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Bangladesh: Après le drame de Dacca, les marques agissent pour la sécurité...

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DACCA (AFP) - Une survivante a été retrouvée vendredi au Bangladesh au 17e jour des opérations de secours dans les ruines de l'immeuble qui s'est effondré près de Dacca, faisant plus de 1.000 morts, a annoncé à l'AFP le chef du département des pompiers.

"Elle a été localisée dans un trou entre une poutre et un pilier. Son nom est Reshmi. Elle a peut-être des réserves d'eau ou a peut-être bu un peu de l'eau que nous avons injectée dans le bâtiment", a déclaré Ahmed Ali.

Une survivante a été retrouvée vendredi au Bangladesh dans les décombres de l'immeuble qui s'est effondré le 24 avril près de Dacca, faisant plus de 1.000 morts, a annoncé à l'AFP le chef des pompiers. (c) Afp


L'un des membres des secours a indiqué que cette femme avait crié à l'aide alors que les équipes de secours inspectaient les ruines du Rana Plaza, situé à Savar, à une trentaine de km de la capitale, qui s'est écroulé le 24 avril.

Capture d'écran vidéo BBC NEWS


"Alors qu'on était en train de déblayer les gravats, on a appelé pour voir si quelqu'un était vivant. On l'a alors entendu dire: "S'il vous plaît, sauvez-moi, s'il vous plaît, sauvez-moi", a déclaré ce secouriste s'exprimant sous le couvert de l'anonymat à la chaîne de télévision privée Somoy.

Des vidéos du sauvetage : Il y a beaucoup de vidéos, dont certaines montrent la joie des gens présents à l'annonce qu'une personne est envie. Malheureusement, beaucoup de ces vidéos sont floues voire très floues, même si on distingue plus ou moins Remshi, cette femme miraculée de l'exploitation honteuse des travailleurs au Bangladesh dont beaucoup sont morts pour une poignée d'euros... ! A savoir que certains pays ou marques recourant à ces ateliers de confection ont annoncé vouloir dédommager les victimes ou leurs familles. Pour l'instant j'ignore quel en sera le montant ! Mais combien vaut une vie humaine ?








----->17 jours après cette terrible catastrophe, retrouver une femme survivante au milieu des ruines relève, pour moi, du miracle... Elle a probablement eu la chance d'être coincée dans un lieu dont les gravats ont formé une poche d'air... Le reste est une question de résistance physique à la soif et à la faim... !

SCIENCES ET AVENIR 10/5/2013

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La survivante de l'usine de textile effondrée n'avait que quelques biscuits en poche et un peu d'eau. Elle a tenu dix-sept jours et serait en bonne santé.

Reshma, la miraculée de l'immeuble effondré près de Dacca qui a survécu 17 jours sous les gravats, va "très bien" et retrouve peu à peu des forces, ont affirmé samedi les médecins du Bangladesh qui la soignent. "Elle n'avait jamais perdu espoir", a assuré le docteur Fakrul Islam après avoir parlé samedi matin avec la jeune fille de 18 ans. "Elle va très bien, tous ses organes vitaux sont OK", a-t-il expliqué, en ajoutant qu'elle avait passé "une très bonne nuit" à l'hôpital militaire où elle a été admise. La jeune couturière souffre néanmoins des effets du manque de nourriture après avoir survécu grâce à "quatre biscuits" et un peu d'eau. Mais elle a recommencé à s'alimenter et elle a mangé des fruits.

Sa famille a pu lui rendre visite à l'hôpital, notamment sa mère, son frère et sa soeur. Reshma Islam a été extraite vendredi des ruines après avoir passé 17 jours dans les gravats d'un sous-sol d'un immeuble abritant des ateliers de textile. Plus de 1.000 personnes, notamment des ouvrières, ont péri dans la catastrophe. L'opération de secours de Reshma a été suivie en direct par la télévision et une foule compacte massée sur les lieux, souvent en prière. Dans son village du nord du pays, sa famille exultait. "C'est un miracle. Nous avions perdu tout espoir de la retrouver vivante", a dit son frère Zahidul, qui avait visité tous les hôpitaux et les morgues de la ville.

[...]À Savar, dans la banlieue de Dacca, l'armée s'apprête désormais à mettre un point final à ses opérations de secours après la découverte de dizaines de nouveaux corps dans les décombres de la cage d'escalier, portant le dernier bilan à 1 084 morts. De nombreux cadavres étaient réduits à l'état de squelettes. Plus de 3.000 ouvriers, parfois payés moins de 30 euros par mois, confectionnaient des vêtements, notamment pour les marques britannique Primark (Associated British Foods) et espagnole Mango, lorsque l'immeuble s'est écroulé. Certains corps méconnaissables ont pu être identifiés grâce au téléphone portable retrouvé dans leur poche ou à leur badge de travail porté autour du cou. Selon les survivants, le montant évoqué des dommages et intérêts n'est pas à la hauteur de leur immense préjudice et ne couvrira même pas les frais médicaux.

Une enquête préliminaire a conclu que des vibrations, dues notamment à de gros générateurs mis en marche lors d'une coupure d'électricité, étaient à l'origine de l'effondrement de l'immeuble, déjà très fragilisé. La police a arrêté douze personnes, dont le propriétaire de l'immeuble et quatre propriétaires des ateliers, pour avoir obligé les ouvriers à revenir travailler en dépit des fissures constatées la veille sur les murs. Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements en raison de la modicité des salaires et d'une main-d'oeuvre abondante. Ce secteur-clé de l'économie, qui génère 29 milliards de dollars par an, représentait l'an dernier 80 % des exportations du pays. Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG.

CLIQUEZ ICI pour SIGNER la pétition Drame de Dacca / Bangladesh : trop c'est trop, de Peuples Solidaires... Car il faut savoir que ce grave incident n'est pas le premier !

LE POINT 11/5/2013

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Une femme découverte vivante dans les décombres de l'immeuble de 7 étages qui s'est effondré le 24 avril dans la banlieue de Dacca, au Bangladesh, serait dans un état stable.

Elle a été retrouvée et secourue vendredi. Selon les médias locaux, elle est traitée dans une unité de soins intensifs. Un médecin estime que, même si elle était prisonnière des décombres, elle a pu survivre parce que des aliments, comme des biscuits, et de l'eau se trouvaient à portée de mains.

Le bilan du drame est de 1084 morts confirmées.


NHK 12/5/2013

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Des centaines d'usines du secteur textile au Bangladesh vont devoir fermer pour une durée indéterminée après des "agitations" d'ouvriers provoquées par l'effondrement d'un immeuble qui abritait des ateliers de confection, a annoncé lundi le principal organisme de la profession.

"Toutes les usines de la zone industrielle d'Ashulia vont fermer pour une durée indéterminée à partir de mardi à cause de l'agitation de la main-d'oeuvre", a déclaré à l'AFP Shahidullah Azim, le vice-président de l'Association des fabricants et exportateurs de textile. "Nous avons pris cette décision pour assurer la sécurité de nos usines", a-t-il ajouté.


Une usine textile au Bangladesh. ©️ Khan Palash / Sipa

Cette zone industrielle, située à une trentaine de kilomètres de Dacca, regroupe les usines comptant parmi les plus importantes du pays qui sont au nombre de 4 500. Selon Shahidullah Azim, il n'y a eu "pratiquement aucun travail" dans ces usines au cours des deux dernières semaines après le début de manifestations d'ouvriers en colère contre les conditions de travail et de sécurité.

Selon le chef de la police d'Ashulia, Badrul Alam, la zone industrielle abrite environ 500 usines, dont une centaine d'usines-clés de confection pour des marques occidentales telles que l'américain Walmart, le suédois H&M, l'espagnol Inditex et le français Carrefour.

"Dans 80 % des usines, les ouvriers ont débrayé aujourd'hui (lundi) pour demander des hausses de salaire", a indiqué Shahidullah Azim à l'AFP, précisant qu'ils réclamaient aussi l'exécution du propriétaire de l'immeuble qui s'est effondré, faisant 1 127 morts. Dimanche, une ouvrière a été retrouvée morte dans une usine, a-t-il ajouté, ce qui a alimenté la colère du personnel affirmant qu'il s'agissait d'un meurtre. La police soupçonne, elle, un suicide après une "affaire de coeur".

L'effondrement d'un immeuble de neuf étages le 24 avril à Savar, dans la banlieue de Dacca, est la pire tragédie industrielle du pays. Le Rana Plaza abritait cinq ateliers de confection et employait plus de 3 500 ouvriers du textile parfois payés moins de 40 dollars par mois. Des ouvriers avaient signalé la veille du drame des fissures sur le bâtiment, mais leurs responsables leur avaient demandé de reprendre le travail.

Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements en raison de la modicité des salaires et d'une main-d'oeuvre abondante. Ce secteur-clé de l'économie, qui génère 29 milliards de dollars par an, représentait l'an dernier 80 % des exportations du pays. Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG et la tragédie du Rana Plaza a relancé les vives critiques sur ces "ateliers de la misère".



----->Je trouve la précision : pour assurer la sécurité de nos usines, fort déplacée de la part du vice-président des fabricants et exportateurs de textile. En s'exprimant ainsi, il place les biens matériels au-dessus de la valeur des vies humaines ! Il eût été judicieux et normal qu'il dise : pour assurer la sécurité des employés !!! Parce qu'un employeur se doit de préserver la sécurité des personnes sur leur lieu de travail !!! Pour ce qui est du matériel, il y a les assurances pour leur remplacement... Ce qui n'est pas le cas des vies humaines perdues... Si ce n'est que leur remplacement se fera par d'autres personnes...

LE POINT 13/5/2013

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GENEVE - Les confédérations syndicales IndustriALL et UNI Global Union se sont félicitées jeudi de l'accord signé par 31 marques occidentales d'habillement pour renforcer la sécurité des usines textiles au Bangladesh, après le drame du Rana Plaza, qui a fait 1.127 morts le 24 avril près de Dacca.

IndustriALL qui revendique 50 millions de travailleurs dans 50 pays et UNI Global 20 millions avaient lancé ce projet d'accord dès 2012.

Parmi les signataires, dont elles ont publié la liste, figurent :

- l'Italien Benetton,
- l'Espagnol Inditex (Zara),
- le Britannique Marks and Spencer,
- le Suédois H&M
- et le Français Carrefour.

La liste a également recueilli les signatures de :

- l'Américain PVH (Tommy Hilfiger et Calvin Klein),
- de C&A,
- l'Allemand Tchibo,
- de Tesco,
- Primark,
- El Corte Ingles,
- jbc,
- Mango,
- KiK,
- Helly Hansen,
- G-Star,
- Aldi,
- New Look,
- Mothercare,
- Loblaws,
- Sainsbury's,
- N Brown Group,
- Stockman,
- WE Europe,
- Esprit,
- Rewe,
- Next,
- Lidl,
- Hess Natur,
- Switcher,
- et A&F.

Cet accord est un pas positif et une grande amélioration de la situation, a affirmé le directeur général adjoint du Bureau international du travail (BIT) Gilbert Houngbo. Il a en même temps souligné que l'accord signé entre les syndicats et 31 marques d'habillement concerne seulement environ un millier d'usines de textiles sur les 3.500 travaillant pour l'exportation au Bangladesh.

Il faut que les bonnes intentions se traduisent maintenant dans des actions concrètes, a ajouté le responsable, qui a dirigé une mission d'experts le mois dernier au Bangladesh après l'effondrement de cet immeuble.

Il a reconnu qu'il faut du temps et de l'argent pour recruter et former les inspecteurs du travail, mais le BIT veillera à ce qu'il y ait un suivi des mesures prises.

Nous souhaitons que les autorités du Bangladesh agissent très vite lors de la session parlementaire de juin. Si une loi sur la liberté d'association et de négociation collective est approuvée, cela sera un grand progrès, a-t-il souligné.

Les fabricants de textile au Bangladesh ont salué mercredi l'accord qui institue, entre autres, un inspecteur en chef indépendant des entreprises et des syndicats, chargé d'un programme d'inspection de la sécurité incendie crédible et efficace.

Il prévoit également un ou plusieurs experts qualifiés devant mener un examen complet et rigoureux des normes et règlements actuels dans le bâtiment pour les entreprises de prêt-à-porter au Bangladesh.

Les promoteurs de l'accord avaient fixé au 15 mai à minuit la date-limite pour ses signataires. Nous ne fermons pas la porte aux marques qui veulent se joindre à l'accord après cette date, souligne le secrétaire général de IndustriALL Jyrki Raina. Il dénonce Walmart et Gap pour ne pas avoir signé, une erreur que les consommateurs n'oublieront pas. Nous progresserons sans eux, a-t-il dit dans un communiqué.

- Le géant américain Walmart a annoncé qu'il allait conduire des inspections poussées dans (les 279) usines au Bangladesh qui fabriquent des produits en son nom, et qu'il en publierait le résultat.

- L'américain GAP a rappelé qu'il avait lancé sa propre initiative en octobre pour améliorer la protection anti-incendies dans les usines auxquelles il a fait appel dans le pays.

Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements, derrière la Chine, en raison de la modicité des salaires et d'une main-d'oeuvre abondante. Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG.

----->Comme souvent, il a fallu un drame pour que les consciences s'éveillent ! Avec l'expérience acquise auprès d'autres pays, notamment quant au travail des enfants et des normes à respecter dans d'autres domaines, la même chose aurait pu et aurait dû être faite... Comme la protection des salariés pour leur sûreté, les normes à respecter pour le dimensionnement des ateliers, les règles de sécurité en matière d'incendie... Bref le cortège habituel des niveaux adaptés dans nos pays dits civilisés... Il manque aussi une supervision de l'ensemble par des inspecteurs des marques ayant recours aux ateliers de confection au Bangladesh, pour vérifier le respect des règles imposées par des visites inopinées... Que ces marques se soient contentées de profiter d'une masse salariale peu coûteuse pour un profit maximum les rend, à mes yeux, complices de celui ou ceux qui a exigé des employés qu'ils reprennent leur travail et du propriétaire des lieux...

ROMANDIE 16/5/2013

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DACCA - Les fabricants de textile au Bangladesh ont annoncé jeudi qu'ils allaient rouvrir des centaines d'usines près de Dacca, après avoir décidé leur fermeture lundi en raison de manifestations d'ouvriers liées à l'effondrement d'un immeuble abritant des ateliers qui a fait 1.127 morts.

Nous avons décidé de rouvrir les usines (dans la zone industrielle d'Ashulia) à partir de vendredi, a déclaré Shahidullah Azim, un responsable au sein de l'Association bangladaise des fabricants et exportateurs de textile, à l'issue d'une réunion avec des représentants du gouvernement et des employés. M. Azim avait annoncé lundi la fermeture des usines pour raisons de sécurité, en évoquant des troubles au sein de la main d'oeuvre.

Selon la police, les ouvriers avaient débrayé lundi dans 80% des usines d'Ashulia pour demander des hausses de salaires et réclamer l'exécution du propriétaire de l'immeuble qui s'est effondré le 24 avril près de Dacca. [b]Depuis ce drame, des manifestations d'ouvriers quasi quotidiennes ont empêché les usines de fonctionner normalement.[/b]

L'effondrement du Rana Plaza, un immeuble de neuf étages à Savar, dans la banlieue de Dacca, est la pire tragédie industrielle du pays. Le bâtiment abritait cinq ateliers de confection et employait plus de 3.500 ouvriers du textile parfois payés moins de 40 dollars par mois.

L'association des fabricants et exportateurs de textile, qui représente les 4.500 usines textiles du pays, a décidé de relancer la production à Ashulia après avoir reçu auprès du gouvernement l'assurance que les usines bénéficieront de la plus grande sécurité, a dit M. Azim à l'AFP.

Cette zone industrielle abrite environ 500 usines, dont une centaine d'usines-clés, qui fabriquent de la confection pour des marques occidentales telles que l'Américain Walmart, le Suédois H&M, l'Espagnol Inditex (Zara) ou le Français Carrefour.

Nous avons rencontré les ministres de l'Intérieur et du Travail et des représentants des ouvriers. Ils ont garanti la plus grande sécurité pour nos usines, a indiqué M. Azim. Selon lui, les pertes dûes aux débrayages d'ouvriers au cours des deux dernières semaines se montent à au moins 150 millions de dollars (116 millions d'euros). La police a fait état depuis le drame du Rana Plaza de dizaines d'usines et de véhicules vandalisés.

[...]Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG et la tragédie du Rana Plaza a relancé les vives critiques sur ces ateliers de la misère.

Les confédérations syndicales IndustriALL et UNI Global Union se sont félicitées jeudi d'un accord signé par les principales marques occidentales d'habillement pour renforcer la sécurité des usines textiles dans ce pays.


----->ET les pertes en vies humaines, elles se chiffrent à combien ? Il y a des indécences qui me troublent...

ROMANDIE 16/5/2013

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Pfäffikon (awp) - Le groupe de confection Charles Vögele a signé un accord visant à améliorer la sécurité dans les usines textiles au Bangladesh, l'"Accord on Fire and Building Safety in Bangladesh", a-t-il annoncé vendredi. Ce texte a déjà été signé à la mi-mai par de nombreux groupes de confection après l'effondrement d'une usine au Bangladesh, qui a fait plus de 1100 morts.

L'italien Benetton, les espagnols Mango et Zara, l'allemand C&A, le suisse Switcher, le britannique Marks and Spencer et le suédois H&M se sont ralliés à ce protocole qui institue, entre autres, un inspecteur en chef indépendant des entreprises et des syndicats, chargé d'un programme d'inspection de la sécurité incendie "crédible et efficace".

Charles Vögele s'est ajouté vendredi à cette liste qu'on peut consulter sur le site web des initiants du texte, les syndicats internationaux "IndustriALL Global Union" et "IndustriAll".

L'accord, qui porte sur cinq ans, établit des inspections par un ou plusieurs experts qualifiés et indépendants. Ils sont chargés de mener un examen "complet et rigoureux" des normes et règlements actuels dans le bâtiment pour les entreprises de prêt-à-porter au Bangladesh. Le texte stipule que des consignes d'évacuation en cas d'incendie soit enseignées aux employés.

Si les inspecteurs constatent que des violations des normes de sécurités, les entreprises signataires doivent cesser tout lien commercial avec l'atelier fautif, précise le texte. En outre, une contribution maximale de 500'000 USD par année est demandée aux signataires pour la mise en place de ces mesures de contrôle. Chaque contribution est calculée en fonction du volume annuel produit au Bangladesh pour les groupes de confection.

En mars, la Déclaration de Berne avait enjoint Charles Vögele à rejoindre un autre accord, le "Joint Memorandum of Understanding on Fire and Building Safety", ce que le groupe avait décliné.

Charles Vögele a estimé que "les conditions de sécurité au Bangladesh peuvent seulement être améliorées avec un soutien large de l'industrie, ce qui n'était pas le cas dans le projet de la Déclaration de Berne", a-t-il indiqué dans son communiqué.


ROMANDIE 17/5/2013

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Les marques acceptent de mettre de l’argent dans un pot commun pour financer des inspections dans les usines. Un écran de fumée de plus est-on en droit de se demander ? Car il n’y a a priori rien de révolutionnaire dans cet accord.

Ce n'est pas la première fois que les grandes marques textile signent des chartes éthiques, ou acceptent même de dépenser plusieurs dizaines de millions d’euros dans des programmes ponctuels de rénovation des ateliers. Et cela n’a pas empêché le drame du Rana Plaza. Cet accord constitue pourtant une nouveauté, en raison du poids de l'un des signataires. En l'occurrence le suédois H & M. H & M ce n’est pas n’importe qui au Bengladesh, c’est le premier donneur d’ordre, devant l’américain WallMart. Son engagement peut donc entrainer toute la filière de l’industrie textile.

L’Espagnol Inditex, propriétaire de la marque Zara, le néerlandais C & A ont d’ailleurs suivi. L’autre aspect qui donne du crédit à cet accord, c’est l’implication des travailleurs locaux, via le syndicat Industrie all, qui représente au niveau mondial les salariés de l’industrie. Il devrait y avoir une forme de contrôle direct de la réalisation des audits promis.

Est-ce que cela suffira ? On demande à voir, car c’est précisément en raison de la faiblesse des coûts et de la protection juridique des salariés que les donneurs d'ordre ont choisi le Bangladesh. Ce pays est un concentré du pire en matière de conditions de travail. Les salaires, de l'ordre de 40 dollars par mois, sont les plus faibles au monde de l'industrie textile, la sécurité inexistante.

Pour attirer les investisseurs, le Bangladesh s’est spécialisé dans les collections à bas coûts très rapidement renouvelé. Il est devenu ainsi le deuxième producteur textile après la Chine. Ce développement intensif a eu des effets positifs, selon la Banque mondiale le taux de pauvreté a été divisé par deux grâce à l’essor industriel. Aujourd’hui le textile fournit au pays 80% de ses rentrées en devises. Une meilleure protection des salariés pourrait mettre en péril cet avantage compétitif, c’est pourquoi le gouvernement n’est pas pressé d’agir.

Le gouvernement a pourtant pris des engagements suite à la catastrophe : Des inspecteurs du travail devraient être recrutés et formés et le droit syndical renforcé. Mais c'est là où le bât blesse. L'activité syndicale est de fait quasiment empêchée dans ce pays. Pour constituer un syndicat il faut au moins que 30% des salariés en manifestent l'intérêt. Jusqu'à maintenant la liste des signataires était communiquée au patron par l'administration et souvent réduite à néant à travers du harcèlement ou tout simplement des licenciements.

Cet accord qui a abouti grâce à la pression des ONG associée à l'Organisation Internationale du Travail et au syndicat Industrie All est important. Il sera historique s'il déclenche une amélioration du droit syndical. Cela dépend aussi de l'attitude du gouvernement et du parlement élu à Dacca.



RFI 14/5/2013

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Soixante-dix grandes chaînes de distribution, essentiellement européennes, se sont engagées lundi auprès des syndicats bangladais à inspecter toutes les usines de textile du pays et à effectuer les travaux de sécurisation indispensables.




Le français Carrefour, le britannique Tesco, l’espagnol Inditex (Zara), l’italien Benetton et le suédois H&M sont au nombre des signataires de cet accord «incendie et sécurité» juridiquement contraignant.

Ils ont constitué au mois de mai avec les syndicats bangladais un comité d’action destiné à éviter une répétition de l’effondrement le 24 avril d’un immeuble de neuf étages dû au non-respect des normes de construction.


La catastrophe du Rana Plaza, dans la banlieue de Dacca, a fait 1.129 morts. En dépit des fissures constatées sur l’immeuble, les ouvriers travaillant pour de grandes marques occidentales avaient été priés de revenir à leur poste le lendemain.


Les distributeurs signataires devront d’abord faire connaître l’identité de leurs fournisseurs au Bangladesh. Ils ont jusqu’au 15 juillet pour le faire. Ces listes seront rendues publiques. Dans un deuxième temps, une équipe d’inspecteurs devra «identifier les dangers importants et les besoins en réparations d’urgence» dans les usines. «Les premières inspections dans chaque usine seront achevées au plus tard dans neuf mois, et des programmes de rénovation et de réparations seront mis en place en cas de besoin», a précisé le comité de pilotage du projet dans un communiqué.


Une administration chargée de superviser l’application des accords sera installée aux Pays-Bas.

La mise en oeuvre de ces engagements inédits pour l’industrie textile au Bangladesh pourrait s’avérer délicate, une enquête ayant révélé la semaine dernière que 90% des usines visitées par des experts en génie civil présentaient des défauts de structure.


Les distributeurs n’ont pas pris d’engagements financiers pour la modernisation des ateliers au Bangladesh mais selon une étude locale, le coût total des rénovations pourrait atteindre 3 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros).

Certaines marques américaines comme Walmart et Gap ont refusé de signer cet accord proposé par les confédérations syndicales internationales IndustriALL Global Union et UNI Global Union qui revendiquent à elles deux 70 millions de travailleurs affiliés dans 140 pays.

- Walmart a promis d’inspecter les installations de ses fournisseurs bangladais et de publier ses conclusions. 
- De son côté, Gap a indiqué avoir lancé un processus de contrôle interne dès octobre 2012.

L’Association bangladaise des fabricants et exportateurs de textile (BGMEA), qui représente les 4.500 usines du pays, avait initialement salué l’accord finalisé lundi. Mais elle a changé son fusil d’épaule, estimant que le gouvernement et les propriétaires d’usines auraient dû être associés.

«On aurait dû inclure la BGMEA et les fabricants de vêtements dans l’accord et ses instances de décision. Après tout, ce sont nos usines qu’ils vont inspecter», a déclaré à l’AFP le vice-président de l’association, Reaz-Bin-Mahmood.


Le Bangladesh est le deuxième exportateur de vêtements au monde derrière la Chine. Pilier de l’économie, le secteur représentait l’an dernier 80% des exportations s’élevant à 25 milliards de dollars.




LIBERATION 8/7/2013

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GENEVE (Canton de Genève) - Marques et entrepreneurs qui se fournissaient auprès des usines Tazreen et Rana Plaza au Bangladesh discutent avec des représentants des travailleurs mercredi et jeudi à Genève des indemnisations à accorder aux victimes.

L'effondrement en avril du Rana Plaza, immeuble de neuf étages d'ateliers de confection dans la banlieue de Dacca, a fait 1.129 morts, et l'incendie de l'usine Tazreen en novembre dernier 110 morts.

Mercredi, les débats porteront sur les usines Tazreen, jeudi sur le Rana Plaza et sur la création d'un fonds de compensation pour le Bangladesh. Ces discussions à huis-clos ont lieu à l'Organisation internationale du travail (OIT) qui reste neutre dans cette affaire, a précisé à l'AFP un porte-parole de l'organisation, Hans von Rohland. Il a souligné l'importance de la questions des indemnisations, et insisté sur le renforcement les inspections sur place.

Lors d'une réunion en avril dans les locaux d'IndustriALL (représentation des travailleurs du textile dans le monde), les grandes enseignes de distribution européennes C&A, KiK et El Corte Inglés avaient accepté de contribuer à un plan d'indemnisation de 5,7 millions de dollars (4,3 millions d'euros) pour les victimes de l'incendie chez Tazreen. Bien que les ateliers de Tazreen travaillaient à 40% pour Walmart, le groupe de distribution américain n'avait pas participé à la réunion, selon IndustriALL.

Les 5,7 millions sont distribués aux victimes et aux familles des personnes décédées, par les employeurs au Bangladesh, les marques étrangères, le gouvernement, les associations d'employeurs du Bangladesh, a expliqué à l'AFP un porte-parole d'IndustriALL, Tom Grinter, précisant chacun des contributeurs apportait un pourcentage différent. Aujourd'hui (mercredi, ndlr) on vérifie combien ils ont donné, a-t-il dit.

Jeudi, les discussions porteront sur l'effondrement du Rana Plaza sur la base d'un plan d'indemnisation élaboré par IndustriALL et ses affiliés bangladais à la suite de l'effondrement de l'usine Spectrum, en 2005. Ce modèle qui a le soutien de groupes internationaux de défense des droits des travailleurs constitue une pratique optimale de l'industrie en matière d'indemnisation.

Il a été utilisé après l'incendie de décembre 2010 à l'usine That's It Sportswear, fournisseur de Gap et autres marques américaines, et celui de janvier 2013 chez Smart Export Garments, une fabrique de vêtements d'Inditex notamment, selon IndustriALL.

Dans le cas du Rana Plaza, IndustriALL estime qu'à long terme, l'indemnisation dépassera les 71 millions de dollars (54 millions d'euros).

L'action concernant l'indemnisation ne fait pas partie de l'Accord sur l'incendie et la sécurité des bâtiments au Bangladesh, et les entreprises signataires ne sont pas tenues de participer aux réunions de Genève sur les indemnisations. Selon la campagne Vêtements propres (Clean Clothes Campaign) qui participe comme témoin aux pourparlers, 12 marques (sur la vingtaine impliquées dans l'accident) ont accepté de venir à Genève.

Nous appelons d'autres marques, dont Walmart, Benetton et Mango à prendre part aux négociations, indique l'organisation dans un communiqué.


ROMANDIE 11/9/2013

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Quelque 50'000 employés de l'industrie textile bangladaise ont organisé samedi à Dacca, la capitale, leur plus importante manifestation pour réclamer une augmentation d'une fois et demie du salaire minimal. L'industrie du textile emploie au Bangladesh quatre millions de personnes.

"Nous sommes le dos au mur et nous n'avons pas d'autre choix que d'élever fortement notre voix", a déclaré Nazma Akter, président de la Fédération unifiée des ouvriers du textile qui regroupe au total 52 associations d'employés de ce secteur. "Nous n'hésiterons pas à faire ce qu'il faut pour satisfaire nos demandes", a-t-il ajouté.

L'industrie textile du Bangladesh représente 20 milliards de dollars à l'exportation et emploie environ quatre millions de personnes qui touchent un salaire mensuel de 3000 takas (28,60 €). Cela représente environ la moitié du salaire moyen d'un ouvrier textile au Cambodge, autre pays de sous-traitance pour les industriels occidentaux du vêtement.

Les employés bangladais du textile réclament une réévaluation de leurs salaires à 8000 takas (76,25 €) par mois. Les patrons de ce secteur ont consenti une hausse de 20% des salaires, mais cette proposition a été refusée par les syndicats qui l'ont jugée "inhumaine et humiliante".

"Il s'agit de la plus grande manifestation de ce genre pour demander des hausses de salaire", a commenté Habibur Rahman, chef de la police métropolitaine de Dacca. La manifestation a duré quatre heures.

Quelque 300 usines de la zone industrielle proche de la capitale ont cessé leur activité, les ouvriers quittant leur poste de travail pour soutenir le mouvement tandis que certains bloquaient un axe de circulation et endommageaient des voitures.

ROMANDIE 21/9/2013

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SRIPUR (Bangladesh) - Un important incendie dans une usine textile au Bangladesh, fournissant indirectement du tissu pour de grandes marques internationales comme Carrefour ou H & M, a fait sept morts mercredi, nouvelle illustration des carences de sécurité de l'industrie textile du pays.

Les pompiers ont lutté toute la nuit contre le feu qui a ravagé l'usine Aswad Knit Composite à Sripu, dans la banlieue de Dacca. L'immeuble de deux étages continuait de se consumer par endroits en début de matinée mais la police a assuré que le feu était désormais circonscrit.

Deux corps ont été retrouvés et rendus aux familles. Cinq autres ont été retrouvés carbonisés, a dit Amir Hossain, le chef de la police locale à l'AFP, revoyant à la baisse un premier bilan de neuf morts.

Un correspondant de l'AFP a trouvé sur place des carnets de commandes datés de septembre contenant des noms de clients dont l'américain Gap, le britannique Next, le suédois H&M, l'australien Target et le français Carrefour. Un livret d'échantillons à la marque George (groupe Walmart) a aussi été repéré.

Gap, Carrefour, Next et H&M ont démenti se fournir directement auprès de cette usine, qu'aucun d'eux n'avait par conséquent audité, mais ont indiqué qu'ils avaient un accord de sous-traitance avec sa maison-mère Palmal Industries, l'un des principaux fabricants textiles au Bangladesh.

- Cette usine ne fabrique pas de vêtements pour H&M, aussi nous n'inspectons pas cette usine, a dit une porte-parole du groupe, Andrea Ross, par email à l'AFP. Elle a cependant reconnu que l'usine fournissait indirectement du tissu et du fil à H&M mais nous n'avons pas de relation d'affaires directe avec l'usine concernée, a-t-elle dit. 


- Un responsable de Gap au Bangladesh, sous couvert d'anonymat, a fourni une réponse semblable.

- Carrefour a également indiqué n'avoir pas de relation directe avec l'usine ayant brûlé mais que son fournisseur Aswad Composite Mills 2 s'approvisionnait en tissus auprès de cette usine.

- Le britannique Next a indiqué qu'une fois la cause de l'incendie connue, il reverrait ses procédures et la nécessité de contrôler plus avant la chaine de ses fournisseurs.

Selon des ouvriers, le feu semble avoir été déclenché mardi soir par un problème sur une machine à tricoter qui avait déjà pris feu à plusieurs reprises dans le passé.

L'un d'eux, Mohammad Saan, a expliqué que le feu s'était répandu de la machine au sol de l'usine avant de se propager à un hangar. Auparavant policiers et pompiers avaient évoqué un départ de feu depuis une chaudière. La plupart des 3.000 employés de l'usine avaient déjà quitté leur travail au moment du déclenchement de l'incendie, selon le responsable de la police.

En novembre 2012, l'incendie de l'usine Tazreen avait fait 110 morts. Des documents avaient montré que des vêtements Walmart y avaient été fabriqués sans l'autorisation du groupe.

La catastrophe la plus marquante a été l'effondrement en avril du Rana Plaza, immeuble de neuf étages d'ateliers de confection dans la banlieue de Dacca, qui a fait 1.129 morts.

Le Bangladesh est le deuxième exportateur de vêtements au monde, fournissant notamment des grands noms tels que l'américain Walmart, Carrefour ou encore H&M. Pilier de l'économie, le secteur, avec ses 4.500 usines, représente 80% des exportations annuelles s'élevant à 27 milliards de dollars.

Les conditions de travail et de sécurité y sont encore très en deçà des normes internationales et les incendies ne sont pas rares. Il est assez évident que les règles de sécurité n'ont pas été respectées à l'usine Aswad, a estimé Kalpona Akter, directeur du Bangladesh Center for worker solidarity (BCWS) à l'AFP. Ce feu est une nouvelle alerte rouge pour les distributeurs occidentaux qui n'ont rien fait pour la sécurité de millions de travailleurs textiles au Bangladesh, a-t-il ajouté.

La grande majorité des trois millions de travailleurs ne gagnent qu'un salaire de base mensuel de 3.000 taka (38 dollars américains) - soit l'un des plus bas au monde - suite à un accord tripartite entre les syndicats, le gouvernement et les fabricants signé en août 2010.

Des milliers d'entre eux ont manifesté pendant quatre jours en septembre pour réclamer un salaire minimum de 100 dollars par mois, bloquant les routes et investissant des usines.

romandie 9/10/2013

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Une grande usine de textile du Bangladesh travaillant pour des marques occidentales a été détruite vendredi par un incendie. Le feu, bouté (allumé) par des ouvriers, s'est déclaré alors que ces derniers avaient déjà terminé leur journée de travail et quitté l'usine.

Le feu a ravagé l'immeuble de dix étages situé à Gazipur, à 40 km de Dacca, et les pompiers restaient mobilisés pour maîtriser l'incendie qui a gagné quatre bâtiments adjacents. Aucun décès n'a été signalé. Le feu a débuté jeudi vers 23h00, heure à laquelle les ouvriers étaient partis.

Un photographe de Reuters présent sur les lieux de l'incendie a pu voir des vêtements calcinés portant les marques de fabricants comme American Eagle Outfitters, Gap , Wal-Mart Stores, Marks and Spencer, Uniqlo ou encore Zara.

L'usine, qui pouvait accueillir jusqu'à 18'000 ouvriers, était l'une des dix plus grosses du pays, a déclaré Mohammad Atiqul Islam, président de la Fédération des fabricants et exportateurs de textile.

Selon la police et des témoins, les esprits se sont échauffés à l'annonce, par un haut-parleur d'une mosquée jeudi, de la mort d'un ouvrier, qui aurait été abattu par les forces de l'ordre lors d'une intervention policière pour disperser un blocus routier près de l'usine. Un responsable policier a démenti la rumeur.

Le rassemblement a été dispersé à coups de gaz lacrymogène mais des centaines d'ouvriers se sont regroupés un peu plus tard, ont vandalisé l'usine, mis le feu à deux bâtiments et bloqué l'accès au site. Les policiers ont dû tirer en l'air pour ouvrir la route aux pompiers.

Le textile emploie quatre millions de personnes au Bangladesh et représente 80% des recettes d'exportation du pays. Il est donc vital pour l'économie mais une série d'accidents récents, en particulier l'effondrement en avril dernier d'un immeuble abritant des ateliers, qui a fait plus de 1100 morts, a mis en relief l'extrême précarité des conditions de travail des ouvriers du secteur.


romandie 29/11/2013

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Certaines organisations y ont vu une réelle évolution : le géant de la mode suédois Hennes et Mauritz (H&M) a déclaré lundi qu'il pourrait augmenter ses prix à l'avenir pour en faire bénéficier les ouvriers du textile, parmi les plus mal payés au monde. 

Une annonce faite à l'issue d'une réunion à Stockholm, où H&M a dévoilé à des organisations non gouvernementales des détails d'une nouvelle politique salariale qui doit permettre d'avoir une vie décente aux ouvriers du textile de pays comme le Bangladesh, où le salaire minimum s'élève à moins de 50 euros par mois. 

 Le magasin H&M de Times Square à New York ©️ Sipa

La directrice du développement durable, Helena Helmersson, a expliqué que la hausse des prix "pourrait être une possibilité" à long terme, mais que les clients n'avaient pas à la craindre dans l'immédiat. "C'est la toute première fois qu'ils annoncent qu'ils vont augmenter leurs prix et que les clients y sont préparés", a déclaré Viveka Risberg, de Swedwatch, qui scrute les multinationales suédoises. "Cela va prendre des années avant d'obtenir un tel salaire au Bangladesh, mais j'ai plus d'espoir maintenant que toutes les parties prenantes sont impliquées : les syndicats, les ouvriers, les fournisseurs et le gouvernement", a-t-elle ajouté.

H&M avait annoncé en novembre le lancement d'une "politique de salaires équitables", affirmant que "tous les ouvriers du textile devraient être en mesure de vivre de leur salaire". Le groupe n'emploie pas d'ouvriers directement. Helena Helmersson a souligné que l'entreprise mettrait à profit sa taille et sa notoriété, avec l'aide de ses fournisseurs, pour promouvoir des salaires plus justes, des formations pour les ouvriers et la reconnaissance des syndicats dans les négociations salariales. Elle a ajouté que l'entreprise cherchait par ailleurs à convaincre les gouvernements d'augmenter les niveaux des salaires minimum et d'introduire des examens annuels, citant en exemple la récente hausse de 49 euros par mois introduite par le gouvernement bangladais. L'entreprise s'est fixé comme objectif l'augmentation des salaires de 850 000 ouvriers du monde entier d'ici à 2018.

Le point 9/12/2013

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Le couple de propriétaires, accusé d'homicide par négligence, risque la prison à vie. Une première dans un pays qui cumule les accidents industriels.

La justice bangladaise a lancé mardi un mandat d'arrêt à l'encontre des propriétaires d'une usine textile dont l'incendie en 2012 avait causé la mort de 111 personnes et mis en relief les conditions de travail déplorables dans les ateliers du pays. Un tribunal de Dacca a ordonné l'arrestation de Delwar Hossain et de sa femme. En cavale, ils ont été inculpés la semaine dernière en leur absence d'homicide par négligence, de même que neuf gardiens et contremaîtres, après plus d'un an d'enquête. Ils encourent la prison à vie.

 Au Bangladesh, les "accidents" industriels sont monnaie courante. Ici, une autre usine incendiée le 9 mai 2013. ©️ Ismail Ferdous / Sipa

L'incendie était survenu dans l'usine Tazreen, dans la banlieue de Dacca, où les ouvriers fabriquaient des vêtements pour des sociétés occidentales. Le site produisait des vêtements pour l'américain Walmart, les magasins néerlandais C&A ou encore ENYCE, une marque détenue par le rappeur Sean "Diddy" Combs. Cet incendie fut le plus meurtrier jamais survenu dans une usine textile au Bangladesh. Mais la catastrophe la plus terrible s'est produite quelques mois plus tard, lorsque s'est effondré en avril 2013 le Rana Plaza, un immeuble de neuf étages d'ateliers de confection près de Dacca, un accident qui a fait au moins 1 135 morts.

 zoominfr 9/10/2013


Le Bangladesh est le deuxième exportateur de vêtements au monde, fournissant notamment de grands noms tels que l'américain Walmart, le français Carrefour ou encore le suédois H&M. Pilier de l'économie, le secteur représente 80 % des exportations annuelles s'élevant à 27 milliards de dollars et emploie quatre millions de personnes, en majorité des femmes. À la suite de cette série de tragédies, une centaine de grands noms du textile occidentaux et le Bangladesh se sont mis d'accord fin novembre pour instaurer des normes de sécurité renforcées dans près de 3 500 usines, ouvrant la voie à une intensification des inspections. Les détaillants américains et européens ont signé deux accords séparés après avoir été soumis à d'intenses pressions après la catastrophe du Rana Plaza. Selon la police, l'inculpation des propriétaires et cadres de Tazreen est vraisemblablement une première pour le pays qui compte 4 500 usines textiles représentant 80 % de ses exportations.

Le point 31/12/2013

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La police du Bangladesh a annoncé mardi qu'elle allait demander l'inculpation pour meurtre du propriétaire de l'immeuble de neuf étages qui s'était effondré en avril 2013, tuant 1135 employés du textile en banlieue de Dacca. Ce chef d'accusation est passible de la peine de mort.

Sohel Rana est une des 40 personnes dont la police va demander l'inculpation dans cette affaire, le pire accident industriel enregistré dans le pays, a annoncé l'enquêteur principal Bijoy Krishna Kar. Les chefs d'inculpation doivent être entérinés par la justice.

Le Monde.fr 22/5/2013


Sohel Rana avait été arrêté quelques jours après la catastrophe du 24 avril près de la frontière avec l'Inde, dans l'ouest du pays, alors qu'il tentait de fuir.

Sohel Rana, membre de l'Awami League au pouvoir au Bangladesh, était devenu l'ennemi public numéro un après l'effondrement de l'immeuble de neuf étages. Les survivants avaient raconté qu'il avait forcé des milliers d'employés à reprendre le travail quelques heures avant la catastrophe malgré les craintes des salariés ayant repéré des fissures sur les murs.

Le père de Rana, co-propriétaire de l'immeuble, et cinq dirigeants d'usines textiles opérant au sein de l'immeuble, sont aussi menacés d'inculpation pour avoir ignoré les mises en garde sur les fissures.

euronews 8/7/2013


L'un d'eux est un Espagnol, David Mayor, qui n'était pas au Bangladesh au moment de l'accident. Il n'y est jamais revenu pour éviter une arrestation, a dit un autre enquêteur, Habibur Rahman.

Plusieurs marques européennes d'habillement faisaient confectionner des pièces au sein de l'immeuble, notamment Benetton, l'espagnol Mango et la chaÎne britannique Primark.

France24 17/5/2011


Le responsable de l'enquête a indiqué par ailleurs que les investigations étaient "pratiquement terminées". "Nous espérons pouvoir requérir les chefs d'accusation d'ici le mois prochain", a-t-il ajouté.

Selon les enquêteurs, des ingénieurs, des inspecteurs ayant donné le feu vert à l'utilisation de l'immeuble sans l'avoir inspecté et des cadres intermédiaires de l'usine seront aussi inculpés.

Le Bangladesh est le deuxième exportateur de vêtements au monde. Ce pays fournit notamment des enseignes telles que Walmart, Carrefour ou H&M. Ce secteur représente 80% des exportations annuelles s'élevant à 27 milliards de dollars, et emploie quatre millions de personnes, en majorité des femmes.

Romandie 15/4/2014

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Des milliers de Bangladais ont exprimé leur colère jeudi sur les ruines du Rana Plaza, un an après le dramatique effondrement des ateliers textiles. Les distributeurs occidentaux sont sous pression pour améliorer leur aide aux victimes.

Des proches des salariés tués et des blessés, portant parfois un linceul, ont manifesté en banlieue de Dacca sur les lieux du pire accident jamais enregistré dans le secteur textile, en mémoire des 1138 morts.

euronews 24/4/2014


"Nous voulons une indemnisation", "la mort pour Sohel Rana", le propriétaire du complexe, ont crié les manifestants dont certains avaient apporté des fleurs et des couronnes.

Les familles de 140 ouvriers toujours portés disparus ont participé au mouvement, demandant l'aide du gouvernement pour retrouver les corps. Pour la première fois depuis la catastrophe, l'accès au site a été ouvert, certains survivants sont tombés au sol, ont sangloté ou pris des poignées de terre tandis que d'autres priaient.

Des violences ont éclaté dans la capitale, la police aspergeant de gaz lacrymogène les quelque 2000 manifestants qui ont lancé des briques. Une vingtaine d'ateliers textiles ont dû être fermés pour éviter des débordements, selon la police.

AFP 24/4/2014


ONG et syndicats ont dénoncé de leur côté l'attitude de 29 chaÎnes de distribution, dont Benetton, Auchan, Mango ou Carrefour, soupçonnées d'avoir sous-traité leur production à un moment ou à un autre au Rana Plaza, leur reprochant de manquer à leur devoir d'indemnisation des victimes.

Pour la coordination de syndicats IndustriALL, les distributeurs n'ont apporté que des contributions "tristement insuffisantes" au fonds d'indemnisation. Seulement 15 millions de dollars (13,2 millions de francs) ont été apportés sur les 40 millions promis pour ce fonds. L'avance de 640 dollars promise à chacun n'a été versée que cette semaine.

Quelque 200 marques ont créé deux structures distinctes pour faire le ménage dans les 3500 ateliers textiles du Bangladesh, deuxième producteur de vêtements au monde derrière la Chine. Elles rejettent les accusations d'indifférence.

Les inspections ont déjà permis la fermeture de 16 usines et des centaines d'autres devront améliorer leur sécurité. L'association des fabricants et exportateurs de textile du Bangladesh (BGMEA) a ordonné de son côté la fermeture de 23 ateliers.

Romandie 24/4/2014

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Dacca - Le propriétaire du Rana Plaza, le bâtiment industriel qui s'était effondré en 2013 au Bangladesh provoquant la mort d'au moins 1.100 ouvriers textiles, et 40 autres personnes ont été inculpées lundi pour meurtre, a annoncé la police.

Un tribunal de Dacca a donné son feu vert aux poursuites contre Sohel Rana, 35 ans, et les autres responsables pour leur implication présumée dans l'effondrement de ce bâtiment, le pire accident industriel de l'histoire du pays.

Nous avons inculpé 41 personnes dont le propriétaires du bâtiment, Sohel Rana, pour meurtre dans l'effondrement du Rana Plaza en avril 2013, a dit a déclaré Bijoy Krishna Kar, chef des enquêteurs, à l'AFP. Tous risquent la peine de mort en cas de condamnation. Parmi les autres inculpés figurent sept propriétaires d'ateliers situés dans le complexe et 12 responsables publics chargés des règles de sécurité et des inspections.

Les parents de Rana, qui étaient copropriétaires du bâtiment, et le maire de la ville où est situé le complexe, sont également poursuivis pour meurtre. La police a demandé au tribunal d'émettre 25 mandats d'arrêt visant des inculpés en fuite, dont six fonctionnaires.

C'est la pire catastrophe industrielle de l'histoire du Bangladesh. Ces 41 personnes ont une responsabilité collective dans le meurtre de masse de plus de 1.100 innocents, a dit Kar.

Sohel Rana est devenu l'ennemi public numéro 1 au Bangladesh après que des survivants ont raconté comment des milliers d'entre eux ont été forcés d'entrer dans le bâtiment au début de la journée malgré des plaintes sur des fissures qui apparaissaient dans les murs.

Sohel Rana avait été arrêté à la frontière occidentale avec l'Inde alors qu'il tentait de s'enfuir du pays quelques jours après le drame.

Rana et 17 autres personnes sont également poursuivies pour des violations du code de la construction, pour avoir illégalement surélevé l'édifice de six étages, conçu à l'origine pour abriter un centre commercial, et l'avoir transformé en un complexe industriel de neuf étagesCette extension illégale contrevenant à toutes les (règles) de la construction est la source de ce désastre de masse, a relevé M. Kar.

L'effondrement du bâtiment, le 24 avril 2013, avait fait au moins 1.100 morts et plus de 1.500 blessés.

L'an dernier, la police avait annoncé qu'elle s'apprêtait à demander l'inculpation du propriétaire du bâtiment mais le processus avait été bloqué dans l'attente du feu vert du gouvernement, nécessaire pour l'inculpation de fonctionnaires.

De nombreux groupes, dont le groupe de textile Benetton ou les chaînes de distribution Auchan, Mango, Primark ou Carrefour, ont été soupçonnés d'avoir sous-traité leur production à un moment ou à un autre au Rana Plaza.

Le Bangladesh est le deuxième plus grand exportateur mondial de vêtements et le secteur de l'habillement est le pilier de son économie.

Ces inculpations ont été saluées par Kalpona Akter, qui dirige l'ONG Bangladesh Center for Worker Solidarity, qui a cependant regretté l'absence de poursuite contre le plus haut représentant administratif de la ville de Savar, en banlieue de Dacca, où s'est produit le drameIl a inspecté le bâtiment quand sont apparues des fissures la veille de l'effondrement. Il aurait pu facilement fermer le complexe et sauver ces ouvriers, a-t-elle dit à l'AFP.


Romandie 1/6/2015

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