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Conférence 2015 sur le climat

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Paris - A moins de 100 jours de la conférence de Paris censée accoucher d'un accord pour contenir le réchauffement climatique, une nouvelle session de négociations se tient la semaine prochaine à Bonn, qui devrait enfin entrer dans le vif du sujet.

Il ne reste plus que dix jours de négociations avant la conférence de Paris (COP21) qui tentera de parvenir à un accord permettant de contenir le réchauffement à 2 degrés.

Il faut accélérer le rythme des négociations, a averti mercredi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Pendant cinq jours, du 31 août au 4 septembre, les représentants des parties à la convention de l'ONU sur le climat, signée par 195 pays, plancheront sur un nouveau texte élaboré cet été par les coprésidents des débats.  Ce document, base de négociation pour un avant-projet d'accord, est censé être plus clair que le précédent mais maintient toutes les options, pour chaque question en discussion.

Plus que jamais, il est urgent d'agir: la planète a battu de nouveaux records de chaleur en juillet, avec une température mensuelle sans précédent depuis le début des relevés en 1880 et les sept premiers mois de 2015 les plus chauds dans les annales.

Et les engagements nationaux de réduction de gaz à effets de serre (GES) annoncés jusqu'à présent --une soixantaine de pays responsables de près de 70% des émissions de GES-- ne permettront pas de limiter le réchauffement à 2 degrés.

La précédente session de négociations, en juin, n'avait abouti qu'à un toilettage du texte de négociation, poussant les participants à confier aux coprésidents la tâche de le clarifier. Une grande progression a été réalisée par les coprésidents, s'est félicitée la négociatrice française Laurence Tubiana. Maintenant, il faut réduire les options, c'est-à-dire les choix possibles, a-t-elle souligné.

Ce qui ne sera pas simple. On a parfois 8, 9 options listées par thème, relève Pierre Cannet, du WWF France, soulignant qu'il est temps de s'attaquer au fond.

La troisième partie du document, qui recense les sujets encore en discussion car les plus épineux, contient pour l'instant plein de choses, souligne Alden Meyer, du think tank Union of concerned Scientists.

Parmi les thèmes en suspens figurent notamment la répartition de l'effort entre les pays riches --émetteurs historiques de GES, sources du réchauffement-- et les pays pauvres et émergents.

Une première partie, la plus brève, précise ce qui pourrait être inclus dans l'accord définitif de Paris et une 2ème ce qui pourrait faire l'objet de décisions spécifiques de la COP21.

Si les négociateurs parviennent à déplacer une partie des sujets sur lesquels il n'y a pas de consensus vers les parties 1 ou 2, ce serait formidable, estime Liz Gallagher, de l'ONG E3G.

Une réunion ministérielle informelle, qui a réuni près d'une cinquantaine de pays en juillet à Paris, a permis une percée dans les discussions, selon Mme Tubiana. Des avancées ont eu lieu sur des points clés, comme la nécessité d'un accord pérenne et un mécanisme régulier de réévaluation à la hausse de l'engagement collectif pour réduire les GES.

Reste à voir si ces progrès commenceront à se traduire dans les positions des pays sur le texte et si un sens du compromis ou un consensus émergera sur quelques questions, souligne Alden Meyer. Pour Liz Gallagher, simplement essayer d'avoir à Bonn un peu de l'état d'esprit des ministres serait vraiment bien.

Les deux processus --les rencontres au niveau politique et les négociations de l'ONU-- doivent être bien intégrés et se nourrir mutuellement, souligne Alden Meyer. Clairement, l'orientation devra venir des ministres et des dirigeants politiques. Dans cette optique, une nouvelle réunion ministérielle informelle se tiendra à Paris les 6 et 7 septembre, dans la foulée de la session de Bonn.

D'autres réunions internationales suivront, notamment une rencontre de M. Ban Ki-moon et des chefs d'Etat le 27 septembre à New York, les assemblées de la Banque mondiale et du FMI en octobre à Lima et des rencontres bilatérales entre grands dirigeants.



Romandie 28/8/2015

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Paris (AFP) - "Il faut accélérer le rythme des négociations" sur un accord global limitant le réchauffement climatique, attendu en décembre lors de la conférence de Paris, a déclaré mercredi Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

"Nous n'avons pas beaucoup de temps, il reste moins de cent jours avant les négociations finales (...) C'est pour cela que je demande aux dirigeants mondiaux de donner à leurs négociateurs un message clair. Je demande aux ministres du monde entier de donner à leurs négociateurs des directives précises", a-t-il ajouté lors d'un point-presse avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

 Ban Ki-Moon et Laurent Fabius, le 26 août 2015 à Paris (c) Afp

Les deux responsables se sont déclarés "prudemment optimistes" sur la possibilité de parvenir à cet accord global limitant à deux degrés le réchauffement climatique.

"Les Etats négocient depuis plus de vingt ans. La conférence de Paris est l'étape finale au cours de laquelle ils ont promis de s'entendre sur un accord ambitieux sur le climat. Il n'y a pas de temps à perdre. Le réchauffement climatique se manifeste beaucoup plus vite qu'on ne le croit", a ajouté le patron de l'Onu.

Commentant la formule "d'optimisme prudent", le chef de la diplomatie française a renchéri : "Je partage ce jugement. Nous allons faire en sorte que cette prudence optimiste, avec notre action à tous, devienne un optimisme raisonné et qui obtienne des résultats".

"Cette négociation est différentes des autres", a ajouté Laurent Fabius. "C'est une course contre la montre. L'année dernière a été la plus chaude qui ait jamais existé, il semble que cette année sera encore plus chaude. Tant que nous n'apportons pas des solutions, la situation se détériore".

"Il est impossible de perdre cette course contre la montre, parce qu'il n'y a pas de plan B, il n'y a pas de planète B. Si on n'agit pas très vite et très fort, on se mettra dans l'impossibilité de trouver une solution".

La COP 21, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris, doit permettre de parvenir au premier accord universel contre le réchauffement climatique, en trouvant les moyens de le limiter à deux degrés Celsius.


sCIENCES ET AVENIR 26/8/2015

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Bonn - Il n'y a pas assez d'argent pour la prochaine session de négociations sur le climat en octobre et pour la grande conférence de Paris sur le réchauffement climatique, a averti lundi à Bonn une responsable de l'ONU.

Il n'y a pas assez d'argent pour la session d'octobre déjà prévue ou pour la COP, a déclaré Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la convention cadre de l'ONU sur le climat, à l'ouverture de l'avant-dernière session de négociations à Bonn. J'ai le regret de vous informer que nous avons actuellement un déficit de 1,2 million d'euros (1,3 million de dollars) juste pour couvrir les sessions prévues à l'ordre du jour, a dit Mme Figueres. Elle a appelé les pays en mesure de le faire à apporter une contribution.

La COP 21 qui réunira 195 pays du 30 novembre au 11 décembre va tenter d'aboutir à un accord contre le réchauffement climatique. Il s'agit de parvenir à des engagements des pays pour contenir la hausse des températures à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.

Réunis à Bonn jusqu'au 4 septembre, les représentants des parties à la convention de l'ONU sur le climat vont plancher sur un nouveau texte élaboré cet été par les co-présidents des débats.

Ce document, base de négociation pour un avant-projet d'accord, est censé être plus clair que le précédent mais maintient toutes les options pour chaque question en discussion.

Les engagements nationaux de réduction de gaz à effets de serre (GES) annoncés jusqu'à présent - une soixantaine de pays responsables de près de 70% des émissions de GES - ne permettront pas de limiter le réchauffement à 2 degrés.


Romandie 31/8/2015

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Jakarta - L'Indonésie, l'un des plus importants émetteurs de gaz à effet de serre, va s'engager à réduire ses émissions de 30% d'ici à 2030, un objectif légèrement supérieur mais plus éloigné dans le temps que le précédent, a indiqué mercredi une ministre.

En vue de la conférence de Paris sur le climat en décembre, nous avons décidé de réduire nos émissions de 29% d'ici à 2030, contre 26% d'ici à 2020 par rapport à 2010, l'objectif actuel, a déclaré la ministre de l'Environnement et des Forêts, Siti Nurbaya Bakar, à des journalistes.

Peu de détails ont été communiqués sur la manière dont le plus grand archipel du monde compte passer de 26% à 29%, dans la mesure où Jakarta annoncera officiellement ses objectifs dans la seconde moitié du mois de septembre.

L'Indonésie, troisième bassin forestier au monde et premier producteur d'huile de palme de la planète, devrait jouer un rôle important lors la conférence internationale sur le climat (COP 21) sous l'égide des Nations Unies en décembre.

La principale raison des importantes émissions à effet de serre de ce pays d'Asie du Sud-Est est la déforestation et la dégradation des sols liés aux coupes de bois, aux plantations industrielles et à la pression sur les terres agricoles.

L'archipel de 17.000 îles et îlots est particulièrement exposé aux changements climatiques.


Romandie 2/9/2015

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Bonn - Malgré des avancées sur la question délicate de la compensation par les pays riches des dommages climatiques subis par les plus pauvres, les négociateurs de l'ONU sur le climat réunis à Bonn ont fait peu de progrès sur la voie d'un accord universel, à trois mois de la COP21 à Paris.

Les impacts du climat s'aggravent dans de nombreuses parties du monde et les pauvres sont particulièrement touchés dans la mesure où ils ne reçoivent pas de compensation pour les dégâts subis, comme la perte de leur maison, a déclaré à l'AFP Martin Kaiser, de Greenpeace.

Certains Etats, comme les petites îles qui risquent d'être submergées par l'élévation du niveau des océans due au réchauffement planétaire, veulent que l'accord espéré à la conférence de Paris (COP21) en décembre prévoie une compensation.

Les représentants de 195 Etats tenteront de conclure un accord universel pour limiter à 2 degrés la hausse des températures, limite fixée par les scientifiques pour éviter des dégâts irréversibles.

La question des compensations --les pertes et dommages dans le jargon onusien-- a toujours été un sujet très clivant, entre pays riches et pays en voie de développement, rappelle Romain Benicchio de l'ONG Oxfam.

Tout en reconnaissant leurs responsabilités historiques dans l'émission des gaz à effet, à l'origine du réchauffement, les pays développés ont toujours refusé de signer un chèque en blanc aux pays pauvres concernés.

-Un texte 'incohérent'-

Mais il commence y avoir du mouvement dans le bon sens, et notamment des signaux positifs donnés par les Etats-Unis sur la reconnaissance du problème, précise M. Benicchio.

Au cours d'une réunion à huis clos au début de la semaine, un délégué américain a indiqué aux négociateurs que les pertes et dommages pourraient faire partie de l'accord de Paris, selon deux participants.

Depuis le début de la session de négociations lundi, il y a eu un énorme changement d'attitude, en particulier des pays développés, s'est réjoui auprès de l'AFP le Maldivien Amjad Abdulla, au nom de l'Alliance des petites îles (Aosis). On peut voir un consensus émerger pour la concrétisation de cette question, a-t-il ajouté?

Mais sur le texte de négociation lui-même, qui préfigure le futur accord de Paris, les négociateurs n'ont guère avancé, en dépit d'innombrables réunions en groupes thématiques.

Chacun considère que c'est à l'autre d'avancer. Tout le monde dit +on n'avance pas+ mais personne ne dit +je retire telle ou telle proposition+, résume Pierre Radanne, conseiller climat de plusieurs pays africains. Personne n'a rien lâché sur le fond.

Les délégués planchent sur un texte à peine moins long que celui qu'ils ont examiné lors de leur dernière session en juin. Il recense encore toutes les options possibles pour l'ensemble des questions en débat.

Ce document est incohérent dans la mesure où vous avez plein de positions exprimées dans la première partie, et de gros morceaux jetés dans la partie 3, vous ne pouvez pas avoir une vue d'ensemble, a déploré le négociateur malaisien Gurdial Singh Nijar auprès de l'AFP. On ne voit pas la cohérence entre les sections. Nous ne progressons pas vers la rédaction d'un texte cohérent, a-t-il ajouté.

Mercredi, lors d'une assemblée plénière qu'ils avaient réclamée, les délégués s'étaient plaints de la lenteur des débats et de leur caractère abstrait, alors qu'il ne reste plus qu'une session de négociations --cinq jours en octobre--, avant la COP21.

Jeudi, une coalition de pays, parmi lesquels la Chine, l'Inde, et de nombreux pays africains, sud-américains, du Moyen-Orient et d'Asie, a appelé à de vraies négociations, concrètes. Car de nombreux sujets sont toujours sur la table, notamment la question cruciale des 100 milliards de dollars que les pays riches ont promis de verser aux plus pauvres à partir de 2020.


Romandie 3/9/2015

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Paris - Inquiètes de l'impact du dérèglement climatique sur les crises humanitaires, plusieurs dizaines d'ONG appellent à conclure en décembre à Paris un accord ambitieux pour juguler le réchauffement mondial.

Le dérèglement climatique est un facteur d'aggravation des crises humanitaires, écrivent les ONG dans une lettre ouverte publiée jeudi, qui sera adressée au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avant son déplacement fin septembre à l'ONU au sommet sur le développement durable.

Les acteurs humanitaires (...) s'efforceront de faire face aux nouveaux troubles dans un monde où la température augmenterait de plus de 1,5°C. (Mais) ils n'auront pas les moyens de répondre aux effets cumulés d'une augmentation de 3°C de la température du globe, souligne le texte.

Intitulé il est temps d'agir, il a été initié par Acted, Action contre la Faim, Care, la Croix-Rouge française, Amel, Handicap International et le Global Network of Civil Society Organizations for Disaster Reduction, basé à Londres. Ces associations, rejointes à ce stade par 35 autres comme la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge ou Médecins du Monde, soulignent la menace à long terme pour la pérennité du développement que représente le changement du climat.

Le réchauffement devrait favoriser par exemple la propagation de maladies comme le paludisme, aggraver les crises liées à l'insécurité alimentaire et hydrique, les conflits liés à l'accès aux ressources naturelles, et provoquer des déplacements de populations.

Pour la seule année 2013, 22,4 millions de personnes ont été déplacées du fait de phénomènes climatiques, et 250 millions pourraient l'être d'ici 2050, relèvent les ONG, appelant à conclure un accord ambitieux qui (...) limiterait le réchauffement planétaire à 1,5°C.

La communauté internationale s'est fixé, en 2009 à Copenhague, l'objectif de limiter à +2° la hausse du thermomètre mondial par rapport au niveau d'avant la révolution industrielle, et va tenter de s'accorder en décembre à Paris sur les moyens d'y parvenir. Mais la science promet déjà des impacts graves à +1,5°.

Pour les signataires, toute action relative au dérèglement climatique devra notamment prendre en compte la sécurité alimentaire; le modèle de l'agro-écologie, qui intègre des critères environnementaux et le principe d'équité sociale, doit être promu, ajoutent-ils. Les pays riches doivent soutenir les pays les plus touchés, soulignent encore les auteurs, qui veulent réunir autour de cette lettre le maximum d'ONG d'ici la conférence de Paris.

Ils remettront leur message à M. Fabius le 9 septembre, à l'occasion d'une rencontre Dérèglement climatique et crises humanitaires: comprendre et agir, co-organisée par le Quai d'Orsay.


Romandie 3/9/2015

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Bonn (AFP) - Les objectifs de réduction des gaz à effet de serre annoncés jusqu'à présent au niveau mondial aboutiraient à un réchauffement climatique "bien supérieur à 2 degrés", limite fixée par l'ONU, selon une étude publiée mercredi à Bonn.

 [size=18]Le monde est toujours sur la trajectoire d'une hausse de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100, affirme Climate Action Tracker[/size] (CAT), un organisme regroupant quatre centres de recherche, [size=16]dans cette étude[/size] dévoilée en marge de nouvelles négociations en vue de la conférence de Paris sur le climat. Les engagements de réduction soumis par les gouvernements à l'ONU "conduisent à des émissions mondiales bien supérieures aux niveaux nécessaires pour contenir le réchauffement à 2 degrés" par rapport à l'ère préindustrielle, note-t-il. [size=10](Image CAT)[/size]

La conférence de Paris sur le climat en décembre a pour objectif de sceller un accord universel pour limiter la hausse de la température mondiale à 2 degrés. Selon les scientifiques, un réchauffement au-delà de cette limite aurait des conséquences irréversibles.

Au 1er septembre, 56 pays, responsables d'environ 65% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), à l'origine du réchauffement climatique, avaient remis leurs objectifs de réduction d'émissions à l'ONU.

Pour limiter la hausse des températures à 2 degrés, "les gouvernements doivent renforcer sensiblement" leurs objectifs: "ils doivent réduire collectivement les émissions mondiales de 12 à 15 gigatonnes d'équivalent CO2 supplémentaires d'ici à 2025, et de 17 à 21 GtCO2eq d'ici à 2030", selon l'étude.

[size=18]Les émissions de gaz à effet de serre sont actuellement d'environ 50 gigatonnes d'équivalent CO2 par an.[/size]

Si les ambitions à l'horizon 2030 étaient maintenues à leur niveau actuel, "contenir le réchauffement sous les 2 degrés pourrait devenir infaisable" et le limiter à 1,5 degré serait "hors d'atteinte", estime Bill Hare, membre d'un des centres de recherche de Climate Action Tracker, dans le communiqué.

[size=16]Analysant 15 engagements nationaux[/size] (représentant 64,5% des émissions mondiales), Climate Action Tracker en a jugé sept "inadéquats" (Australie, Canada, Japon, Nouvelle-Zélande, Singapour, Corée du Sud, Russie), six "moyens" (Chine, Union européenne, Mexique, Norvège, Suisse, Etats-Unis) et seulement deux "suffisants" (Ethiopie, Maroc).

"La plupart des gouvernements qui ont déjà soumis leur engagement (de réduction des GES) doivent revoir leurs ambitions à la lumière de l'objectif mondial et, dans la plupart des cas, ils devront les renforcer. Ceux qui travaillent toujours sur leurs objectifs doivent faire en sorte qu'ils soient aussi ambitieux que possible", a souligné Niklas Höhne du NewClimate Institute, un autre centre de recherche membre de CAT.

Les dix principaux émetteurs de gaz à effet de serre qui n'ont pas encore annoncé leurs objectifs sont l'Inde, le Brésil, l'Iran, l'Indonésie, l'Arabie saoudite, l'Afrique du Sud, la Thaïlande, la Turquie, l'Ukraine et le Pakistan. Ils sont responsables au total de 18% des émissions mondiales.


Sciences et avenir 2/9/2015

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Bonn - Les négociateurs de l'ONU sur le climat devraient disposer d'un nouveau texte de négociation lors de leur prochain round de discussions en octobre, ont indiqué vendredi les coprésidents des débats, au dernier jour d'une session de discussions à Bonn.

Les deux coprésidents, l'Américain Daniel Reifsnyder et l'Algérien Ahmed Djoghlaf, se sont dit disposés à s'atteler à la rédaction de ce nouveau document. Les pays auront en octobre la base de négociation qu'ils n'ont pas eue jusqu'à présent, a déclaré M. Djoghlaf. Le texte sera basé sur les positions qui se sont exprimées ici, à Bonn, a-t-il ajouté. 'espère que nous serons en mesure de faire la prochaine fois quelque chose qui sera une meilleure base de négociation, permettant aux pays d'aller plus loin et de négocier sur le fond, a déclaré M. Reifsnyder.

Nous avons réalisé un énorme travail de clarification durant cette session, a-t-il affirmé, se disant très optimiste sur la suite du processus de négociation qui doit aboutir à un projet d'accord pour la conférence de Paris.

A moins de cent jours de la conférence, et alors qu'il ne leur reste en principe qu'un seul round de négociations --cinq jours en octobre--, les délégués réunis à Bonn depuis lundi n'ont pas abordé le fond des sujets, s'égarant dans des débats conceptuels et la répétition de positions déjà connues. Les délégués ont exprimé leur frustration sur la lenteur des négociations et pour certains, critiqué le texte en discussion.

M. Djoglhlaf a admis qu'il s'agissait pour l'instant d'une compilation améliorée des positions de chacun et s'est dit partisan de la politique des petits pas qui, a-t-il dit, a montré qu'elle était la bonne.

Les délégués doivent se prononcer vendredi après-midi sur la proposition des deux coprésidents au cours d'une assemblée plénière.


Romandie 4/9/2015

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Bonn (AFP) - Les négociateurs de l'ONU qui travaillent sur un accord universel sur le climat pour la Conférence de Paris sont pris entre deux peurs: celle des conséquences dramatiques du réchauffement, qui impliquent des décisions fortes, et celle d'un échec, qui pourrait conduire au contraire à un accord a minima, selon les analystes.

La perspective de catastrophes climatiques d'ici à quelques dizaines d'années seulement, doublée d'attentes croissantes de l'opinion, pousse à un accord à la hauteur de l'enjeu.

Les scientifiques ont clairement averti que si rien n'était fait, le réchauffement se traduirait par de violentes tempêtes, des sécheresses, des guerres pour l'eau et des migrations massives. Le créneau pour agir est étroit et si les émissions par l'homme de gaz à effet de serre n'atteignent pas bientôt leur pic avant de chuter très rapidement, cette fenêtre de tir pourrait très vite se refermer.

Mais, à trois mois de la Conférence de Paris où les représentants de 195 pays doivent se retrouver pour tenter de sceller un accord mondial limitant le réchauffement à deux degrés, une autre crainte hante les diplomates -et les gouvernements : celle de l'échec. "Notre inquiétude, c'est que nous finissions avec le plus petit dénominateur commun, que tout le monde tombe d'accord sur les options les moins ambitieuses", explique Li Shuo, de Greenpeace Chine.

La dernière fois que la communauté internationale a essayé de sceller un accord "de la dernière chance" sur le climat -- à Copenhague, en 2009 -- cela s'est mal terminé, avec l'intervention au final de 110 chefs d'Etat qui ont produit, en lieu et place d'un accord, une "déclaration" de trois pages destinée à sauver la face.

"Ne pas répéter les erreurs de Copenhague": ce refrain a souvent été entendu aux négociations de Bonn, et la formule est aussi répétée comme un mantra par les organisateurs de la conférence qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris. Et pourtant, malgré la peur d'un nouvel échec, les progrès réalisés dans les négociations ont été minimes et extrêmement lents.

Après une nouvelle semaine de débats à huis clos, les négociateurs ont quitté l'ancienne capitale allemande vendredi avec très peu choses à mettre en avant et un projet d'accord qui, selon la négociatrice en chef de la Commission européenne, Elina Bardram, n'est "pas adapté à une négociation".

Il serait cependant injuste d'accabler les diplomates, disent les experts. Ils sont eux-mêmes frustrés d'avoir aussi peu progressé alors qu'il ne reste plus qu'une ultime session de négociations de cinq jours en octobre avant la conférence de Paris. Sans instructions claires de leurs gouvernements ou au contraire nantis de consignes très précises, ils ne peuvent aller plus loinCette situation "peut entraver (leur) créativité" et les empêcher de trouver des solutions intéressantes, explique Alden Meyer, de l'Union of Concerned Scientists.

Pour surmonter cette difficulté, les autorités françaises ont impliqué très vite dans le processus les ministres qui signeront l'accord en décembre. La prochaine réunion ministérielle informelle est prévue dimanche et lundi.

Toujours en septembre, les ministres des Affaires étrangères se réuniront au Major Economies Forum, puis leurs homologues des Finances se rencontreront à Lima le mois suivant lors d'une session conjointe du FMI et de la Banque mondiale.

Le 27 septembre, le président français François Hollande et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, seront les hôtes d'un sommet sur le climat à New York, en marge de l'assemblée générale de l'ONU.

La France a par ailleurs invité les présidents et les Premiers ministres à l'ouverture de la conférence de Paris. "C'est une manière de s'assurer qu'ils donneront une impulsion politique au début" de la conférence, dit Alden Meyer. A Copenhague, "les ministres étaient incapables de faire leur travail parce qu'ils savaient que les dirigeants allaient venir à la fin", note-t-il.

Pour sa part, Elina Bardram se veut optimiste. "Un simple accord politique superficiel qui ne serait pas accompagné d'un solide dispositif de décisions (opérationnelles) n'est pas suffisant", dit-elle, assurant que de nombreux pays "partagent ce point de vue".


Sciences et avenir 6/9/2015

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Bonn (AFP) - Les négociateurs de l'ONU ont décidé vendredi à Bonn de donner un coup d'accélérateur aux pourparlers sur le climat, toujours enlisés à trois mois de la conférence de Paris, en proposant en octobre un texte de négociation "cohérent" et "concis".

Les deux coprésidents, l'Américain Daniel Reifsnyder et l'Algérien Ahmed Djoghlaf, se sont dit "disposés" à s'atteler à la rédaction de ce nouveau document au cours de leur ultime rendez-vous du 19 au 23 octobre.

Les représentants de 195 pays doivent se retrouver du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, près de Paris, afin d'essayer de sceller un accord mondial pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés par rapport à l'ère préindustrielle.

Les pays auront en octobre "la base de négociation qu'ils n'ont pas eue jusqu'à présent", a assuré M. Djoghlaf. "Fondé sur les positions qui se sont exprimées ici", à Bonn, il sera "cohérent, concis et complet", a-t-il promis. "J'espère que nous serons en mesure de faire la prochaine fois quelque chose qui sera une meilleure base" de négociation, permettant aux pays d'"aller plus loin" et de "négocier sur le fond", a renchéri M. Reifsnyder. Ils ont aussi annoncé qu'un "comité de rédaction" regroupant des représentants de tous les pays serait créé et se réunirait dès le premier jour de la prochaine session.

Depuis lundi, de nombreux délégués avaient exprimé leur frustration devant la lenteur des discussions et, pour certains, critiqué le texte négocié, encore loin de ressembler à un projet d'accord pour la conférence de Paris. Il se contente de recenser les questions en suspens et de dresser la liste des options, souvent contradictoires, proposées par les pays.

M. Djoglhlaf a admis qu'il s'agissait d'une "compilation améliorée" des positions de chacun et s'est dit "partisan de la politique des petits pas" qui, a-t-il dit, "a montré qu'elle était la bonne". "Nous continuons à être sur le chemin d'un accord à Paris", a affirmé la responsable climat de l'ONU Christiana Figueres. Elle a précisé au passage que le déficit de 1,2 million d'euros pour financer la participation de négociateurs de pays en voie de développement aux prochaines réunions était désormais comblé.

Pour la négociatrice française Laurence Tubiana, la session a "été très importante", permettant à chaque pays de connaître la position des autres. "Maintenant, à partir de là, nous devons assembler toutes les pièces de ce puzzle" pour avoir une "vision globale claire" en octobre.

Les divergences restent profondes sur plusieurs sujets, notamment sur la répartition de l'effort pour limiter les émissions de gaz à effet de serre entre pays riches, émetteurs historiques, et les pays pauvres et émergents. "Nous avons vu cette semaine un nombre croissant de zones de convergence, mais il est évident qu'un changement radical de rythme est maintenant nécessaire", a souligné la négociatrice de l'Union européenne Elina Bardram.

Pour Jennifer Morgan, du World Resources Institute, "les pays ont fait des progrès importants dans la définition de l'architecture de l'accord" de Paris. "Les négociateurs ont eu des discussions importantes sur des éléments clé" comme un éventuel mécanisme prévoyant de revoir régulièrement à la hausse les engagements des pays en matière de gaz à effet de serre, a-t-elle précisé.

Maintenant, ils "doivent faire avancer les choses, au cours des nombreuses réunions de ministres et de chefs d'Etat" prévues pour avant octobre. Dans la foulée de la session de Bonn, une nouvelle réunion ministérielle informelle, réunissant les représentants d'une quarantaine de pays, doit se dérouler à Paris dimanche et lundi. "Ces discussions informelles sont très utiles", a souligné M. Reifsnyder.

D'autres rencontres internationales suivront, notamment une rencontre entre M. Ban Ki-moon et des chefs d'Etat le 27 septembre à New York, les assemblées de la Banque mondiale et du FMI en octobre à Lima et des rencontres bilatérales entre dirigeants de premier plan.

Une étude parue mercredi est venue rappeler l'urgence d'intensifier les efforts. Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncés jusqu'à présent par les pays ne suffiront laissent le réchauffement sur une trajectoire "bien supérieure" à deux degrés.


Sciences et avenir 4/9/2015

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Paris - Les représentants de 57 pays se sont retrouvés dimanche à Paris pour deux jours de consultations informelles destinées à accélérer le rythme des négociations en vue d'un accord contre le réchauffement mondial, espéré en décembre.

Il nous reste moins de trois mois avant le début de la COP (la conférence de Paris sur le climat, censée aboutir à un accord mondial contre le dérèglement climatique, ndlr), a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, en ouvrant la réunion. "Nous devons tirer le maximum de ces deux jours de consultation", a-t-il dit, appelant à des échanges constructifs tournés vers la recherche de compromis.

Cette session se tient en marge des pourparlers officiels dans le cadre de l'ONU, dont un nouveau round s'est achevé vendredi à Bonn sans avancée réelle sur le texte de négociation, laissant toujours un large éventail d'options sur la table.

"La direction est la bonne, mais le rythme est encore jugé insuffisant", a souligné M. Fabius. Aujourd'hui et demain, nous allons discuter de sujets pouvant permettre de faciliter la discussion.

Cinquante-sept pays, notamment les principaux émetteurs de gaz à effet de serre, ont répondu à l'invitation de la France, futur hôte de la COP, pour cette deuxième session informelle et restreinte en deux mois. Trente-sept ministres de l'Environnement ou des Affaires étrangères sont présents.

Le financement des politiques climatiques et les transferts de technologies, sujets clés pour les pays pauvres, seront au coeur de leurs échanges.

En 2009, les pays riches se sont engagés à leur fournir 100 milliards de dollars par an à partir de 2020, pour leur permettre d'affronter les impacts du dérèglement climatique, mais aussi de se développer de manière plus propre. Mais cette promesse n'est toujours pas formalisée.

Nous devrions mettre sur la table, en discussion, un signal politique très fort concernant la finance climat, a déclaré dimanche Manuel Pulgar Vidal, le ministre de l'Environnement du Pérou, président de la dernière COP. Des discussions vont d'ailleurs avoir lieu à ce sujet début octobre à Lima, en marge de la réunion FMI-Banque mondiale.

Autre chapitre à l'agenda de la session parisienne, les mesures d'adaptation au changement climatique et les pertes et dommages subis par les États.

La prochaine session de négociation officielle aura lieu à Bonn du 19 au 23 octobre, la dernière avant la COP qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, près de Paris.

La communauté internationale s'est fixé en 2009 l'objectif de limiter à +2° le réchauffement mondial par rapport au niveau d'avant la Révolution industrielle, faute de quoi la science prévoit des impacts dévastateurs et irréversibles sur les écosystèmes comme sur les sociétés.

Des divergences majeures restent à résoudre sur le chemin du tout premier accord universel sur le climat, qu'il s'agisse de finances, de répartition de l'effort entre pays développés et en développement, de la place des mesures d'adaptation ou de la forme légale du futur accord.

En vue de cet accord, les États sont invités à remettre chacun leurs contributions pour réduire leurs émissions nationales. A ce stade, 56 pays l'ont fait, sans toutefois permettre encore au monde de tenir son objectif de 2°, à en juger par les premières analyses réalisées par des instituts de recherche.


Romandie 6/9/2015

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[size=16]Dix-huit pays donateurs, dont la Suisse, ont réaffirmé dimanche leur engagement à mobiliser 100 milliards de dollars par an, à partir de 2020, pour financer la politique climatique des pays en développement. Ces ressources doivent provenir de fonds publics et privés.

Elles permettront de "soutenir la réduction des émissions (de gaz à effet de serre) et les mesures d'adaptation dans les pays en voie de développement", indique le Département fédéral de l'environnement (DETEC) dans un communiqué.

Les ministres de ces dix-huit pays se sont réunis samedi et dimanche à Paris, avec des représentants de la Commission européenne. La rencontre était co-présidée par la conseillère fédérale Doris Leuthard et Caroline Atkinson, collaboratrice directe du président américain Barack Obama pour les questions climatiques.

Les ministres ont également annoncé vouloir poursuivre leurs efforts pour "améliorer la mise à disposition des données et la méthode d'évaluation du financement climatique". Selon le DETEC, les données actuellement disponibles "ne représentent pas un tableau complet des contributions".

Mme Leuthard devait enchaîner dimanche et lundi avec une seconde réunion sur le sujet, toujours à Paris. Plus large, cette consultation vise à préparer la 21ème conférence sur le climat de l'ONU (COP 21), qui se tiendra en décembre dans la capitale française.

Cette réunion a pour thème le soutien des pays développés aux pays en développement - financement, transfert de technologie et formation - et l'adaptation aux changements climatiques.


Romandie 6/9/2015[/size]

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Le président de la République a mis en avant, jeudi, l'équipe française du sommet sur le climat. Son objectif : mobiliser l'opinion publique sur le sujet.

Des petits fours et des têtes d'affiche pour mobiliser l'opinion publique sur le climat : l'Elysée a organisé, jeudi 10 septembre, une journée spéciale intitulée "La France s’engage pour le climat. En avant la COP21 !" Ce sommet, qui se déroulera du 30 novembre au 15 décembre 2015 à Paris, doit permettre de faire émerger un accord international contraignant sur le climat.

 Le président de la République, François Hollande, le 10 septembre 2015 à Paris. (PATRICK KOVARIK / AFP)

Deux mois et demi avant ce grand rendez-vous, l'objectif présidentiel est de mettre en avant "l'équipe France" de la COP21. Après une visite du site qui accueillera ce sommet, au Bourget, plusieurs tables rondes ont permis de revenir sur les enjeux et le déroulé des négociations autour du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, et de Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique.

• Le Premier ministre, Manuel Valls, a ouvert la journée à 10h30, tandis que François Hollande a prononcé un discours de clôture à 12 heures. "Ce qui est en jeu, ce n'est pas la qualité de vie, c'est la vie", a assuré le chef de l'Etat.

Plusieurs VIP sont chargés de promouvoir l'action française sur le climat : Yann Arthus-Bertrand, qui réalise le film du sommet, présentera ainsi son exposition parisienne "60 solutions", tandis que Nicolas Hulot participera à une des tables rondes.


Francetv info 10/9/2015

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Les négociateurs réunis à Paris début décembre n'auront que quelques jours pour mettre tous les pays du monde d'accord sur un même texte.

Le monde entier s'est donné rendez-vous à Paris. Du 30 novembre au 11 décembre, la conférence sur le climat, la COP21, se tiendra au Bourget, tout près de la capitale. Des représentants des 195 pays reconnus par les Nations unies doivent trouver un accord permettant de limiter l'augmentation des températures sur l'ensemble du globe. Un "sommet de la dernière chance" censé dicter la politique écologique à venir à l'échelle mondiale, mais dont les ambitions et enjeux restent flous pour le commun des mortels.

 Santiago du Chili sous la pollution, le 22 juin 2015. (EFE / SIPA)


- Bon, déjà, pourquoi ça s'appelle "COP21" ?  Le nom COP21 désigne la 21ème conférence des parties ("conference of the parties" en anglais, d'où "COP"). On appelle "parties" les Etats qui ont signé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (document en PDF), soit 195 pays. Rédigé en 1992, ce texte bénéficie lui aussi d'un acronyme charmant : CCNUCC. Trois ans après sa rédaction, la première "COP" s'est déroulée à Berlin, en Allemagne, en 1995. Et ainsi de suite, sur les cinq continents, jusqu'à l'édition parisienne de cette année.

- On l'a bien vu avec Copenhague : ces sommets ne servent à rien. Alors pourquoi on en parle autant ? Parce que cette fois, l'enjeu est de taille. Le programme ambitieux de cette "super-réunion" a été décidé dès 2011, à Durban, en Afrique du Sud. Les négociateurs rassemblés pour la COP17 s'y sont mis d'accord... pour se mettre d'accord plus tard, en 2015. Ils ont convenu qu'à cette échéance, les Etats devraient signer un nouvel accord international sur le climat qui soit applicable à tous les pays, avec un objectif commun : maintenir le réchauffement mondial sous la barre des 2°C par rapport à la fin du XIXe siècle, et d'ici 2100.

- Pourquoi 2°C, et pas 1°C ou 3°C ? Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a étudié différents scénarios correspondant à des hausses plus ou moins importantes des températures. Ils ont conclu qu'avec une augmentation de 2°C par rapport à l'ère préindustrielle, l'humanité sera capable de s’adapter à temps aux phénomènes météorologiques qui en découleront (fonte des glaces, montée des eaux, sécheresses, etc.) A 4°C, en revanche, les dégâts seraient colossaux et irréversibles. Enfin, parler de degrés plutôt que de "parts par million", l'unité de mesure des gaz à effet de serre, permet de se faire comprendre de tous.

Ce plafond a été discuté à Bali (Indonésie, COP13), mentionné en 2009 à Copenhague (Danemark, COP15) et validé l'année suivante à Cancun (Mexique, COP16). Vous voyez, avec les COP, tout avance lentement, mais sûrement.

Ce nouvel accord viserait donc à concrétiser cet objectif de 2°C. S'il est ratifié, il sera le premier du genre, puisqu'il n'existe aucun texte exigeant que tous les pays du monde réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre, principale cause de ce réchauffement.

- Mais réduire les gaz à effet de serre, ce n'était pas déjà l'objectif du protocole de Kyoto ? C'est vrai, ce protocole signé en 1997 au Japon (à l'occasion de la COP3) exige des pays signataires qu'ils réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre. Censés s'appliquer de 2008 à 2012, ces engagements ont été prolongés jusqu'à 2020. Mais pas au-delà, c'est pourquoi l'accord tant attendu à Paris doit être appliqué à cette date. Pour prendre le relais, en quelque sorte.

En 2020, en vertu du protocole de Kyoto, les pays de l'Union européenne devront avoir réduit leurs émissions d'au moins 20% par rapport au niveau de 1990. Mais les objectifs diffèrent d'un pays à l'autre et certains n'ont pas joué le jeu. Citons au hasard les deux plus gros pollueurs de la planète : les Etats-Unis, qui ne l'ont jamais ratifié, et la Chine qui, considérée comme un pays en développement, n'a pas eu à se fixer d'objectif contraignant. Or, à eux deux, ils émettaient 40% des gaz à effet de serre en 2010. D'où l'urgence d'un accord mondial qui contraigne les gros émetteurs.

- Qui va participer au sommet ? Les 195 pays signataires seront tous présents à Paris par le biais de représentants : la plupart des chefs d'Etat feront une apparition à la COP, mais ils ne participeront pas à la totalité des débats. Ça, c'est l'affaire des négociateurs. Dans chaque pays, des groupes d'experts ont été désignés par les gouvernements pour accomplir cette tâche. En France, ils sont issus de différents ministères (Affaires étrangères, Finances et Agriculture). Au total, la délégation tricolore compte une quarantaine de personnes, réparties en quatre pôles thématiques détaillés ici. Elles travaillent sous la houlette de Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur les changements climatiques et représentante spéciale pour la conférence Paris 2015.

Si les chefs d'Etat interviendront en début de sommet, "pour donner une impulsion" selon les mots du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ce sont les ministres qui négocieront l'accord final. "Nous voulons éviter ce qui s'est passé à Copenhague, où, au dernier moment, sont arrivés un certain nombre de chefs d'Etat qui ont pensé pouvoir résoudre les problèmes et qui n'ont rien résolu du tout", a fait valoir le chef de la diplomatie française.

Outre ces délégués gouvernementaux, des "observateurs" issus de la société civile participent aux négociations. Syndicats, ONG, industriels... ils sont répartis en neuf pôles. Tous les acteurs français de la conférence figurent dans ce trombinoscope publié par l'agence de presse AEF.

- Concrètement, de quoi vont discuter tous ces gens ? Les négociateurs doivent soumettre un texte qui ait une valeur juridique dans tous les pays, avec des engagements précis, comme le taux de réduction des gaz à effet de serre qu'on trouve dans l'accord de Kyoto. La difficulté : ces restrictions doivent être en phase avec les moyens et les différents niveaux de responsabilités des Etats vis-à-vis de ces émissions. Et ce afin d'éviter de braquer les nouvelles puissances, légitimement réticentes à payer pour les émissions des pays riches. A Copenhague, l'Inde avait fait valoir son "droit au développement", entraînant dans son sillage d'autres pays émergents.

- Il y a eu d'autres sommets sur le climat cette année, pourquoi tous ces rendez-vous ? Parce que mettre d'accord 195 pays n'est pas une partie de plaisir. Depuis le début de l'année 2015, les négociateurs se réunissent donc régulièrement pour élaborer un texte qui servira de base aux discussions finales. Ils travaillent à partir des "contributions nationales", ou INDC (acronyme de l'anglais "Intended nationally determined contributions"), rendues par chaque pays. Dans ces textes, les 195 Etats font le point sur les efforts qu'ils sont disposés à faire.

Ces derniers mois, les négociateurs les ont épluchés tout en planchant sur un texte commun à présenter à Paris. A son tour, ce texte fera l'objet de négociations. Parfois, les négociateurs peuvent passer des heures à débattre d'une virgule, relatait Libération en juin. Résultat : pendant la deuxième (et avant-dernière) session de négociations, à Bonn (Allemagne), commencée fin août, l'ébauche de leur texte comptait encore plus de 80 pages.

Autre problème : début septembre, certains pays n'ont pas encore rendu leur contribution (c'est le cas de l'Inde, notamment), ce qui complique encore la tâche des négociateurs.

- Et à part ça, c'est bien parti ? Bof. Pendant les négociations de Bonn, fin août-début septembre, les négociateurs ont déploré la lenteur des échanges, réclamant davantage de "discussions sur le fond" et moins de débats "conceptuels". Si beaucoup d'entre eux sont convaincus qu'il y aura un accord, ils craignent que ce dernier ne soit mauvais ou insuffisant pour limiter le réchauffement mondial à 2°C.

Début septembre, une étude (document en PDF, en anglais) de chercheurs européens a assuré que les différents projets nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffiraient pas en l'état à contenir le réchauffement climatique sous ce seuil. Après avoir épluché les INDC de quinze pays, ils ont estimé que sept pays faisaient même des propositions à côté de la plaque (Australie, Canada, Corée du Sud, Japon, Nouvelle-Zélande, Singapour et Russie). Les textes de la Chine, des Etats-Unis, du Mexique, de la Norvège, de la Suisse et de l'Union européenne ont été qualifiés de moyens. Seules les contributions présentées par l'Ethiopie et le Maroc ont été jugées "suffisantes".

Un constat inquiétant alors qu'une centaine de pays en développement, en particulier les plus exposés à une montée du niveau des océans, réclament pour leur part un objectif plus ambitieux : plafonner le réchauffement à 1,5°C.

- Je n'ai pas la patience d'un négociateur de la COP21 et j'ai scrollé vers le bas. Un petit résumé ? Du 30 novembre au 11 décembre, des représentants des 195 pays des Nations unies se retrouvent à Paris pour la 21e Conférence des parties (COP). Depuis plusieurs mois, des négociateurs de tous les pays travaillent sur un texte qui devra contraindre tous les Etats à faire leur possible pour que la température mondiale n'augmente pas de plus de 2°C d'ici 2100, par rapport à celle enregistrée à la fin du XIXème siècle. Si tout va bien, à la fin de la conférence, tous le ratifieront et s'apprêteront à le mettre en application en 2020.

La difficulté, c'est de mettre tout le monde d'accord sur un texte qui soit vraiment contraignant et juste envers tous les pays, dont on sait que certains ont pollué et polluent beaucoup plus que d'autres, notamment les pays riches. S'ils n'y parviennent pas, il faudra trouver une nouvelle date pour discuter de ce texte. Or, le temps presse. Selon les climatologues du Giec, il faut absolument éviter de dépasser les 2°C, sinon les catastrophes météorologiques se multiplieront, menaçant les équilibres géopolitiques sur toute la planète.


Francetv info 10/9/2015

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La concentration de gaz à effet de serre n’a jamais autant augmenté que ces quinze dernières années. Malgré les engagements pris par de nombreux pays, aucune solution concrète ne semble émerger. Le Cnes a rencontré Jean Jouzel, climatologue de renom, afin d’en savoir plus.

Fin 2015 aura lieu à Paris la conférence sur le climat ou COP 21. Elle devrait réunir environ 200 pays dans l’espoir de contrer, ou au moins ralentir, le réchauffement climatique. L’objectif est de limiter l’augmentation globale des températures à 2 °C d'ici la fin du siècle. Selon Jean Jouzel, si l’on veut atteindre cet objectif, il faudrait s’astreindre à laisser 80 % des combustibles fossiles encore disponibles là où ils sont.

CNES 12/6/2015


Un changement complet de paradigme énergétique est donc à mettre en œuvre afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici la fin du siècle. Les données satellitaires devraient permettre de surveiller cet objectif, notamment en étudiant l’élévation du niveau des mers. Car 93 % de la chaleur supplémentaire due à l’augmentation de l’effet de serre va dans l’océan, facilitant la fonte des glaces et ainsi l'élévation du niveau des eaux.


Futura Sciences (7/2015)

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Paris - A 80 jours de la conférence de Paris sur le climat, censée aboutir à un accord mondial contre le dérèglement climatique, la presse française estime que la qualité de vie de tous est en jeu.

Pour parvenir à un accord lors de cette COP21, il faudra que la solidarité joue pour permettre aux régions du monde les plus pauvres qui seront les premières touchées, d'échapper à un destin fâcheux dont seront ensuite victimes les plus riches. Il n'y a pas d'échappatoire. La stupidité en ce cas serait mortelle. On ne pourra donc se satisfaire d'un accord de façade. C'est la vie de millions d'êtres humains, la qualité de vie de tous qui sont en jeu, avertit Jean Levallois dans la Presse de la Manche.

Mais pour Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne), le constat est sans appel: sur les 195 pays participant à la COP21, seuls 70 ont chiffré leur engagement quant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. D'après lui, la principale difficulté tient à la gestion du facteur temps. Dans un monde de plus en plus régi par l'urgence ou le court terme, il est difficile de prendre en compte des dangers qui se feront sentir pleinement dans plusieurs décennies. Certains pays, on peut les comprendre, ont plus pour priorité la lutte contre la pauvreté que la préservation de l'environnement.

Dans la Dépêche du Midi, Dominique Delpiroux ironise sur cette conférence qui ne va préoccuper les Parisiens que pour les embouteillages qu'elle va entraîner pendant 15 jours, faisant paradoxalement de chaque déplacement de chef d'État dans la capitale, un tsunami de CO2. Il lance néanmoins un appel face à l'urgence. Le feu couve pour la planète entière. Le dérèglement climatique, ce sera demain, les réfugiés d'une guerre que nous avons livrée à nous-mêmes. Des hommes, des femmes, des enfants, qui n'auront plus de terre pour vivre, trop d'eau ou pas assez, et qui suffoqueront sous l'effet de la chaleur ou de la pollution. Voilà pourquoi,il faut non seulement souhaiter bon vent à la COP 21, mais applaudir des deux mains toute initiative citoyenne qui voudra tirer l'accord vers le haut.

Philippe Lemoine dans Ouest France abonde dans ce sens où l'homme se donne rendez -vous à lui-même. Il y apparaît dans toute sa condition, capable de génie et d'autodestruction. Le changement se fera-t-il maintenant ?, s'interroge-t-il. Il y a fort à parier que l'accord de Paris soit un texte de compromis. Des engagements y seront pris. Ils risquent d'être insuffisants. Il faudra les contrôler, les améliorer pour éviter que ne soit franchie la frontière poreuse entre le compromis et la compromission.

Enfin, souligne Jean-Michel Servan (Midi Libre), une éventuelle réussite de cette conférence qui a lieu en France, donnerait au chef de l'État un certain prestige. Un ticket d'entrée au Panthéon des illustres défenseurs de la planète. Mais pour aboutir à ce résultat divin, François Hollande devra faire preuve d'autorité face à l'appétit destructeur des superpuissances.


Romandie 11/9/2015

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Bruxelles - L'UE va fixer vendredi à Bruxelles sa position commune en vue de la prochaine conférence de Paris sur le climat (COP21), se donnant notamment un objectif à long terme pour les réductions à des émissions de gaz à effet de serre, selon des sources concordantes.

Le 6 mars dernier, l'Union européenne avait adopté sa contribution dans la perspective de la COP 21, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris entre le 30 novembre et le 11 décembre. Elle s'est engagée à réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Il s'agit d'une des contributions les plus ambitieuses déposée auprès des Nations Unies, souligne l'UE.

Les Etats membres doivent annoncer vendredi un objectif à long terme, à horizon 2100, lors d'un conseil des ministres de l'Environnement de l'UE à Bruxelles, selon une source de la présidence luxembourgeoise.

Le commissaire européen en charge de l'Action pour le Climat Miguel Arias Canete avait affirmé en août que l'Union avait pour objectif zéro carbone en 2100, et une baisse d'au moins 60% d'ici 2050Selon la même source, ces chiffres pourraient encore évoluer.

L'un des sujets majeurs de la conférence de Paris sera de déterminer si les conclusions de la COP21 seront légalement contraignantes, une position que l'UE a réitéré à maintes reprises, a précisé à l'AFP une source européenne. Les ministres européens devraient également s'exprimer sur un mécanisme permettant d'assurer un suivi des objectifs fixés à Paris. Paris doit inclure un objectif à long terme et un passage en revue tous les cinq ans pour renforcer son ambition dans le temps, a écrit jeudi de son côté M. Canete sur Twitter.

Chaque pays est invité à publier avant la conférence de Paris sa contribution. Outre l'UE, qui est responsable de 9% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, une trentaine de pays ont déjà déposé leurs contributions, couvrant plus de 60% des émissions mondiales.


Romandie 17/9/2015

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Durant cette interview tournée par l’éditeur de livre Dunod, Jean Jouzel, climatologue et glaciologue, nous parle des conséquences du réchauffement climatique et des solutions qu’il faudrait mettre en place pour le ralentir au maximum. Il aborde aussi la question de la COP 21, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se déroulera début décembre à Paris.

Le réchauffement climatique est dû, entre autres, à la combustion de carburants fossiles et au relâchement massif de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Sans une action rapide, la Terre devrait se préparer à une hausse de température pouvant aller de 2 à presque 5 °C d’ici 2100. Cette augmentation est une menace pour la biodiversité mais pourrait aussi favoriser une fonte des glaces ainsi qu’une augmentation du niveau des océans.

DunodVideos 26/9/2014


Pour contrer ces problèmes, les représentants de 195 pays des Nations unies se rencontreront à Paris début décembre. Ils devront faire tout leur possible pour contenir le réchauffement à +2 °C, limite fixée par les climatologues du Giec au-delà de laquelle les changements seraient désastreux pour notre planète, tant au niveau environnemental que géopolitique.


Futura Sciences 18/9/2015

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Paris - François Hollande estime que la communauté internationale a une obligation de résultat lors de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21) et qu'il ne s'agit plus désormais d'arrêter l'incendie mais de reconstruire la maison, dans un entretien au Parisien Magazine.

Je refuse d'être le spectateur d'un mauvais film. Je suis en responsabilité et il est de mon devoir d'agir. Bien plus que la qualité de notre vie, ce qui est en cause, c'est la vie. A ceux qui pensent que ces rendez-vous coûtent cher, je réponds que sauver la planète n'a pas de prix (...) C'est parce que la communauté internationale a échoué à Copenhague, en 2009, qu'aujourd'hui nous avons une obligation de résultat, déclare le chef de l'Etat.

BFMTV 10/9/2015




Romandie 24/9/2015

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 Paris - François Hollande poussera ses pairs dimanche et lundi à la 70e Assemblée générale des Nations unies à New York à s'impliquer davantage dans la lutte contre le réchauffement climatique, deux mois avant la conférence internationale de Paris (COP21). (Photo François Hollande, le 6 décembre 2014, à Moscou, en Russie. Kremlin.ru CC BY-SA 3.0)

Selon son entourage, le chef de l'Etat poursuivra à New York deux objectifs en marge des négociations officielles: persuader les pays développés de leur responsabilité dans la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre et clarifier les financements promis aux pays en voie de développement. Il sera accompagné par le chef de la diplomatie Laurent Fabius et la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal.

La France pourrait annoncer des financements supplémentaires pour parvenir aux 100 milliards de dollars par an à l'horizon 2020 promis par les pays riches aux pays les moins avancés pour lutter contre le réchauffement. Sur le climat et la lutte contre la pauvreté, les ONG ont appelé M. Hollande à dépasser les beaux discours.

 François Hollande coprésidera dimanche un déjeuner sur le climat avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le président péruvien Ollanta Humala (le Pérou était le pays hôte de la COP20). Il dînera avec de grands investisseurs internationaux et des personnalités engagées sur le climat. (Photo Ollanta Humala lors d'une visite à Brasilia, en 2011. Antonio Cruz/ABr — Agência Brasil   CC BY-SA 3.0 br)

 Lors de réunions bilatérales dimanche et lundi, il s'entretiendra également avec les dirigeants de plusieurs pays clés dans ce dossier: l'Inde, le Vietnam et l'Afrique du Sud, déjà affectés par le réchauffement. (Photo Ban Ki-moon.  World Economic Forum Davos 2008 CC BY-SA 2.0)

 Avec le Premier ministre indien Narendra Modi, qu'il rencontre lundi, François Hollande discutera en particulier des transferts de technologie pour développer l'énergie verte sans nuire à la croissance économique de ce pays parmi les plus pollueurs de la planète et qui n'a pas encore publié une contribution très attendue. (Photo Narendra Modi en 2015. Narendra Modi — State Visit of the President of the Republic of Singapore to India CC BY-SA 2.0)

 La veille, il aura vu le président sud-africain Jacob Zuma et lundi il est prévu qu'il s'entretienne aussi avec son homologue vietnamien Truong Tan Sang. (Photo Portrait officiel de Jacob Zuma en 2014. U.S. Department of State / domaine public)

François Hollande estime que la communauté internationale a une obligation de résultat lors de la COP 21 - qui vise à sceller un accord universel pour limiter à deux degrés le réchauffement - et qu'il ne s'agit plus désormais d'arrêter l'incendie, mais de reconstruire la maison, a-t-il dit au Parisien Magazine.

Quand je me suis exprimé aux Nations unies l'année dernière, j'ai prononcé ces mots +C'est à Paris qu'est née la Révolution française, elle a changé le destin du monde+. Faisons en sorte que, dans deux cents ans, on puisse dire +C'est à Paris qu'il y a eu la révolution climatique+ Faisons-la, a-t-il exhorté. Son discours cette année devant l'Assemblée générale est prévu lundi.

 A ce stade, 68 pays ont publié leur contribution nationale à la réduction de gaz à effet de serre, représentant quelque 60% des émissions mondiales en 2012. Quant aux financements, l'OCDE devrait faire le point lors d'une conférence en octobre à Lima sur les aides publiques et privées déjà sur la table. (Trương Tấn Sang, Président du Vietnam. Photo Presidencia Perú — Peru y Vietnam fueron reconocidos como nuevos lideres de APEC. CC BY-SA 2.0)

Outre le climat, François Hollande aura des contacts bilatéraux cruciaux sur la Syrie, selon son entourage. (Lire la suite en cliquant sur le lien source ci-dessous).


Romandie 25//9/2015

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New York - Le pape François a demandé vendredi depuis la tribune de l'ONU des accords fondamentaux à la prochaine conférence de Paris pour le climat, et dénoncé la culture du déchet et les guerres, dont celle, silencieuse, du narcotrafic.

Le souverain pontife, qui est argentin, a également dénoncé l'asphyxie que les institutions financières internationales font subir aux pays pauvres en les soumettant à des systèmes de crédits et à des politiques d'austérité.

Il faut que la conférence de Paris sur le changement climatique aboutisse à des accords fondamentaux et efficaces, a martelé le pape, qui a insisté sur ses priorités pour la sauvegarde de la maison commune, qu'il avait exposées dans son encyclique "Laudato si" (Loué sois-tu).

François, quatrième pape à se rendre à l'ONU, estime qu'il existe un véritable droit de l'environnement devant être reconnu: chaque dommage à l'environnement est un dommage à l'humanité et la crise écologique peut mettre en péril l'existence même de l'humanité.

Il a souhaité le succès de l'Agenda 2030 pour le développement durable à l'occasion du sommet à l'ONU qui commence ce vendredi.

Le pape argentin a dénoncé la guerre assumée et faiblement combattue du narcotrafic, un conflit, qui en silence, provoque la mort de millions de personnes.

Le souverain pontife a critiqué les organismes financiers internationaux qui soumettent les pays, de façon asphyxiante, à des systèmes de crédits qui assujettissent les populations à des mécanismes de plus grande pauvreté, d'exclusion et de dépendanceLes plus pauvres sont mis au rebut, obligés de vivre des rebuts, a-t-il dénoncé, énumérant la traite des êtres humains, le commerce d'organes, l'exploitation sexuelle des enfants, l'esclavage dans le travail, le trafic de drogue et d'armes, le terrorisme et le crime organisé.

Contre l'exclusion, Jorge Bergoglio a demandé aux Etats d'imposer un minimum absolu qui aurait, sur le plan matériel, trois noms: toit, travail et terre; et un nom sur le plan spirituel: la liberté de pensée, qui comprend la liberté religieuse, le droit à l'éducation et les autres droits civiques.

Il a exigé que ce droit à l'éducation vaille pour les filles, exclues dans certaines régions du monde.

Avec une virulence surprenante, il a jugé aussi que l'ONU devait s'en prendre aux méfaits d'un pouvoir technologique, qui franchit les distances et les frontières. Une réponse indispensable puisque le pouvoir technologique, aux mains d'idéologies nationalistes et faussement universalistes, est capable de provoquer de terribles atrocités.

François a rappelé ses appels incessants pour les chrétiens et les autres minorités d'Orient et d'Afrique qui ne veulent se laisser gagner par la folie et la haine des extrémistes violents.

Il s'est aussi inquiété de la prolifération des armes. Il faut oeuvrer pour un monde sans armes nucléaires, a-t-il dit, saluant positivement l'accord des grandes puissances avec l'Iran (sans citer le nom de ce pays) sur son programme nucléaire.


Romandie 25/9/2015

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Barack Obama et Xi Jinping ont affirmé vendredi leur volonté d'avancer ensemble sur le climat. En revanche, les deux présidents ont affiché sans détour leurs désaccords... sur le Tibet et les disputes territoriales en mer de Chine, notamment.

Lors de la conférence de presse à l'issue de cette première visite d'Etat du président chinois à la Maison Blanche, le ton est resté ferme et la tension palpable. Le président américain, critiqué par ses adversaires républicains pour sa trop grande prudence vis-à-vis de Pékin, n'a pas mâché ses mots, dénonçant en termes particulièrement forts les atteintes aux libertés en Chine.

[...] Véritable éclaircie dans un ciel plutôt sombre: les deux dirigeants ont fait de nouvelles annonces dans la lutte contre le changement climatique à l'approche de la conférence de Paris qui vise à conclure un accord mondial pour enrayer la hausse des températures.

Selon une déclaration commune diffusée par Washington, Pékin s'est engagé à mettre en place en 2017 un marché national de quotas de CO2 visant à donner un prix au carbone et encourager ainsi les réductions d'émissions de gaz à effet de serre dans le secteur industriel. Selon le même document, Pékin s'est aussi engagé à débloquer 3,1 milliards de dollars pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique.

Lors de leur rencontre en novembre 2014 à Pékin, MM. Obama et Xi avaient annoncé un accord inédit dans lequel ils présentaient leurs objectifs en termes d'émissions de gaz à effet de serre: réduction de 26% à 28% d'ici 2025 par rapport à 2005 pour les Etats-Unis, "pic" à l'horizon 2030 pour la Chine.

"Si les deux principaux émetteurs (de gaz à effet de serre) de la planète travaillent ensemble de cette manière, il n'y a aucune raison pour les autres pays (développés ou en développement) de ne pas faire de même", a déclaré M. Obama, saluant avec force les engagements chinois.

Cliquez sur le lien source ci-dessous pour lire la totalité de l'article.


Romandie 25/9/2015

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Barack Obama et Xi Jinping ont affirmé vendredi leur volonté d'avancer ensemble sur le climat. En revanche, les deux présidents ont affiché sans détour leurs désaccords... sur le Tibet et les disputes territoriales en mer de Chine, notamment.

Lors de la conférence de presse à l'issue de cette première visite d'Etat du président chinois à la Maison Blanche, le ton est resté ferme et la tension palpable. Le président américain, critiqué par ses adversaires républicains pour sa trop grande prudence vis-à-vis de Pékin, n'a pas mâché ses mots, dénonçant en termes particulièrement forts les atteintes aux libertés en Chine.

[...] Véritable éclaircie dans un ciel plutôt sombre: les deux dirigeants ont fait de nouvelles annonces dans la lutte contre le changement climatique à l'approche de la conférence de Paris qui vise à conclure un accord mondial pour enrayer la hausse des températures.

Selon une déclaration commune diffusée par Washington, Pékin s'est engagé à mettre en place en 2017 un marché national de quotas de CO2 visant à donner un prix au carbone et encourager ainsi les réductions d'émissions de gaz à effet de serre dans le secteur industriel. Selon le même document, Pékin s'est aussi engagé à débloquer 3,1 milliards de dollars pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique.

Lors de leur rencontre en novembre 2014 à Pékin, MM. Obama et Xi avaient annoncé un accord inédit dans lequel ils présentaient leurs objectifs en termes d'émissions de gaz à effet de serre: réduction de 26% à 28% d'ici 2025 par rapport à 2005 pour les Etats-Unis, "pic" à l'horizon 2030 pour la Chine.

"Si les deux principaux émetteurs (de gaz à effet de serre) de la planète travaillent ensemble de cette manière, il n'y a aucune raison pour les autres pays (développés ou en développement) de ne pas faire de même", a déclaré M. Obama, saluant avec force les engagements chinois.

Cliquez sur le lien source ci-dessous pour lire la totalité de l'article.


Romandie 25/9/2015

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New York (AFP) - "Un chef d'entreprise peut avoir des enfants et se soucier de leur avenir": Gérard Mestrallet, PDG d'Engie (ex-GDF Suez), une des entreprises les plus polluantes au monde, essaie d'engager les milieux d'affaires dans la lutte contre le réchauffement climatique.

"Les entreprises ont pris conscience de la gravité de l'enjeu climatique. Ce n'était pas vraiment le cas (lors des conférences sur le climat de) Copenhague et Johannesbourg", confie-t-il à l'AFP au bar du luxueux hôtel Mandarin Oriental, à quelques pas de Central Park à Manhattan (New York).

 Le PDG du gazier Engie, Gérard Mestrallet à Paris le 2 juin 2015 (c) Afp

Pour ce premier soir de week-end, il a laissé tomber la cravate et le vocabulaire financier. Le discours se veut pragmatique et terre-à-terre. Dans quelques heures, il va enchaîner, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, des réunions et tables rondes sur la limitation du réchauffement climatique à 2 degrés par rapport à l'ère préindustrielle.

M. Mestrallet, 66 ans, a été désigné "voix des entreprises" au sein de Business Dialogue, un groupe de sociétés invitées à participer aux débats de la négociation climatique de la Conférence de Paris 2015 (COP 21)Sa mission relève d'un numéro d'équilibriste tant il y a une fracture sur cette question entre les majors pétrolières européennes et américaines.

D'un côté, Total, BP, Royal Dutch Shell ou encore Statoil ont pris la mesure de leur responsabilité et essaient de se diversifier vers des énergies renouvelables. Total investit par exemple dans le solaire et Shell dans la biomasse.

De l'autre côté, ExxonMobil et Chevron restent sourds. En mai, des résolutions pro-climat ont été rejetées à une très large majorité lors de leur assemblée générale respective. Gérard Mestrallet ne désespère pas pour autant de convaincre les deux géants américains. La prise de conscience de leurs rivaux Européens est venue, selon lui, "progressivement".

"Maintenant, l'idée que les risques climatiques peuvent engendrer des risques économiques est largement répandue parmi les chefs d'entreprises européens", affirme le capitaine d'industrie, dont la propre entreprise a érigé en axe de développement l'efficacité énergétique (des techniques permettant de consommer moins avec un rendement équivalent).

Cette activité a généré 16 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2014 sur les 75 milliards enregistrés par le groupe. Le but est d'augmenter cette part de 40% d'ici 2019, soit plus d'un milliard de plus par an.

Pour nombre d'entreprises, la conversion au réchauffement climatique s'est effectuée à marche forcée, notamment par crainte de perdre de gros clients et de grands investisseurs comme des groupes d'assurances et des fonds de pension.

L'assureur français Axa, la Caisse des dépôts en France, ou encore les puissants fonds d'investissement BlackRock et de pension californien CalPERS ont fait passer le message qu'ils n'investiraient plus dans les sociétés utilisant le charbon, raconte Gérard Mestrallet.

Pour donner un coup d'accélérateur à la transition énergétique, le dirigeant et les entreprises qu'il représente plaident pour la mise en place d'un prix mondial du carbone, "bon instrument", selon eux, pour encourager des investissements dans des équipements plus économes en consommation d'énergie.

Ils poussent aussi pour l'accroissement des enveloppes consacrées aux nouvelles technologies comme la capture et le stockage du carbone, le stockage de l'électricité, le biogaz ou encore les "smart grid" (réseaux électriques intelligents).

Si elles louent son engagement, les ONG environnementales reprochent à Gérard Mestrallet le fait que son propre groupe continue à exploiter des centrales à charbon.

Engie détient actuellement une trentaine de centrales de ce type qui émettent 81 millions de tonnes de CO2, selon Les Amis de la terre, soit l'équivalent des émissions d'un pays comme les Philippines.

Le charbon représente 15% de nos capacités de production d'électricité, contre 20% pour les énergies renouvelables, répond-on auprès du groupe gazier, où on affirme que les projets en développement se font essentiellement à partir du gaz et du renouvelable. Une réflexion est en cours pour diminuer la part du charbon dans la transition énergétique, ajoute-t-on.



Sciences et avenir 27/9/2015

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Barack Obama a appelé dimanche à la tribune de l'ONU à conclure un accord mondial "fort" sur le climat, lors de la conférence de Paris. Lui emboîtant le pas, François Hollande a jugé qu'il y avait "encore beaucoup de travail" avant de sceller un accord "crédible".

"Dans deux mois, en décembre, le monde devra s'unir autour d'un accord mondial fort", a lancé le président américain, soulignant que le changement climatique était une menace pour le développement. "Tous les pays seront affectés par le changement climatique, mais les plus pauvres seront les plus touchés", a ajouté Barack Obama.

Le président français a pour sa part incité les leaders mondiaux à "accélérer" le mouvement. "Les intentions sont là, les déclarations sont nombreuses, tout cela est encourageant, mais entre cette volonté et les conditions d'un accord crédible, il y a encore beaucoup de travail", a-t-il déclaré en conférence de presse aux Nations unies à New York.

"Je n'ai qu'un mot: accélérer. Accélérer le dépôt des contributions, la recherche de financements", a ajouté M. Hollande à l'issue d'un déjeuner sur les changements climatiques, qu'il co-présidait avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et le président péruvien Ollanta Humala.

Selon M. Hollande, 81 pays sur 190 ont à ce jour publié leur contribution sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, représentant 75% des émissions globales. "Tout le monde est convaincu qu'il y aura un accord à Paris, mais la question est: quel accord", a-t-il ajouté, à deux mois de la conférence de Paris qui vise à un accord mondial pour limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

 CNN 25/9/2015




Romandie 27/9/2015

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Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - Le président français François Hollande a lancé lundi un appel pressant aux dirigeants mondiaux pour qu'ils assurent le succès de la conférence climatique de Paris à la fin de l'année, dernière chance selon lui de sauver la planète.

"Rien n'est gagné pour la COP (à Paris en décembre), tout reste possible", a estimé M. Hollande dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU.

 BFMTV 28/9/2015


"Nous devrons à Paris nous poser une seule question: l'humanité est-elle capable de prendre la décision de préserver la vie sur la planète ? (...) On peut dire +ça peut être plus tard, à une autre conférence+. Si ce n'est pas à Paris ce ne sera pas tard, ce sera trop tard pour le monde", a lancé M. Hollande.

Estimant que la France, pays hôte, devait "montrer l'exemple", il a annoncé que les financements annuels de la France pour le climat passeraient de trois milliards d'euros à plus de cinq milliards en 2020.

M. Hollande a cependant souligné que "les choses ont bien avancé" et il a salué les "déclarations très fortes des pays les plus responsables du réchauffement climatique, comme les Etats-Unis et la Chine".

Pékin et Washington ont annoncé l'an dernier, respectivement, leur intention de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26% à 28% d'ici 2025 par rapport à 2005 pour les États-Unis, et pour la Chine de plafonner ses émissions à l'horizon 2030.

Ces gaz sont les principaux responsables du réchauffement de la planète. L'objectif de la conférence de Paris est d'obtenir un accord universel et contraignant pour limiter ce réchauffement à deux degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle, alors que la tendance actuelle selon les experts est un réchauffement de quatre à cinq degrés.

En prévision de la conférence de Paris, 90 pays, soit près de la moitié des 193 pays membres de l'ONU, ont annoncé leurs engagements nationaux de réduction, a souligné le président français en invitant les autres "à le faire vite".

Le Brésil a annoncé dimanche par la voix de sa présidente Dilma Rousseff qu'il entendait réduire de 37% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 et de 43% en 2030, par rapport aux niveaux de 2005.



Sciences et avenir 28/9/2015

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L'institut Odoxa s'est penchée sur le regard que portent des jeunes Français, âgés de 15 à 30 ans, sur la conférence climat, qui doit débuter à Paris le 30 novembre.

Pessimisme ou lucidité ? Près de trois jeunes sur quatre (71%) sont convaincus que la conférence mondiale sur le climat, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris, ne parviendra pas à atteindre ses objectifs, indique un sondage* Odoxa dévoilé mardi 29 septembre. Lors de cette COP21, les Etats vont tenter de sceller un accord pour limiter le réchauffement planétaire en deçà de 2°C. 

 Un homme tient une pancarte "Réussir la COP21 est vital" lors du village des alternatives organisé sur la place de la République, le 26 septembre 2015, à Paris.  (YANN KORBI / CITIZENSIDE / AFP)

Si les sondés, âgés de 15 à 30 ans, semblent s'intéresser à cette conférence, l'acronyme COP21 ne dit toutefois rien à une majorité de sondés. Ainsi, 67% d'entre eux n'en ont "pas du tout" entendu parler et 20% savent "vaguement de quoi il s'agit". Seuls 13% le savent "précisément".

Le sondage montre également que peu de jeunes font confiance aux Etats pour faire face aux enjeux du réchauffement : 22% seulement estiment qu'ils sont "à la hauteur des événements en matière de réchauffement climatique". Ils plébiscitent plutôt les associations et les ONG, jugées "à la hauteur" par 53% d'entre eux, avant les citoyens et les entreprises.

Une majorité de jeunes sondés (66%) pensent que "nous pouvons encore éviter le pire" en matière climatique. Pour 21%, "il est déjà trop tard, on ne peut plus éviter" un réchauffement de grande ampleur. Enfin, une faible minorité (7%) pense que l'impact du changement climatique "restera acceptable et supportable", quand 5% ne voient pas de liens avec les activités humaines.

Parmi les solutions jugées les plus efficaces pour limiter l'emballement du thermomètre, trois recueillent plus de 30% des adhésions

- "Forcer les entreprises à diminuer leurs émissions de CO2 sous peine de sanctions" (39%), 

- "changer totalement notre mode de vie et prôner la décroissance" (34%) 

- et "encourager le développement rapide" des nouvelles technologies liées à l'environnement (32%).

*Sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1 001 Français âgés de 15 à 30 ans interrogés par internet entre les 7 et 11 septembre.


Francetv info 29/9/2015

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Paris (AFP) - La planète s'achemine vers un réchauffement de 2,7°C d'ici la fin du siècle au vu des promesses de réduction des gaz à effet de serre faites à ce stade par les Etats, selon une étude diffusée jeudi, limite fixée par l'ONU pour la publication des engagements nationaux.

Ces contributions ne permettent pas encore de tenir l'objectif des +2°C que s'est fixé la communauté internationale. Mais elles marquent une amélioration par rapport aux précédentes constatations des experts de Climate Action Tracker (CAT) qui, en septembre, évaluaient le réchauffement attendu entre +2,9°C et +3,1°C.

 Tuvalu, dans le Pacifique-sud, fait partie des petits Etats insulaires inquiets pour leur survie, qui vont implorer les grandes nations d'enrayer le réchauffement climatique (c) Afp

"La combinaison des plans climatiques nationaux, s'ils étaient appliqués, ramènerait le réchauffement mondial à 2,7C à l'horizon 2100", indique cet organisme regroupant quatre centres de recherche.

"C'est la première fois depuis 2009, date à laquelle le CAT a commencé à évaluer les température sur la base des engagements climatiques nationaux, que le réchauffement attendu passe sous 3°C", ajoute l'étude.

Pour autant, les contributions nationales "génèrent encore un réchauffement global bien au-delà de la limite des 2°C. Cela reflète l'insuffisance des objectifs climatiques présentés par de nombreux pays".

Jeudi, environ 140 pays, représentant près de 80% des émissions actuelles de gaz à effet de serre, avaient soumis leurs projections d'émissions de gaz à effet de serre (GES) pour 2025-2030.

L'ONU avait demandé aux 195 membres de la convention des Nations unies sur les changements climatiques de présenter d'ici le 1er octobre leurs engagements en faveur du climat, en vue de la conférence de Paris fin novembre. D'autres contributions sont toutefois attendues dans les semaines à venir.

Les Etats doivent se retrouver à Paris du 30 novembre au 11 décembre pour tenter de s'accorder sur des mécanismes permettant de juguler le réchauffement planétaire, afin de permettre au monde de rester sous une limite de +2° par rapport à l'ère pré-industrielle.


Sciences et avenir 1/10/2015

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Les 195 pays rendent aujourd'hui leurs lettres d'intention avant la conférence de Paris sur le climat. Des documents remplis de chiffres et de tournures floues qui visent, bien souvent, à enjoliver les engagements des Etats.

Ils s'engagent pour le climat et le font savoir. Les 195 pays doivent avoir rendu, jeudi 1er octobre, leurs lettres d’intention avant la conférence de Paris sur les changements climatiques, qui débute le 30 novembre. Ces INDC (pour Intented nationally determined contributions), comme on les appelle dans le vocabulaire obscur de l'ONU, consistent en un résumé de ce que compte faire chaque pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, et permettre ainsi de limiter le réchauffement global à 2 °C d'ici à la fin du siècle.

 Les couleurs de l'automne transforment la taïga russe, dans cette photographie non datée. La Russie met en avant ses immenses forêts pour jouer sur son engagement sur la réduction des gaz à effet de serre, en vue de la COP21. (WU SWEE ONG / FLICKR RF / GETTY IMAGES)

Mais il faudra d'ores et déjà, dans un futur proche, revoir les copies. En effet, pour le moment, ces engagements sont insuffisants, et promettent à la planète une hausse de la température d'au moins 3 °C, selon le Réseau action climat. Dans leurs textes, pourtant, les pays insistent tous sur "l'effort" qu'ils pensent mener.

Sont-ils sincères ? Derrière les chiffres et le jargon technique apparemment prometteurs, les Etats usent et abusent de subtilités difficiles à comprendre, laissant penser qu'ils s'engagent du mieux qu'ils le peuvent. Francetv info gratte le vernis et vous explique les astuces mises en œuvre par les plus malins d'entre eux (et souvent les plus pollueurs).

1- Ils choisissent bien leurs dates de référence : Pour mettre au point sa contribution, chaque Etat est libre de choisir la "date de référence" à partir de laquelle sont calculés les objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre (GES). Cette règle permet à certains pays de tricher un peu : en se basant sur les années où ils ont beaucoup émis, ils font croire à un engagement de baisse plus important.

Ainsi, les Etats-Unis veulent réduire de 26 à 28% leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Or, cette année-là, le pays a connu un pic d'émissions : 5,8 milliards de tonnes d'équivalent CO2 ont été rejetés par le deuxième pollueur mondial, avant que cela redescende, montre le Global Carbon Project (en anglais). Mais en 2012, le pays a émis "seulement" 5,1 milliards de tonnes. En utilisant cette année comme référence, l'effort américain aurait donc été plus conséquent.  

Le Japon, un des plus mauvais élèves, fait pareil. Dans sa lettre d'intention, le gouvernement nippon se réfère à 2013 pour décrire son objectif de réduction. Or, "c'est une année où les émissions ont explosé à cause de l'arrêt de la centrale nucléaire de Fukushima [en raison du séisme et du tsunami]. Les centrales à charbon ont fonctionné à plein, rappelle à francetv info Célia Gautier, du Réseau action climat. Du coup, c’est facile de dire que ça va baisser".  

2- Ils comptent (beaucoup) sur les forêts et les sols : Dans leurs contributions, les pays listent aussi les secteurs sur lesquels ils comptent s'appuyer pour réaliser leurs objectifs. S'ils mentionnent l'énergie, on peut ainsi s'attendre à ce que des efforts soient menés dans le secteur du renouvelable. L'un de ces secteurs est particulièrement intéressant pour comprendre comment les Etats tentent d'apparaître sous leur meilleur jour : celui des sols et des forêts.

Le plan de la Russie, par exemple, semble ambitieux. Elle vise une réduction de ses émissions de 30 à 35% en 2030 par rapport à 1990. Mais dans sa note, le pays de Vladimir Poutine conditionne cet objectif à "une prise en compte maximale" des capacités de ses forêts à absorber une partie du CO2 présent dans l'atmosphère. On comprend pourquoi : le pays représente 25% des ressources forestières mondiales, ce qui en fait le premier pays forestier devant le Brésil et le Canada, souligne le site Actu-environnement.

Toutefois, la Russie détaille peu sa politique en matière de gestion des forêts, si ce n'est assurer leur "protection, l'entretien et le boisement". Un peu vague. Pour Pierre Cannet, responsable du programme Climat au WWF (Fonds mondial pour la nature), "cette compensation par les terres et les forêts peut être un axe intéressant. Mais elle peut venir masquer un effort domestique et un délai dans la transition énergétique. Dans le cas de la Russie, on peut croire que le pays cache ses émissions grâce à cela".

En se reposant essentiellement sur ses forêts, la Russie s'évitera des efforts supplémentaires dans d'autres secteurs, dont ceux de l’énergie ou des transports. Pire : cette comptabilisation pourrait même dissimuler une hausse des émissions, insiste Actu-environnement. En outre, les incendies de forêts pourraient mettre à mal l'ambition russe, en faisant disparaître ces "puits de carbone". Le site Euractiv rappelle qu'en 2013, le pays a dit adieu à 4,3 millions d'hectares, pour la plupart partis en fumée. Et en brûlant, les arbres peuvent se transformer en source de carbone puisqu'ils rejettent alors davantage de CO2 qu'ils n'en absorbent...

3 - Ils restent vagues sur la mise en œuvre concrète : "Quand c'est flou, y'a un loup". Cette maxime peut aussi s'appliquer au climat. Dans leurs engagements, peu de pays jouent le jeu de la transparence. Notamment les plus gros pollueurs. Ainsi, si elle a été la première à donner sa contribution, en février, l'Union européenne ne brille pas par sa précision. Sa note se résume à deux pages, pour 28 Etats membres.

"On reste dans le flou total", regrette Célia Gautier, du Réseau action climat. Bruxelles donne bien des ambitions chiffrées – 40% de réduction d’ici à 2030 par rapport à 1990 –, mais ne détaille pas ce que doit faire chaque pays. "Les Européens ne se sont pas encore mis d'accord entre eux. La décision politique sur l’orientation générale aura lieu en 2016, après la COP21. Et les Polonais, notamment, n'ont pas du tout envie d'avoir une discussion sur la sortie des énergies fossiles", analyse la spécialiste des négociations internationales.

A l'inverse, les pays en développement et la Chine sont plus prolixes. Pékin a publié un document de dix pages qui va "assez loin dans le détail" de ce que les Chinois comptent faire pour amorcer un changement, comme le souligne le World Resources Institute (en anglais).

4 - Ils envisagent d'acheter des droits à polluer : Dernière astuce des pays pour faire croire à un effort accru : le recours au marché du carbone. Ce mécanisme permet aux Etats de continuer à émettre eux-mêmes des GES en rachetant des crédits carbone à d'autres nations moins polluantes ou en participant à des projets de réduction d'émissions à l'étranger. "C'est comme si vous donniez un coup à quelqu'un et que, pour vous excuser, vous lui disiez : 'Oui mais ce soir, je vais être sympa avec mes amis'", raille Célia Gautier.

C'est ce qu'envisagent de faire la Norvège et la Suisse, qui comptent parvenir respectivement à une baisse de 40 et 50% de "leurs" émissions d'ici à 2030 par rapport à 1990. A noter que les Etats-Unis et l'Union européenne ont décidé d'exclure cette compensation de leurs calculs.


Francetv info 1/10/2015

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Paris - Laurence Tubiana, la négociatrice française dans les discussions pour un accord mondial sur le climat, a qualifié jeudi de première marche très importante les engagements présentés à ce stade par plus de 140 pays, à deux mois du début de la conférence climat de Paris (COP21).

Nous nous rapprochons du scénario qu'on est en train de rechercher, a-t-elle confié à l'AFP en commentant les travaux du Climate action tracker (CAT), qui a estimé jeudi que les engagements connus à ce jour en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre permettraient théoriquement de contenir le réchauffement à 2,7°C au cours du 21ème siècle.

La communauté internationale s'est donné comme objectif de limiter la hausse moyenne du thermomètre mondial à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, seuil au-delà duquel les impacts seront graves et irréversibles pour de nombreuses populations.

Les Nations unies avaient fixé au 1er octobre l'annonce des objectifs nationaux des pays, afin de pouvoir les prendre en compte dans une évaluation de leur impact global attendue le 30 octobre.

Jeudi, 141 des 195 pays membres de la Convention climat de l'Onu, représentant environ 80% des émissions de gaz à effet de serre actuellement, avaient communiqué leurs objectifs climat. D'autres le feront d'ici Paris, a assuré Laurence Tubiana.

Pour l'ambassadrice française, 141 pays, c'est une très très bonne nouvelle et même un formidable signe d'adhésion au futur accord de Paris car il y a un an beaucoup de pays en voie de développement se demandaient s'ils allaient le faire.

Prévoir les sources de production et les consommations d'énergie pour après 2020 est un exercice compliqué, cela implique une vision de plusieurs secteurs de l'économie, a-t-elle souligné.

La négociatrice a cité au chapitre des bonnes surprises en terme d'ambition le Brésil, le Costa-Rica, la Gambie, des pays qui proposent de grandes transformations vers une économie bas carbone, c'est-à-dire ne reposant pas sur les énergies fossiles.

Interrogée sur l'écart persistant avec l'objectif affiché de 2°C, Laurence Tubiana a estimé que l'accord de Paris devra fixer les règles qui permettront aux pays de progresser dans le temps.

Selon cette économiste, à l'avenir, les pays pourront être plus ambitieux, car les technologies vont progresser, les coûts vont baisser, comme cela s'est passé dans l'énergie solaire.


Romandie 1/10/2015

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Manille - Les Philippines ont annoncé jeudi leur intention de réduire les émissions carbone de l'archipel de 70% d'ici 2030 mais à condition de recevoir l'aide des pays riches, à un mois du début de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21).

Le programme d'adaptation au réchauffement du climat a été soumis jeudi à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) après approbation par le président Benigno Aquino, a indiqué son porte-parole Herminio Coloma dans un communiqué.

Les Philippines devraient voir leurs émissions carbone diminuer de 70% d'ici 2030 par rapport à leur niveau de 2000, a déclaré Lucille Sering, responsable de la commission sur le changement du climat de son pays.

Toutefois, la réalisation de cet objectif de réductions d'émissions polluantes est conditionnée aux ressources financières suffisantes, au transfert de technologie etc.. auxquelles les Philippines pourront avoir accès après la conférence de Paris en décembre, a précisé Herminio Coloma.

L'un des enjeux de la conférence de Paris, qui se tiendra entre le 30 novembre et le 11 décembre, sera de déterminer si ses conclusions seront légalement contraignantes, une position que l'UE a réitérée à maintes reprises.

La COP 21 qui réunira 195 pays va tenter d'aboutir à un accord contre le réchauffement climatique. Il s'agit de parvenir à des engagements des pays pour contenir la hausse des températures à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.

Chaque pays est invité à publier avant la conférence de Paris sa contribution. Outre l'UE, qui est responsable de 9% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, une trentaine de pays ont déjà déposé leurs contributions, couvrant plus de 60% des émissions mondiales.


Romandie 1/10/2015

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L'Inde, quatrième émetteur mondial de gaz à effet de serre, mise sur le développement de ses énergies renouvelables pour limiter le réchauffement climatique tout en reconnaissant encore sa dépendance au charbon, dans ses engagements en vue de la conférence de Paris sur le climat.

Globalement, l'Inde a promis vendredi de réduire son «intensité carbone», qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par point de PIB, de 35% d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005.

Voir les engagements de l'Inde : (Pdf en anglais) http://www4.unfccc.int/submissions/INDC/Published%20Documents/India/1/INDIA%20INDC%20TO%20UNFCCC.pdf

Le géant asiatique, qui compte une population de 1,25 milliard d'habitants, n'a en revanche pas dévoilé d'objectif chiffré contraignant de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. Son voisin chinois s'est par exemple engagé à réduire ces émissions d'ici 2030.

«C'est un énorme pas pour l'Inde, aussi c'est un objectif très ambitieux», a dit le ministre de l'Environnement Prakash Javadekar à propos de l'objectif d'intensité carbone lors d'une conférence de presse.

L'Inde compte surtout sur les énergies renouvelables pour faire preuve de sa bonne volonté dans la lutte contre le réchauffement. Ces énergies devront représenter 40% de son électricité d'ici 2030, selon sa contribution remise à l'ONU dans la nuit de jeudi à vendredi. Pour cela, l'Inde compte sur «des transferts de technologies et à un financement international à bas coût».

Cet objectif implique que les capacités de production d'énergie renouvelable de l'Inde vont plus que doubler d'ici 2030 par rapport aux 175.000 mégawatts visés. L'Inde compte encore plus de 300 millions d'habitants privés d'électricité et connaît de fréquentes coupures de courant. Elle rappelle aussi que sa consommation d'électricité par personne représente seulement un tiers de la consommation moyenne mondiale par personne.

Pour cette raison, New Delhi estime que les efforts doivent surtout venir des pays industrialisés dont les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont bien supérieures à celles de l'Inde.

Cependant, le pays est également très sensible aux effets du réchauffement climatique et le gouvernement souligne dans sa contribution que 85% de la surface du pays est à risque de catastrophe naturelle, en particulier d'inondations.

Dans ses engagements, l'Inde promet également de renforcer sa couverture forestière d'ici 2030, ce qui permettra de capturer l'équivalent de 2,5 à 3 milliards de tonnes de dioxyde de carbone supplémentaires.

Greenpeace a salué les engagements indiens en matière de renouvelables qui vont «changer la matrice énergétique en Inde», ces énergies représentant actuellement moins de 12% de la production totale. Mais l'ONG reste préoccupée par la forte dépendance du pays au charbon. «L'engagement persistant de l'Inde à vouloir développer sa production d'électricité par le charbon est déroutante. Le développement des centrales au charbon va freiner les perspectives de développement de l'Inde», estime Pujarini Sen, un responsable de Greenpeace en Inde, cité dans un communiqué.

En effet, l'Inde prévoit de doubler sa production de charbon d'ici 2020 à plus d'un milliard de tonnes afin de satisfaire son économie qui connait une croissance de 7%. Elle abrite la cinquième des plus importantes réserves de charbon dans le monde et produit 60% de son électricité à partir du charbon.

Sandeep Chachra, directeur exécutif d'ActionAid India, a salué la contribution indienne: «l'accent ambitieux mis sur l'efficacité énergétique et la hausse spectaculaire du renouvelable mérite d'être reconnue mais doit permettre un accès meilleur des pauvres à l'énergie».

L'adaptation de l'Inde au changement climatique va coûter 2.500 milliards de dollars, estime le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi dans ses engagements.

La communauté internationale s'est donné comme objectif de limiter la hausse moyenne du thermomètre mondial à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, seuil au-delà duquel les impacts seront graves et irréversibles pour de nombreuses populations. En visite en janvier à New Delhi, le président américain Barack Obama a mis la pression sur l'Inde, estimant que la bataille contre le réchauffement climatique serait perdue sans les efforts des pays émergents pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles.

 DeshGujaratHD 28/9/2015


20 Minutes 2/10/2015

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Paris - A deux mois de la conférence sur le climat de Paris, 146 pays ont remis à l'ONU leurs engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre, une bonne nouvelle aux yeux des promoteurs d'un accord mondial pour juguler le réchauffement de la planète.

Ce groupe représente près de 87% des émissions mondiales actuelles, incluant les principaux émetteurs tels que, dans l'ordre, la Chine, les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Inde, la Russie, le Japon, le Brésil. 146, c'est déjà un nombre élevé, a estimé vendredi la négociatrice française Laurence Tubiana au cours d'un chat avec des journalistes sur internet. Pour elle, il n'est pas inquiétant que 49 pays n'aient pas encore remis leurs engagements. Si on atteint 150-155 (pays) d'ici à Paris, ce sera un plébiscite, un soutien énorme, selon la négociatrice française.

Parmi les Etats manquant à l'appel, figurent l'Iran, l'Arabie saoudite (seul membre du G20 absent), Oman, le Qatar, le Koweit, le Nigeria, le Venezuela, autant de producteurs de pétrole de taille. L'attitude des pays du Golfe et de l'Arabie saoudite a cependant beaucoup changé, a-t-elle dit. Après avoir essayé de limiter l'impact de la convention de l'Onu sur les changements climatiques, maintenant ils disent avoir compris qu'ils doivent agir à l'intérieur de ce cadre, selon la négociatrice. Leur diversification économique, leur intérêt pour la capture du carbone, les investissements massifs de l'Arabie saoudite dans les énergies renouvelables sont un signe, selon elle.

Le secrétariat de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (Cnuccc) avait appelé les pays à publier, avant le 1er octobre, leurs plans en matière d'émissions de GES à l'horizon 2025-30. Ces plans seront compilés dans un rapport mesurant leur impact global sur le climat, attendu le 30 octobre, un mois avant le début de la conférence de Paris censée accoucher d'un accord climatique mondial.

Un institut de recherche a déjà estimé à +2,7° le réchauffement planétaire à l'horizon 2100 si tous ces engagements nationaux étaient tenus. Un progrès par rapport à de précédentes projections, mais encore loin de l'objectif 2° que la communauté internationale s'est fixé.

La négociation de Paris en décembre n'aura pas pour objet de réviser ces plans nationaux, mais devrait tourner autour de la mise en place de mécanismes permettant aux parties de se retrouver régulièrement pour réviser leurs ambitions à la hausse, encouragées par les progrès technologiques à venir.


Romandie 2/10/2015

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Paris - Laurent Fabius, futur président de la Conférence de Paris sur le climat, a appelé dimanche la cinquantaine de pays n'ayant pas encore présenté leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre, à le faire dès que possible.

"J'invite tous les pays n'ayant pas encore soumis leur contribution, notamment les grands émetteurs, à le faire dès que possible, afin de contribuer à une Conférence de Paris pour le climat ambitieuse et pleinement réussie", a déclaré le ministre des Affaires étrangères dans un communiqué.

A moins de deux mois de la conférence (COP 21), qui réunira les représentants de 195 pays pour sceller un accord mondial sur le réchauffement climatique, 146 nations ont remis leurs engagements à l'ONU. Ce groupe représente près de 87% des émissions mondiales actuelles et inclut les principaux émetteurs (Chine, Etats-Unis, Union européenne, Inde, Russie).

Parmi les Etats manquant à l'appel, figurent notamment des pays producteurs de pétrole comme l'Iran, l'Arabie saoudite (seul membre du G20 absent), les Émirats arabes unis, Oman, le Qatar, le Koweït, le Nigeria, le Venezuela.

M. Fabius salue chaleureusement la publication en l'espace d'une semaine de plus de 70 nouvelles contributions nationales, citant notamment celles de l'Inde, du Brésil, de l'Afrique du Sud, du Costa Rica, du Bhoutan et du Burkina Faso.

L'appel du futur président de la COP21 intervient au lendemain d'un appel similaire lancé par le Premier ministre Manuel Valls dans trois interviews parues dans la presse japonaise, au premier jour de sa visite au Japon. M. Valls avertit notamment que le succès de la COP21 est encore loin et qu'un accord à l'unanimité n'est pas gagné. Le président François Hollande avait également lancé ces dernières semaines plusieurs avertissements.

La COP 21 a pour objectif de parvenir à un accord universel pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés par rapport à l'ère préindustrielle, mais les engagements pris pour l'instant sont loin d'assurer la réalisation de cet objectif.


Romandie 4/10/2015

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Paris (France) - Les Etats participant aux pourparlers climatiques ont depuis lundi à disposition une version nettement raccourcie du texte de négociation du futur accord sur le climat, destinée à donner un coup d'accélérateur aux discussions, enlisées depuis des mois.

Rendu public à quinze jours d'une ultime session de négociations avant la conférence de Paris à la fin de l'année, ce document de 20 pages --contre plus de 80 précédemment--, est une base concise pour les négociations, souligne le secrétariat de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (Cnuccc)
.

A la précédente session de négociations, fin août/début septembre à Bonn, les diplomates de l'ONU avaient chargé les deux coprésidents des débats de produire un nouveau texte, cohérent et concis pour la nouvelle session prévue du 19 au 23 octobre.

Pour Martin Kaiser, chargé de la campagne climatique mondiale à Greenpeace, l'accord attendu à Paris commence à prendre forme. Mais le texte exclut les options nécessaires pour ouvrir la voie à un accord solide, ambitieux, notamment en proposant des objectifs à long terme qui ignorent la décarbonisation de l'économie mondiale et l'objectif d'une énergie 100% renouvelable, déplore-t-il.

Liz Gallagher, de l'ONG européenne E3G, regrette que l'élan politique qui s'est manifesté fin septembre aux Nations unies à New York ne se reflète pas dans le texte, et réclame plus d'ambition et de précision.

Pierre Cannet, du WWF France, salue en revanche une grande avancée. Il se félicite que le texte prévoit une communication tous les cinq ans des engagements des pays en matière de réduction des gaz à effet de serre et que les 100 milliards de dollars annuels promis par les pays riches aux plus pauvres à partir de 2020 ne soient pas une destination finale mais une étape.

Dans un note accompagnant sa publication, les deux coprésidents, l'Américain Daniel Reifsnyder et l'Algérien Ahmed Djoghlaf, appellent les négociateurs à être totalement préparés à s'engager dans des négociations sur le texte.

Ils précisent qu'ils convoqueront prochainement une série de réunions pour que les parties se mettent d'accord sur un modus operandi avant la session d'octobre, afin d'éviter toute discussion de procédure et d'entamer des négociations de fond immédiatement aprés une courte séance plenière d'ouverture.

A la conférence de Paris, réunie du 30 novembre au 11 décembre, les représentants de 195 pays tenteront de sceller un accord universel pour contenir à 2 degrés la hausse du thermomètre mondial par rapport à l'ère préindustrielle.


Romandie 5/10/2015

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Paris - Une écrasante majorité de Français pensent que les gouvernements ne répondent pas sérieusement à l'urgence climatique, selon un sondage Ifop pour l'ONG WWF publié mercredi.

Ils sont en effet 82% à partager cette opinion. Pour 21% d'entre eux, les gouvernements ne répondent pas du tout sérieusement à l'urgence. Près de deux sur trois (61%) estiment que leur réponse n'est plutôt pas sérieuse.

A peine plus d'un Français sur deux pense que le président François Hollande et son gouvernement sont très impliqués (10%) ou assez impliqués (43%) dans la préparation de la COP21, la conférence de l'ONU sur le climat qui se tiendra à la fin de l'année au Bourget, près de Paris11% estiment qu'ils ne sont pas impliqués du tout et 36% peu impliqués.

Interrogés sur les conséquences du dérèglement climatique qu'ils craignent particulièrement, 57% des Français citent :

- le renforcement des phénomènes météorologiques extrêmes de type ouragans, cyclones. 
- 42% mentionnent l'augmentation des sécheresses et des inondations 
- et 39% la réduction de la glace et des neiges, et l'élévation du niveau de la mer qui en résulte.

Pour plus des trois quarts des Français (79%), le réchauffement climatique est avant tout dû aux effets de l'activité humaine. Ils n'étaient que 74% à penser ainsi en novembre 2010.

Presque autant (72%) estiment que le dérèglement climatique va représenter une menace sérieuse pour eux ou pour leur mode de vie. Ce pourcentage était de 63% en mars 2011.

Sondage réalisé du 29 septembre au 1er octobre via un questionnaire en ligne auprès d'un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.



Romandie 7/10/2015

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Lima (awp/afp) - Cent-quatre-vingt-huit pays représentés, un quartier sous haute surveillance et des réunions en cascade: la planète finance se retrouve à partir de jeudi à Lima au Pérou pour ébaucher des réponses aux défis climatiques et d'une économie mondiale en berne.

Une récession planétaire n'est pour l'heure qu'un scénario mais le Fonds monétaire international (FMI), qui tient son assemblée générale cette semaine dans la capitale péruvienne aux côtés de la Banque mondiale, n'en est pas moins inquiet. "Le Saint Graal d'une expansion mondiale robuste et synchronisée reste hors de portée", a résumé mardi le chef économiste du Fonds, Maurice Obstfeld, braquant un oeil soucieux sur la Chine. "Il y a des raisons d'être inquiet", avait déjà mis en garde la patronne du FMI, Christine Lagarde, la semaine dernière.  Après des décennies de croissance vertigineuse, la deuxième puissance économique marque le pas, au grand dam de pays émergents habitués à exporter en masse leurs matières premières vers Pékin.

[...]Plombée par ces incertitudes, la croissance mondiale cette année devrait être la plus faible depuis la récession planétaire de 2009, selon le FMI qui a abaissé ses prévisions mardi. Selon la Banque mondiale, un dévissage n'est toutefois pas permis et risquerait d'effacer la réduction historique de l'extrême pauvreté sur le globe cette année, qui pour la première fois frappe moins de 10% de la population mondiale.

[...]Cette mauvaise passe et les moyens de s'y attaquer devraient figurer en tête des dossiers des ministres des Finances des principaux pays industrialisés et émergents du G20, qui se retrouvent jeudi soir avant leur communiqué final attendu vendredi.

[...]Thème en vogue dans les forums internationaux, les inégalités devraient se faire une place dans les innombrables panels et colloques qui se succèdent cette semaine et qui accueilleront même l'acteur Sean Penn, venu parler de son action dans l'humanitaire.

L'assemblée générale de Lima n'échappera pas non plus aux discussions sur la "fin de la récréation fiscale" que l'OCDE estime avoir sifflée lundi en dévoilant un grand plan de lutte contre les stratégies des multinationales pour échapper à l'impôt. Les ministres du G20, très impliqués dans ce dossier, doivent donner leur approbation à Lima avant le feu vert final des chefs d'Etats et de gouvernements, attendu en novembre lors d'un prochain sommet à Istanbul.

Mais les avancées concrètes sont plutôt à attendre du côté d'un autre grand thème qui agite la planète: la lutte contre le changement climatique.

A deux mois de la Conférence internationale COP 21 à Paris, un rapport doit dévoiler mercredi l'état des contributions au fonds de 100 milliards de dollars annuels que la communauté internationale s'est engagée à mettre sur pied d'ici à 2020.

La réunion de Paris doit déboucher sur un accord global permettant de limiter le réchauffement climatique à +2°C par rapport à l'ère préindustrielle.

Lire la totalité de l'article sur Romandie.com (7/10/2015)

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Gérard Mestrallet, PDG de Engie, ex GDF-Suez représentera lors de la Cop21 la voix des grandes entreprises invitées à participer à ce débat. À la question de savoir s’il faut taxer le diesel et les technologies polluantes, le PDG répond "Nous pensons qu'il faut un prix au carbone et que c'est en fonction du niveau d'émission de CO2 qui fait réchauffer la planète qu'il faudrait mettre un prix et taxer le cas échéant", souligne le PDG d'Engie.



Si la société Engie veut mettre en avant sa conscience verte, certaines ONG rappellent que l'entreprise va inaugurer de nouvelles centrales à charbon au Brésil et en Turquie avec des technologies qui restent polluantes pour l'atmosphère

"Aujourd'hui le charbon c'est 40% de la production d'électricité dans le monde et 50% dans les pays émergents. Nous avons eu dans le passé des projets de charbon qui sont maintenant pour l'essentiel achevés. Plus de la moitié de nos projets de production d'électricité sont totalement renouvelables et le reste est aujourd'hui à très faible émission de carbone comme par exemple les centrales à gaz", explique Gérard Mestrallet avant de préciser  que le charbon représente "une part extrêmement faible de nos activités".


Francetv info 8/10/2015

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Lima - La décarbonisation de l'économie doit être gérée avec minutie afin d'éviter un choc trop brutal pour les industries polluantes et l'éclatement la bulle carbone, met en garde la Madame Climat de la Banque mondiale.

Si nous acceptons qu'il faut moins de carbone dans notre croissance, nous pourrions avoir un risque financier lié à la proéminence dans notre économie d'entreprises qui ont lourdement investies dans le carbone, a indiqué Rachel Kyte dans un entretien à l'AFP à Lima. Selon elle, l'accord climatique qui pourrait être conclu dans deux mois lors de la conférence COP 21 Paris pourrait ainsi déstabiliser ces entreprises, qui font par ailleurs face à un mouvement croissant de désinvestissement hors des activités polluantes. C'est tout le problème de la bulle carbone, a déclaré Mme Kyte, chargée du dossier climat à la Banque mondiale.

Les banquiers centraux, qui ont commencé à pencher sur cette question, doivent analyser si on fait face à un risque systémique qui pourrait faire chanceler l'économie dans son ensemble, a-t-elle ajouté, espérant que cette transition sera gérée de manière ordonnée.

La responsable a par ailleurs relativisé la portée des 100 milliards de dollars par an que les pays riches se sont engagés à réunir pour aider ceux du Sud à combattre le changement climatiqueC'est politiquement important parce que c'est une promesse de ceux qui ont causé le problème (climatique, ndlr) mais, par dessus tout, nous devons nous engager sur le chemin d'une économie décarbonissée, a détaillé Mme Kyte.

Selon elle, les transports, les villes et l'énergie doivent ainsi changer radicalement, nécessitant des investissements colossaux. Ce n'est pas un problème à 100 milliards de dollars mais à plusieurs milliers de milliards de dollars, a-t-elle assuré.

La France a annoncé vendredi à Lima l'apport de 15 milliards de dollars supplémentaires dans l'enveloppe annuelle promise aux pays pauvres qui contenait jusque-là 62 milliards.


Romandie 10/10/2015

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Paris - Une vingtaine d'entreprises et établissements aussi divers que le musée du Louvre, la Poste, Vinci, LVMH ou le groupe Casino ont signé lundi avec la mairie de Paris une charte Paris Action Climat, qui fédère les initiatives pour lutter contre le dérèglement climatique.

Les entreprises, qui dans leur grande majorité ont déjà lancé des plans internes visant à réduire leur consommation d'énergie ou améliorer le tri de leur déchets, se fixent ou accroissent ainsi, publiquement, leurs objectifs à l'horizon 2020.

Il s'agit de la troisième année que la charte, qui s'inscrit dans un plan adopté en 2007 visant notamment à 25% de réduction des gaz à effet de serre d'ici 2020, est signée par des entreprises parisiennes, au nombre de 5 en 2013 et 8 en 2014.

Cette signature intervient cette année avant la conférence internationale sur le climat COP21 qui aura lieu à Paris.

Le passage à l'éclairage aux leds chez Castorama, la fermeture des meubles froids chez Franprix, les livraisons par camion électrique chez Guerlain, le développement des voitures électriques à La Poste sont quelques exemples de plans d'action globaux visant à réduire la consommation d'énergie, notamment dans l'éclairage et le transport et trouver des solutions nouvelles.

Selon la mairie de Paris, les villes génèrent près de 70% des émissions de gaz à effet de serre de la planète.


Romandie 12/10/2015

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Paris - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal a estimé mardi que la signature d'un accord international à Paris en décembre pour lutter contre le réchauffement climatique se présente dans de bonnes conditions même si des efforts restent à faire pour rester sous les 2 degrès.

"L'enjeu de l'accord se présente dans de bonnes conditions parce que la plupart des pays ont désormais apporté leur contribution", a affirmé Ségolène Royal à l'occasion du salon World Efficiency à Paris.

Contrairement à ce que l'on craignait au départ, on voit que d'après les calculs des organisations non gouvernementales, des scientifiques et des climatologues, la traduction des engagements nationaux aboutit à un réchauffement climatique entre 2,5 et 2,7 degrès alors qu'on craignait que ça ne dépasse les 3 degrès, a ajouté la ministre.

A moins de deux mois de la conférence internationale sur le climat (COP 21), qui réunira les représentants de 195 pays pour sceller un accord mondial sur le réchauffement climatique, plus de 145 nations ont remis leurs engagements à l'ONU. Ce groupe représente près de 87% des émissions mondiales actuelles et inclut les principaux émetteurs (Chine, Etats-Unis, Union européenne, Inde, Russie)Si cet effort n'est pas suffisant, a-t-elle reconnu, il crée selon elle une dynamique qui va s'accélérer.

 World Efficiency - Show & Congress Label COP21


 Solutions pour les ressources et le climat


Du 13 au 15 octobre 2015 PARIS Porte de Versailles


Par les organisateurs de Pollutec


Le salon World Efficiency qui tient sa première édition à Paris rassemble des entreprises et porteurs de solutions pour une économie plus sobre en consommation de ressources naturelles et d'énergie.


Romandie 13/10/2015

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INTERVIEW : Pour le spécialiste de la biodiversité et conseiller scientifique de Ségolène Royal, Gilles Boeuf, "si le réchauffement climatique dépasse les 2 degrés et se situe plus vers 4 degrés, ce sera terrible" pour la planète.

 universcience.tv 13/2/2012


Et même si l'on est réactif sur le climat il faudra ensuite s'attaquer aux 6 autres plaies écologiques qui sont le productivisme agricole, le gaspillage de l'eau, la surexploitation des stocks, la déforestation, l'effondrement de la biodiversité et la pollution.


Sciences et avenir 13/10/2015

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Lyon - Des experts et des gestionnaires de fleuves échangent jusqu'à jeudi à Lyon sur l'avenir des plus grands cours d'eau de la planète, éléments majeurs de la transition énergétique mais grands oubliés de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), selon l'écrivain Erik Orsenna.

L'écrivain préside l'observatoire des Initiatives pour l'Avenir des Grands Fleuves (IAGF), créé il y a un an par la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et qui tient symboliquement sa première session depuis mardi au sein du Musée des Confluences, entre Saône et Rhône. La CNR est le concessionnaire de ce dernier et le premier producteur français d'électricité d'origine renouvelable.

 Erik Orsenna raconte les fleuves 17/10/2014


A quoi peut servir un fleuve ? A produire des énergies renouvelables, à essayer de régler au mieux les questions d'irrigation et à protéger les villes notamment des inondations. Ou, encore, au transport fluvial pour éviter les camions, explique M. Orsenna dans un entretien à l'AFP.

A l'heure de la transition énergétique, ce sont des problématiques qui se retrouvent dans le monde entier (...) L'eau relie, l'eau ne doit pas séparer, ajoute l'académicien en regrettant un manque de dialogue entre métiers des fleuves et en soulignant l'urgence d'une concertation.

Les gestionnaires de 14 fleuves dans le monde (le Parana et le Maroni pour l'Amérique du Sud, le Nil et le Sénégal pour l'Afrique ou encore le Mékong et le Fleuve Rouge pour l'Asie...), des représentants institutionnels et des experts (climatologues, anthropologues, économistes et géographes) doivent confronter leurs points de vue sur les bonnes pratiques en matière d'environnement et de développement durable au cours de ces trois jours d'échanges.

 On s'est préoccupé énormément de l'atmosphère avec notamment l'effet de serre. Depuis assez peu de temps, on s'intéresse à la mer. Les fleuves sont les grands oubliés de la COP 21 et ils doivent être gérés. Un fleuve non géré, c'est un canal putride. Quand il est bien géré, c'est un atout énorme, poursuit l'écrivain, auteur d'un ouvrage sur l'avenir de l'eau (2008). (Image couverture du livre l'avenir de l'eau (tome2) par Erik Orsenna. Cliquez sur l'image pour aller directement sur le site de la Fnac. Disponible en version relié ICI).

A l'issue de cette première session, si l'on peut arriver à un, puis deux, puis dix projets sur les fleuves, on aura gagné, souhaite-t-il. Une synthèse de ces travaux sera remise par l'IAGF avant le début de la Conférence de Paris au ministre des Affaires Etrangères et président de la COP 21, Laurent Fabius.

Selon l'observatoire, qui organisera désormais deux rendez-vous chaque année en France et à l'étranger, 275 fleuves dans le monde ont une gestion partagée par au moins deux pays.

Les représentants de 195 pays sont attendus le 30 novembre à Paris, jusqu'au 11 décembre, pour négocier, sous l'égide des Nations unies, lors de la 21e conférence sur le climat, un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète.


Romandie 14/10/2015

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[size=16]Paris - Dix compagnies pétrolières et gazières mondiales, poids lourds du secteur, se sont engagées vendredi à investir et collaborer davantage pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, en amont de la conférence mondiale de Paris sur le climat (COP21) en décembre.

Ces groupes, qui assurent près d'un cinquième de la production mondiale d'hydrocarbures et fournissent environ 10% de l'énergie de la planète, appellent à un accord efficace sur le climat lors de la COP21 et soutiennent l'objectif de contenir le réchauffement climatique à 2 degrés.


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 PDG OGCI déclarent leur action contre le changement climatique: les PDG présents à l'événement sont : Helge Lund, BG Group; Bob Dudley, BP; Claudio Descalzi, Eni; Emilio Lozoya, Pemex; Josu Jon Imaz, Repsol; Amin Nasser, Saudi Aramco; Eldar Sætre, Statoil; et Patrick Pouyanné, Total. (PDG membres OGCI pas représentées: Mukesh Ambani, Reliance Industries; Ben van Beurden, Royal Dutch Shell). (c) OGCI

C'est un défi pour l'ensemble de la société. Nous sommes prêts à jouer notre rôleAu cours des prochaines années, nous renforcerons nos actions et nos investissements visant à réduire l'intensité en carbone du mix énergétique mondial, ont assuré les dirigeants de BG Group, BP, Eni, Pemex, Repsol, Saudi Aramco, Reliance Industries, Royal Dutch Shell, Statoil et Total dans une déclaration commune.

Regroupées au sein de l'OGCI (Oil and Gas Climate Initiative), nos compagnies sont prêtes à collaborer dans un certain nombre de domaines afin d'obtenir davantage que la somme de leurs efforts individuels, ont-ils ajouté. 

Cette collaboration se traduira par des actions pratiques, significatives et basées sur la technologie dans des domaines comme l'efficacité énergétique, le gaz naturel, présenté comme l'énergie fossile la moins polluante, ou la recherche et développement (R&D).

Les dix grandes compagnies, parmi lesquelles ne figurent aucune américaineont déjà diminué d'environ 20% les émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble de leurs opérations au cours des dix dernières années, affirment-elles.



Romandie 16/10/2015[/size]

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Paris - Des délégations du monde entier reprennent lundi le chemin de Bonn pour une ultime semaine de négociations avant la conférence mondiale sur le climat en décembre à Paris, les 195 pays étant encore loin d'un accord pour contenir la hausse inédite du thermomètre mondial.

La donnée de fond, celle qui me semble essentielle et me rend optimiste est que quasiment tout le monde a accepté le fait que le prix de l'inaction est plus élevé que le coût d'une intervention décidée maintenant, a déclaré jeudi Ban Ki-moon, tout en se disant inquiet des lenteurs dans le processus de négociation.

Le défi est sans précédent: entériner par consensus le principe d'une transition énergétique au niveau mondial pour se détourner des énergies fossiles. Ce qui suppose de bousculer de nombreux intérêts industriels et étatiques.

Autre obstacle à surmonter: garantir des financements aux pays en voie de développement, surtout les plus pauvres, pour les aider à privilégier les énergies propres mais aussi à s'adapter aux impacts du réchauffement (infrastructures, sécurité alimentaire, approvisionnement en eau, etc.).

Face à une hausse de la température moyenne du globe de 0,8°C depuis l'ère pré-industrielle - ce qui induit déjà une fonte accélérée des glaciers et de la banquise et une acidification des océans - la communauté internationale s'est fixée comme objectif de limiter à 2°C le réchauffement pour éviter des impacts dramatiques.

Signe de la détermination à agir: près de 150 pays, représentant environ 90% des émissions mondiales, ont désormais publié leurs objectifs de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre pour 2025 ou 2030. Ces engagements mettraient la planète sur une hausse de 3°C.

On est encore loin des 2°C, les pays devront revoir leur copie d'ici 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord de Paris, souligne Célia Gautier du Réseau action climat, membre du Climate action network (900 ONG).

Ethiopie, Maroc ou Costa-Rica ont des objectifs jugés ambitieux, à l'opposé des mauvais élèves que sont le Canada, l'Australie, la Russie, le Japon ou la Turquie, ainsi que les pays du Golfe qui n'ont pas encore annoncé d'objectifs post-2020.

Signe que la donne a changé depuis 2009 et l'échec de la conférence de Copenhague, la Chine, premier émetteur mondial (25%), fait sa part de boulot et envoie de bons signaux, affirment les ONG. Déploiement massif des renouvelables, mise en place d'un marché carbone national, réorientation des investissements: autant de bons points décernés à Pékin.

Si l'effort global est encore insuffisant, Laurence Tubiana, la négociatrice française estime néanmoins qu'un mouvement de fond est enclenché. Avoir autant d'objectifs nationaux, qui nécessitent de prévoir la production et la consommation futures d'énergie, est inédit, relève-t-elle.

Parallèlement aux engagements de chaque pays, le texte négocié à Bonn porte lui sur un cadre généralIl s'agit de traduire les 2°C dans un objectif à long terme pour aller vers la décarbonation de l'économie, de prévoir un mécanisme pour revoir régulièrement à la hausse les engagements et de mobiliser des financements pour les pays les plus pauvres.

Pour accélérer des discussions embourbées ces derniers mois, les pays ont missionné début septembre les deux co-présidents pour réécrire un projet de texte plus court et plus clair. Publié il y a deux semaines, le texte est passé de 80 à 20 pages, souligne Liz Gallagher, porte-parole d'E3G, membre du Climate action network. C'est une base solide de travail mais il faut s'attendre à des réactions lors du premier jour à Bonn, prévient-elle.

Du point de vue de la méthode, c'est un pas en avant important, considère Jens Mattias Clausen (Greenpeace). Mais lui aussi pense que ce nouveau texte va mettre en colère certains pays
.


Romandie 16/10/2015

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Paris - A six semaines de la conférence de Paris, 149 pays ont remis à l'ONU leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre à l'horizon 2025-2030, un nombre encourageant, mais ces promesses restent insuffisantes pour contenir le réchauffement sous le seuil critique de +2°C.

Ces pays représentent près de 90% des émissions actuelles.

CHINELe premier émetteur mondial (environ un quart des émissions) s'est engagé, pour la première fois, à plafonner ses émissions de gaz à effet de serre (GES), au plus tard en 2030, après avoir été longtemps sur la défensive au nom de ses impératifs de développement.

A la fois premier consommateur mondial de charbon, énergie la plus dommageable, et premier investisseur dans les renouvelables, il veut réduire de 60 à 65% son intensité carbone (émissions de CO2 rapportée à la croissance) en 2030 par rapport à 2005, soit -4% par an.

ETATS-UNISLe deuxième pollueur mondial veut réduire de 26 à 28% ses émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Un objectif en deçà de celui des Européens, mais au-delà des précédentes contributions américaines.

Les Etats-Unis sont au moins désormais présents avec un plan crédible qui amorce le virage vers une économie faible en carbone, souligne Jennifer Morgan, du World Resources Institute: l'administration Obama est la première à s'attaquer au problème.

Union Européenne : Début mars, l'UE (environ 10% des émissions, 3e rang mondial) a été la première à transmettre son plan: réduire d'au moins 40% d'ici à 2030 ses émissions par rapport à 1990, et viser une neutralité carbone d'ici à 2100.

Ces engagements insufflent une dynamique positive, mais ces pays pourraient améliorer leurs contributions, souligne la Fondation Hulot, tandis que le Climate Action Tracker, regroupant plusieurs centres de recherche, juge ce niveau d'engagement moyen.

INDE : L'Inde, 4ème pollueur mondial, a promis de réduire son intensité carbone de 35% d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005, mais sans fixer d'objectif de réduction globale des émissions. Elle compte sur les énergies renouvelables (40% de son électricité d'ici 2030), tout en reconnaissant sa dépendance au charbon (doublement de production prévu d'ici 2020).

RUSSIELe 5ème émetteur mondial assure viser moins 25 à 30% entre 1990 et 2030. Mais si l'on retire l'effet positif généré par les vastes forêts du pays, ce n'est plus qu'une réduction des émissions de GES industriels de 6 à 11%, souligne le Climate Action Tracker, qui évoque un effort inadapté.

JAPON : Le 6ème émetteur compte réduire ses émissions de 26% entre 2013 et 2030, comptant sur le retour de l'énergie nucléaire, inutilisée depuis la catastrophe de Fukushima. ONG et instituts de recherche jugent inadapté le projet du Japon, gros utilisateur de charbon.

BRESILLe Brésil a annoncé qu'il entendait réduire de 43% ses émissions d'ici à 2030, par rapport à 2005, en diversifiant ses sources d'énergies renouvelables. Le plan a été plutôt bien accueilli, même si des ONG jugent insuffisant l'effort contre la déforestation.

CANADA : Le pays, dont le gouvernement conservateur a décidé en 2011 de sortir du protocole de Kyoto, annonce une réduction de 30% d'ici 2030 par rapport à 2005. Sans mesure nouvelle, ses émissions vont en fait gonfler jusqu'en 2030, le pétrole issu des sables bitumineux prenant une place importante, dénonce l'institut Climate Analytics.

AUSTRALIE : L'Australie avance une réduction de ses émissions de 26-28% d'ici 2030 par rapport à 2005. Le pays, un des plus gros émetteurs par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance au charbon, ne fournit pas une contribution juste aux efforts internationaux, souligne l'institut australien Climate Council.

AUTRESDe nombreux pays en développement ont fait état de leurs engagements, souvent conditionnés à la mise en place de mécanismes d'aide financière et technologique.

Le Mexique a été le premier pays émergent à le faire et le Gabon, le premier pays africain.

Sur l'ensemble des 149 plans, la copie de l'Ethiopie et celle du Maroc comptent parmi les rares qualifiées de suffisantes et adaptées par les ONG.

Les derniers plans en date présentés à l'ONU sont ceux de l'Afghanistan et de l'Equateur, remis mardi.

Manquent encore à l'appel la plupart des pays pétroliers : Arabie saoudite (seul membre du G20 absent), Iran (dans le top 10 des émetteurs), Oman, Qatar, Koweit, Nigeria, Venezuela.


Romandie 16/10/2015

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Paris - France Info accueillera mardi 3 novembre à un mois de la COP21 plusieurs centaines de collégiens qui proposeront des solutions contre le réchauffement climatique.

Quelque 670 adolescents prendront place dans l'auditorium de la Maison de Radio France, en présence de la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem et de plusieurs invités, dont le président de la SNCF Guillaume Pepy, le photographe Yann Arthus-Bertrand et le navigateur Roland Jourdain, a annoncé à l'AFP le directeur de France Info, Laurent Guimier.

Les jeunes présenteront leur proposition à l'antenne. L'événement sera filmé par les caméras de Public Sénat qui en fera un documentaire.

La génération future est assez peu impliquée dans la préparation de la COP21, cet évènement si important, a commenté Laurent Guimier.

Depuis la rentrée de septembre, une classe de chaque département français prépare une proposition pour la COP21, présentée sous une forme très libre. Chaque semaine, un reporter de la radio visite une classe différente pour mettre en avant cette génération qui sera au pouvoir en 2050 les principaux intéressés par la lutte contre le réchauffement, selon Laurent Guimier.

La COP21 va réunir à partir de fin novembre 195 pays en vue d'un accord universel contre le réchauffement climatique.


Romandie 16/10/2015

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Paris - Il faut que les négociateurs avancent fortement la semaine prochaine à Bonn, lors du dernier round de pourparlers sur le climat prévu avant la conférence de Paris, a souhaité vendredi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, futur président de la COP21.

On va entrer dans la dernière ligne droite de la conférence de Paris, a dit lors d'un point presse le ministre, qui se rendra mardi à Bonn.

Nous avons un texte plus concis, j'espère qu'il servira de base à la discussion. Il y aura certainement des ajouts et des amendements, et c'est normal, mais mon souhait est qu'on mette à profit ces quelques jours pour avancer fortement, a-t-il dit. Le texte est plus concis que ses prédécesseurs. Il faut souhaiter que les pays acceptent de discuter sur cette base.

En vue de cette session prévue de lundi à vendredi, les deux co-présidents des débats ont publié une ébauche d'accord, ramené de 80 à 20 pages, afin que les négociateurs puissent travailler sur un texte plus lisible.

Il faut aussi trancher entre pas mal d'options encore nombreuses, a ajouté M. Fabius. Notre idée, c'est que le maximum de questions puissent être traitées avant même le début de la COP. Il faut éviter le syndrome de Copenhague où les chefs de l'Etat ont été appelés à régler des problèmes insolubles à la dernière minutePour éviter de répéter l'expérience, la France, qui accueillera la conférence de l'ONU du 30 novembre au 11 décembre, a choisi de convier tous les chefs d'Etat et de gouvernement au premier jour. Je pense que beaucoup viendront. Les invitations sont parties la semaine dernière, a-t-il dit.

Les dirigeants seront accueillis par le président, François Hollande, au Bourget, où se tiendra la COP. Il y aura des prises de parole, un peu comme aux Nations unies, un déjeuner éco-responsable puis, selon l'affluence, de nouveau des prises de paroles, a expliqué M. Fabius.

L'idée est de donner une impulsion politique, a-t-il ajouté, on souhaite que les dirigeants, américain, chinois, Mme Merkel etc disent +cette affaire va déterminer nos vies, donc il faut trouver une solution, faites en sorte qu'il y ait un accord+.

La communauté internationale s'est fixé pour objectif de trouver un accord pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et ainsi contenir le réchauffement planétaire sous la barre critique de +2° par rapport à la Révolution industrielle.


Romandie 16/10/2015

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Paris - Le futur accord de Paris pour lutter contre le réchauffement climatique va fixer un cadre général à l'action de la communauté internationale: voici les points clés de cette négociation.

- Les objectifs de long termeLimiter la hausse au niveau mondial à 2°C est un objectif partagé par tous, mais des pays comme les Etats insulaires défendent 1,5°C, les deux chiffres étant mentionnés dans les documents de travail.

Le respect de cette limite passe par une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais la formulation de cet objectif peut être très précise (une date butoir pour le pic des émissions) ou beaucoup plus floue (transformation globale bas carbone ou neutralité carbone). Le principe d'un bilan global des actions mises en place est discuté, mais la date fait débat. Certains veulent un état des lieux avant 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord.

Pour rester sous les 2°C, les scientifiques et les économistes recommandent davantage d'efforts avant même 2020. Agir plus tard coûtera plus cher, préviennent-ils.

- La révision à la hausse des engagementsPrès de 150 pays ont annoncé leur objectif national pour réduire ou limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2025 ou 2030. Si ces engagements sont respectés, la hausse prévisible du thermomètre mondial serait ramenée de plus de 4°C à environ 3°C.

Pour combler l'écart entre 2 et 3°C, significatif en terme de bouleversements climatiques, de nombreux pays voudraient que de nouveaux engagements, plus ambitieux, soient publiés tous les 5 ans.

- Les financementsEn 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser de plus en plus d'argent pour financer des projets climat (réduction des émissions de gaz à effet de serre ou actions d'adaptation au dérèglement climatique) pour arriver annuellement à 100 milliards de dollars en 2020.

Mais quels financements comptabiliser? Fonds publics et privés ? Prêts et dons ? Rien n'avait été définiTrès récemment, l'OCDE a évalué à 62 milliards les financements du Nord vers le Sud en 2014, en incluant les prêts. Il y aurait 43 milliards issus d'institutions publiques, 16 milliards d'acteurs privés et 1,6 milliard de crédits à l'export.

Pour les années à venir, de nouveaux financements viennent d'être annoncés, notamment de la part des banques multilatérales. Le Fonds vert pour le climat, abondé à hauteur de 10 milliards jusqu'en 2018, financera ses premiers projets en 2016.

Les pays en voie de développement exigent que les financements de projet climat viennent s'ajouter et non se substituer au budget de l'aide au développementIls veulent aussi un rééquilibrage entre l'adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui capte l'essentiel des financements.

Et quid de l'après 2020 ? Les pays en voie de développement veulent qu'une hausse soit garantie.

- La coopérationEn plus des financements, les pays en voie de développement réclament des transferts de technologie et une aide technique à l'adaptation (partage d'expérience, renforcement des systèmes d'alerte).



Romandie 16/10/2015

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Paris - Comme d'autres ONG cette semaine, le CCFD-Terre Solidaire a appelé jeudi à inclure les questions de sécurité alimentaire et d'agriculture dans les négociations de la conférence sur le climat prévue en fin d'année à Paris (COP21).

La COP21 ne peut ignorer la question de la faim dans le monde, or les notions de droits humains et de sécurité alimentaire ne sont pour le moment pas prises en compte dans ce qui relève de l'accord destiné à être signé en décembre 2015 pour une application en 2020, estime l'ONG dans un communiqué.

L'agriculture n'est jamais citée dans le document de base des négociations de la prochaine session organisée à Bonn en amont de la conférence de Paris, dénonce le texte.

Alors que 800 millions de personnes souffraient déjà de la faim en 2014, (...) 600 millions de personnes supplémentaires pourraient être touchées par les impacts des changements climatiques si rien n'est fait d'ici 2080, rappelle le CCFD-Terre Solidaire, citant des chiffres de l'ONU.

La sécurité alimentaire doit être réintégrée dans l'Accord de Paris et inscrite au-delà du seul préambule, ont aussi plaidé en début de semaine 13 ONG, dont Médecins du Monde, la Croix Rouge française, le Secours Catholique et Acted.

Le changement climatique a déjà des conséquences directes sur la sécurité alimentaire, estiment ces organisations, citant les effets de l'augmentation des catastrophes naturelles, la baisse des productions et rendements agricoles, ainsi que la volatilité des prix agricoles.

4 Français sur 5 considèrent que faim dans le monde et changement climatique sont liés, selon un sondage CSA commandé par le CCFD, à paraître vendredi dans La Croix.


Romandie 15/10/2015

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