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USA : Echouages et mortalité de lions de mer inhabituels en Californie

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Avril 2013. Après plusieurs semaines de niveaux anormalement élevés d'échouages ​​de lions de mer et qu'un grand soient découverts morts sur ​​les plages de Californie du Sud, les autorités locales (UME) ont déclaré que c'était "inhabituel" .

Depuis janvier 2013, selon les observations dans le sud de la Californie (Santa Barbara, Ventura, Los Angeles, Orange et San Diego), l'échouage de bébés lions de mer de Californie a augmenté. La zone où il a été constaté le plus grand nombre d'échouages est actuellement le comté de Los Angeles, suivi par le comté d'Orange et les échouages sont plus fréquents que par le passé dans le comté de San Diego.

L'augmentation des échouages de ces animaux se poursuit et se sont même intensifiés ces dernières semaines. Par rapport à la moyenne, ils sont même 3 fois plus élevés (300% d'augmentation !).

Actuellement, l'UME est confrontée aux jeunes otaries de Californie de l'année (nées en été 2012) et les résultats des observations montrent qu'ils sont amaigris et déshydratés, la plupart étant même très maigres par rapport à leur âge ! The California Marine Mammal Stranding Network, porte secours à ces animaux, les soigne et les "réhabilite" avant de leur rendre la liberté.

Lions de mer au centre de réhabilitation, attendant d'être relâchés -
Credit: Pacific Marine Mammal Center


Une équipe indépendante de chercheurs est en cours de constitution, en coordination avec le groupe de travail de l'UME sur les mammifères marins, pour enquêter sur ces mortalités inhabituelles, afin d'examiner l'ensemble des données recueillies et déterminer les raisons de cette situation et mettre en place un plan d'action rapide.




Pacific Marine Mammal Center /UME.



WILDLIFE EXTRA News 2/4/2013

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Outre un état de maigreur inquiétant, les bébés lions de mer échoués ces dernières semaines, souffriraient de plusieurs sortes de maladies. 70% de ces bébés sont peut-être en train de mourir ... Certains, malheureusement, le sont déjà.

Le fait que le gouvernement fédéral (US) ait déclaré que l'événement était inhabituel (autant par le nombre d'échouages que par le taux de mortalité) et qu'il s'agissait d'un problème grave nécessitant une attention immédiate, va peut être générer davantage d'aide: organisations des secours, aide alimentaire pour les petits, médicaments et bénévoles.

Il est vraiment triste de voir tous ces bébés souffrant d'insuffisance pondérale. On peut voir leurs côtes, leurs hanches, leur colonne vertébrale dit Jody Westberg, sauveteur au Sea World de San Diego. Les petits ce cette année sont plus jeunes qu'avant, la plupart ont entre 6 et 8 mois et pèsent la moitié de ce qu'ils devraient faire à cet âge.

Susan Chivers, de la National Oceanic and Atmospheric Administration, dit que les échouages de bébés lions de mer sont un phénomène "normal" en avril / mai, mais que cette année ils ont commencé plus tot et à un rythme supérieur de près de 4 fois à la norme. Dans le seul comté de Los Angeles, 400 bébés se sont déjà échoués, contre 36 l'année dernière à la même époque. C'est comme si nous obtenions, en trois mois, une année entière de cas d'échouage, a déclaré David Bard, directeur des opérations du Marine MammalCenter.

Les experts ne savent pas ce qui cause les échouages. Sharon Melin, biologiste au National Marine Fisheries, dit qu'il y a peu d'indices pour guider l'enquête. Toutefois, l'aspect le plus frappant dans ces échouages, c'est que les bébés devraient toujours être avec leur mère. Ils sont trop jeunes pour survivre par leurs propres moyens.

Une des théories avancée est que les mères pourraient avoir laissé leurs petits derrière elles parce qu'elles ont dû aller plus loin que d'habitude en mer pour trouver de la nourriture. Et à leur âge, ils sont tout simplement incapables de pouvoir les suivre : ils ne peuvent pas plonger et ne sont pas encore des nageurs efficaces. Ils ne sont pas assez âgés et ni assez forts pour cela. De plus, à cet âge, ils sont inconscients du danger en tentant de se frayer un chemin.

En tout état de cause il est conseillé de ne pas s'approcher d'un lion de mer échoué car il pourrait être effrayé et repartir au large où il serait alors plus difficile à attraper. La bonne attitue est d'appeler la Californie Wildlife Center au 310-458-WILD (9453) ou l'aide en ligne de Sea World, au 1-800-541-SEAL (7325) et de contacter un maître nageur. Bien entendu ces instructions s'adressent aux américains témoins d'échouage...

Toutes les vidéos ci-dessous ont été filmées entre le 19 et le 30 mars 2013... Et il y en a d'autres !












CARE2 3/4/2013

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SAN PEDRO (Etats-Unis) - Quand il a vu un bébé otarie à plus de 11 kilomètres des côtes, dans un magasin de téléphonie, non loin de l'ancien club de foot californien de David Beckham, Peter Wallerstein s'est dit qu'il se passait quelque chose de grave. Ces animaux affamés sont de plus en plus nombreux depuis janvier à échouer le long des côtes de l'Etat de Californie (ouest des Etats-Unis). D'habitude on les retrouve sur les plages. Maintenant ils sont partout, et par centaines.

Je n'étais pas trop inquiet au début, raconte à l'AFP M. Wallertsein, 61 ans, membre d'une association de sauvetage des animaux marins. Mais quand on a commencé à recevoir 75 à 100 appels par jour et qu'on a trouvé des animaux près du magasin (de téléphonie) de Carson et sous les voitures, j'ai dû lancer un signal d'alarme.

La ville de Carson, située à 32 kilomètres au sud de Los Angeles, abrite le club de football LA Galaxy, dans lequel Beckham jouait encore l'an dernier, à plusieurs kilomètres de la mer.

D'habitude les sauveteurs ne voient apparaître des bébés qu'en avril. Ils naissent en juin, puis leurs mères les nourrissent tout l'hiver, avant de les laisser se débrouiller seuls au printemps. Cette année, nous avons commencé à voir des bébés (...) âgés de 6 mois dès janvier, explique la biologiste Sharon Melin, du service national des pêches.

Et ça a continué à augmenter depuis, ajoute-t-elle depuis Seattle (Etat de Washington, nord-ouest), en évoquant deux hypothèses: la maladie ou le manque de nourriture.

Pour les autorités, il s'agit d'un événement inhabituel de mortalité, un qualificatif rarement utilisé. [b]Ce qui rend l'événement atypique c'est l'âge et le type d'animaux, et le fait que ça ait commencé si tôt, ajoute Mme Melin, pour qui il n'y a pas d'événement à l'échelle régionale qui pourrait expliquer cette migration.[/b]

Après avoir recueilli les otaries abandonnées, M. Wallerstein les a emmenées au centre de soins pour mammifères marins de San Pedro, où son directeur David Bard affirme que les bébés pesaient la moitié de leur poids normal - qui est de 20 à 25 kilogrammes. D'habitude au cours des premiers mois de l'année, nous voyons entre 50 et 80 animaux. Cette année, à la fin mars, nous en avions accueilli 400, a-t-il précisé à l'AFP.

Les otaries vivent dans des enclos avec un bassin. Les plus petites et les plus fragiles sont surveillées constamment dans des unités séparées. Notre objectif est d'en soigner autant que possible et de les renvoyer dans leur milieu naturel, ce qui prend entre un et trois mois, explique M. Bard. Des otaries mourront. Et certaines seront euthanasiées quand un animal souffre toujours et que nous ne pouvons pas le soigner, selon M. Bard.

Au pire de la crise, il n'y avait pas assez d'espace pour les accueillir, se souvient M. Wallerstein. Nous étions comme des médecins sans hôpitaux. C'était dur, nous devions renvoyer des animaux (...) qui n'étaient pas bien vers des plages moins exposées, mais sans soins. Nous n'avions pas d'autres choix.

D'après Jim Milbury, des services de météorologie de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), 1.098 bébés otaries ont échoué sur la côte entre Santa Barbara et San Diego entre janvier et mars. Contre 131 en moyenne.

Toutefois la semaine dernière, le nombre de sauvetage a singulièrement baissé, selon M. Wallerstein. Même si, selon Mme Melin, les chiffres pourraient à nouveau croître, avec le début de la traditionnelle saison du sevrage.

Quant aux origines - mystérieuses - du phénomène, la biologiste assure qu'elle en saura davantage dans quelques mois.



RO%A?DIE 12/4/2013

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Los Angeles (AFP) - Une vaste opération de sauvetage a lieu depuis plusieurs semaines sur les plages de Californie où se sont échoués depuis le début de l'année près de 2.000 lions de mer affamés, essentiellement des bébés, à cause d'un Pacifique anormalement chaud.

"Nous assistons à une augmentation anormale des bébés lions de mer échoués sur les plages de Californie", indiquait sur son site internet l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), précisant qu'en janvier et février les lions de mer échoués en Californie étaient "presque 20 fois plus nombreux que d'ordinaire".

 Un lion de mer souffrant de malnutrition est soigné au Centre des mammifères marins de Sausalito, en Californie, le 24 février 2015 (c) Afp

Au 15 mars, quelque 1.800 lions de mer avaient été admis dans des installations de réhabilitation à travers la Californie, dont 750 dans les installations de la NOAA, afin de les nourrir avant de les relâcher dans l'océan, ont précisé des scientifiques de la NOAA lors d'une conférence téléphonique mardi. Ce sont principalement "des bébés lions de mer de neuf mois environ, émaciés, déshydratés" et en sous-poids qui sont retrouvés échoués sur les plages, précise la NOAA.



Le Centre des mammifères marins du Pacifique (PMMC), qui traite entre 200 et 300 animaux chaque année, a également relevé cette année "une augmentation des lions de mer adultes ayant besoin d'être secourus ou traités médicalement".

Les scientifiques attribuent ce phénomène à la hausse de la température de l'eau par rapport à la normale, un phénomène que les scientifiques appelle "El Nino" ("La Nina" pour le cas inverse où les température du Pacifique sont plus froides qu'à l'accoutumée). Ce réchauffement d'un à trois degrés a un impact sur la présence de poissons et crustacés dont se nourrissent les lions de mer, qui appartiennent à la famille des otaries et sont présents en Amérique du nord, de la Colombie britannique (ouest du Canada) jusqu'au nord du Mexique.

"Les prévisions suggèrent que ce phénomène va s'amplifier et persister pendant l'été et l'automne", ce qui signifie que les eaux plus chaudes le long de la côte ouest pourraient durer pendant "encore une année", selon la NOAA.

Les experts estiment que les lionnes de mer, qui pèsent environ 100 kilogrammes alors que les mâles pèsent environ 400 kgs, doivent nager plus loin pour trouver de la nourriture et se retrouvent alors séparées prématurément de leurs petits.

Selon Nate Mantua, l'un des scientifiques de la NOAA, "depuis 1999 nous avions eu surtout des années froides sur la côte ouest mais depuis 2013 nous sommes de nouveau dans une configuration (d'eaux) très chaudes. Nous ne savons pas si c'est temporaire ou parti pour dix ans sur cette tendance".

Il a toutefois souligné qu'"on commence à voir des signes" de l'arrivée de "vents du nord qui poussent la surface de l'eau vers le large, la remplaçant par des eaux plus froides et riches en nutriments", du moins au nord de la Californie, ce qui "pourrait tempérer (...) la crise alimentaire" à laquelle sont confrontés les lions de mer.

Les experts de la NOAA s'attendent à voir l'arrivée massive des lions de mer sur les plages du Pacifique "atteindre un pic dans les deux prochains mois".

D'après M. Mantua, la population des lions de mer de Californie --qui avoisine les 300.000 membres, selon lui-- ne suscite toutefois pas d'inquiétude car "ceux qui s'échouent représentent un pourcentage relativement faible". En revanche si le phénomène se reproduit plusieurs années de suite, il pourrait avoir un impact sur la démographie de l'espèce.

Le Centre des mammifères marins, qui se présente comme "le plus gros centre de réhabilitation", avec 545 bébés lions de mer secourus depuis le début de l'année, avertit quant à lui que "si cette crise continue il faudra trouver des solutions de long terme pour mettre fin aux trois principales causes de stress pour l'environnement: la surpêche, la pollution et le réchauffement climatique". "Nous savons que tout est connecté: un changement des vents provoque l'échouage de milliers de lions de mer sur la plage", conclut-il.



Sciences et avenir 18/3/2015

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2 000 lions de mer se sont échoués depuis le début de l'année sur les plages californiennes, à bout de force. L'augmentation de la température de l'eau les prive de nourriture.

Sur les côtes californiennes, les sauveteurs sont débordés. Ce sont près de 2 000 lions de mer qui se sont échoués sur le rivage depuis le début de l'année. Affamés, ils ne trouvent plus suffisamment de nourriture en mer. En cause : l'augmentation de la température de l'eau qui a fait fuir les crustacés et les poissons. Les vétérinaires arpentent quotidiennement la côte pour secourir les animaux échoués.



"C'est très dur de voir ça, explique Justin Viezbicke, responsable du centre vétérinaire au micro de France 2. J'ai de grandes discussions au téléphone. Des gens m'appellent. Je leur explique qu'on fait de notre mieux, mais en fait on ne peut pas grand-chose. De toute façon, c'est la nature qui décide". Après, quelques semaines passées au refuge, les lions de mer requinqués peuvent retourner vivre dans leur habitat naturel.

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Los Angeles (AFP) - Les otaries de l'île Guadalupe, une espèce en voie de disparition, s'échouent sur les côtes de Californie pour y mourir à un rythme anormalement élevé, ont alerté mardi les organisations de protection des animaux.

L'organisation NOAA Fisheries a sonné l'alarme la première sur une "mortalité inhabituelle" de cette espèce protégée d'otaries à fourrure brune.


  Une otarie adulte échouée sur le sable sur la plage de Laguna Beach, en Californie, le 30 mars 2015 (c) Afp

Leur population est estimée à environ 15.000 et depuis janvier, environ 80 otaries à fourrure se sont échouées sur la côte de Californie, soit huit fois plus que d'ordinaire, constate le Centre des mammifères marins (TMMC). Environ la moitié d'entre elles y sont mortes et le TMMC en a soigné 33.

Cette nouvelle alerte s'ajoute à celle donnée il y a quelques mois sur les lions de mer, qui se sont échoués également à un rythme anormal sur les côtes californiennes.

"Les conditions sont anormales dans le Pacifique depuis deux ans", notamment à cause d'un réchauffement de la température de l'eau. Elles provoquent "des changements significatifs dans les schémas de déplacements des poissons dont s'alimentent les otaries de Guadeloupe et les lions de mer", conclut le TMMC.



Sciences et avenir 29/9/2015

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