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Economies d'électricité grâce à l'effacement diffus ? Le cas du boîtier BluePod de Voltalis

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Les hausses soutenues et constantes de la consommation électrique obligent les gestionnaires et fournisseurs d'électricité à augmenter leurs moyens de production mais aussi à proposer aux particuliers de diminuer leur consommation via des microcoupures effectuées sur le chauffage et l'eau chaude sanitaire. Une étude de l'ADEME nous fournit les premiers résultats de ce dispositif qui pourrait bien se généraliser.

L'électricité étant difficilement stockable, le réseau électrique doit en permanence être en équilibre entre l'offre (l'électricité injectée sur le réseau par les producteurs) et la demande (l'électricité prélevée par les consommateurs). RTE, gestionnaire de transport de l'électricité, est responsable de cet équilibre entre la production et la demande.

Afin de d'ajuster au mieux la production, des estimations de consommation, relativement fiables, sont effectuées notamment en fonction de la température extérieure et de l'heure de la journée. Toutefois, les prévisions de consommation ou de production ne peuvent être totalement exactes et les moyens de production manquent.

Pour faire face aux situations où la consommation dépasse la production, RTE peut demander à certains producteurs d'augmenter leurs productions notamment en mettant en route des centrales électriques de pointe (gaz, fioul ou charbon), fortement émettrices de CO2.

Une autre solution, relativement récente, consiste à baisser le niveau de la consommation en demandant à un opérateur dit «d'effacement» la coupure immédiate et coordonnée de certains postes de consommation.


Cette solution est notamment mise en avant pour la gestion de la pointe d'électricité, c'est-à-dire les moments où la demande en électricité est très forte (par exemple, en soirée en hiver, lors des périodes de grand froid, alors que les chauffages électriques s'ajoutent aux consommations liées aux loisirs et à la vie quotidienne). Ainsi, l'ADEME souligne « qu'une température d'un degré Celsius de moins en hiver augmente aujourd'hui la puissance appelée lors de la pointe à 19 h de 2 300 MW (soit le double de la consommation d'une agglomération comme Marseille). »

Ce sont les ménages qui contribuent à la hausse de la consommation électrique, essentiellement à cause des consommations d'électricité spécifique (électricité hors chauffage, eau chaude sanitaire et cuisson) qui ont augmenté de plus de 75 % depuis 1990 selon l'Observatoire de l'Energie ! Ceci est principalement due à l'accroissement et la multiplication du nombre d'appareils électroménagers présents dans chaque foyer : produits bruns (TV, lecteurs / enregistreurs DVD, Hi-Fi, décodeurs, téléphonie, consoles de jeux, ordinateurs, appareils portables en tout genre...) et petits équipements électroménagers (fers à repasser, aspirateurs...). Ainsi, d'après le rapport 2013 de RTE (Pdf), la consommation des particuliers continue de progresser régulièrement de 2,4% par an.

L'enjeu n'est pas négligeable : selon le Ministère de l'Ecologie, en France la pointe électrique - ou pic de consommation - augmente environ de 3 % chaque année et a enregistré une hausse de 28 % en dix ans (dont 14 % entre 2007 et 2012). Ce qui explique que les records de consommation électrique sont régulièrement battus comme en témoigne le dernier qui date de début 2012 dernier qui date de début 2012.


A défaut de convaincre les particuliers de diminuer leur consommation électrique (vu la multiplication des équipements bruns), l'effacement diffus ou "effacement résidentiel" consiste à réduire temporairement la consommation d'électricité d'un grand nombre de logements, de façon à diminuer la demande. Il s'agit par exemple d'interrompre pendant 10 à 30 min, en fonction de la demande sur le réseau électrique, l'alimentation de radiateurs ou climatiseurs situés dans des logements pour, au total, réduire la consommation d'électricité d'une région ou du pays et garantir la sécurité de l'approvisionnement électrique pour le plus grand nombre.

Les avantages et inconvénients du système... CLIQUEZ ICI pour lire tout l'article


NOTRE PLANETE INFO 19/4/2013

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PARIS - L'Autorité de la concurrence a émis des réserves sur un projet de décret prévoyant le versement d'une prime aux opérateurs dits d'effacement, qui agissent comme intermédiaires pour valoriser les reports de consommation d'électricité des consommateurs, estimant qu'elle alourdirait inutilement la facture de ces derniers.

L'effacement consiste, pour certains clients volontaires, à réduire ou reporter leur consommation d'électricité pendant une certaine durée, et à valoriser ce courant non consommé sur différents marchés par l'intermédiaire d'un opérateur d'effacement. Ce mécanisme permet notamment de soulager la demande aux heures de pointe sans solliciter des capacités de production supplémentaires.

Le projet de décret gouvernemental, qui s'inscrit dans le cadre de la loi Brottes d'avril 2013, vise à favoriser le développement de l'effacement de consommation d'électricité afin de renforcer la maîtrise de la demande d'énergie et de réduire les émissions de gaz à effets de serre.

Le texte prévoit ainsi de mettre en place une prime qui serait versée aux opérateurs d'effacement en fonction des volumes d'effacement réalisés. Cette prime serait subventionnée par une nouvelle augmentation de la CSPE, une taxe prélevée sur les factures de courant, qui sert déjà à financer les énergies renouvelables et les tarifs sociaux de l'électricité.

Or, l'Autorité de la concurrence estime que l'efficacité de cette prime (...) n'est pas démontrée pour atteindre les objectifs environnementaux fixés par les pouvoirs publics, dans un avis non contraignant publié lundi.

Des doutes importants subsistent quant aux liens de causalité entre effacement et économies d'énergie, l'effacement créant avant tout des reports de consommation, ajoute-t-elle. L'effacement est une action temporaire de réduction de la consommation d'électricité: elle ne comprend donc pas les économies d'énergies pérennes induites par des procédés techniques tels que l'isolation des bâtiments par exemple.

Ce subventionnement public de l'activité des opérateurs d'effacement viendrait donc alourdir, au-delà de ce qui serait nécessaire, la facture de l'ensemble des consommateurs français d'électricité, alors que la CSPE pèse déjà lourdement sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises, selon elle.

L'Autorité recommande au gouvernement d'encadrer beaucoup plus strictement la mise en place de la prime envisagée.

Par ailleurs, pour qu'une concurrence effective puisse émerger sur le marché de l'effacement, elle préconise qu'une partie des données détenues par EDF sur ses clients abonnés à l'électricité soit mise à disposition de l'ensemble des opérateurs d'effacement, afin de leur permettre d'identifier les gisements d'effacement.

romandie 13/1/2014

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Paris - Le décret prévoyant le versement d'une prime aux opérateurs dits d'effacement, qui agissent comme intermédiaires pour valoriser les reports de consommation d'électricité, a été publié samedi au Journal officiel.

Réclamé par le secteur, ce décret avait suscité des réserves de l'Autorité de la concurrence en début d'année, celle-ci estimant qu'il alourdirait la facture énergétique des consommateurs.

L'effacement consiste, pour certains clients volontaires, à réduire ou reporter leur consommation d'électricité pendant une certaine durée, et à valoriser ce courant non consommé sur différents marchés par l'intermédiaire d'un opérateur d'effacement. Ce mécanisme permet notamment de soulager la demande aux heures de pointe sans solliciter des capacités de production supplémentaires.

Le décret publié samedi vise notamment à renforcer la maîtrise de la demande d'énergie et réduire les émissions de gaz à effets de serre.

Il prévoit le versement d'une prime aux opérateurs d'effacement, en fonction des volumes des effacements réalisés.

Des doutes importants subsistent quant aux liens de causalité entre effacement et économies d'énergie, l'effacement créant avant tout des reports de consommation, avait souligné l'Autorité de la concurrence, dans un avis non contraignant.

En mai, Pâris Mouratoglu, président de Voltalis, un des leaders mondiaux de l'effacement électrique, avait estimé que la publication de ce décret pourrait entraîner la création de 2.000 à 3.000 postes dans sa société, qui emploie actuellement quelque 200 personnes.

Romandie 5/7/2014

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Paris - L'Afieg, un groupement d'énergéticiens alternatifs, la CLEE, une association de gros consommateurs industriels d'électricité et trois opérateurs d'effacement électrique, se sont inquiétés vendredi d'un projet d'arrêté du gouvernement fixant les modalités de la future prime versée pour l'effacement de consommation des particuliers.

L'effacement consiste pour un consommateur (particulier ou entreprise) à réduire temporairement et volontairement sa consommation de courant lorsque cette baisse peut soulager les tensions du réseau électrique, notamment pendant les périodes de pointe.

Le projet d'arrêté prévoit, comme le révélait la revue spécialisée Enerpresse début décembre, de verser une prime de 30 euros par mégawattheure (en heures pleines) aux opérateurs d'effacement concernant les petits sites de consommation, soit essentiellement les particuliers et les petits commerces.

Pour les autres, qui opèrent les effacements des industriels, il n'y aura pas de prime, et c'est ce qui suscite des protestations.

Pour l'Afieg, la CLEE, Actility, Smart Grids energy et Energy Pool, ce projet d'arrêté est discriminatoire et s'apparente davantage au versement d'une subvention déguisée, dont le montant est injustifié, ciblant les seuls opérateurs actifs sur l'effacement de consommateurs particuliers (effacements dits +diffus+). En France, seule la société Voltalis réalise des effacements diffus.

Ils estiment que cette disposition risque de créer une forte distorsion de concurrence et une bulle spéculative autour de cette catégorie d'effacement avec pour conséquence une explosion des montants de CSPE payés par les consommateurs. La prime doit en effet être financée par la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe prélevée sur la facture d'électricité et qui sert surtout à financer les énergies renouvelables et les tarifs sociaux.

Le Conseil supérieur de l'Energie, consulté sur le projet d'arrêté avait émis un avis négatif. Une délibération du régulateur de l'énergie est attendue dans les tous prochains jours.


Romandie 19/12/2014

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Paris - La ministre de l'Energie, Ségolène Royal, a signé un arrêté qui définit les règles du futur mécanisme de capacité, destiné à garantir à partir de l'hiver 2016-17 le bon approvisionnement électrique de la France lors des pics de consommation.

L'arrêté signé aujourd'hui par Ségolène Royal approuve les règles du futur mécanisme de capacité, qui contribue à garantir durablement la sécurité d'approvisionnement électrique des Français, a annoncé son ministère dans un communiqué. La définition de ces règles fait suite à un long processus de concertation de l'ensemble des acteurs du secteur énergétique, a-t-il ajouté.

Le texte sera publié dans les prochains jours au Journal officiel.

Le mécanisme de capacité consiste en un système visant à rémunérer des capacités de production électrique disponibles, qui sont indispensables pour franchir les pics de consommation, mais ne sont pas toujours rentables du fait de leurs faibles heures de fonctionnement.

Les producteurs d'électricité ayant des moyens de production disponibles seront ainsi rémunérés, même si leurs centrales ne fonctionnent pas, afin de les inciter financièrement à ne pas les fermer. Ils devront s'engager à l'avance sur la disponibilité et le fonctionnement de leurs centrales.

Le mécanisme prévoit aussi une rémunération pour la mise en place de capacités d'effacement, qui consiste pour un consommateur (particulier ou entreprise) à réduire temporairement et volontairement sa consommation de courant afin de soulager les tensions du réseau électrique en période de pointe.

L'arrêté, attendu de longue date par le secteur, fait suite à un décret paru en décembre 2012 fixant les grandes lignes du système: dans le dispositif retenu, chaque fournisseur d'électricité (EDF, GDF Suez, Direct Energie, etc.) aura l'obligation de démontrer qu'il est en mesure de couvrir la consommation de ses clients pendant les périodes de pointe (au moyen de capacités de production ou d'effacement).

Pour le démontrer, ces fournisseurs devront acquérir des certificats délivrés par le gestionnaire du réseau électrique RTE aux opérateurs de capacité, à savoir les producteurs ou les opérateurs d'effacement. Ces certificats seront échangeables sur le marché, ce qui déterminera leur prix. Le mécanisme incite dès lors les fournisseurs à encourager leurs clients à consommer moins en période de pointe, car cela réduit leur obligation de couverture.

Dans un communiqué, l'Union française de l'électricité (UFE) a salué la signature de l'arrêté, qui constitue un grand pas en avant en faveur de la sécurité d'approvisionnement électrique, quatre ans après le vote de la loi Nome qui a réformé en 2010 le marché de l'électricité en instituant notamment ce dispositif de capacité.

Avec la transition énergétique et le développement des renouvelables intermittentes, avec la pénétration croissante de l'électrification et le changement de nature de la demande, la sécurité d'approvisionnement est devenue un sujet central en France mais aussi désormais, plus largement, en Europe, a ajouté la fédération professionnelle du secteur électrique.

La Commission de régulation de l'énergie (CRE), gendarme du secteur, et le Conseil supérieur de l'énergie avaient émis un avis favorable à cet arrêté. 


Romandie 23/1/2015

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Paris - La société Direct Energie a annoncé mardi avoir commencé à réaliser ses premiers effacements électriques diffus mais demande une refonte du dispositif de soutien à ce mécanisme, pourtant mis en place il y a moins d'un mois.

L'effacement consiste pour un consommateur (particulier ou entreprise) à réduire temporairement et volontairement sa consommation de courant lorsque cette baisse peut soulager les tensions du réseau électrique, notamment pendant les périodes de pointe. Direct Energie, qui possède depuis la mi-2014 l'agrément lui permettant de réaliser des effacements, a procédé à ses 2.500 premières opérations en janvier, a indiqué la société dans un communiqué.

Mais alors que le projet de loi sur la transition énergétique - qui comprend des articles sur l'effacement - est examiné depuis ce mardi en séance par le Sénat, Direct Energie, demande l'introduction de nouvelles mesures de soutien à ce mécanisme.

Depuis un arrêté publié le 22 janvier, le gouvernement a fixé une prime versée aux opérateurs d'effacements dits diffus, c'est-à-dire pour les opérations réalisées sur les petits sites de consommation (particuliers et petits commerces). Son montant est de 16 euros par mégawattheure en heures pleines et de 2 euros en heures creuses.

Mais Direct Energie conteste la philosophie derrière ce dispositif qui considère que l'effacement a pour but de faire des économies d'énergie alors que, selon la société, il a surtout pour fonction de maîtriser la demande de courant en période de pointe.

Un client qui s'efface d'un kilowatt a permis d'économiser un kilowatt de moyen de production de pointe, comme une centrale thermique ou un barrage hydroélectrique, défend Fabien Choné, directeur général délégué stratégie et énergie de Direct Energie. Et il plaide donc pour une rémunération de l'effacement sur la base du coût de production de cette électricité par un moyen de pointe, sous la forme d'une garantie transitoire de prix de la capacité.

Par ailleurs, Direct Energie souhaite que les matériels nécessaires à l'effacement diffus, comme des boitiers qui suivent la consommation de courant d'un consommateur, puissent être éligibles au dispositif des certificats d'économie d'énergie, un aide financière, prise en charge par les fournisseurs d'énergie (EDF, Total, GDF Suez, etc.) associée à des actions d'économie d'énergie.

Aujourd'hui Direct Energie réalise des effacements dans le cadre d'une expérimentation soutenue par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) qui ne concerne que quelques centaines de consommateurs. Tant qu'on n'aura pas une organisation du marché qui soit pérenne, stable avec des signaux économiques qui ne soient pas volatiles, on ne pourra pas lancer d'offres de grande ampleur, a prévenu M. Choné.



----->En lisant ce texte on se rend compte que Direct Energie veut le beurre, l'argent du beurre et le d.......e de la crémière ! Comment comparer un mégawatt heure effacé (donc non produit) avec la production de celui-ci ? J'ai bien compris la démonstration de l'explication donnée qui, si elle tient la route, n'en est pas moins une demande déguisée d'obtenir davantage de rémunération pour apporter une plus grande contribution à la gestion de l'énergie pour la sécurité énergétique de tous les français) ainsi qu'aux économies d'énergie indispensables pour contrôler au mieux les émissions de CO2. Je trouve lamentable que ce soit à l'Etat de mettre systématiquement la main à la poche pour financer des entreprises privées !!! Parce qu'au final ce sont tous les contribuables qui sont ponctionnés.... Et cette demande intervient juste quand le Sénat entame l'examen du plan sur la transition énergétique, J'ai du mal à croire à une coïncidence !!!




Romandie 10/2/2015

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