes en sont mortes, selon un bilan donné samedi par l'agence Chine nouvelle. La plupart des cas ont été répertoriés dans l'est de la Chine. Un seul est survenu hors de la Chine continentale, à Taïwan. Une très large majorité des malades avaient été en contact avec des volailles.

Depuis quelques semaines, le nombre de personnes infectées a nettement décru. Mais un groupe de chercheurs de Pékin et de Hong Kong estime, dans une étude publiée cette semaine dans la revue médicale The Lancet, que la grippe H7N9 pourrait bien réapparaître à l'automne, après une accalmie durant l'été.

Dans une autre étude publiée mercredi par la revue médicale British Medical Journal (BMJ), des chercheurs chinois ont fait état de la première transmission "probable" du virus de la grippe aviaire H7N9 d'homme à homme. Jusqu'à présent aucune transmission de personne à personne, et donc susceptible de déclencher une pandémie, n'avait été constatée avec ce virus qui contamine les volailles, sans les rendre malades.

Mais, selon des chercheurs du Centre de contrôle des maladies de la province du Jiangsu, le virus pourrait bien avoir été transmis pour la première fois d'un père à sa fille dans l'est de la Chine en mars dernier. Les chercheurs chinois soulignent cependant que l'infection est restée "limitée et non durable, puisqu'il n'y a pas eu d'épidémie à la suite de ces deux cas".


LE POINT 11/8/2013

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Des chercheurs néerlandais affirment qu'il y a eu une mutation d'une souche de la grippe aviaire et que cette souche peut maintenant se transmettre d'une personne à l'autre.

Une équipe de recherche du centre médical de l'université Erasmus à Rotterdam dit avoir mené des expériences pour savoir si la souche H7N9 de la grippe peut affecter le système respiratoire humain. Les chercheurs ont utilisé des échantillons de cellules de personnes âgées de 19 à 73 ans.

Ils ont constaté que le virus s'accrochait aux échantillons de cellules respiratoires et de poumons, ainsi qu'aux cellules de muqueuses dans le nez et la gorge, une propriété qui n'avait pas été observée avec d'autres souches de la grippe aviaire. Cette capacité pour le virus d'affecter le nez et la gorge signifie qu'il pourrait se transmettre librement entre les personnes qui toussent ou éternuent.

Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de cas de transmission d'une personne à l'autre. Mais, disent les chercheurs, cela pourrait changer, suite à leur découverte.


NHK WORLD 19/9/2013

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Durant le mois de janvier, près de 50 nouveaux cas de grippe A ont été déclarés à l'OMS par les autorités chinoises.


Alors que la propagation du virus de la grippe A (H7N9) semblait marquer le pas durant les derniers mois de l’année 2013, le mois de janvier 2014 enregistre une recrudescence des cas enregistrés.

Ainsi, le dernier bulletin d’information de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant les cas d’infection humaine par le H7N9, signale que pas moins de 16 nouveaux cas ont été déclarés entre le 17 et le 20 janvier 2014, à l'Est du pays (1 cas à Shangaï, 9 dans la province du Zhejiang, 3 dans la province du Fujian et 3 dans la province du Guangdong).

En trois jours, ce sont 12 hommes, 3 femmes et une fillette de 5 ans qui ont été notifiés à l’OMS par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale chinoise (CNSPF). La plupart présente des antécédents d’exposition à des volailles. Seuls 2 cas sont stables, tous les autres se trouvant dans un état critique.

Au total, 47 cas ont ainsi été déclarés durant le mois de janvier, la plupart dans la province. Moins de 10 avaient été recensés en décembre 2013.

À ce jour, il n’y a toujours pas de preuve d’une transmission interhumaine soutenue. Et malgré cette recrudescence, l’OMS ne recommande pas de nouvelles mesures concernant les déplacements.




Source : OMS (erratum : l'épidémiologie de H7N9 est à jour du 22/01/14).



Sciences et avenir 22/4/2014

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En Chine, les autorités sanitaires ont annoncé que plus d'une centaine de personnes avait été touchée cette année par la nouvelle souche de grippe aviaire H7N9, soit un taux de contamination plus rapide que l'an dernier. Le nombre de nouveaux malades dans l'est et le sud du pays s'est considérablement accru ce mois-ci.

Selon les responsables, 49 nouveaux cas ont été signalés dans la province de Zhejiang, dans l'est du pays, et 26 autres dans la province méridionale de Guangdong. Au total, 103 personnes infectées ont été diagnostiquées depuis le début de l'année dans huit provinces et villes de Chine continentale et à Hong Kong, parmi lesquelles 11 sont décédées.

Les autorités sanitaires craignent que la contagion ne s'accélère avec le début vendredi de la nouvelle année lunaire. Les festivités suscitent en effet une augmentation des ventes de volaille. Les autorités s'emploient actuellement à fermer les marchés où les oiseaux sont vendus vivants.

nhk 27/1/2014

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Les autorités sanitaires chinoises encouragent la population à éviter tout contact avec des oiseaux vivants, l'épidémie de grippe aviaire risquant d'atteindre un pic d'ici au printemps.

La souche H7N9 de la grippe aviaire se propage chez les êtres humains en Chine. En date de dimanche, 179 personnes au total avaient été infectées en Chine continentale et à Hong Kong depuis le début de l'année. 35 d'entre elles ont péri.

Le nombre des personnes infectées en un peu plus d'un mois depuis le début de l'année dépasse déjà le nombre de personnes infectées sur l'ensemble de l'année 2013.

Les autorités ont indiqué à la presse ce lundi qu'à ce jour, aucun modèle d'infection particulier n'a été identifié et le virus n'a pas muté. Elles ont souligné que la transmission d'humain à humain est limitée et que la plupart des personnes infectées l'ont été au contact d'oiseaux vivants.

NHK 10/2/2014

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Hong Kong a relevé son niveau d'alerte à la grippe aviaire après l'hospitalisation d'une femme dans un état critique, ont annoncé les autorités locales. La patiente de 68 ans a été hospitalisée le jour de Noël, deux semaines après son retour de Shenzhen, dans le sud de la Chine, où elle avait consommé du poulet.

Dix personnes, dont trois sont décédées, ont été diagnostiquées à Hong Kong comme porteuses du virus H7N9, une nouvelle souche de la grippe aviaire qui a tué plus de 170 personnes depuis son apparition en 2013. Toutes avaient contracté le virus en Chine populaire, selon le Centre de protection sanitaire de la ville.

Hong Kong a adopté un système d'alerte précoce à la grippe aviaire après la crise en 2003 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), dont les symptômes sont similaires. L'épidémie avait touché 1800 habitants dans l'ex-colonie britannique, dont 299 sont morts.


Romandie 28/12/2014

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Les autorités de Hong Kong ont fait abattre près de 19'000 oiseaux, principalement des poulets, mercredi après la découverte de foyers de grippe aviaire parmi des volailles importées de Chine. Elles ont également décidé d'interdire pendant trois semaines les importations de volaille en provenance du continent.

Le virus H7N9, une nouvelle souche de la grippe aviaire qui a tué plus de 170 personnes depuis son apparition en 2013, a été découvert dans des échantillons prélevés sur 120 poulets importés d'Huizhou.

Le 25 décembre, une femme de 68 ans a été hospitalisée dans un état critique à son retour de Shenzhen, sur le continent, et Hong Kong avait relevé son niveau d'alerte à la grippe aviaire.

Hong Kong a adopté un système d'alerte précoce à la grippe aviaire après la crise en 2003 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), dont les symptômes sont similaires. L'épidémie avait touché 1800 habitants dans l'ancienne colonie britannique, dont 299 étaient morts.

La Corée du Sud a abattu des millions de poulets cette année pour tenter d'éviter la propagation de la maladie. Le Japon vient d'ordonner l'abattage de 37'000 poulets après la confirmation d'un troisième foyer d'une souche H5 du virus en moins d'un mois.




Romandie 31/12/2014

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