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L'UE engage le fer avec la Chine sur le solaire

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Bruxelles - La Commission européenne s'est lancée mercredi dans un bras de fer à l'issue incertaine avec Pékin en proposant aux Etats membres de lourdement taxer les importations de panneaux solaires chinois, au risque d'envenimer les relations commerciales entre l'Union européenne et la Chine.

L'exécutif bruxellois a proposé aux Etats d'approuver pour le 5 juin une taxation provisoire de 47% en moyenne sur les panneaux solaires importés de Chine afin de protéger les firmes européennes du secteur, menacées de disparition, a annoncé à l'AFP une source proche du dossier. La proposition est une réaction d'urgence face à une situation d'urgence, a-t-elle souligné.

En 2011, la Chine a exporté en Europe pour 21 milliards d'euros de panneaux solaires et de composants. Les fabricants européens de panneaux solaires accusent Pékin de pratiques commerciales déloyales et la Commission européenne a ouvert une enquête qui doit se terminer en décembre.

A ce moment là, la commission anti-dumping décidera s'il y a lieu d'imposer définitivement des taxes sur les importations chinoises. Ce sont les Etats qui auront le dernier mot sur cette question qui les divise. Certains Etats européens craignent que la Chine menace l'UE de rétorsions commerciales.

Légalement, la décision finale doit intervenir dans les 15 mois suivant l'ouverture de l'enquête, soit dans ce cas précis avant le 28 mai 2014. Mais il y a un réel risque que certaines compagnies européennes aient disparu avant cette date et c'est pour cette raison que la Commission a présenté sa proposition de tarifs provisoires, a expliqué la source proche du dossier.

Plusieurs firmes allemandes (Q-Cells et Solarhybrid) et françaises (Solar France, Evasol) ont déjà fermé et licencié leur personnel ou ont été reprises comme la française Photowatts par EDF. Or le solaire est présenté comme un des piliers de l'industrie verte créatrice d'emplois dans l'UE.

La Commission européenne s'est refusée à tout commentaire mercredi. La décision sera prise le 5 juin au plus tard, a simplement déclaré John Clancy, porte-parole du commissaire en charge du Commerce extérieur Karel De Gucht.

Les détails de la proposition faite par la Commission aux Etats sont confidentiels, a confirmé une autre source européenne à l'AFP. La procédure de consultation des Etats a commencé mercredi, a dit à l'AFP une troisième source européenne.

Il est très difficile de négocier avec les Chinois. Ils ont du mal à respecter les législations de leurs partenaires et avec eux, tout devient politique, a confié à l'AFP un négociateur européen sous couvert de l'anonymat.

L'UE et la Chine ont plusieurs différends commerciaux, concernant notamment le libre accès au marché chinois ou la défense des droits de propriété intellectuelle.

La Chine est également fermement opposée à la législation européenne qui impose depuis le 1er janvier aux compagnies aériennes de compenser une partie de la pollution émise par leurs avions durant leurs vols au départ et à destination de l'UE en achetant 15% des émissions produites.

Pékin a menacé d'annuler d'importantes commandes au consortium européen Airbus, qui multiplie depuis les pressions sur les gouvernements allemand et français pour les pousser à faire annuler cette loi censée lutter contre le réchauffement climatique.

Cette manière de procéder contraint les dirigeants européens à constamment arbitrer et fragilise les mesures proposées par la Commission.

La Commission européenne pense cependant obtenir le soutien des Etats sur sa proposition de taxer les importations de panneaux solaires chinois car elle se fonde sur des faits, des preuves et des visites d'usines. Elle a une base légale, et rien de politique, a insisté la source proche du dossier. La Chine pourrait en outre décider de jouer la partie avec prudence. Les taxes proposées mercredi sont provisoires et une réaction disproportionnée pourrait avoir des effets très négatifs, espère cette source.

La Chine souhaite l'ouverture de négociations pour un accord de libre-échange avec l'UE ce que les Européens ne souhaitent pas dans l'immédiat.

Pékin qui craint d'être isolé sur la scène du commerce mondial au moment où ses principaux partenaires sont engagés dans des politiques dynamiques de libre-échange pourrait s'orienter, au bout du compte, a ne pas rechercher un affrontement frontal avec l'UE.

ROMANDIE 8/5/2013

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PEKIN - Pékin a appelé jeudi l'Union européenne à éviter de s'engager dans une politique protectionniste après une proposition de Bruxelles d'imposer des mesures anti-dumping sur les importations de panneaux solaires chinois.

Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a affirmé lors d'un point presse que l'Union européenne et la Chine sont deux partenaires commerciaux importants, et nous espérons que les Européens seront prudents quant au recours à des mesures protectionnistes.

Nous espérons également que les deux parties conserveront une attitude de coopération constructive et auront recours au dialogue et aux consultations pour régler leurs divergences, a-t-elle dit, ajoutant qu'une coopération gagnant-gagnant bénéficierait aux deux parties.

Tranchant avec ce ton, l'agence chinoise officielle Chine Nouvelle (Xinhua) a averti Bruxelles, dans un commentaire virulent, que de telles mesures, si elles étaient appliquées, pourraient se retourner contre les intérêts économiques de l'Europe et a menacé d'une guerre commerciale.

L'idée que la Chine ne va rien faire et accepter les taxes est irréaliste. La Chine ripostera vraisemblablement à moins que les deux parties ne se mettent à table et examinent le meilleur moyen d'éviter une guerre commerciale, a affirmé Xinhua.

Mercredi, la Commission européenne avait proposé aux 27 Etats membres de l'UE de lourdement taxer les importations de panneaux solaires chinois afin de protéger les firmes européennes du secteur. Ces taxes seront en moyenne de 47%.

Selon une source européenne, la procédure de consultation est engagée et les Etats membres devront se prononcer sur cette proposition d'ici le 5 juin.

Pour leur part, les ministres allemand et français de l'Environnement ont plaidé, lors d'une rencontre mercredi à Berlin, pour une solution politique avec la Chine, accusée en Europe de favoriser ses fabricants de panneaux photovoltaïques.

Il faut séparer la procédure judiciaire qui aboutira, dans un sens ou dans l'autre (...) et la deuxième chose qui est que nous cherchons évidemment une solution politique avec la Chine sur ce sujet, a déclaré le ministre allemand Peter Altmaier, lors d'un point presse avec son homologue française Delphine Batho.

Il a souligné que la Chine fera partie du Club des énergies renouvelables qu'il a lancé début 2013 et qui se réunira à Berlin le 1er juin.

Il y a une crise de surcapacité mondiale dans le domaine du photovoltaïque qui touche également la Chine (...) donc la question qui est désormais posée partout dans le monde c'est comme surmonter la crise du secteur, a estimé pour sa part Mme Batho, rappelant que le numéro un mondial du secteur, le chinois Suntec, a fait faillite en mars.

ROMANDIE 9/5/2013

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PARIS - L'éventuelle nouvelle taxe européenne sur les panneaux solaires chinois arrive bien tard pour les fabricants européens mal en point et pourrait à l'inverse pénaliser les installateurs, sans parler d'éventuelles représailles de Pékin, avertissent des analystes.

Il y a une impression générale dans le secteur que cette mesure vient deux ans trop tard. Deux ans plus tôt, elle aurait pu aider les producteurs européens mais, maintenant, trop d'entre eux sont en restructuration, estime Jenny Chase, analyste chez Bloomberg New Energy Finance.

Les entreprises européennes sont juste trop petites, les prix devraient augmenter énormément pour qu'ils reviennent sur les marchés, juge cette spécialiste du solaire. Par contre, cela profitera certainement aux fabricants à Taïwan ou en Malaisie.

Le propos pourrait donner raison au remuant ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui accusait début avril Bruxelles d'avoir ouvert trop tard une enquête anti-dumping sur les panneaux chinois. On met la clé sous la porte et après on lance des enquêtes, avait-il ironisé devant des éco-industriels à Bercy.

Le ministre avait cité en exemple le cas des Etats-Unis, qui ont mis en place fin 2011 des taxes douanières prohibitives --près de 250%-- sur les panneaux chinois. La taxe européenne serait elle de 47%, selon le projet de Bruxelles, qui doit encore être approuvé par les Etats membres début juin.

En principe, l'enquête européenne doit rendre ses conclusions en décembre mais la Commission a voulu agir avant que tous ses fabricants ne soient morts et enterrés. La taxe deviendrait ensuite définitive si le dumping est avéré.

Mais même en Allemagne, patrie des principaux fabricants européens (SolarWorld, Q-Cells...), un porte-parole de la fédération du secteur BSW reconnaît qu'il existe une division entre les producteurs --favorables aux taxes douanières-- et les installateurs, qui redoutent un coup de frein à cause d'une hausse des prix.

Du côté d'EU ProSun, le groupement industriel à l'origine de l'action européenne, le président Milan Nitzschke fait valoir que si cette mesure n'était pas prise, il ne faudrait que quelques mois pour que presque toute l'industrie solaire européenne ne doive abandonner le marché.

Mais les artisans, installateurs, conducteurs de projets, coopératives locales vont en subir les conséquences puisque beaucoup de projets vont être annulés dès maintenant à cause de prix des modules en hausse, s'est alarmé le député Vert Hans-Josef Fell.

Or, en Allemagne, on dénombre ainsi 350 entreprises côté fabricants et plus de 9.000 côté installateurs. Il y en a peu qui en profiteront et beaucoup d'autres qui en pâtiront donc, du point de vue du développement de l'énergie solaire, ce n'est pas vraiment une bonne décision, estime Stefan de Haan, analyste chez IHS Solar Research.

La détermination de Berlin reste à confirmer: la chancelière, Angela Merkel, a par le passé exprimé ses réserves sur une barrière douanière et son ministre de l'Energie, Peter Altmaier, a rappelé la semaine dernière avec son homologue française, Delphine Batho, l'objectif d'une solution politique avec Pékin.

Selon les estimations de Mme Chase, le marché solaire européen --le premier au monde-- pourrait se réduire d'environ 20% si la taxe à 47% devait voir le jour.

Tous deux rappellent aussi que les mesures américaines ont davantage profité à Taïwan ou à la Corée du Sud qu'aux producteurs américains, qui avaient déjà largement abandonné la production de masse de panneaux bas de gamme.

A l'équation viennent s'ajouter les éventuelles représailles de la Chine, marché incontournable pour nombre d'industriels européens.

Dans une guerre commerciale, il y a beaucoup de perdants et pas beaucoup de gagnants. Je pense qu'il y a de bonnes chances pour que le projet soit atténué, fait valoir M. de Haan.

Il n'est jamais trop tard pour prendre une bonne décision, estime côté français Thierry Mueth, le président de l'association professionnelle Enerplan.

Quant aux éventuels effets néfastes d'une remontée des prix des panneaux, on ne peut pas vouloir en permanence le moins cher parce qu'après on ne paie plus le prix des choses (...) ou qu'on se fiche bien de savoir où et comment elles sont produites.

En 2011, l'Europe a importé pour 21 milliards d'euros de panneaux solaires et de composants de Chine, qui contrôle plus de 75% du marché mondial.

ROMANDIE 13/5/2013

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Lors d'une rencontre avec des entrepreneurs suisses, le Premier ministre chinois a critiqué le projet de l'UE d'ouvrir une enquête sur les pratiques des fabricants chinois d'équipements de téléphonie mobile. Dans le viseur de Li Keqiang se trouvent aussi les droits de douanes élevés sur les panneaux solaires.

Le Premier ministre chinois est pour l'instant le plus haut dirigeant de son pays à s'exprimer sur la question. Li Keqiang a exposé ses critiques devant des dirigeants d'entreprises qu'il a rencontrés en Suisse, a rapporté l'agence Chine nouvelle.

La Commission européenne a approuvé début mai l'imposition de droits de douane sur les panneaux solaires importés de Chine, qui seront taxés à 47%, dans le but de protéger les industriels européens contre ce qu'ils considèrent comme du dumping de la part de leurs concurrents chinois.

La Commission européenne a ensuite prévenu qu'elle était prête à ouvrir une enquête sur les équipementiers télécoms chinois qu'elle soupçonne de pratiques contraires à la concurrence. La Chine a menacé de prendre des mesures de rétorsion si l'UE persiste dans ses projets.

La Chine espère que l'UE réfléchira aux relations économiques et commerciales globales entre les deux blocs et maintiendra le principe de la liberté du commerce quand elle traitera de ces deux affaires, a déclaré Li Keqian, selon Chine nouvelle.

L'UE est le principal partenaire commercial de la Chine, tandis que pour l'UE, la Chine arrive deuxième seulement derrière des Etats-Unis. Les exportations chinoises vers les 27 pays de l'UE ont totalisé 290 milliards d'euros l'an dernier. Les exportations de l'UE vers la Chine se sont quant à elles montées à 144 milliards d'euros.


ROMANDIE 25/5/2013

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Berlin (awp/afp) - Berlin a refusé lundi l'idée de prendre des sanctions à l'encontre de la Chine dans le domaine du photovoltaïque, proposée par la Commission européenne, a indiqué le ministre allemand de L'Economie Philipp Rösler.

"De notre point de vue, les mesures de sanctions ne sont plus nécessaires et c'est pour cela que l'Allemagne a dit "non aujourd'hui", a déclaré M. Rösler dans un discours, avant un déjeuner avec le Premier ministre chinois Li Keqiang, réunissant des entrepreneurs chinois et allemands.

Il a indiqué que l'Allemagne avait demandé vendredi à la Commission européenne de prolonger le délai pour donner son avis, fixé alors à lundi dix heures, "afin de pouvoir dialoguer avec nos amis ou partenaires" chinois à ce sujet. "Nous sommes contre des mesures de protectionnisme, pour des marchés ouverts et une concurrence juste" entre les pays, a-t-il dit.

Cette décision allemande n'est pas une surprise. La chancelière Angela Merkel avait rejeté dimanche soir toute mesure protectionniste, invitant au dialogue avec la Chine. Lors d'une conférence de presse commune avec M. Li, elle avait assuré qu'elle ferait "tout pour trouver une solution par la discussion et ne pas tomber dans une sorte de confrontation" avec Pékin.

La semaine passée, le ministre de l'Economie Philipp Rösler avait mis en garde contre de possibles représailles de Pékin, se faisant l'écho des inquiétudes de l'industrie allemande pour qui la Chine représente un marché essentiel.

La Commission européenne a proposé aux Etats de l'UE d'approuver une taxation provisoire de 47% en moyenne sur les panneaux solaires importés de Chine afin de protéger les firmes européennes du secteur, menacées de disparition et qui dénoncent une concurrence déloyale.

Le chef du gouvernement chinois, qui effectue sa première visite officielle en Allemagne depuis sa prise de fonction en mars, a réitéré dimanche son désaccord avec la décision de l'UE d'envisager une taxation des panneaux solaires chinois.

"Nous la rejetons fermement", a-t-il dit, estimant qu'une telle mesure "ne mettra pas seulement en danger des emplois en Chine, mais (...) nuira aussi aux intérêts des entreprises et des consommateurs européens".

ROMANDIE 27/5/2013

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BRUXELLES - Dix-huit pays de l'Union européenne, dont l'Allemagne, refusent d'imposer des sanctions à la Chine pour protéger l'industrie photovoltaïque, contraignant la Commission européenne à chercher une solution négociée avec Pékin pour éviter des représailles commerciales.

Premier partenaire européen de la Chine, Berlin s'est publiquement prononcé contre la proposition de Bruxelles d'une taxation provisoire de 47% en moyenne sur les panneaux solaires importés de Chine afin de protéger les firmes européennes du secteur.

De notre point de vue, les mesures de sanction ne sont plus nécessaires et c'est pour cela que l'Allemagne a dit 'non', a expliqué lundi le ministre allemand de l'Economie, Philipp Rösler, avant un déjeuner de travail avec le Premier ministre chinois Li Keqiang, en visite à Berlin.

Outre l'Allemagne, 17 autres Etats ont transmis des prises de position défavorables et il est clair que la Commission européenne doit maintenant rechercher une solution négociée, a expliqué une source proche des discussions. L'information a été confirmée à l'AFP par une autre source communautaire. Ces sources n'ont pas précisé qui étaient les 17 autres pays qui ont émis un avis défavorable. Mais selon une troisième source, la plupart des pays d'Europe centrale ainsi que la Grèce et Chypre ont rallié la position de l'Allemagne.

La Commission européenne a reconnu les fissures dans le front européen et s'est déclarée prête à chercher une solution négociée avec Pékin lors d'une rencontre informelle lundi à Bruxelles entre le commissaire au commerce Karel De Gucht et le vice-ministre chinois au commerce Zhong Shan.

M. De Gucht a fait savoir au vice-ministre chinois qu'il était parfaitement au courant des pressions exercées par la Chine sur un certain nombre d'Etats pour les contraindre à s'opposer à la position de la Commission européenne, a indiqué son porte-parole John Clancy.

Karel De Gucht a expressément dit au vice-ministre chinois qu'il était disposé à négocier une solution sur les panneaux solaires, a-t-il ajouté. Les Chinois n'ont pas soumis de proposition particulière, ce qui est normal car les négociations n'ont pas encore commencé et que l'Union européenne a jusqu'au 5 juin pour prendre une décision.

M. De Gucht a insisté sur la nécessité de conserver à la Commission européenne son indépendance pour les décisions sur des droits anti-dumping.

Il avait proposé en décembre d'instaurer des droits temporaires dans l'attente de la fin de l'enquête sur les pratiques des entreprises chinoises du secteur car il fallait protéger en urgence des compagnies européennes dont la survie est menacée par des pratiques déloyales de la part des industriels chinois. 30.000 emplois sont menacés dans ce secteur en Europe, a souligné le porte-parole.

La Commission européenne a été saisie de plaintes des fabricants de l'UE et a ouvert une enquête qui doit s'achever en décembre 2013. C'est à ce moment que les Etats auront vraiment leur mot à dire, a rappelé John Clancy. Mais le fait que 18 Etats aient communiqué vendredi dernier un avis négatif pèse sur la décision que M. De Gucht devra prendre le 5 juin.

Cette situation révolte l'eurodéputé écologiste français Yannick Jadot. La Chine fait scandaleusement pression depuis des mois sur le secteur photovoltaïque européen pour éviter toute rétorsion, a-t-il accusé dans un communiqué. La position très ambiguë de l'Allemagne offre à la Chine un espace inacceptable dans le processus de décision européen, a-t-il dénoncé.

Plusieurs firmes allemandes (Q-Cells et Solarhybrid) et françaises (Solar France, Evasol) ont déjà mis la clé sous la porte ou ont été reprises comme la française Photowatts par EDF. Or, le solaire est présenté comme étant un des piliers de l'industrie verte créatrice d'emplois dans l'UE.

L'Europe ne peut céder au chantage, s'est insurgé lundi dans un communiqué Milan Nitzschke, président de EU ProSun qui représente les industries européennes du secteur, à l'origine de l'enquête.

ROMANDIE 27/5/2013

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PARIS - Le gouvernement français a affiché mardi son soutien à la Commission européenne qui veut imposer des sanctions à la Chine en rétorsion contre des pratiques déloyales dans le secteur photovoltaïque, alors que 18 autres Etats membres menés par l'Allemagne s'opposent à une telle mesure.

Je me félicite de la réaction de la Commission européenne par rapport à un certain nombre de pratiques de concurrence déloyale. Même si cette réaction est tardive, je pense qu'elle est bienvenue. C'est maintenant à la commission d'arrêter sa position concernant des droits provisoires, a déclaré la ministre de l'Ecologie et de l'énergie, Delphine Batho, lors d'un colloque qui réunissait des professionnels du secteur solaire français.

Nous ne sommes pas dans une démarche d'agressivité, il s'agit de l'application des règles du commerce international et nous avons eu l'occasion de dire à nos partenaires chinois que nous avions la volonté de rééquilibrer les échanges entre la Chine et l'Union européenne d'une façon plus générale, et ça vaut pour les énergies renouvelables, a-t-elle déclaré peu après à des journalistes.

Ces propos rejoignent ceux du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. La France soutient la démarche de la Commission européenne car nous souhaitons des rapports équilibrés entre la Chine et l'Union européenne, a-t-il déclaré au quotidien économique Les Echos paru mardi.

La Commission européenne a proposé d'instaurer une taxation provisoire de 47% en moyenne sur les panneaux solaires importés de Chine afin de protéger les firmes européennes du secteur, menacées de disparition et qui dénoncent une concurrence déloyale. Lundi, elle s'est donné jusqu'au jusqu'au 5 juin pour arrêter sa décision.

Le même jour, Berlin a exprimé son opposition à de telles sanctions et selon une source européenne, 17 autres Etats-membres ont également exprimé une opinion défavorable à la Commission.


ROMANDIE 28/5/2013

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BRUXELLES - La Commission européenne s'est lancée mardi dans un bras de fer avec la Chine dans le secteur du solaire, malgré les réticences de plusieurs Etats de l'UE et les menaces de représailles commerciales de Pékin.

Bruxelles devait annoncer dans l'après-midi l'instauration de sanctions temporaires contre la Chine, a affirmé une source européenne. L'exécutif européen avait jusqu'à mercredi pour prendre cette décision sensible, aux enjeux à la fois commerciaux et politiques. On continue à négocier avec les Chinois mais on le fait désormais avec le pistolet chargé, a estimé une source communautaire sous couvert d'anonymat.

La Commission va imposer pendant six mois des taxes sur les importations de panneaux solaires chinois, par paliers, avec des taux qui devraient être inférieurs à 25% pour commencer, a indiqué cette source. Elle se réserve la possibilité d'augmenter le taux jusqu'à 47% en moyenne, si les négociations n'avancent pas.

La décision devrait être prise à 14H00 (12H00 GMT) et sera suivie d'une conférence de presse du commissaire européen en charge du Commerce, Karel De Gucht, selon une source proche des discussions. Elle sera publiée mercredi au Journal officiel de l'UE.

En prenant cette mesure controversée, la Commission veut protéger l'industrie photovoltaïque européenne, dont la survie est menacée par les pratiques de dumping des industriels chinois. Quelque 30.000 emplois sont en jeu, selon des chiffres avancés par la Commission.

Plusieurs firmes allemandes (Q-Cells et Solarhybrid) et françaises (Solar France) ont déjà mis la clé sous la porte ou ont été reprises comme la française Photowatts par EDF. Or, le solaire est présenté comme étant un des piliers de l'industrie verte créatrice d'emplois dans l'UE.

Alerté par un groupement d'entreprises européennes, Bruxelles a ouvert une enquête sur les pratiques chinoises, qui doit prendre fin en décembre. Mais sans attendre le résultat, elle a souhaité adopter des mesures d'urgence en sanctionnant la Chine via l'instauration de ces taxes.

En rétorsion, Pékin a lancé deux procédures antidumping contre des entreprises européennes et américaines. La dernière en date concerne les importations de perchloréthylène, un produit utilisé comme solvant pour le nettoyage à sec.

Pékin a jusqu'au dernier moment tenté d'infléchir la position de la Commission: le Premier ministre, Li Keqiang, s'est ainsi entretenu lundi soir par téléphone avec le président de la Commission, José Manuel Barroso, selon une source européenne.

En plus des autorités chinoises, la Commission a dû affronter plusieurs Etats membres qui se sont élevés contre l'instauration de ces taxes, en premier lieu l'Allemagne, le premier partenaire européen de la Chine, qui craint des représailles commerciales.

De notre point de vue, les mesures de sanction ne sont plus nécessaires et c'est pour cela que l'Allemagne a dit "non", a expliqué le ministre allemand de l'Economie, Philipp Rösler. Dix-sept autres pays, sur la même ligne que l'Allemagne, ont milité pour une solution négociée entre Bruxelles et Pékin.

En réponse, M. De Gucht a plusieurs fois insisté sur la nécessité pour Bruxelles de conserver son indépendance pour les décisions sur des droits anti-dumping. C'est le rôle de la Commission européenne de résister aux pressions extérieures et de prendre en compte le tableau dans son ensemble, a-t-il justifié. A ce stade, l'avis des Etats membres n'était que consultatif, mais à la fin de l'année, c'est eux qui devront décider si les mesure deviennent permanentes.

Le risque de voir la Commission désavouée est donc important. M. De Gucht risque la Bérézina en fin d'année s'il ne parvient pas à obtenir une majorité qualifiée des Etats pour imposer des taxes permanentes, a résumé le coprésident des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit.

ROMANDIE 4/6/2013

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BRUXELLES (AFP) - La Commission européenne a annoncé mardi l'instauration de taxes provisoires sur le solaire chinois, malgré les réticences de plusieurs Etats de l'UE et les craintes de représailles commerciales de Pékin.

"Aujourd'hui, la Commission européenne a décidé à l'unanimité d'imposer des taxes sur les importations de panneaux solaires chinois, les cellules photovoltaïques et les composants", a déclaré le commissaire en charge du Commerce, Karel De Gucht, lors d'une conférence de presse.

L'exécutif européen a opté pour des mesures graduelles: à partir du 6 juin, les taxes seront au taux de 11,8%, et passeront deux mois plus tard à 47,6% en moyenne si la Commission ne parvient pas à trouver un accord avec Pékin.

"La balle est dans le camp des Chinois", a estimé M. De Gucht en évoquant une "fenêtre d'opportunité". "Il est clair que si la Chine n'apporte pas de solution d'ici le 6 août, des taxes plus élevées seront appliquées", a-t-il insisté.

"Ce n'est pas une mesure protectionniste", a assuré M. De Gucht, justifiant l'instauration de ces taxes en expliquant qu'il s'agissait d'une "mesure d'urgence pour donner un ballon d'oxygène à un secteur qui souffre" des pratiques de dumping de Pékin.

Les taxes entreront en vigueur jeudi pour une durée de six mois. Dans cet intervalle, la Commission va continuer à négocier avec la Chine, avec la volonté d'aboutir à une "solution amicale" et de suspendre ces taxes.

Elle espère qu'une réunion aura lieu "dans les semaines qui viennent" avec des responsables chinois "pour discuter de manière constructive" de tous les sujets ayant trait à leur relation commerciale.

"Nous sommes soulagés que la Commission européenne ait décidé de prendre des mesures concrètes pour lutter contre les pratiques déloyales chinoises, qui ont déjà couté des milliers d'emplois et la fermeture de 60 usines dans le secteur en Europe", s'est félicité le groupement d'entreprises EU ProSun.

A l'opposé, l'Alliance pour une énergie solaire abordable (Afase), qui regroupe des industriels opposés aux taxes, a affirmé que cela allait "sévèrement heurter le niveau de demande, ce qui entraînera des pertes d'emplois et portera un coup important à l'industrie solaire européenne".

Bruxelles veut protéger l'industrie photovoltaïque européenne, dont la survie est menacée par les pratiques de dumping des industriels chinois. Quelque 25.000 à 30.000 emplois sont en jeu, selon des chiffres avancés par la Commission.

"La Commission a tenu bon face aux menaces formulées par la Chine, avec la complicité de l'Allemagne, et face aux pressions de certains Etats", a réagi auprès de l'AFP l'eurodéputé Vert Yannick Jadot. "L'UE a maintenant six mois pour sortir du piège de la division dans laquelle elle a été mise par la Chine et retrouver une ambition pour l'industrie du photovoltaïque, une des industries les plus prometteuses en Europe", a-t-il souligné.

Outre les autorités chinoises, la Commission a dû affronter plusieurs Etats membres qui se sont élevés contre l'instauration de ces taxes, en premier lieu l'Allemagne, premier partenaire européen de la Chine, qui craint des représailles commerciales. Dix-sept autres pays ont milité en faveur d'une solution négociée entre Bruxelles et Pékin.

La décision prise mardi "fait suite à une enquête sérieuse et à de nombreux contacts avec les acteurs de marché", a rappelé M. De Gucht en assurant que la Commission était "indépendante".

SCIENCES ET AVENIR 5/6/2013

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PEKIN - La Chine a proposé d'instaurer un plafond à ses exportations de panneaux solaires vers l'Europe en les limitant à 10 gigawatts, un geste conditionnel qui s'inscrit dans le cadre des négociations serrées pour sortir du bras de fer commercial engagé par l'Union européenne (UE), a rapporté vendredi un quotidien économique chinois.

Les exportations chinoises à l'intérieur de ce quota devraient toutefois être libres de toute taxe ou très faiblement taxées, et celles au-dessus de ce quota de 10 gigawatts taxées en accord avec les règlements en vigueur, a rapporté le Shanghai Securities News, un quotidien financier du groupe Chine Nouvelle, l'agence d'Etat chinoise.

L'an dernier, la Chine avait exporté pour 12 gigawatts de panneaux solaires vers l'UE, qui totalisait 16,9 gigawatts d'installations de ce type, à des prix relevant du dumping selon l'UE, qui a imposé en retour le mois dernier une taxe de 11,8% sur les panneaux chinoisCette taxe doit passer à plus de 47% en août si aucun accord n'est trouvé d'ici là.

Le quotidien chinois, citant Wang Sicheng, un haut responsable de la Commission nationale d'Etat pour le développement et la réforme (NDRC), la plus haute instance de supervision économique chinoise, ajoute que la NDRC propose de fixer un prix minimum de 0,5 euro par watt. Le chiffre de 10 gigawatts correspond à la moitié de la production annuelle chinoise, ajoute le journal.

Le bras de fer commercial Chine-UE, qui couvait depuis l'an dernier, a coûté à la Chine un recul de 45,1% de ses exportations de panneaux solaires vers l'Europe sur l'année écoulée, tombées à 11,2 milliards de dollars, selon le journal. Le gouvernement s'efforce de stimuler la demande intérieure pour relancer ce secteur qui souffre, comme en Europe, de graves surcapacités.

Pékin est en train d'élaborer un plan avec pour objectif de parvenir à 1.000 gigawatts de solaire d'ici 2050, contre 100 en 2020, selon Wang Sicheng, cité par le journal.

La Chine a réagi aux mesures de Bruxelles en lançant notamment une enquête sur les vins européens, après des conflits d'autres produits qui font craindre une guerre commerciale entre les deux géants économiques.

Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, a assuré le mois dernier à Pékin qu'il attendait un accord sur le solaire avec la Chine dans les prochains jours ou semaines.



ROMANDIE 5/7/2013

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BRUXELLES (Bruxelles-Capitale) - L'organisation EU ProSun, qui regroupe les fabricants européens de panneaux solaires, s'inquiète du compromis négocié entre la Commission européenne et Pékin sur les exportations chinoises de panneaux solaires et menace de saisir la Cour européenne de justice, a-t-elle indiqué jeudi à l'AFP.

Le compromis en vue est absurde, car il prévoit un prix minimum de vente en Europe encore inférieur à celui pratiqué actuellement et considéré comme du dumping, qui est de 59 centimes par watt, a expliqué à l'AFP le président d'EU ProSun, Milan Nitzschke, pour qui cela équivaut à offrir des garanties de vente à la Chine.

Selon le quotidien économique allemand Handelsblatt, le compromis prévoit que la Chine puisse exporter jusqu'à sept gigawatts de panneaux solaires par an vers l'Europe avec un prix minimum de 57 centimes par watt. Au-delà de sept gigawatts, les exportations de panneaux solaires chinois vers l'Europe seraient soumises à des taxes antidumping de 47,6%. Si ce compromis est accepté, nous saisirons la Cour européenne de justice à Luxembourg, a averti M. Nitzschke.

Les services du commissaire européen chargé du Commerce, Karel De Gucht, n'ont pas confirmé les informations du Handelsblatt, soulignant que les discussions sont en cours au plus haut niveau et les deux parties cherchent à parvenir à une solution amiable.

M. De Gucht avait fait part fin juin au cours d'une visite à Pékin de son espoir de parvenir à une solution négociée dans ce dossier. La Chine avait par la suite proposé de plafonner ses exportations vers l'Europe à 10 gigawatts par an. Elle avait exporté l'an dernier pour 12 gigawatts de panneaux solaires vers l'UE.

La Commission européenne a imposé le 6 juin des taxes antidumping provisoires sur le solaire chinois, au taux de 11,8%. Ce taux doit passer à 47,6% le 6 août si Pékin et Bruxelles ne parviennent pas à trouver un terrain d'entente d'ici là.

Selon un diplomate européen interrogé par l'AFP, la Commission a informé mercredi les Etats membres que les négociations avec la Chine sont en bonne voie, sans donner de détails.



ROMANDIE 25/7/2013

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BRUXELLES (Bruxelles-Capitale) - L'Union européenne a trouvé une solution amiable avec Pékin sur l'importation de panneaux solaires, a annoncé samedi la Commission européenne.

Nous avons trouvé une solution amiable dans l'affaire des panneaux solaires UE-Chine qui va conduire à une nouvel équilibre sur le marché à un niveau durable de prix, a indiqué le commissaire européen chargé du commerce Karel De Gucht dans un communiqué.

Après des semaines d'intenses négociations à la suite de la décision de l'UE d'imposer des droits antidumping provisoires, les exportateurs chinois de panneaux solaires proposent un engagement de prix, dont les détails seront connus ultérieurement.

Cet engagement n'est pas destiné à fixer les prix à des niveaux spécifiques, mais plutôt à les empêcher de tomber en dessous d'un certain prix plancher. Les entreprises exportatrices chinoises participantes seront exemptées des droits antidumping, selon le communiqué.

Les termes du règlement tiennent compte des circonstances particulières et uniques du marché des panneaux solaires, y compris son évolution au cours des dernières années. Il vise à établir un équilibre entre deux éléments clés: éliminer le dumping préjudiciable constaté et assurer en même temps un approvisionnement de panneaux solaires stable sur le marché de l'UE.

La Commission européenne impose depuis le 6 juin des taxes antidumping provisoires sur le solaire chinois, au taux de 11,8%. Ce taux doit passer à 47,6% le 6 août.

La Chine produit plus de 70% des panneaux solaires et abrite la majorité des grands fabricants mondiaux. Le différend sur les panneaux solaires et une série d'autres différends UE-Chine qui se sont aggravés au début de cette année ont suscité des craintes que ces deux grandes puissances ne s'enferment dans une guerre commerciale désastreuse.

 
ROMANDIE 27/6/2013

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BRUXELLES (Bruxelles-Capitale) - L'accord trouvé avec Pékin sur les importations de panneaux solaires chinois va donner un ballon d'oxygène aux industriels européens et donnera le ton pour les autres contentieux, notamment celui sur le vin, a assuré lundi le commissaire chargé du Commerce, Karel De Gucht.

C'est un bon accord, a déclaré M. De Gucht au cours d'une conférence de presse en réponse aux critiques l'accusant d'avoir cédé aux Chinois. Il répond à un double objectif: il répare un dommage et il permet aux consommateurs européens d'acquérir des panneaux solaires bon marché, a-t-il expliqué.

Au terme de cet accord amiable, 70% des exportateurs chinois s'engagent à respecter un prix plancher (56 cents par watt que le panneau est capable de produire) et un plafond de 7 gigawatts (Un gigawatt = 10 milliards de watts), ce qui correspond à 70% du marché européen dont la capacité est estimée à 11 gigawatts, a-t-on précisé de source européenne.

Les Européens n'ont jamais été en mesure de produire plus de 3 gigawatts, a-t-on soutenu de même source. L'accord amiable sécurise ce niveau de production, a-t-on souligné.

Les Chinois ont accepté de réduire volontairement leur part du marché européen, qui est actuellement supérieure à 80%, ce qui va donner un ballon d'oxygène pour la relance de l'industrie européenne, a expliqué M. De Gucht, qui n'a pas confirmé les chiffres de l'accord, car ils sont confidentiels.

Un tiers des producteurs chinois n'ont pas accepté cet accord et ils devront s'acquitter de droits anti-dumping de 47,6% et se mettre en concurrence avec les producteurs européens, mais également japonais, sud-coréens et malaisiens sur les 30% restants du marché européen.

Les producteurs européens vont devoir être compétitifs, a averti Karel De Gucht.


ROMANDIE 29/7/2013

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BRUXELLES (Bruxelles-Capitale) - La Commission européenne a donné son aval vendredi à l'accord à l'amiable trouvé avec Pékin sur les importations de panneaux solaires chinois, permettant son entrée en vigueur mardi prochain.

La décision a été prise avec le soutien quasi unanime des Etats membres, a indiqué la Commission dans un communiqué. Elle se traduit par deux actes légaux qui seront publiés samedi au Journal officiel de l'UE et entreront en vigueur mardi.

L'accord trouvé le 27 juillet par le commissaire en charge du Commerce, Karel De Gucht, et les autorités chinoises prévoit que les taxes provisoires imposées début juin aux producteurs chinois de panneaux solaires tomberont mardi prochain. A la place, 70% des exportateurs chinois s'engagent à respecter un prix plancher.

Les chiffres de l'accord sont confidentiels mais de bonne source, le prix plancher devrait être fixé à 56 cents par watt que le panneau est capable de produire, et un plafond de 7 gigawatts (un gigawatt correspond à 1 milliard de watts) serait également appliqué aux producteurs chinois.

Un tiers des producteurs chinois n'ont pas accepté cet accord et devront par conséquent s'acquitter dès mardi de droits anti-dumping de 47,6% et se mettre en concurrence avec les producteurs européens, mais également japonais, sud-coréens et malaisiens.

Les Etats membres de l'UE doivent se prononcer en fin d'année sur les mesures prises pour défendre l'industrie solaire européenne.


ROMANDIE 2/8/2013

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BRUXELLES - L'Union européenne va imposer à partir de vendredi des mesures anti-dumping et anti-subventions aux producteurs de panneaux solaires chinois qui n'ont pas accepté l'accord à l'amiable trouvé cet été sur ce dossier qui avait fait craindre le démarrage d'une guerre commerciale.
 
Concrètement, les Etats membres viennent de donner leur aval aux mesures proposées par Bruxelles pour défendre l'industrie solaire européenne, qui deviennent définitives.
 
Ces mesures entreront en vigueur pour une durée de deux ans à partir du 6 décembre 2013, a indiqué lundi la Commission européenne. D'ordinaire, les mesures anti-dumping sont prévues pour une durée de cinq ans, mais les Européens ont pris en compte la volatilité du marché photovoltaïque, a argué lundi un expert européen.
 
Le taux moyen des taxes imposées sur les panneaux solaires chinois sera de 47,7%.
 
Ces mesures concernent uniquement les producteurs chinois qui ont refusé d'appliquer un prix plancher décidé en juillet dans le cadre de l'accord à l'amiable trouvé entre le commissaire européen en charge du Commerce, Karel De Gucht, et les autorités chinoises. Cela représente environ un tiers des des producteurs de panneaux solaires chinois. Peuvent être aussi concernés les producteurs qui s'étaient engagés à appliquer un prix plancher mais ne tiendraient pas parole.
 
Ces annonces mettent un terme à une enquête anti-dumping et une autre anti-subventions concernant les exportations de panneaux solaires chinois, menées depuis environ un an par la Commission européenne après une plainte du groupement d'entreprises européennes EU ProSun.
 
C'est une première lueur d'espoir pour les entreprises européennes qui vont pouvoir réintégrer le marché avec des produits à forte valeur ajoutée, a réagi lundi Milan Nitzschke, à la tête d'EU ProSun. Les mesures prises vont, selon lui, partiellement compenser les énormes sommes d'argent investies par le gouvernement chinois pour chasser les fabricants européens du marché du solaire.
 
Pékin contrôle actuellement plus de 80% de l'industrie solaire dans le monde, poussant des entreprises en Europe, aux Etats-Unis ou en Corée du Sud à mettre la clé sous la porte.
 
Mais EU ProSun se montre en revanche très critique sur les prix planchers convenus cet été avec la Chine, jugé beaucoup trop bas et même inférieur au coût réel de fabrication des produits solaires en Chine.
 
Le groupement d'entreprises a porté plainte devant la Cour de justice de l'UE et espère obtenir gain de cause, avec l'annulation pure et simple de cette mesure. Environ 70% des exportateurs chinois se sont engagés à respecter ce plafond (56 cents par watt que le panneau est capable de produire).
 
Le compromis trouvé cet été avait été salué en Allemagne, pays qui s'était le plus opposé à des droits de douane antidumping pour éviter une guerre commerciale avec la Chine, même si la plupart des experts ne croyaient pas à ce scénario jugé trop coûteux pour les économies des deux parties.
 
En attendant, Bruxelles et Pékin restent empêtrés dans une série de conflits sur d'autres produits allant des équipements de télécommunications au vin et à certains produits chimiques.
 
Les deux parties sont de grandes puissances commerciales, en même temps rivales et partenaires. Le total de leurs échanges l'an dernier a approché les 550 milliards de dollars (415 milliards d'euros), la balance penchant largement en faveur de la Chine.


romandie 2/12/2013

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Bruxelles - Le groupement européen d'entreprises de panneaux solaires EU ProSun a dénoncé auprès de la Commission européenne quelque 1.500 violations par les entreprises chinoises des règles anti-dumping qu'elles s'étaient engagées à respecter, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

EU ProSun parle de violation massive de l'accord commercial conclu à l'été 2013 entre le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, et les autorités chinoises, qui imposait un prix plancher aux panneaux solaires chinois.

Eu ProSun a soumis jeudi aux services de M. De Gucht plus de 1.000 pages de documents listant quelque 1.500 offres d'entreprises chinoises de panneaux solaires qui proposent des prix inférieurs au prix plancher ayant fait l'objet d'un accord, indique l'organisation.

Les règles européennes en matière de commerce sont systématiquement violées par les fabricants chinois. Aucun d'entre eux ne semble respecter les prix minimum ayant fait l'objet d'un accord pour les importations européennes, a dénoncé dans le communiqué le président d'EU ProSun, Milan Nitzschke.

Les produits solaires chinois à prix cassés continuent d'inonder le marché et détruisent l'industrie et les emplois européens, poursuit-il, appelant la Commission européenne à appliquer des sanctions.

L'UE impose depuis fin 2013 des mesures contre le dumping et les subventions aux producteurs chinois de panneaux solaires qui n'ont pas accepté l'accord amiable, soit environ un tiers d'entre eux, sous forme de taxes dont le taux moyen est de 47,7%.

romandie5/6/2014

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Bruxelles - Un groupement d'entreprises de l'UE a porté plainte auprès de la Commission européenne contre l'industrie solaire chinoise, accusée de faire transiter certains de ses produits via Taïwan et la Malaisie pour ne pas payer de droits de douane, a-t-on appris mercredi.

Le préjudice représenterait plusieurs centaines de millions d'euros, indique EU ProSun, qui rassemble de nombreuses entreprises du secteur en Europe.

Jusqu'à 30% des importations chinoises solaires contournent les mesures d'importation de l'UE de manière frauduleuse. L'industrie européenne a déjà été dévastée par les pratiques chinoises illégales, et l'Union européenne et les gouvernements ont perdu des recettes fiscales importantes à un moment où ils en avaient grandement besoin, a estimé Milan Nitzschke, président de EU ProSun et représentant de SolarWord, l'entreprise qui a formellement porté plainte.

Concrètement, les composants et les cellules photovoltaïques sont expédiés de Chine vers Taïwan ou la Malaisie, puis importés en Europe afin d'éviter les droits de douane, affirme le groupement d'entreprises européennes dans un communiqué.

Sollicitée, la Commission européenne a expliqué qu'au regard des règles de l'Organisation mondiale du commerce, elle ne pouvait pas faire de commentaire concernant le lancement éventuel d'une enquête tant que celle-ci n'a pas fait l'objet d'une publication au JO de l'UE. Elle rappelle qu'en cas de plainte, celle-ci est soigneusement analysée par ses services et une enquête n'est lancée que si les conditions légales sont réunies.

Si la Commission européenne ouvre une enquête sur ce dossier, cela pourrait se traduire par des mesures contre le dumping et les subventions sur les importations de panneaux solaires venant de Taïwan et de Malaisie.

L'UE impose déjà depuis fin 2013 des mesures contre le dumping et les subventions aux producteurs chinois de panneaux solaires qui n'ont pas accepté d'accord amiable, soit environ un tiers d'entre eux, sous forme de taxes dont le taux moyen est de 47,7%. Ces mesures s'appliquent jusqu'à fin 2015, rappelle EU ProSun, mais peuvent être prolongées.


Romandie 29/4/2015

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Bruxelles (AFP) - La Commission européenne a ouvert une enquête contre l'industrie solaire chinoise, accusée par des entreprises de l'UE de faire transiter certains de ses produits via Taïwan et la Malaisie pour ne pas payer de droits de douane, indique vendredi le Journal officiel de l'Union européenne.

"La Commission a conclu qu'il existe suffisamment de preuves pour justifier le lancement d'une enquête", indique l'exécutif européen dans le JO.

 Des panneaux solaires à Hami, dans le nord-ouest de la Chine, le 8 mai 2013 (c) Afp

Une plainte avait été déposée au printemps par l'entreprise SolarWord, qui accuse la Chine d'expédier composants et cellules photovoltaïques vers Taïwan ou la Malaisie, afin d'éviter de payer les droits de douane.

"Les fabricants solaires chinois contournent les mesures anti-dumping de l'UE en exportant leurs produits en premier lieu vers la Malaisie et Taïwan avant qu'ils ne soient importés en Europe. Ils falsifient l'origine des produits, ce qui est de la fraude douanière et doit cesser", a estimé Milan Nitzschke, président de EU ProSun, qui rassemble de nombreuses entreprises du secteur.

Face aux pratiques des producteurs solaires chinois, l'UE impose déjà depuis fin 2013 des mesures contre le dumping et les subventions sous forme de taxes dont le taux moyen est de 47,7%. Ces mesures s'appliquent à un tiers des producteurs chinois, jusqu'à fin 2015 et peuvent être prolongées.

Le secteur en Europe a été sévèrement affecté par ces pratiques, souligne EU ProSun, soulignant que de nombreuses entreprises ont mis la clé sous la porte. La "fraude massive" des producteurs chinois a fait perdre "plus de 500 millions d'euros de chiffres d'affaires aux Etats membres", estime le groupement d'entreprises.

L'enquête pourrait donner lieu à l'adoption de mesures contre le dumping pour les importations de panneaux solaires venant de Taïwan et de Malaisie.


Sciences et avenir 29/5/2015

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Bruxelles - La Commission européenne a annoncé samedi avoir lancé un réexamen des mesures anti-dumping appliquées dans l'UE depuis deux ans aux modules photovoltaïques chinois, l'industrie européenne craignant que leur expiration prévue dans les prochains jours ne favorise la continuation du dumpingL'avis d'ouverture de ce réexamen a été publié samedi dans le Journal officiel de l'Union européenne (2015/C 405/10).

Pendant l'enquête qui doit être conclue dans les 15 mois, les mesures anti-dumping et anti-subvention existantes resteront d'application, a précisé dans un courrier électronique un porte-parle de la Commission européenne.

La Commission a ouvert cette enquête après que l'industrie européenne a apporté des éléments de preuve suffisant indiquant que l'expiration des mesures favoriserait probablement la continuation du dumping et la réapparition du préjudice causé à l'industrie de l'Union, selon l'avis publié au JO.

L'affaire des panneaux solaires avait fait craindre il y a deux ans une guerre commerciale entre l'UE et la Chine et s'était conclue en juillet 2013 avec un accord à l'amiable entre Pékin et les autorités de la Commission prévoyant un prix minimum et un plafond des quantités de panneaux solaires chinois exportés dans l'UE.

En décembre de la même année, l'UE a toutefois imposé des mesures antidumping et antisubventions aux entreprises chinoises ayant refusé d'appliquer ce compromis, soit environ un tiers d'entre eux, sous forme de taxes dont le taux moyen est de 47,7%.

La demande d'ouverture d'un réexamen avant l'expiration des mesures, prévue le 7 décembre, a été introduite le 4 septembre par l'association EU ProSun au nom de producteurs représentant plus de 25% de la production totale de modules photovoltaïques en silicium cristallin et de leurs composants essentiels (cellules) réalisée dans l'Union.

Selon EU ProSun, en l'absence de mesures antidumping, les prix à l'exportation chinois deviendraient suffisamment bas pour causer un préjudice à l'industrie européenne. Ils relèvent également comme facteurs de risque supplémentaires la recrudescence des importations à des prix de dumping en provenance de Chine et l'existence de capacité inutilisées en Chine, couplée à un marché européen restant attractif.

L'ouverture d'une enquête ne préjuge pas de son résultat final, a souligné le porte-parole de la Commission.

La Commission européenne avait déjà fait remonter la pression sur l'industrie solaire chinoise en lançant en mai un enquête sur un possible contournement de ses mesures antidumping via un transit de produits par Taïwan et la Malaisie. En juin, elle avait décidé d'appliquer les taxes anti-dumping à trois fabricants chinois, dont le géant mondial Canadian Solar, pour non-respect de leurs engagements.


Romandie 5/12/2015

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