BelleMuezza 0 Posté(e) le 22 avril 2013 Le premier bar à chats de France pourrait bientôt ouvrir ses portes, en plein coeur de Paris. Pas de poisson d'avril cette fois, ce projet existe bel et bien. Imaginé par une amoureuse des matous, et inspiré des cafés à chats qui existent depuis plusieurs années déjà au Japon, il sera mené en partenariat avec la SPA.Margaux Mazuel espère ouvrir les portes de son café d'ici à la fin de l'été. Son but ? Faire profiter les Parisiens n'ayant pas la chance d'avoir un chat à leurs côtés, des bienfaits de la ronronthérapie, tout en offrant un toit et de l'amour à des chats venus de refuges."Je suis vraiment très attirée par tout ce que j'ai pu lire sur la ronronthérapie et les bienfaits d'avoir un chat près de soi" explique la jeune femme au site 20minutes.fr. "Nous sommes dans la démarche de recueillir les chats et leur offrir une nouvelle maison. Nous les garderons toute leur vie, mais si quelqu’un s’attache à un chat nous ne refuserons pas l’adoption, même si ce n’est pas l’objectif du café" souligne-t-elle.C'est dans le Marais que Le café des chats devrait voir le jour. Margaux entend embaucher 3 personnes pour prendre soin de ses félins, et un cuisiner-pâtissier pour régaler les papilles de ses futurs clients.Le Café des chats vise à offrir de doux moments aux humains en compagnie d'adorables félins, mais aussi, et avant tout, à rendre des chats heureux. Une pièce interdite aux hommes leur sera réservée, et les matous auront de nombreux moments de liberté et de tranquillité, lors desquels ils pourront vivre leur vie de chats, tout simplement.Le bien-être des animaux est primordial pour Margaux. Elle insiste sur le fait que les chats seront chez eux. Les humains seront leurs invités, dans "un espace un peu hors du temps".Mais pour parvenir à réaliser son projet, Margaux a besoin d'argent. Elle a alors lancé sur internet une campagne de financement, visant à récolter 40 000 euros. Une somme qui lui permettra de payer le loyer de son café, les objets et installations nécessaires au bien-être des chats, et le salaire de ses employés.C'est de cette façon que Lauren Pears, la créatrice du premier café à chats londonien, a pu mener à bien son projet. Son café ouvrira ses portes en mai prochain dans la capitale britannique.Dans cette vidéo, Margaux Mazuel nous en dit plus sur son projet. WAMIZ 17/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 juin 2013 Siroter un thé, un café, ou déguster une tarte en caressant un chat : une Parisienne veut ouvrir un salon de thé peuplé de chats, à Paris, "pour le bien être des clients", à l'image des Neko cafés japonais, un projet qui inquiète les défenseurs des bêtes.Margaux Gandelon, amoureuse des chats qui revendique les bienfaits du ronron sur la santé humaine, veut ouvrir son "bar à chats" en septembre 2013. Les professionnels animaliers s'accordent à dire que le stress, l'insomnie ou l'anxiété peuvent aussi se soigner ponctuellement sans médicament grâce au ronronnement du chat. Jean-Yves Gauchet, vétérinaire à Toulouse, qui revendique la paternité en France de la "ronron thérapie", assurait récemment à l'AFP que le ronronnement "apaise" et agit comme "un médicament sans effet secondaire". "Le chat est un éternel bébé qui aime se faire cajoler et ne demande qu'à jouer et dans certains cas il comble un manque affectif pour ceux qui n'ont pas d'enfant", ajoutait-il."J'ai toutes les autorisations et grâce à mes associés et au crowdfunding, un site de participation financière collective sur le web, j'ai réuni les 40.000 euros nécessaires", explique la jeune femme de 26 ans qui veut loger ses chats dans le Marais. "Ce sera un endroit zen et convivial. Les clients pourront caresser les animaux en buvant un thé ou un café ou bien en dégustant une tarte", dit-elle.Claire Bentolila, comportementaliste animalier, trouve "cette idée géniale". "Le chat est un anti-stress, il fait baisser la tension artérielle et nous ramène à l'instant présent", estime-t-elle. "Si on respecte sa nature indépendante et qu'il peut partir quand il en a envie, tout devrait bien se passer".Margaux Gandelon , en quête d'un local, dit qu'elle réservera une salle de repos à ses "greffiers" (chats en vieil argot). Une fois dans ses locaux, elle compte adopter une dizaine de matous, "des laissés-pour-compte à la SPA pour leur donner une seconde chance".Mais aujourd'hui, la SPA dit "avoir donné uniquement son soutien moral dans l'attente de l'ouverture du café". "On est neutre. On attend de voir si le café ouvre. Alors, on ira voir si les chats seront bien installés avant de céder les bêtes de nos refuges", commente Oriane Vatin, porte-parole de la SPA.La porteuse du projet martèle que "les chats seront avant tout chez eux et qu'elle respectera leur indépendance". "Ils viendront se faire caresser uniquement s'ils en ont envie. Pas question comme au Japon de réserver un chat une heure pour le cajoler !"Plus réservé, Christophe Marie, de la Fondation Bardot, "n'apprécie guère que l'animal soit relégué au rang de d'objet". "Ce qui me gêne dans la démarche c'est que l'animal soit relégué au rang de peluche. Les chats n'ont pas forcément envie d'être tripotés par les clients d'un bar", estime-t-il. "La Fondation Brigitte Bardot ne souhaite pas voir ce genre d'initiative se multiplier."Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d'amis, s'interroge aussi sur le bien-être animal : "qui s'occupera des chats et dans quelles conditions en-dehors des heures d'ouverture de l'établissement ?"Il reste deux mois à la jeune femme amoureuse des chats pour apporter des réponses et rassurer les défenseurs des bêtes.----->Je pense que cette jeune femme a bien étudié la question et que les chats ne seront pas soumis malgré eux aux caresses des clients s'ils n'en ont pas envie. Il lui faudra faire des choix pour ses futurs pensionnaires : privilégier les chats sociaux qui apprécient autant la présence de leurs congénères que celle des humains. Et pour que tout se passe bien, éviter la présence de plusieurs animaux à fort caractère (les dominants). Ce ne devra pas être non plus systématiquement des chatons... Le mieux étant des chats adultes dont le caractère et le comportement est "posé". Un chaton câlin ou recherchant la présence (compensation) ne conservera pas nécessairement ces dispositions une fois adulte... ! Sur le fond, j'approuve cette idée dans la mesure où les chats seront suivis et auront un endroit rien qu'à eux, l'espace minimum devra être en rapport avec le nombre chats et contenir non seulement coins repas et litières, dodos, mais aussi des étagères, une fenêtre (au moins), des arbres à chats (l'idéal tronc d'arbre) bref recréer une ambiance naturelle avec un éclairage naturel ou une intensité lumineuse non agressive... Car la luminosité artificielle n'est pas un gage de bonne santé dans le temps !LE POINT 15/6/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 septembre 2013 Voilà, après plusieurs mois de travail, Margaux a enfin ouvert les portes de son Café des chats, situé dans le 3ème arrondissement de Paris. L'ouverture officielle est fixée au 21 septembre, mais l'équipe de Wamiz a eu le plaisir de s'y rendre en avant-première. Sophie Le Roux Crédits photo : WamizInspiré des Neko Cafés, l'établissement de Margaux ne ressemble pourtant pas à ces bars japonais, où le bien-être des chats est hélas bien souvent négligé au profit du confort des clients. Margaux n'a de cesse de répéter que nous sommes les invités des chats, et non l'inverse. Il n'est d'ailleurs pas possible de "réserver un chat" pour le déjeuner ou le goûter. Les matous ne sont pas des objets !Dans une ambiance calme et cosy, différentes et délicieuses tartes sont proposées le midi, suivies pour les plus gourmands de très bonnes pâtisseries. Il est aussi possible de venir l'après-midi, pour boire un thé, un café, ou un chocolat chaud, tout en profitant de la compagnie des félins. Sophie Le Roux Crédits photo : WamizSur les canapés, entre les tables, les matous se baladent, jouent ensemble, ou avec les clients (des joujoux sont mis à leur disposition) ravis de pouvoir profiter des bienfaits de la ronronthérapie. D'autres s'installent sur les genoux d'amoureux des félins, et se font câliner.Semblent-ils effrayés, stressés, malheureux ? Pas le moins du monde. Même s'i nous ne pouvons présager du futur. Les plus timides s'isolent, et personne ne vient les embêter.A noter également que l'on ne peut pas venir au Café des Chats avec son propre matou, ou son toutou. Sophie Le Roux Crédits photo : WamizBien sûr, et même si les chats sont les rois, ils n'ont pas accès à la cuisine. Et leurs litières ne sont naturellement pas laissées à la vue des clients. Le local est vaste, divisé en plusieurs pièces, ce qui facilite les choses.9 chats ont été adoptés. Ils viennent de différents refuges d'Ile-de-France. Parmi eux, Patte en rond, Caleesi, ou encore Jungle. Tous ont eu un temps d'adaptation de deux semaines, pour découvrir leur environnement, et s'approprier ce nouveau territoire. Ils font depuis une semaine connaissance avec les clients. Et les premières rencontres semblent se passer à merveille.WAMIZ 13/9/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites