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Conférence 2015 sur le climat

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Paris - La Coalition climat 21, regroupant 130 organisations, qui a dû renoncé à manifester dans les rues de Paris à cause des attentats, appelle à former dimanche, veille du coup d'envoi de la COP21, une chaîne humaine dans l'est de la capitale.

Pour la justice climatique, pour la paix qu'elle contribue à apporter et en hommage aux victimes des attentats, nous formerons à Paris une chaîne humaine sur les trottoirs entre place de la République et de la Nation, indique dans un communiqué la Coalition.




Les organisations (ONG écologistes humanitaires, religieuses, syndicats, organisations étudiantes, etc.) précisent que la chaîne humaine sera formée sur le boulevard Voltaire, où se situe la salle de spectacle du Bataclan dans laquelle 90 personnes ont trouvé la mort sous les balles le 13 novembre.




A la suite des attentats odieux, les autorités ont déclaré l'état d'urgence et interdit la Marche pour le climat initialement prévue,réduisant de fait au silence les voix des populations directement affectées par le changement climatique, écrit la Coalition. Mais paradoxalement, les marchés de Noël et les rencontres sportives sont maintenus, ajoute-t-elle.

La réalité est que nous sommes dans un état d'urgence climatique (...) c'est pourquoi nous serons mobilisés le dimanche 29 novembre à Paris et dans d'autres villes de France, indiquent les ONG.




Des manifestations pourraient être autorisées dans certaines villes de France.




Au même moment, des centaines de milliers de personnes marcheront de Durban à Sao Paolo, en passant par Delhi et Londres, rappellent-elles. En tout une cinquantaine de manifestations sont prévues.

Le gouvernement a annoncé mercredi dernier que les manifestations sur la voie publique dans le cadre de la COP21 ne seraient pas autorisées.

Dans la foulée, un site internet (www.march4me.org) a été mis sur pied pour que ceux qui ne peuvent pas défiler à Paris puissent être associés à des personnes participant à des marches dans d'autres pays. Il doit être mis en ligne mercredi.




Dimanche, la place de la République, lieu de départ de la manifestation initiale et lieu de recueillement et d'hommages depuis les attentats, sera recouverte de chaussures qui symboliseront les pas des personnes devant participer à la marche pour le climat de Paris.






Romandie 24/11/2015

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Paris - Un événement mondial dans un contexte dramatique liés aux attentats du 13 novembre: le gouvernement a détaillé mercredi les mesures exceptionnelles mises en place pour la COP21 mobilisant quelque 11.000 policiers et gendarmes.

Aux frontières, 8.000 membres des forces de l'ordre sont déployés pour des contrôles à l'occasion de la conférence de l'ONU sur le climat (COP21) qui débute dimanche au Bourget, au nord de Paris, a indiqué place Beauvau le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. En amont de la COP21, la France avait rétabli dès le 13 novembre au matin ses contrôles aux frontières, une mesure permise par le code Schengen.




Quelque 2.800 hommes supplémentaires seront mobilisés pour la sécurité du site même de la COP21, a ajouté M. Cazeneuve, rappelant qu'au total ce sont 120.000 policiers, gendarmes et militaires qui sont déjà engagés sur l'ensemble du territoire après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. L'Etat d'urgence a depuis été décrété en France pour trois mois.

Bernard Cazeneuve était entouré de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, du secrétaire d'Etat aux transports, Alain Vidalies, de la maire de Paris, Anne Hidalgo, et des président socialistes de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et du conseil général de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel. Tous avaient l'air grave après les attentats qui ont endeuillé la capitale le 13 novembre et qui ont été évoqués avec mesure et distance.

Tous ont précisé qu'il s'agissait de mesures exceptionnelles dans un contexte dramatique. C'est un événement mondial, une première mondiale, a dit Mme Royal et c'est la meilleure réponse à la tragédie. Elle a insisté également sur l'importance de ce sommet pour la paix.




Les transports en communs seront gratuits les 29 et 30 novembre pour permettre aux parisiens de se déplacer pendant les temps forts de la conférence qui se tient jusqu'au 12 décembre, a annoncé Anne Hidalgo.

La maire de Paris a demandé aux franciliens de ne pas prendre leur voiture dimanche et lundi. Il est indispensable qu'il y ait une mobilisation générale et que le message à partir d'aujourd'hui et dans les jours qui viennent passe massivement de la nécessité de ne pas utiliser les voitures personnelles pendant quelques heures, a renchéri Bernard Cazeneuve.




Dans une plaquette distribuée aux médias il est aussi précisé que, durant ces deux journées d'ouverture et à titre exceptionnel, de grands axes d'Ile-de-France seront fermés à certaines heures comme les autoroutes A1 et A16 ou le boulevard périphérique ouest très fréquentés tous les jours en région parisienne.




Cent quarante-sept chefs d'Etat et de gouvernement, dont l'Américain Barack Obama et le Chinois Xi Jinping, sont attendus au premier jour de la conférence qui tentera de sceller un accord universel contre le réchauffement climatique.

Alors que les autorités redoutaient l'action de groupuscules d'extrême gauche en marge de la conférence, M. Cazeneuve a rappelé que les préfets peuvent interdire les manifestations sur l'ensemble du territoire, dans le cadre de l'état d'urgence. Dans le contexte de menaces très élevées, la réussite de la COP21 passe aussi par la sécurisation optimale de cette manifestation, a déclaré le ministre, rappelant que tout est mis en oeuvre pour sécuriser la conférence.

La grande manifestation pour le climat prévue le dimanche 29 novembre a été interdite par le gouvernement dans le cadre de l'état d'urgence, tout comme une autre marche prévue le 12 décembre.

Je tiens à saluer les membres de la Coalition 21, qui ont compris que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies (...) et qui ont en conséquence renoncé à la manifestation interdite du 29, a affirmé M. Cazeneuve, pour ces associations faisaient preuve d'un remarquable esprit de responsabilité.


Romandie 25/11/2015

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Paris - L'Assemblée nationale a voté mercredi une résolution transpartisane en faveur d'une société bas carbone, avant la grande conférence sur le climat à Paris à partir de lundi.

Nous n'avons pas la prétention d'écrire les termes de l'accord auquel va tenter de parvenir la communauté internationale lors de la COP21, mais de guider demain l'action du gouvernement, a déclaré lors d'une conférence de presse Jean-Paul Chanteguet, président (PS) de la commission du Développement durable de l'Assemblée et auteur de la résolution cosignée par les socialistes, des députés écologistes, UDI et radicaux de gauche.




A ses côtés, Danielle Auroi, présidente (EELV) de la commission des Affaires européennes, le radical de gauche Jacques Krabal et l'élu UDI Bertrand Pancher se sont félicités que les parlementaires envoient ce message à l'exécutif.

Il convient que la France, qui présidera, durant une année, la COP après la réunion de Paris, s'engage à porter un nouveau modèle de développement à l'intérieur de ses propres frontières et au-delà, précise son exposé des motifs.




Aux termes de la résolution, la France doit intensifier son aide au développement et placer l'investissement et le secteur financier au service du climat. Au plan européen, les députés demandent notamment une réforme du mécanisme de fixation du prix du carbone et que se concrétise la taxe sur les transactions financières.

Ils suggèrent aussi que le FMI et la Banque mondiale soient chargés du suivi d'une feuille de route mondiale pour le financement d'une économie décarbonée.




Une autre résolution transpartisane a été votée par l'Assemblée mercredi, afin de promouvoir la prise en compte des outre-mer dans les négociations de la COP21. Ces territoires sont de loin les plus immédiatement exposés aux conséquences visibles du changement climatique, justifient ses auteurs, parmi lesquels nombre de députés ultramarins.




A ce jour, il est confirmé la présence de 150 chefs d'état et de gouvernement à la COP21.





Romandie 25/11/2015

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Paris - L'Australie a donné vendredi le coup d'envoi des marches en faveur du climat avant la grande conférence de Paris qui, deux semaines après les pires attentats ayant frappé la France, s'ouvre lundi sous haute sécurité avec plus de 150 chefs d'Etats.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Melbourne pour créer un monde propre et juste. Un jeune garçon brandissait une pancarte sur laquelle on pouvait lire arrêtez de bousiller mon avenir.


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Samedi et dimanche, une cinquantaine de manifestations sont prévues dans le monde (Manille, Tokyo, Sydney, New-Delhi, Kampala, Sao Paolo, Londres, Mexico, New-York, Bogota...) mais elles ont été interdites à Paris où un hommage a été rendu vendredi aux victimes des attentats (130 morts).

Une chaîne humaine sera cependant formée dimanche dans l'est de la capitale à proximité de plusieurs lieux des fusillades du 13 novembre, en particulier de la salle de spectacles du Bataclan (90 morts).

Dès le lendemain de ces événements tragiques, la France avait annoncé maintenir cette conférence COP21 qui doit déboucher sur le premier accord engageant 195 pays contre le réchauffement, l'un des grands défis du 21e siècle.

 "Le Miles climatique". Urgenda attire l'attention sur les mesures nécessaires pour éviter un changement climatique dangereux et de garder la planète pour les générations futures. Du 1er au 28 Novembre, le directeur d'Urgenda, Marjan Minnesma, et les autres vont  marcher plus de 500 km d'Utrecht à Paris, où à lieu la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21). Chaque jour, elle sera rejointe par un invité spécial, qui laissera derrière un message à chaque  nouvelle étape. Chacun est libre de se joindre à cette marche, que ce soit pour une journée, une semaine, ou tout le mois. Chaque étape est longue d'environ 20 kilomètres. Ensemble, nous allons montrer au monde que le temps est venu d'agir !urgenda 20/11/2015


Davantage de chefs d'Etat ont même annoncé leur venue à Paris les jours qui ont suivi les attaques des jihadistes, faisant de ce sommet climat le plus important jamais organisé. C'est un signal fort de volonté, de solidarité, d'engagement, a estimé jeudi Ségolène Royal, la ministre française de l'Ecologie.

Le nombre de participants attendus est aussi inégalé pour une COP: 40.000 personnes dont 10.000 délégués de 195 pays, 14.000 représentants de la société civile et experts, 3.000 journalistes et des milliers de visiteurs.

La première journée de lundi sera rythmée par les discours des chefs d'Etat, dont François Hollande, Barack Obama, Xi Jinping, Narendra Modi, Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan, etc. Des rencontres bilatérales permettront aussi aux leaders politiques d'aborder la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique.

Alors que l'Etat d'urgence a été déclaré en France pour trois mois, des mesures exceptionnelles vont sécuriser Paris et le site de la COP au Bourget, au nord de la capitale. Aux frontières, les contrôles ont été rétablis et 8.000 membres des forces de l'ordre déployés. Au Bourget 2.800 hommes seront mobilisés et 6.300 autres dans Paris pour la venue des chefs d'Etat.

Vendredi, les derniers préparatifs avaient lieu au Bourget, sous l'oeil des forces de l'ordre omniprésentes. Deux gendarmes patrouillaient même à cheval sur le site.

Dès cette semaine, les consultations informelles entre pays ont débuté au siège de l'Unesco. Signe que le temps est compté pour arriver à un consensus, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français et président de la COP, réunira dimanche les chefs de délégation pour leur proposer une méthode de travail, avant même l'ouverture officielle lundi. Tout le travail de ces 11 jours sera d'arriver à mettre d'accord 195 pays sur un texte précis, a-t-il souligné vendredi.

D'ici au 11 décembre, les lignes de fracture devront laisser la place à des compromis sur des sujets clés comme les financements Nord-Sud, un objectif commun de long terme pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ou un mécanisme de révision des engagements des pays.

Cet accord est plus que jamais nécessaire, car le réchauffement climatique est déjà en marche avec des populations partout dans le monde qui sont frappées de plein fouet, qui perdent leurs récoltes ou leurs terres, a souligné cette semaine Alix Mazounie, porte-parole du réseau d'ONG Réseau action climat.

Les déréglements déjà constatés (montée des eaux, fonte des glaciers, disparition d'espèces...) vont fortement s'accentuer dans les années à venir si une action ambitieuse n'est pas entreprise au niveau mondial.

L'objectif de la communauté internationale est de limiter à 2°C le réchauffement de la planète, qui a déjà gagné 0,8°C depuis l'ère pré-industrielle.

A ce stade, les engagements volontaires des pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2025 ou 2030 vont permettre de ramener la hausse prévisible du thermomètre mondial de 4-5° à 3°C.


Romandie 27/11/2015

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L'Australie a donné le coup d'envoi des marches en faveur du climat avant la grande conférence de Paris qui, deux semaines après les pires attentats ayant frappé la France, s'ouvre lundi sous haute sécurité. Plus de 150 chefs d'Etats seront présents.


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Ce week-end, une cinquantaine de manifestations sont prévues dans le monde (Manille, Tokyo, Sydney, New Delhi, Kampala, Sao Paolo, Londres, Mexico, New-York, Bogota...) ainsi que dans les grandes villes suisses (Genève, Berne, Zurich, St-Gall et Lugano). Elles ont été interdites à Paris après les attentats djihadistes ayant fait 130 morts le 13 novembre, remplacées par une chaîne humaine dimanche.

 The Guardian 27/11/2015


Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé vendredi à Melbourne (Australie) pour un monde "propre et juste". Un jeune garçon brandissait une pancarte avec l'inscription "Arrêtez de bousiller mon avenir". Vendredi, plusieurs dizaines de "pèlerins climatiques" venus d'Europe, d'Afrique et d'Asie ont commencé à se rassembler dans une église parisienne, marquant symboliquement la mobilisation des religions pour le climat.


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Le Canada a annoncé qu'il allait allouer une enveloppe de 2,65 milliards de dollars canadiens sur cinq ans pour "aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique", soit "un doublement" de l'enveloppe prévue jusqu'ici.


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Dès le lendemain des attentats, la France avait annoncé maintenir la conférence COP21, qui doit déboucher sur le premier accord engageant 195 pays contre le réchauffement, l'un des grands défis du 21ème siècle. Davantage de chefs d'Etat ont même annoncé leur venue à Paris les jours qui ont suivi les attaques des djihadistes, faisant de ce sommet sur l'environnement le plus important jamais organisé.


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En visite vendredi après-midi au sommet du Commonwealth à Malte, le président français François Hollande a cependant assuré ne pas vouloir "transformer la conférence climat en réunion internationale sur la lutte contre le terrorisme, ça ne servirait aucune des causes".


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Mais les deux thématiques sont liées: "L'homme est le plus grand ennemi de l'homme, nous le voyons pour le terrorisme mais nous pouvons aussi le dire pour le climat", a ajouté M. Hollande. Il doit recevoir samedi des représentants d'ONG engagées dans la défense de l'environnement.


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Le nombre de participants attendus est aussi inégalé pour une COP: 40'000 personnes dont 10'000 délégués de 195 pays, 14'000 représentants de la société civile et experts, 3000 journalistes et des milliers de visiteurs.


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La première journée de lundi sera rythmée par les discours des chefs d'Etat, dont François Hollande, Barack Obama (Etats-Unis), Xi Jinping (Chine), Narendra Modi (Inde) ainsi que la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga. Des rencontres bilatérales permettront aussi aux leaders politiques d'aborder la lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique.


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Alors que l'état d'urgence a été déclaré en France pour trois mois, des mesures exceptionnelles vont sécuriser Paris et le site de la COP au Bourget, au nord de la capitale. Aux frontières, les contrôles ont été rétablis et 8000 membres des forces de l'ordre déployés: 2800 seront mobilisés au Bourget et 6300 autres dans Paris pour la venue des chefs d'Etat.


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Romandie 28/11/2015

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Paris - Montrés du doigt car classés en tête de liste des pays aux plus fortes émissions de gaz à effet de serre par habitant, les principaux Etats exportateurs de pétrole tentent difficilement de changer leur image d'ennemis du climat.

Jusqu'à aujourd'hui les pays exportateurs ont tout fait, en particulier les pays du Golfe, pour rendre difficile la progression des accord internationaux sur le climat, constate auprès de l'AFP Patrick Criqui, économiste spécialiste de l'énergie.




Dernière illustration en date: globalement et sans surprise, les pays producteurs de pétrole s'engagent à minima, voire pas du tout, juge la fondation Nicolas Hulot, dans une analyse des engagements nationaux publiés par près de 180 pays en amont de la conférence internationale pour le climat de Paris (COP21).

Dans le contexte de la mobilisation mondiale, ils ont cependant arrondi certains angles, nuance Francis Perrin, président de Strategies et politiques énergétiques, même s'ils continuent de dire attention de ne pas trop nous désigner du doigt car nous produisons des hydrocarbures qui sont consommés par le monde entier.

L'Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis n'ont pris aucun engagement chiffré en termes d'émissions de réductions de gaz à effet de serre, relève la FNH. Le Venezuela, le Nigeria et l'Angola n'ont même pas publié d'engagement à ce jour. Et la Russie, important émetteur de gaz à effet de serre, table sur une stagnation de ses émissions.

La forte dépendance aux revenus issus du pétrole est la principale raison de cette frilosité.

Au Venezuela, il représente 96% des exportations du pays et plus de la moitié du produit intérieur brut (PIB), tandis que le Nigeria tire 70% de ses revenus de l'or noir.




La Russie, où les hydrocarbures représentent plus de la moitié des ressources budgétaires, a elle publié des engagements peu contraignants, avec une stagnation des émissions par rapport à aujourd'hui. Et le pays soutient financièrement l'exploitation de nouveaux gisements.

La rente pétrolière est souvent pour ces pays un élément du consensus social et politique qu'ils ne veulent pas bouleverser, avance M. Perrin.

Beaucoup d'Etats pétroliers conditionnent d'ailleurs toute action à l'aide financière internationale sur laquelle les pays développés se sont engagés. C'est le cas de l'Algérie, pour atteindre son objectif affiché de 27% d'énergies renouvelables en 2030.

La moitié des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont des pays en voie de développement. Ils font donc valoir que pour eux comme pour les autres pays en développement, les questions de la lutte contre la pauvreté, d'accès à l'énergie, restent une priorité et le restera pour longtemps, explique à l'AFP Francis Perrin.

L'engagement des pays pétroliers dépend donc aussi de leurs marges de manoeuvres financières, d'autant que les énergies renouvelables réclament des investissements importants.

En ce sens, les pays du Golfe, plus riches, même s'ils défendent avec force leur économie basée sur les hydrocarbures, ont commencé à investir dans des énergies renouvelables, notamment dans le solaire




Certains d'entre eux s'intéressent également à l'énergie nucléaire, peu émettrice en CO2, comme Abou Dhabi avec des centrales en construction, l'Arabie saoudite ou l'Egypte, explique Francis Perrin.

Alors qu'ils prévoient de livrer leur dernière cargaison de brut dans 50 ans, les Emirats arabes unis font figure de tête de pont de ce timide mouvement, avec l'ambitieux chantier de la ville durable Masdar city. Ils abritent aussi le projet de la plus grande centrale solaire à concentration du monde, Shams-1.

Toutefois, les Etats pétroliers mettent en avant le fait que, selon les prévisions de nombreux experts, les énergies fossiles continueront de représenter une part importante (75% en 2040, selon l'AIE) du bouquet énergétique mondial. Une première étape serait donc de chercher à les utiliser de la façon la plus intelligente possible, estime M. Perrin, via des normes environnementales plus strictes, des réductions du torchage ou du brulage associé à l'exploitation de pétrole.

A l'instar des compagnies pétrolières, ces pays mettent aussi l'accent sur un plus grand développement du gaz, moins émetteur de CO2 que le pétrole.

Une stratégie intelligente pour ces pays, qui ont les moyens d'investir, pourrait être de développer une chimie et une pétrochimie bas carbone avec une récupération et un stockage du CO2, estime Patrick Criqui.

L'Arabie Saoudite est ainsi le premier pays du Moyen-Orient a avoir lancé un projet de capture et de stockage du carbone.



Romandie 28/11/2015

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Paris - La préfecture de police de Paris recommande fortement d'éviter d'utiliser les transports en commun sauf nécessité dimanche et lundi pour le démarrage de la COP21, la conférence climat de Paris, a-t-elle annoncé vendredi.




Eu égard au risque avéré, sur ces deux jours, d'engorgement des réseaux routiers et, par voie de conséquence, de ceux des transports en commun, la préfecture de police (PP) recommande d'éviter au maximum de recourir aux transports en commun mais aussi de ne pas utiliser les véhicules.




Cette recommandation marque une évolution puisque, mercredi, le président de la région et du Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France), Jean-Paul Huchon, avait annoncé la gratuité des transports en commun pour les 29 et 30 novembre en région parisienne.




Il s'agit d'éviter dans la mesure du possible les déplacements qui ne sont pas strictement nécessaires, soit en travaillant de chez soi si cela est possible, soit en prenant une journée de RTT afin d'éviter de surcharger les transports collectifs, a déclaré le préfet de Paris Michel Cadot, lors d'un point de presse.

Il faut qu'il y ait un effort de la part des Franciliens pour éviter les déplacements dans la mesure où ils peuvent le faire, a-t-il affirmé, ajoutant que des consignes ont été passées aux entreprises et aux administrations pour qu'elles fassent preuve de souplesse.




Troisième recommandation: se tenir informé via le site de la préfecture régulièrement mis à jour et sur le site Sytadin pour connaître les conditions de trafic.

Dans le cadre de l'état d'urgence instauré après les attentats parisiens du 13 novembre et de la COP21 qui dure jusqu'au 11 décembre, des mesures exceptionnelles de circulation ont été prises afin d'assurer la sécurité des chefs d'Etat participants, a rappelé la PP.

Mercredi, Michel Cadot avait détaillé ces mesures exceptionnelles de circulation dimanche sur les arrivées des aéroports d'Orly et de Roissy et lundi avec l'interruption de la circulation pour la réserver aux seuls cortèges sur la traversée de Paris depuis le centre de Paris, sur le périphérique entre la porte d'Asnières et la porte de la Villette jusqu'à l'autoroute A1 et le centre du Bourget, dans les deux sens de circulation.




L'A1, l'A6 et le périphérique seront particulièrement impactés, selon la préfecture de police, qui recommande de se renseigner sur son site internet (www.prefecturedepolice.interieur.gouv).

Par ailleurs, la préfecture précise qu'à titre exceptionnel, les poids lourds seront autorisés à circuler en Ile-de-France dimanche jusqu'à midi puis interdits à la circulation sur cette même zone jusqu'à lundi minuit.




Plus de 15.600 policiers, gendarmes et militaires sont mobilisés pour assurer la sécurité de la conférence de l'ONU, qui débute lundi au Bourget, au nord de Paris. Mais les négociateurs se retrouveront dès dimanche, à la veille de la cérémonie d'ouverture officielle à laquelle assisteront chefs d'Etat et de gouvernement.

Nous sommes en situation de réponse maximale par rapport à toutes les hypothèses de risque, a assuré le préfet Cadot.



----->Je peux comprendre les mesures de sécurité car elles sont indispensables, même s'il n'y avait pas eu les attentats du 13 novembre... Mais de là à impacter le quotidien des franciliens qui sont nombreux à utiliser les transports en commun pour se rendre à leur boulot... C'est plus que limite !!! S'il faut que les gens restent chez eux pour éviter les concentrations humaines, autant sur la route que dans les transports, il aurait fallu qu'en amont lundi soit, par exemple, déclaré férié... Nous voulons bien faire des efforts... alors que nous en faisons déjà tous les jours, mais trop tirer sur l'élastique : il se casse !

Romandie 27/11/2015

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Paris - A partir de lundi, 195 pays ont deux semaines pour finaliser à Paris un accord mondial pour lutter contre le réchauffement. Tour d'horizon des lignes rouges des pays clés dans ces discussions.

- Chine: premier producteur mondial de gaz à effet de serre, exposé à des risques climatiques (montée des eaux notamment) et en proie à d'énormes épisodes de pollution de l'air causés par ses centrales à charbon. Pékin est désormais moteur dans la recherche d'un accord. La Chine a même accepté l'idée d'un bilan global des actions des pays avant 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord. Elle reste opposée à une révision obligatoirement à la hausse des engagements de réduction des émissions des pays. Pékin ne veut pas se voir imposer une participation à l'aide financière aux pays vulnérables dans le cadre onusien, même si elle s'est engagée unilatéralement à donner trois milliards de dollars par an aux pays du Sud pour des projets climat.

- Etats-Unis: le président Obama a endossé une position plus volontariste sur le climat (plan pour réduire les émissions des centrales à charbon, opposition au projet d'oléoduc géant entre le Canada et les USA). Les Etats-Unis n'ont toutefois pas honoré à ce stade leur promesse de dons au Fonds vert pour le climat. Avec un Congrès à majorité républicaine, Obama ne veut pas d'engagements sur des objectifs chiffrés qu'il faudrait faire ratifier au Capitole. Reste une marge étroite pour des dispositions de principe ayant un caractère contraignant sans nécessiter l'aval du Congrès. Washington est aussi frontalement opposé à l'instauration d'un régime de compensation financière (pertes et dommages) pour les pays fortement touchés par des catastrophes, réclamé par certains des plus vulnérables.

- Inde: 4ème émetteur de gaz à effet de serre, 2ème pays le plus peuplé, qui doit encore bâtir de nombreuses infrastructures et donner accès à l'électricité à 300 millions de personnes, l'Inde ne veut pas s'engager sur un pic de ses émissions et réclame une aide technologique et financière pour faire des choix en faveur des énergies vertes et non du charbon. Bien qu'elle soit fortement exposée aux risques climatiques (fonte des glaciers, modification de la mousson, montée des eaux) et autant touchée que la Chine par la pollution dans les grandes villes, l'Inde ne veut pas être obligée de revoir rapidement à la hausse ses engagements et s'oppose à la mention d'un objectif de long terme de décarbonation de l'économie (impliquant un abandon progressif des énergies fossiles). Pour elle, les pays riches doivent assumer l'essentiel des efforts.

- Arabie saoudite: Ryad, membre du G20 et premier exportateur de pétrole, ne veut pas voir son économie mise en danger, à l'instar d'autres Etats pétroliers. Ils refusent le mot décarbonation de l'économie mondiale, qui donnerait un signal clair aux entreprises et investisseurs et réclament des transferts de technologie. L'Arabie saoudite ne veut pas non plus d'une révision rapide des objectifs des pays qui accélèrerait une dynamique allant contre leurs intérêts. Tout dépendra de la capacité de Ryad à entraîner d'autres pays dans une opposition.

- Pays les plus vulnérables: les nations les plus pauvres (essentiellement en Afrique et en Asie) et les Etats insulaires sont à la fois très exposés au dérèglement climatique et ont peu de moyens pour s'y adapter (habitats relocalisés, infrastructures, systèmes d'alerte météo, etc.). Ils attendent des garanties d'accès à des financements de plus en plus importants pour s'adapter à de nouveaux risques et pour se développer proprement. Des gages insuffisants pourraient les conduire à bloquer les débats. Certains souhaitent aussi des avancées sur les +pertes et dommages+, mais les pays développés dans leur ensemble sont réticents sur le sujet.


Romandie 27/11/2015

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Manille - Des milliers de personnes ont manifesté samedi en Asie dans le cadre d'une série d'actions prévues dans le monde ce week-end pour réclamer un accord fort à Paris contre le réchauffement climatique.




A Manille, quelque 3.000 manifestants, selon la police, dont des dignitaires religieux, des étudiants et des militants ont défilé, appelant à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atténuer le changement climatique, auquel sont attribués les cyclones et dérèglements climatiques qui frappent leur pays.




Protégez notre maison commune, Justice climatique, proclamaient les pancartes brandies par les manifestants. Les Philippines sont considérées comme l'un des pays les plus menacés par le réchauffement climatique.

Nous voulons adresser un message au reste du monde, en particulier aux dirigeants de la planète qui participant à la conférence sur le climat: notre survie n'est pas négociable, a déclaré Denise Fontanilla, porte-parole du Mouvement des peuples asiatiques sur la dette et le développement.

Deux semaines après les pires attentats ayant frappé la France, la COP21 s'ouvre à Paris lundi sous haute sécurité en présence de quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement.




L'Australie avait donné le coup d'envoi des marches en faveur du climat vendredi, plusieurs dizaines de milliers de personnes défilant à Melbourne pour un monde propre et juste.




Samedi, quelque 5.000 personnes ont participé à Brisbane (nord-est) à une marche ouverte par des représentants des aborigènes et des habitants des îles du Pacifique, particulièrement affectées par le changements climatiques, notamment en raison de la montée de eaux. La sénatrice Larissa Waters, du parti des Verts, a estimé que la participation d'un aussi grand nombre aux marches montrait que la population australienne était opposée aux plans du gouvernement de développer la production de charbon.




Ils ne veulent pas de nouvelles mines de charbon, il ne veulent pas de défrichage massif, ils veulent la protection de l'environnement (..), a-t-elle affirmé à la télévision nationale.




L'Australie est un des plus gros émetteurs de la planète par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance au charbon. Des milliers de personnes ont également manifesté en Nouvelle-Zélande, à Auckland et Wellington.

A Tokyo, quelque 300 personnes se sont rassemblées pour appeler à adopter une énergie renouvelable propre. Le Japon doit être en première ligne au sommet pour promouvoir l'énergie renouvelable, car peu de pays ont connu un désastre aussi grand, a déclaré à l'AFP un organisateur du rassemblement, Daigo Ichikawa, en référence à l'accident nucléaire de Fukushima.




Au Bangladesh, plus de 5.000 personnes ont pris part à des marches pour le climat dans une trentaine de lieux de ce pays pauvre exposé à la montée des eaux, à des méga-tempêtes et où le désert avance.

Ce week-end, une cinquantaine de manifestations sont prévues dans le monde, à Sao Paulo à Londres, en passant par Mexico et New York. Elles ont été interdites à Paris après les attentats jihadistes (130 morts) le 13 novembre, remplacées par une chaîne humaine dimanche.

L'objectif de la communauté internationale est de limiter à 2°C le réchauffement de la planète, qui a déjà gagné 0,8°C depuis l'ère pré-industrielle.



Romandie 28/11/2015

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Le Bourget (France) - 183 pays ont fait des promesses chiffrées de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en vue de la conférence de Paris sur le climat, ce qui est un succès considérable, a déclaré samedi son président Laurent Fabius, à 48 heures de l'ouverture de la COP21




Ces engagements couvrent près de 95% des émissions mondiales. C'est inédit, c'est un des premiers éléments du succès de Paris, a ajouté le ministre français des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse, après avoir remis à Christiana Figueres, la principale responsable de l'ONU sur le climat, la clé du centre de conférence où se tiendra la COP, au Bourget, près de Paris.




Ces contributions ne sont pas encore parfaites car elles ne permettent pas encore d'aller vers un réchauffement limité à 2 degrés ou 1,5. Cependant, elles nous éloignent du risque des 5 ou 6 degrés de hausse qu'entraînerait l'inaction, a souligné Laurent Fabius.

Ce sera l'un des éléments de cette négociation de voir comment nous pouvons combler le +cap+ (l'écart), a-t-il ajouté.




Lors de la COP, les représentants de 195 pays vont tenter de parvenir à un accord mondial permettant de limiter à 2°C le réchauffement de la planète. Selon les scientifiques, une hausse de la température au-delà de cette limite entraînerait une aggravation des dérèglements déjà constatés (montée des eaux, fonte des glaciers, disparition d'espèces...).




Les négociateurs devront reconnaître que les contributions ne sont pas suffisantes et l'accord devra mettre en place un processus d'améliorations continues et d'augmentation des efforts, avec des étapes éventuellement tous les cinq ans, a déclaré Mme Figueres. Elle a appelé de ses voeux un protocole de vérification qui serait suivi par tous les pays.




Interrogée sur le caractère contraignant ou non de l'accord espéré à Paris, elle a affirmé qu'il contiendrait différents éléments, d'une nature contraignante différente.

La nature juridique du futur accord de Paris est l'un des points en discussion.




Laurent Fabius a rappelé par ailleurs qu'il serait illusoire de penser qu'on pourrait fixer dans l'accord (...) un prix du carbone uniquePeut-être, si les parties l'estiment utile, y aura-t-il une mention de cette question très importante du prix du carbone. Mais évidemment, il y a des différenciations selon les régions et les techniques, a-t-il dit.





Romandie 28/11/2015

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Le Bourget (France) - Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans le monde pour réclamer des mesures fortes contre le réchauffement climatique à la conférence de Paris qui s'ouvre lundi en présence de 150 chefs d'Etat, entourés d'un dispositif de sécurité exceptionnel du fait des récents attentats.




De Manille à Bogota en passant par New-Delhi, Tokyo, Londres ou Sao Paulo, des marches pour le climat sont organisées un peu partout durant tout le week-end. Sauf à Paris où elles sont interdites en raison de l'état d'urgence décrété après les attaques sanglantes du 13 novembre (130 morts).




Environ 3.000 personnes ont ainsi défilé samedi à Manille, aux Philippines, frappées régulièrement par des cyclones attribués au dérèglement climatique. Protégez notre maison commune!, lisait-on sur les pancartes des manifestants.

En Australie, environ 5.000 personnes ont participé à Brisbane (nord-est) à une marche ouverte par des aborigènes et des habitants des îles du Pacifique, particulièrement affectées par la montée des eaux provoquée par le réchauffement. Des défilés ont également eu lieu au Bangladesh et en Nouvelle-Zélande.




En France, des centaines de pèlerins de toutes les religions ont remis une pétition en faveur de la justice climatique à la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres. Les manifestants réclament des actions décisives contre le réchauffement aux représentants des 195 pays, réunis à partir de lundi au Bourget, au nord de Paris, pour la plus grande conférence sur le climat jamais organisée.

40.000 personnes, dont 10.000 délégués, sont attendues chaque jour sur le site. Un défi en terme de sécurité pour les organisateurs.

Réunis sous la protection de 2.800 policiers et gendarmes, les participants à la COP tenteront de sceller un accord mondial pour limiter à 2 degrés la hausse du thermomètre par rapport à l'ère pré-industrielle. Faute de quoi, les climatologues prédisent des conséquences dramatiques: montée des eaux, fonte des glaciers, disparition d'espèces...




Les autorités françaises, qui redoutent des incidents, ont assigné à résidence 24 militants écologistes pour les empêcher d'aller manifester. Plusieurs convois d'activistes ont été interdits d'accès à des zones abritant des sites sensibles. La vente ou le transport de produits inflammables sont provisoirement prohibés en région parisienne.




Selon le ministère de l'Intérieur, près de 1.000 personnes ont par ailleurs été empêchées d'entrer sur le territoire français depuis la mise en place du contrôle aux frontières. Des mesures jugées excessives par certaines ONG qui dénoncent des abus manifestes. Quatre cents militants ont malgré tout festoyé samedi devant le château de Versailles pour dénoncer la grande mascarade de la COP21. Une chaîne humaine est par ailleurs prévue dimanche dans l'est de Paris.




La capitale est également placée sous haute surveillance, avec la mobilisation de 6.300 membres des forces de l'ordre. La circulation sera interdire ou restreinte sur plusieurs axes et les habitants ont été appelés à rester chez eux par crainte d'un congestion des transports publics.

Les travaux de la COP commenceront dès dimanche, son président, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, ayant convoqué une assemblée plénière pour définir la feuille de route des négociateurs avant l'ouverture officielle. Lundi, les 150 chefs d'Etat ou de gouvernement prendront la parole, notamment François Hollande, Barack Obama, Xi Jinping, Narendra Modi, Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan.



 
Ce sommet sera aussi l'occasion de rencontres bilatérales. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé le souhait de rencontrer en face à face son homologue russe Vladimir Poutine pour parler de l'incident aérien qui a opposé leurs deux pays. Le président Hollande dînera lundi soir avec Barack Obama.

Les conditions sont réunies pour un succès mais il n'est pas encore acquis, a déclaré samedi Laurent Fabius, après avoir remis à l'ONU la clé du centre de conférence du Bourget. On va travailler beaucoup, a-t-il ajouté, se félicitant que 183 pays, représentant 95% des émissions mondiales, aient fait des promesses chiffrées de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre.

De son côté, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé les dirigeants du monde à trouver un terrain d'entente, soulignant qu'il n'y a jamais d'accord parfait.


romandie 28/11/2015

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Paris - Les représentants d'une douzaine d'ONG, reçus samedi par François Hollande, ont prévenu que tout est possible, le meilleur comme le pire, à la conférence mondiale sur le climat, qui débute lundi à Paris.

Toutes les options, les meilleures comme les plus mauvaises qui videraient l'accord de son contenu, sont sur la table, donc tout est possible (...) ce peut être quitte ou double, a déclaré à l'AFP Célia Gautier du collectif d'ONG Réseau action climat, à l'issue d'une rencontre avec le président français.

Le président Hollande partage beaucoup de nos ambitions: un mécanisme de révision à la hausse des engagements des pays qui entre en vigueur le plus tôt possible, une garantie pour plus de financements pour l'adaptation (au changement climatique) des pays en développement et la nécessité de donner un prix au carbone, a résumé à l'AFP Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot.




Sur le principe de la tarification du carbone (via des taxes ou des quotas d'émissions), qui figure parmi les options du texte de négociation de la COP21, les chefs d'Etat pourraient insuffler une vraie dynamique internationale sur ce sujet dès lundi, a estimé le représentant de la FNH.

Selon Célia Gautier, le gouvernement français est pragmatique mais il a du mal à gérer l'Inde, qui ne veut rien signer qui puisse entraver son développement, et les pays pétroliers qui ont intérêt à ralentir aux maximum la sortie des énergies fossiles.

D'un autre côté, les pays les plus vulnérables, c'est-à-dire ceux à la fois pauvres et fortement exposés au changement climatique, ne se satisferont pas d'un accord a minima.

Pour éviter un blocage de leur part, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est vraiment recentré sur l'adoption d'un mécanisme qui permettra de revoir les engagements des pays le plus tôt possible et sur la question des financements jusqu'en 2020, a analysé Célia Gautier, également membre du Climate action network (900 ONG)

Les pays développés ont promis en 2009 que les multiples financements (aide au développement, banques multilatérales, fonds vert pour le climat) atteindraient 100 milliards de dollars en 2020 pour des projets climat (développement propre ou adaptation à une nouvelle donne climatique pour les infrastructures, l'agriculture, etc.).

A la veille de la COP21 (21e conférence mondiale sur le climat) qui doit aboutir le 11 décembre à un accord, les pays du Sud exigent des garanties sur le respect de cette promesse.


Romandie 28/11/2015

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Saint-Denis - Ils ont marché de tous les continents pour être à la COP21. Des centaines de catholiques, bouddhistes, musulmans, hindous ou protestants étaient réunis samedi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour transmettre un message aux dirigeants du monde entier: agissons ensemble pour la justice climatique.

Réunis dans cette commune du nord de Paris, ces centaines de pèlerins climatiques ont achevé leur voyage en remettant officiellement une pétition signée par 1.780.528 citoyens du monde à Christiana Figueres, responsable climat de l'ONU, et Nicolas Hulot, envoyé spécial de François Hollande pour la planète.




Nous apportons la voix de centaines de milliers de personnes mobilisées pour la solidarité. En leur nom, nous demandons une réduction drastique des émissions de carbone et aux pays les plus riches d'aider les plus pauvres face aux changements climatiques, a résumé le cardinal brésilien Claudio Hummes. Le temps est compté. Prions et agissons pour la justice climatique, a-t-il lancé sous les applaudissements.




Les larmes aux yeux, la responsable de l'ONU a remercié ceux qui ont marché. Malgré les différences, nous pouvons nous unir en tant qu'êtres humains et montrer que nous sommes capables de répondre ensemble à ce défi de la COP21 qui s'ouvre lundi au Bourget, a-t-elle dit.

Ingeborg Mitdtomme, par exemple, évêque de l'église norvégienne, a transporté jusqu'à Paris une bouteille d'eau puisée en Arctique pour demander l'eau propre et potable pour tous. Lotifa Begum, jeune musulmane originaire du Bangladesh, a elle fait le tour de l'Angleterre avec une torche solaire pour porter l'espoir d'un monde meilleur.




A travers leurs communautés et ONG, les principaux cultes ont multiplié dernièrement les appels à la mobilisation pour la sauvegarde de la création menacée par le changement climatique.

Au-delà du religieux, vous portez un message essentiel: nous avons besoin de plus d'humanité. En comprenant sa dimension spirituelle, vous avez placé cet événement à un niveau supérieur, les a encouragé Nicolas Hulot, annonçant que François Hollande recevrait une délégation de pèlerins pendant le sommet.




Vous avez aussi marché pour les Français qui, compte tenu du contexte, ne pourront pas marcher demain, a-t-il ajouté, alors que la marche prévue dimanche a été annulée pour des raisons de sécurité après les attentats sanglants du 13 novembre.




A Paris, l'ONG environnementale Greenpeace a fait voler samedi après-midi au-dessus du Champ de Mars une montgolfière portant le message, en anglais, Renouvelons l'énergie pour inciter les pays à entamer la transition énergétique pour sauver le climat.





Romandie 28/11/2015

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Paris - François Hollande a de nouveau plaidé dimanche à l'Elysée pour un accord ambitieux et contraignant à la conférence sur le climat COP21, lors d'une déclaration commune avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Nous aurons à revoir périodiquement les engagements et les contributions pour que nous soyons vraiment à moins de deux degrés (de réchauffement des températures mondiales) à la fin du siècle, a déclaré le président de la République devant la presse, après un déjeuner de travail avec M. Trudeau.




L'objectif de ce déjeuner était de pouvoir unir nos diplomaties, nos initiatives, pour que nous puissions convaincre tous les pays, car il faudra le consensus pour qu'il y ait un accord ambitieux, a-t-il ajouté soulignant que la France et le Canada feraient entendre la même voix à la #COP21 à laquelle participent jusqu'au 11 décembre quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement, tandis que 190 pays au total y ont apporté leur contribution.

M. Hollande a félicité le nouveau Premier ministre canadien pour les progrès accomplis par son pays dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le Canada a ainsi décidé d'allouer une enveloppe de 2,65 milliards de dollars canadiens (1,9 md d'euros) sur cinq ans pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique.

M. Hollande a par ailleurs rappelé qu'un accord ambitieux c'est un accord contraignant car s'il n'y a pas d'élément contraignant, il n'y aura pas de crédibilité.

Le Premier ministre canadien, qui s'est recueilli à la mi-journée devant le Bataclan, la salle de concert où a été commis l'attentat le plus meurtrier le 13 novembre, s'est dit pour sa part très content de travailler avec François Hollande pour une résolution ambitieuse.




Avant de recevoir le chef du gouvernement canadien, M. Hollande avait accueilli le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, pour examiner comment conjuguer leurs efforts pour assurer le succès de la Conférence de Paris sur le climat et aboutir à un résultat ambitieux, selon un communiqué de la présidence française.

M. Hollande devait recevoir à dîner dimanche soir le président chinois Xi Jinping, son dernier rendez-vous avant le début de la COP21. La Chine deuxième économie mondiale est le premier pays pollueur de la planète.

Elle a promis un pic de ses émissions de CO2 autour de 2030, ce qui suggère plus d'une décennie supplémentaire de progression de ses émissions de gaz à effet de serre.



Romandie 29/11/2015

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Paris - Plus de 10.000 personnes selon les organisateurs, 4.500 selon la police, ont participé dimanche à la chaîne humaine à Paris, le long d'un boulevard de l'Est de la capitale, pour dénoncer l'état d'urgence climatique à la veille de l'ouverture de la COP21.




C'est extrêmement satisfaisant vu le contexte actuel. Il y avait beaucoup de gravité, de dignité sur les trottoirs. Un puissant courant passait entre les mains. C'est un plaisir d'avoir pu soulever le couvercle qui pèse sur la société française depuis les attentats, a affirmé lors d'une conférence de presse Geneviève Azam, porte-parole d'Attac.




La préfecture de police a de son côté fait état de 4.500 participants à la chaîne humaine ou de personnes rassemblées sur la place de la République. Cette manifestation s'est dispersée sans incident, selon cette source.




La Coalition climat 21, regroupant 130 organisations, avait dû renoncer à marcher dans les rues de Paris à la suite de l'interdiction de manifester imposée dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats du 13 novembre.




A la place, à l'initiative d'Attac et d'Alternatiba, elle a appelé à former cette chaîne humaine à la veille de l'ouverture officielle de la conférence de l'ONU sur le climat où quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus pour tenter de dégager un accord permettant de limiter le réchauffement climatique.




Pendant une heure à la mi-journée sur le boulevard Voltaire, les manifestants se sont tenus par la main avant de se disperser, sans que les policiers interviennent. On a ré-enclenché un cycle de mobilisation, a jugé Jon Palais, porte-parole d'Alternatiba, qui disait s'attendre à plusieurs milliers de participants avant la manifestation selon lui ni autorisée ni interdite.




Dix mille personnes c'est beaucoup dans le contexte fataliste post-attentats, s'est-il félicité. On a brisé l'état de stupéfaction dans lequel nous ont plongés les attentats, l'état d'urgence et les interdictions de manifester, a-t-il estimé, regrettant toutefois une faute du gouvernement d'avoir interdit les manifestations. Cela empêche de lancer le bon signal pour la société civile.






Romandie 29/11/2015

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La Valette - Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a affirmé dimanche que l'engagement pris par les 53 pays du Commonwealth à parvenir à un accord ambitieux et juridiquement contraignant sur le climat rendait plus probable le succès de la conférence de Paris.

"Le fait que nous soyons parvenus à une convergence de vues et à une quasi-unanimité sur une déclaration très claire sur le changement climatique rend plus probable un succès à la COP21", a déclaré Joseph Muscat à la clôture du sommet du Commonwealth qui s'est tenu sur l'île de Malte pendant trois jours.




Les dirigeants des 53 pays membres du Commonwealth, qui représentent près d'un tiers de la population mondiale, se sont dits samedi vivement préoccupés par les menaces climatiques qui pèsent sur certains pays.

"Nous nous engageons à travailler pour que la COP21 débouche sur une issue durable, ambitieuse, équitable, complète, équilibrée et fondée sur des règles, ce qui inclut un accord juridiquement contraignant", ont-ils déclaré dans un communiqué commun.

"Le changement climatique nous unit, il nous met tous dans la même barque. Si une grosse vague s'approche, la barque va être balayée avec tous ses occupants", a remarqué Baron Waqa, le président de Nauru, petit Etat insulaire d'Océanie, lors de la conférence de presse de clôture du sommet.




Freundel Stuart, Premier ministre des Barbades, micro-Etat insulaire des Caraïbes, a appelé les participants à la conférence de Paris à agir sans tergiverser"Quand la planète parle, nous n'avons d'autre choix que d'écouter, et elle nous a parlé ces dernières années avec une éloquence effrayante. Si nous ne parvenons pas à un accord sensé à Paris, nous pouvons tous nous préparer au désastre", a-t-il averti.




Le Commonwealth regroupe des acteurs majeurs, dont des pays industrialisés comme le Canada et la Grande-Bretagne, ou émergents comme l'Inde, mais aussi des petits Etats insulaires comme les Maldives. Parmi les quelques points ayant fait l'objet d'un accord à la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, certains avaient auparavant été approuvés par le Commonwealth.




Les représentants de 195 pays se retrouvent à partir de dimanche au Bourget, au nord de Paris, et jusqu'au 11 décembre. Ils tenteront de sceller un accord mondial pour limiter à 2 degrés la hausse du thermomètre par rapport à l'ère pré-industrielle.




De petits pays insulaires membres du Commonwealth, directement menacés par la montée des eaux, ont affirmé que cette limite de 2 degrés n'est pas assez ambitieuse et appellent la communauté internationale à se mettre d'accord sur une limitation de 1,5 degré du réchauffement de la planète.

Les pays membres du Commonwealth :


Afrique
Amérique
Asie
Europe
Océanie
Afrique du Sud
Botswana
Cameroun
Ghana
Kenya
Lesotto
Malawi
Maurice
Mozambique
Namibie
Nigeria
Ouganda
Rwanda
Seychelles
Sierra Léone
Swaziland
Tanzanie
Zambie
Antigua-et-Barbuda
Bahamas
Barbade
Belize
Canada
Dominique
Grenade
Guyana
Îles Turques-et-Caïques
Jamaïque
Saint-Christophe-et-Niévès
Sainte-Lucie
Saint-Vincent-et-les Grenadines
Trinité-et-Tobago



Bangladesh
Brunei
Inde
Malaisie
Maldives
Pakistan
Singapour
Sri Lanka











Chypre
Malte
Royaune-Uni















Australie
Fidji
Kiribati
Nauru
Nouvelle-Zélande
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Salomon
Samoa
Tonga
Tuvalu
Vanuatu










Romandie 29/11/2015

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Sydney - Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dimanche en Australie, au troisième jour de marches mondiales pour exiger un accord ambitieux des 150 chefs d'Etat qui se réunissent lundi en France pour une conférence cruciale sur le climat.




Depuis vendredi, des dizaines de manifestations ont été organisées partout dans le monde pour faire monter la pression sur les représentants des 195 pays qui se retrouvent à partir de lundi au Bourget, au nord de Paris, pour la COP21.




Des rassemblements sont encore prévus dimanche à Séoul, Rio de Janeiro (Brésil), New York (Etats-Unis) ou Mexico.




En France, la Coalition climat 21, regroupant 130 organisations, qui a dû renoncer à manifester dans les rues de Paris à cause des mesures de sécurité mises en place après les attentats du 13 novembre, a appelé à former une chaîne humaine dans l'est de la capitale.




Il n'y a pas de planète B, pouvait-on lire dimanche sur une pancarte à Sydney (sud-est de l'Australie), où plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé. Solidarité mondiale!, claironnait une autre banderole.




A Adelaïde (sud), 5.000 manifestants se sont rassemblés pour mettre en garde contre les conséquences du changement climatique sur la santé, la sécurité alimentaire ou encore le développement, en particulier pour les populations les plus pauvres.




Ceux qui sont les moins responsables du problème sont pourtant ceux qui les premiers en subissent les effets, et de la façon la plus dure, comme nos soeurs et frères du Pacifique, dénonce Judee Asams, une militante de l'ONG Oxfam. De nombreuses îles du Pacifique risquent d'être purement et simplement rayées de la carte par le réchauffement de la planète, qui s'accompagne déjà d'une élévation du niveau des océans.




Plus grande conférence climatique jamais organisée, la réunion du Bourget débutera lundi sous très haute sécurité, deux semaines après les attentats jihadistes qui ont endeuillé la France (130 morts), et en raison de la présence de 150 chefs d'Etat ou de gouvernement. François Hollande (France), Barack Obama (Etats-Unis), Xi Jinping (Chine), Narendra Modi (Inde) ou encore Vladimir Poutine (Russie) doivent prendre la parole lundi. Environ 40.000 personnes, dont 10.000 délégués, sont attendues chaque jour - un défi sécuritaire pour les organisateurs.




Protégés par 2.800 policiers et gendarmes, les participants à la conférence COP21 tenteront de sceller un accord mondial pour limiter à 2 degrés la hausse du thermomètre par rapport à l'ère pré-industrielle. Faute d'accord, les climatologues prédisent l'aggravation de phénomènes déjà visibles, comme la fonte des glaciers, la disparition d'espèces, l'intensification des épisodes météorologiques extrêmes...




Paris est également placée sous haute surveillance, avec la mobilisation de 6.300 policiers et militaires. La circulation sera interdite ou restreinte sur plusieurs axes et les habitants ont été appelés à rester chez eux, par crainte d'une trop grande affluence dans les transports publics.




Les travaux de la #COP21 commenceront cependant dès dimanche, son président, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, ayant convoqué une assemblée plénière pour définir la feuille de route des négociateurs avant l'ouverture officielle.




Les conditions sont réunies pour un succès mais il n'est pas encore acquis, a déclaré M. Fabius, qui s'est félicité que 190 pays, représentant 95% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, aient fait des promesses chiffrées de réduction de leurs émissions.




Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé les dirigeants du monde à trouver un terrain d'entente, soulignant qu'il n'y a jamais d'accord parfait.




Avant de s'envoler samedi soir pour la France, le président bolivien #Evo_Morales, critique acerbe de l'économie néolibérale, a plaidé à Santa Cruz, dans l'est de la Bolivie, pour la création d'un tribunal sur le changement climatique pour que les pays qui ne respectent pas (les objectifs mondiaux) soient jugés.


Romandie 29/11/2015

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Paris - L'Humanité est en état d'urgence, à un cheveu du point de rupture, a averti Nicolas Hulot à quelques heures du début des travaux de la Conférence sur le climat, dans un entretien au Journal du Dimanche.




A force de repousser les décisions nécessaires, la probabilité de résoudre la crise climatique, qui elle même amplifie toutes les autres crises, s'amenuise, ajoute l'envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète.




Pour Nicolas Hulot, l'état d'urgence, s'il vaut provisoirement pour la France, vaut définitivement pour la planète.

Vous croyez que ces femmes et ces hommes qui souffrent des conséquences d'un changement climatique qu'ils n'ont pas provoqué, lui même dû à un mode de développement dont ils n'ont pas profité (...) vont rester les bras croisés ? interroge le militant écologiste.

Nous ne pouvons pas échapper à cette responsabilité historique, affirme Nicolas Hulot. Sinon il ne faudra pas s'étonner que la scission entre pauvres et riches s'accentue.

Lundi, quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement se retrouveront au Bourget, près de Paris, pour donner le coup d'envoi officiel de la plus grande conférence sur le climat (COP21) jamais organisée.




Mais les travaux de la #COP commenceront dès ce dimanche, avec une assemblée plénière pour définir la feuille de route des négociateurs.

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Paris - La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal s'est dite convaincue dimanche qu'un accord serait signé à la Conférence de Paris sur le climat, mais il y a encore un risque, selon elle, qu'il ne soit pas à la hauteur des enjeux.

L'accord est à portée de main mais il y a encore un risque, c'est que cet accord ne soit pas à la hauteur des enjeux, a déclaré Mme Royal sur Europe 1, quelques heures avant le début des travaux de la conférence. C'est un moment historique, 150 chefs d'Etat réunis le même jour sur le même sujet, a-t-elle souligné.




"Il y aura un accord, c'est évident, mais il n'est pas encore définitif sur le plan de l'exigence et de l'ambition. C'est tout le travail qui va commencer", a-t-elle ajouté.

Il y a déjà une convergence très forte au sens où quasiment tous les grands chefs d'Etat de la planète ont décidé qu'il y aurait une clause de révision, a-t-elle encore noté, faisant état d'une dynamique extrêmement positive.

Interrogée sur les 100 milliards de dollars que les pays riches ont promis de verser tous les ans aux pays pauvres dès 2020 pour les aider à faire face aux changements climatiques, Mme Royal a souligné qu'il reste à clarifier le financement.

"Il faut les 100 milliards d'aide aux pays du Sud parce que la symbolique des chiffres est là, mais ce serait contre-productif que d'annoncer les 100 milliards sans savoir d'où ils viennent, qu'il soient virtuels", a-t-elle dit. Ca ferait peser une suspicion sur les pays pauvres, +ils ont eu 100 milliards, de quoi se plaignent-ils et pourquoi ils n'ont pas encore fait l'énergie solaire ?+ et en même temps sur les pays contributeurs qui n'auraient pas rempli leurs obligations, a ajouté Mme Royal.

La conférence de Paris, la #COP21 va tenter de sceller un accord mondial pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique.

Réunie jusqu'au 11 décembre au Bourget, près de Paris, la COP s'ouvre officiellement lundi en présence de 150 chefs d'Etat mais débute ses travaux dès dimanche.





Romandie 29/11/2015

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Le Bourget (France) - La Conférence mondiale sur le climat a observé une minute de silence dimanche à la mémoire des victimes des attentats de Paris et la France a appelé à des compromis, à l'ouverture des discussions au Bourget, à la veille du sommet des chefs d'Etat.




La gestion de notre temps va être essentielle et il faudrait que chaque jour nous permette d'avoir des progrès, a déclaré Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français et président de la COP21, après la minute de silence en hommage aux 130 morts des attentats du 13 novembre.




"Je me permets de compter sur vous pour négocier et batir des compromis dès les prochaines heures", a-t-il lancé aux chefs des 195 délégations réunis au Bourget pour une courte séance de travail.

"Si on voulait s'en remettre au pseudo miracle de la dernière nuit, je crains que ce ne soit pas la bonne solution", a prévenu Laurent Fabius, une allusion aux précédents conférences mondiales sur le climat qui se sont généralement prolongées au delà du temps imparti.




Un sommet historique réunissant 150 chefs d'Etat et de gouvernement doit lancer officiellement lundi la 21e conférence de l'ONU sur les changements climatiques.

Les 195 pays doivent sceller le 11 décembre un accord mondial pour limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.


Romandie 29/11/2015

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À quelques mètres du lieu d'hommage aux victimes des attentats, les forces de l'ordre ont procédé à plus de 200 interpellations et 174 mises en garde à vue.

Dimanche 29 novembre au soir, le calme est revenu sur la place de la Republique (Paris) mais la situation est "toujours assez tendue", avoue Laurent Desbonnets en direct. "Tout a dégénéré en début d'après-midi avec l'arrivée d'une centaine de manifestants souvent cagoulés avec des pancartes anticapitalistes et libertaires. Ils se sont retrouvés face à de solides cordons de CRS qui les empêchaient de manifester conformément à l'état d'urgence. Des casseurs sont alors entrés en action. Ce qui a beaucoup choqué ici c'est qu'ils ont en partie détruit le mémorial dédié aux victimes des  attentats", ajoute-t-il.



Ce soir, "la présence policière est massive pour contenir les manifestants toujours présents dans les rues adjacentes", ajoute le journaliste. Ce dimanche après-midi, les CRS ont essuyé de nombreux tirs de projectiles et ont riposté par de nombreux tirs de gaz lacrymogène. Au total, il y a eu 208 interpellations parmi les manifestants et 174 personnes sont encore ce soir en garde à vue.


Après la chaîne humaine, des incidents ont éclaté place de la République entre des manifestants cagoulés et masqués qui ont jeté des projectiles et les forces de l'ordre qui ont répliqué par des jets de gaz lacrymogènes. Selon la police 289 personnes ont été interpelées, dont 174 placées en garde à vue. Les autorités n'ont toutefois fait état d'aucun blessé.

Le président François Hollande a fustigé l'action scandaleuse d'éléments perturbateurs, qui n'ont rien à voir avec les défenseurs de l'environnement.
Romandie

Francetv info 29/11/2015

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C'est une réunion hors normes à la mesure d'un enjeu colossal: plus de 150 chefs d'Etat et de gouvernement lancent lundi près de Paris la 21ème conférence climatique de l'ONU. La COP21 est censée accoucher d'un accord historique contre un réchauffement planétaire.




Dans le parc d'expositions du Bourget (nord de Paris), transformé en forteresse après les attentats djihadistes du 13 novembre, l'Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping, le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi, la Suissesse Simonetta Sommaruga et leurs homologues du monde entier sont accueillis par le président français François Hollande et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Ils seront protégés par 2800 policiers et militaires sur le qui-vive.




Dès leur arrivée, MM. Hollande et Ki-moon ainsi que le chef de la diplomatie française Laurent Fabius et la ministre française de l'Environement Ségolène Royal ont posé main dans la main devant les photographes.

Une minute de silence sera observée, à l'ouverture de la cérémonie vers 11h00, à la mémoire des victimes des attentats de Paris, qui ont fait 130 morts, des jeunes gens pour beaucoup.




Après un week-end marqué par plus de 2000 marches dans le monde demandant "un accord climatique fort", ternies à Paris par des échauffourées, les dirigeants vont s'exprimer à tour de rôle - pendant 3 minutes maximum - sur l'engagement de leur pays.

Déjà les superlatifs ne manquent pas pour cette "COP21", qui accueillera 10'000 délégués et autant d'observateurs et journalistes: la plus grande conférence climat, la plus grande concentration de chefs d'Etat réunis par l'ONU hors son Assemblée annuelle, la plus grande réunion diplomatique jamais organisée en France.




Objectif de ces deux semaines: trouver le tout premier accord engageant l'ensemble de la communauté internationale à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement global à +2°C par rapport au niveau d'avant l'ère industrielle.

Le constat est établi: le monde se réchauffe, sous l'effet des émissions issues de la combustion des énergies fossiles, mais aussi des modes de production agricole et d'une déforestation chaque année plus intense. Du Pakistan aux îles du Pacifique, de la Californie aux vignobles du Bordelais en France, le climat déréglé bouleverse des régions entières: sécheresses, côtes grignotées par la mer, récifs coralliens rongés par l'acidification des océans.

Au-delà de +2°C, les scientifiques redoutent un emballement créant un monde toujours plus hostile: cyclones à répétition, chute des rendements agricoles, submersion de territoires de New York (Etats-Unis) à Bombay (Inde)...




En vue de la conférence de Paris, 183 pays (sur 195) ont publié des plans de réduction de leurs émissions, une participation inespérée qui met cependant encore le monde sur une trajectoire de +3°C.




Le sommet, à l'invitation de la France, vise à donner une "impulsion politique" à un processus de négociations qui reste difficile et incertain, tant cette question touche aux fondements des économies et du développement. Mais alors que les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau record en 2014, les négociations s'annoncent ardues.





Paris - Dix fois moins de bouchons qu'à l'ordinaire, des usagers qui avancent leurs départs pour éviter les heures de pointe dans les transports en commun: la congestion attendue n'a pas eu lieu lundi matin en Ile-de-France, lors de l'ouverture de la COP21.

Une circulation automobile fluide sur les axes du réseau francilien, avec un seul ralentissement notable, sur la Francilienne nord au niveau de Pontoise, du fait des contournements très larges mis en place, selon le CRICR.

Romandie

Romandie 30/11/2015

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Paris - Dix fois moins de bouchons qu'à l'ordinaire, des usagers qui avancent leurs départs pour éviter les heures de pointe dans les transports en commun: la congestion attendue n'a pas eu lieu lundi matin en Ile-de-France, lors de l'ouverture de la COP21.




[...]Les autorités ont appelé Parisiens et Franciliens à ne pas utiliser leur voiture, à éviter les transports en commun, et les entreprises à laisser leurs salariés prendre une journée de RTT en raison de la présence de plus de 150 chefs d'Etat et de gouvernement qu'il faut convoyer au Bourget pour la conférence de l'ONU sur le climat.

De nombreux axes sont coupés à la circulation, notamment l'A1 entre Paris et Roissy, le périphérique Ouest entre les portes d'Asnières et de la Chapelle.

Dans Paris, un itinéraire est réservé aux cortèges officiels entre la place de la Concorde et la porte d'Asnières via le boulevard Malesherbes: du coup, à Villiers (XVIIème arrondissement), les voitures étaient pare-choc contre pare-choc à 07H00, alors que le trafic est d'habitude calme à cette heure.




Dans les transports en commun, gratuits les 29 et 30 novembre en Ile-de-France, beaucoup d'usagers ont avancé leur départ pour éviter de se retrouver dans les transports pendant les heures de pointe, mais le trafic était dense dès 07H00. Les portiques, laissés ouverts en raison de la gratuité des transports, permettent aux voyageurs de passer plus rapidement.




Dans le métro, le trafic est renforcé, notamment de 20% sur les lignes 1 et 14, tandis que davantage de trains longs ont été mis en place sur les lignes A et B du RER. La RATP a mobilisé tous les conducteurs disponibles (annulation des formations, rappel des conducteurs de réserve...).




A 07H15, des RER B bondés partaient de Châtelet vers le Bourget et l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.




La station Concorde, proche de l'ambassade américaine et normalement desservie par trois lignes de métro, était fermée au public lundi matin.


Romandie 30/11/2015

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Le Bourget (France) - Les pays développés doivent assumer plus de responsabilités dans la lutte contre le changement climatique que les pays en voie de développement qui doivent être autorisés à se développer, a prévenu le Premier ministre indien Narendra Modi dans une tribune lundi du Financial Times.




La justice veut que, vu la petite quantité d'énergies fossiles qu'ils peuvent toujours brûler, les pays en voie de développement soient autorisés à se développer, souligne M. Modi. Le mode de vie de quelques-uns ne doit pas exclure les possibilités de développement des nombreux pays qui sont toujours sur les premiers degrés de l'échelle du développement.




Les pays en voie de développement estiment que les pays riches doivent faire davantage qu'eux dans la lutte contre le changement climatique car ils émettent des gaz à effet de serre depuis plus longtemps.




M. Modi souhaite que la conférence sur le climat qui s'est ouverte lundi au Bourget, près de Paris, reflète un engagement collectif mondial mettant en balance d'un côté les responsabilités et les capacités (des pays), de l'autre les aspirations et les besoins. Elle devrait reconnaître que, tandis que certains ont le choix entre des styles de vie et des technologies, d'autres sont entre les privations et l'espoir.




Nous devrions répondre à nos besoins d'énergie propre et d'habitats sains dans un esprit de partenariat, ne pas diviser les pays, a insisté le ministre indien.


----->Reprocher aux pays développés l'origine de la situation n'est pas faux... Mais ce n'est pas une raison de suivre le même chemin pour les pays dits en voie de développement... Car maintenant il existe des moyens de substitution pour générer de l'énergie propre. Pour ces pays, utiliser des énergies fossiles et en particulier le charbon sont leur source première et demain... C'est le monde entier qui pourra leur demander des comptes !


Romandie 30/11/2015

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Le Bourget (France) - Les chefs d'Etat du monde entier ont appelé lundi à une action urgente contre le réchauffement climatique, mais les lignes de fractures qui divisent pays du Nord et du Sud sont vite réapparues, lors du plus grand sommet réuni par l'ONU, à Paris, au premier jour de la conférence climat.

A l'ouverture de cette grand-messe pour la planète, les 150 dirigeants dont l'Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping, le Japonais Shinzo Abe, le Français François Hollande ont observé une minute de silence après les attentats récemment perpétrés dans plusieurs pays, dont la France. 


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La lutte contre le terrorisme et la lutte contre le changement climatique sont deux grands défis mondiaux que nous devons relever, a souligné François Hollande à la tribune de la conférence qui se tient au Bourget (nord de Paris). "Nous devons (à nos enfants) une planète préservée des catastrophes", a-t-il insisté, soulignant que la COP21 est un immense espoir que nous n'avons pas le droit de décevoir: il s'agit de décider ici à Paris de l'avenir même de la planète.

 FRANCE 24 30/11/2015


Ce sommet aura en tout cas donné l'occasion à l'Israélien Benjamin Netanyahu et au Palestinien Mahmoud Abbas de se serrer la main en public pour la première fois depuis longtemps.


Romandie 30/11/2015

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Pour que l'accord sur le climat tienne toutes ses promesses, il faut qu'il soit juridiquement contraignant, dynamique et équitable, a dit Simonetta Sommaruga à la tribune de la Conférence de Paris. La présidente de la Confédération souhaite aussi un accord ambitieux.




"Ici, à Paris, nous devons adopter pour les prochaines décennies un accord juridiquement contraignant et ambitieux, qui repose sur des règles visant à préserver le bien-être de nos sociétés", a déclaré lundi Mme Sommaruga, selon la version écrite de son discours prononcé devant près de 150 homologues.

Car si le changement climatique constitue "une grave menace pour la planète", la Suisse est elle aussi directement concernée, a rappelé la conseillère fédérale. "Nos glaciers fondent et reculent de plus en plus chaque année".




A Paris, Mme Sommaruga a rappelé les attentes de la Suisse. Un accord qui maintienne la hausse moyenne de la température mondiale "largement en-dessous" des 2°C, qui augmente la résilience de tous les pays face aux aléas climatiques et qui soit équitable pour toutes les parties.


Romandie 30/11/2015

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Le Bourget (France) - Le président François Hollande a exhorté lundi les quelque 150 dirigeants de la planète réunis au Bourget pour la COP21 à parvenir à un accord différencié, universel et contraignant.




"Au terme de la conférence, le 12 décembre, un accord doit être trouvé à Paris", a souligné François Hollande qui demande un accord différencié, universel et contraignant.




Pour le président français, un bon accord, un grand accord reposerait sur trois conditions :




- La première, selon lui, serait de dessiner une trajectoire crédible permettant de contenir le réchauffement climatique en dessous des 2 degrés celsius ou même 1,5 degré.





- La deuxième, a-t-il poursuivi, serait d'apporter au défi climatique une réponse solidaire alors qu'aucun Etat ne doit pouvoir se soustraire à ses engagements même si les écarts de développement doivent être pris en compte.




Les pays développés doivent assumer leur responsabilité historique, ce sont eux qui ont émis pendant des années le plus de gaz à effet de serre. Les pays émergents doivent accélérer leur transition énergétique, les pays en développement doivent être accompagnés dans leur adaptation aux impacts climatiques, a-t-il résumé.




- Quant à la troisième condition, c'est, a-t-il poursuivi que toutes nos sociétés, dans leur grande pluralité, diversité, se mettent en mouvement.




Romandie 30/11/2015

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Le Bourget (France) - Les pays développés doivent être à la hauteur de leurs engagements en parvenant d'ici à 2020 à mobiliser 100 milliards de dollars par an pour financer des projets climat dans les pays du Sud, a déclaré lundi à Paris le président chinois Xi Jinping.

Il a aussi appelé les pays riches à apporter un appui financier accru au-delà de 2020 aux pays en voie de développement pour les aider à lutter contre le réchauffement climatique.




Les financements constituent l'un des points durs des négociations entre 195 pays en vue d'un accord mondial espéré à la conférence climat de Paris, les pays du Sud réclamant des garanties financières solides à ceux du Nord, qui aimeraient voir les émergents également contribuer.

Le dirigeant chinois a rappelé que son pays s'était engagé, hors du cadre onusien, à fournir une aide de 3 milliards de dollars annuels pour des projets de coopération concernant le climat.




En 2009, les pays riches ont promis d'ici 2020 de mobiliser 100 milliards de dollars annuels pour aider les pays en voie de développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s'adapter aux conséquences du réchauffement (relocalisation des habitats, systèmes d'alerte météorologiques, modification des pratiques agricoles et des infrastructures, etc.).

Concernant l'après 2020, rien n'est décidé, le sujet devant figurer dans le futur accord de Paris qui entrera en vigueur à cette date.

Les pays en voie de développement voudraient au minimum que figure dans le texte le fait que les 100 milliards constituent un plancher.






Romandie 30/11/2015

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Paris - La préfecture de police de Paris a salué le civisme des Franciliens face aux fermetures d'axes de circulation pour la #COP21 et les a invités à suivre jusqu'à lundi soir les recommandations: éviter les déplacements et ne pas prendre les véhicules.

Les Franciliens ont vraiment fait preuve de beaucoup de civisme, ont suivi les recommandations de la préfecture de police. Nous les en remercions, a déclaré lors d'un point presse Johanna Primevert, porte-parole de la préfecture.




Ils nous ont permis, par ces mesures, en évitant de se déplacer, d'assurer en toute sécurité la protection des cortèges et d'éviter des embouteillages massifs sur la région, a-t-elle noté. Nous les invitons cet après-midi, puisque nous avons des cortèges qui vont repartir du Bourget, à poursuivre les recommandations: éviter les déplacements et ne pas prendre les véhicules.

Les 147 chefs d'Etat sont arrivés sans encombre et sans incident sur le site du Bourget et à Paris. Au niveau de la circulation, nous avons constaté peu d'encombrements, une dizaine de kilomètres de retenue seulement ce matin contre plusieurs centaines d'habitude, a jugé Johanna Primevert.

Dans la matinée nous avons fait des ouvertures de voies lorsque c'est possible et nous continuerons de le faire dans l'après-midi. Lundi, les axes qui restent fermés jusque 22H00 sont l'A1 dans les deux sens, le périphérique nord et l'axe Concorde-Asnières, a détaillé la porte-parole.




L'A6 aura un dispositif de fluidification et une fermeture vraisemblablement entre 21H00 et 22H30

Demain le secteur du Bourget sera à éviter en terme de circulation, a-t-elle ajouté.

La préfecture de police invite les Franciliens à se renseigner sur son site internet (www.prefecturedepolice.interieur.gouv) et twitter (@prefpolice).


Romandie 30/11/2015

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Le Bourget (France) - Financements, mécanisme de révision à la hausse des engagements des pays, objectif de long terme pour concrétiser une baisse des émissions de gaz à effet de serre font partie des points de divergence entre les 195 pays négociant un accord mondial contre le réchauffement.

- Objectifs de l'accord : En 2009 à Copenhague, les Etats se sont accordés pour limiter la hausse de la température à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, ce qui impose de limiter drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Mais quels objectifs concrets se donner pour y parvenir ? Fixe-t-on un objectif chiffré avec une date: par exemple réduire de 40 à 70% les émissions entre 2010 et 2050, comme le préconise la science ? Et une trajectoire pour l'atteindre?  

L'abandon progressif des énergies fossiles doit-il être acté ? Ou préfère-t-on des formulations floues (favoriser des politiques bas carbone), laissant une large marge de manoeuvre aux signataires'

En outre, de nombreux pays, dont les plus vulnérables (les petites îles, les pays très pauvres) militent pour limiter le réchauffement à 1,5°C.

Enfin, pour rester sous 2°C, scientifiques et économistes recommandent davantage d'efforts avant 2020, année d'entrée en vigueur de l'accord. Un renforcement des mesures avant 2020 est donc aussi en discussion.

- La révision à la hausse des engagements : A ce jour, 184 pays ont publié leurs plans pour limiter leurs émissions à l'horizon 2025 ou 2030.

Une participation inespérée. Mais ces promesses, définies librement par chacun, sont insuffisantes: si elles sont tenues, la hausse du mercure serait ramenée de plus de 4-5°C à environ 3°C. Un seuil synonyme de dérèglements majeurs et de régions devenues inhabitables.

Pour rester sous 2°C, de plus en plus de pays réclament un mécanisme pour réviser à la hausse les engagements volontaires: tous les cinq ans' Avec un bilan d'ici 2020 sur les actions entreprises' Et quelle transparence sur ces actions'

- Financements En 2009, les pays riches, responsables historiques du réchauffement, ont promis d'augmenter leurs aides pour arriver en 2020 à 100 milliards de dollars par an pour financer les politiques climatiques des pays en développement. Les destinataires demandent des garanties sur le respect de cette promesse. Les pays riches doivent tenir leurs engagements financiers, a lancé lundi à l'ouverture de la conférence climat le président chinois Xi Jinping, se faisant le porte-parole des pays pauvres.

Ces derniers exigent aussi que cette somme soit revue à la hausse après 2020. Les pays industrialisés refusent de s'engager sur un montant pour après 2020 et souhaitent que les pays émergents, dont la Chine, premier pollueur mondial, participent.

Mais Pékin tient sur ce point à un accord strictement fondé sur la division pays développés/en développement instaurée en 1992 par la convention-cadre de l'ONU sur le climat. Même si la Chine a annoncé en septembre, en dehors du cadre onusien, une aide de 3,1 mds de dollars aux politiques climatiques des pays du Sud.

Certains pays souhaitent un mécanisme de compensation (pertes et dommages) pour les préjudices subis lors de catastrophes climatiques, ce que refusent notamment les Etats-Unis.

- Un accord contraignant ?Les pays se sont mis d'accord en 2011 à Durban pour aboutir en 2015 à un protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale, ce qui laisse les options ouvertes. Depuis, le débat a peu avancé.

Washington a déjà indiqué que ça ne pourrait pas être un traité, qui impliquerait une ratification par un Congrès républicain encore opposé à l'action contre le réchauffement.

Dans ce contexte, quel statut auront les promesses nationales de réduction des GES, appelées contributions, terme qui a remplacé en 2013 le mot engagement pour rallier tous les pays. Seront-elles en annexe ou totalement séparées de l'accord ? Quel sera le mécanisme de suivi et de contrôle de ces engagements ?

Dans tous les cas, il n'y aura pas de sanctions, faute de volonté politique et d'instance pour les mettre en oeuvre.



Romandie 30/11/2015

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Le Bourget (France) - Une coalition de 121 pays situés dans les régions les plus ensoleillées du monde ont lancé lundi à Paris en marge de la COP21 une alliance internationale du solaire (ISA), à l'initiative du Premier ministre indien Narendra Modi.




Nous voulons apporter l'énergie solaire dans nos vies, dans nos maisons en la rendant moins chère, plus fiable, et plus facile à relier au réseau, a déclaré M. Modi, en présence notamment du président français François Hollande et du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon.




L'alliance regroupe 121 pays situés entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, et certains d'entre eux bénéficient de plus de 300 jours de fort ensoleillement par anPlusieurs pays européens sont également signataires, y compris la France.

Dans leur déclaration de soutien à la démarche d'initiative indienne, les pays signataires affirment vouloir entreprendre des efforts concertés et innovants dans le but de réduire les coûts de financement et le coût des technologies pour un déploiement immédiat d'actifs solaires compétitifs.




Nous ne pourrons plus accepter ce paradoxe que les pays au plus fort potentiel en énergie solaire ne représentent qu'une faible part de la production d'électricité solaire, a déclaré le président français.

L'objectif de l'#ISA est d'assurer un transfert de technologies et de faciliter les financements pour développer dans tous les pays à fort potentiel solaire, des capacités de production d'électricité.




L'Inde elle-même veut montrer la voie, avec un objectif de 100 gigawatts de capacités solaires en 2022, contre 4 aujourd'hui.

Le pays accueillera le secrétariat général de l'ISA pour une période de cinq ans, jusqu'en 2021.




«La technologie solaire évolue, les coûts sont à la baisse et de la connectivité au réseau s'est améliorée", at-il dit (Narendra Modi). "Le rêve de l'accès universel à l'énergie propre est de plus en plus réel. Ce sera le fondement de la nouvelle économie du nouveau siècle"."L'idée est que des marchés plus grands et de plus grands volumes conduiront à une réduction des coûts, ce qui permettra de stimuler la demande", a déclaré Ajay Mathur, principal négociateur et porte-parole de l'Inde au sommet de Paris.

Le gouvernement indien investit 30 M $ pour la mise en place du siège en Inde. L'objectif final est de réunir 400 M $ de frais d'adhésion, et des institutions internationales. La création de l'Agence internationale pour les technologies et applications solaires (IASTA), vise à diffuser la technologie solaire à bas coût à travers le monde avec la mise en commun des connaissances. Les entreprises impliquées dans le projet comprennent Areva, Engie, Enel, HSBC France et Tata Steel.

Hollande décrit le projet comme "la justice climatique en action, la mobilisation des finances publiques des Etats les plus riches pour aider à fournir un accès universel à l'énergie". L'annonce de Modi ce lundi fait suite à l'engagement pris par les États-Unis et 18 autres pays à fournir 20 milliards de $ pour la recherche sur l'énergie propre d'ici 2020, soit le doublement des engagements de financement actuels.Lire la totalité de l'article sur le site de The Guardian



A noter également Une vingtaine d'Etats, dont la France et les Etats-Unis, s'engagent à doubler sur cinq ans le budget alloué à la recherche et développement dans les énergies propres, à côté d'investisseurs privés. C'est le contenu de l'initiative, baptisée "Mission Innovation", lancée lundi par François Hollande, Barack Obama et Bill Gates afin de mobiliser de larges investissements publics comme privés vers les renouvelables. Précisant que les pays impliqués représentent 80% des recherches dans les énergies "vertes".

L'ex-PDG de Microsoft, Bill Gates, a pour sa part réuni un groupe de 27 investisseurs privés d'une dizaine de pays différents comptant parmi les plus grandes fortunes au monde, qui s'engagent à favoriser l'essor de ces énergies propres via "un apport sans précédent de capitaux privés dans les pays qui ont rejoint l'initiative Breakthrough Energy Coalition". Le mécène a précisé à la presse avoir pour l'instant réuni dans ce cadre la somme de deux milliards de dollars. (Source : La Tribune.fr)


Romandie 30/11/2015

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A bord de l'avion papal - Le pape François a estimé lundi que le réchauffement climatique mettait le monde au bord du suicide et que la communauté internationale, réunie à Paris dans le cadre de la #COP21, devait agir maintenant ou jamais.

Je n'en suis pas sûr (du résultat de la COP21), mais ce que je peux dire, c'est que c'est maintenant ou jamais, a déclaré le pape à la presse dans l'avion qui le ramenait à Rome après une tournée en Afrique.



Depuis la conférence de Kyoto en 1997, peu a été accompli et chaque année, les problèmes sont plus graves, alors qu'il peut sembler, pour employer une parole forte, que nous soyons au bord du suicide, a insisté le pontife argentin.

La quasi-totalité de ceux qui sont à Paris veulent faire quelque chose. J'ai confiance qu'ils le feront, ils ont de la bonne volonté et je prie pour cela, a-t-il dit.

François s'est beaucoup engagé pour la lutte contre le réchauffement climatique. Il y a consacré une importante encyclique au printemps, dans laquelle il rappelle que la dégradation climatique provoque une dégradation de la vie des plus pauvres, en provoquant pollution, catastrophes naturelles, maladies, guerres et migrations.

Pour y remédier, le pape François plaide pour une forme de décroissance et une révolution énergique menant à terme à l'abandon complet des énergies fossiles. Il a réclamé à plusieurs reprises que la COP21 aboutisse à un accord contraignant dans lequel les pays les plus riches aideront financièrement et techniquement les plus pauvres à accomplir cette révolution écologique.

Le Saint-Siège a été représenté à l'ouverture de la COP21 par le cardinal Pietro Parolin, numéro deux du Saint-Siège, qui a quitté la délégation pontificale en Afrique pour rejoindre Paris.


Romandie 30/11/2015

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Le Bourget (France) - Le Bangladesh et d'autres pays en première ligne face aux conséquences du changement climatique ont clamé lundi leur refus d'être les sacrifiés de la conférence de Paris (COP21) en plaidant pour un objectif plus ambitieux pour limiter le réchauffement




Nous refusons d'être les sacrifiés de la communauté internationale à Paris, a déclaré Anwar Hossain Manju, le ministre de l'Environnement du Bangladesh, à l'occasion de la présentation d'une déclaration portée par 43 pays particulièrement exposés aux conséquences du réchauffement, parmi lesquels l'Ethiopie, les Maldives et le NépalLa COP21 a l'obligation d'agir. Ne pas le faire est un crime, a-t-il ajouté.




Dans cette Déclaration déjà adoptée à Manille il y a quelques semaines, les pays vulnérables membres du Climate Vulnerable Forum (CVF) appellent la communauté internationale à s'entendre sur un objectif de limitation du réchauffement à 1,5 degré par rapport à l'ère pré-industrielle.

Cet objectif est plus ambitieux que le seuil de 2 degrés fixé depuis 2009 comme cadre global à ces négociations. Selon les scientifiques, un réchauffement supérieur à 2 degrés aurait des conséquences dramatiques (sécheresses, inondations, baisse des rendements agricoles...).




Même si le réchauffement était contenu à 2 degrés, plus d'un milliard de personnes seraient toutefois toujours exposées à la hausse du niveau des mers et à des effets catastrophiques sur l'environnement, selon le CVF. Ce forum réclame une décarbonation complète d'ici à 2050 avec un pic des émissions de gaz à effet de serre mondiales au plus tard en 2020.

Contenir le réchauffement sous 1,5 degré ne va pas simplement assurer la sécurité et la prospérité, cela assurera aussi la justice, a affirmé le ministre des Affaires étrangères du Costa Rica, Manuel Gonzalez, soulignant que le dérèglement climatique porte atteinte aux droits de l'Homme.




Individuellement, nous sommes déjà des survivants. Collectivement, nous sommes une force permettant d'aller vers un monde plus juste et plus actif sur le climat, a déclaré le président philippin Benigno Aquino.

Le CVF compte désormais 29 pays membres après l'adhésion lundi de 9 nouveaux pays, dont la République dominicaine, Haïti, le Guatemala, le Sri Lanka, le Niger. Quatorze autres Etats sont eux associés à la coalition




Romandie 30/11/2015

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Le Bourget (France) - Finis les discours des chefs d'Etat. Les délégations de 195 pays entament mardi leurs tractations à la conférence mondiale de Paris sur le climat en vue d'un accord pour limiter le réchauffement, encore loin d'être acquis.

Si vous souhaitez lire les différents discours des chefs d'état et de gouvernement qui ont pris la parole lors de l'ouverture de la COP21, suivez le lien fourni dans le tweet ci-dessous.




Avant de regagner Washington, le président américain Barack Obama donnera une conférence de presse dans un contexte international marqué par une série d'attentats jihadistes et une extrême tension entre Ankara et Moscou.

De son côté, le président français François Hollande assistera à 07H30 GMT à un mini-sommet avec une douzaine de chefs d'Etat africains sur le thème Défi climatique et solutions africaines.

Au Bourget, après l'élan donné lundi par quelque 150 chefs d'Etat, les négociateurs reprennent la main à partir de 09H00 GMT.

Cela va être difficile (...). Le projet d'accord est long et a beaucoup d'options. A quelle vitesse les négociations vont-elles avancer?, s'interroge un délégué européen. Une allusion à des débats ayant la fâcheuse tendance à s'embourber, comme l'ont montré les rounds de préparation de la conférence tout au long de 2015.

Tout est ouvert, tout est possible, le pire comme le meilleur, a estimé lundi soir Célia Gautier, experte en politiques climatiques auprès du Climate action network (900 ONG). Les discours ont créé une dynamique intéressante, mais il va falloir beaucoup de travail pour parvenir à un accord à la hauteur des enjeux, a-t-elle ajouté.

Quelque 150 chefs d'Etat réunis lundi au Bourget ont multiplié les appels à agir contre le réchauffement planétaire, de l'Américain Barack Obama au Chinois Xi Jinping en passant par l'Indien Narendra Modi. Signe d'une prise de conscience sans précédent: jamais autant de dirigeants mondiaux n'avaient participé à une conférence sur le climat.

Il s'agit de décider ici, à Paris, de l'avenir même de la planète, a lancé à ses homologues le chef de l'Etat français François Hollande, dont le pays préside la COP21.

Les ONG ont salué l'impulsion politique donnée par les leaders du monde entier mais attendent de voir comment cela se traduira dans les négociations.

Sur la table, un texte (Pdf en anglais) d'une cinquantaine de pages, divisé en grands chapitres

- objectif de long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, 
- adaptation au changement climatique, 
- financements des politiques climatiques des pays du Sud, 
- mécanisme pour réviser régulièrement à la hausse les engagements des pays, etc.

Mais selon le niveau de dépendance aux énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), le stade de développement et les ressources des pays, les positions des négociateurs sont parfois très éloignées : 

- Les Etats insulaires, déjà en état d'urgence climatique face à la montée des eaux, exigent des mesures fortes et rapides. 

- Les pays pétroliers, comme les monarchies du Golfe, ou charbonniers, comme l'Australie, sont en revanche réticents à engager une transition contraire à leurs intérêts.

Acteur clé de la négociation, l'Inde, qui doit fournir de l'électricité à 300 millions de personnes et combattre la pauvreté, mise aussi beaucoup sur le charbon, la plus polluante des énergies.

Nous n'aurons pas un accord parfait, a prévenu lundi Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, six ans après l'échec de la conférence de Copenhague. Il a appelé les négociateurs à faire preuve de flexibilité et de sens du compromis.

L'accord espéré le 11 décembre à Paris doit permettre au monde d'amorcer un virage historique pour se détourner des ressources fossiles, qui fournissent aujourd'hui une large part de l'énergie mondiale mais qui sont à l'origine du réchauffement inédit de la planète.

Pour rallier les pays du Sud, des financements devront être garantis pour qu'ils se développent avec des énergies propres et affrontent les conséquences du changement climatique (montée des océans, fonte des glaciers, multiplication des évènements météorologiques extrêmes, baisse de la productivité agricole, etc.).

Cette fois-ci, les pays semblent unis et optimistes et je suis positif
, a confié à l'AFP Amjad Abdulla, négociateur des Maldives et porte-parole des Etats insulaires.


Romandie 1/12/2015

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Paris - Le président américain Barack Obama s'est dit mardi optimiste quant au succès de la conférence sur le climat de Paris, soulignant que la lutte contre le réchauffement était un impératif pour l'économie et la sécurité.





"Je suis optimiste, nous allons réussir", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Paris, au lendemain des discours de quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement en faveur d'un accord ambitieux pour limiter le réchauffement inédit de la planète.

Le président américain considère que la lutte contre le réchauffement est désormais un impératif économique et de sécurité auquel nous devons nous attaquer maintenant, car au rythme actuel nous aurons rapidement à consacrer de plus en plus de nos ressources économiques et militaires (...) pour s'adapter aux conséquences d'une planète qui change.




Il a aussi précisé la position américaine concernant le caractère contraignant du futur accord. Les procédures, qui assurent la transparence et des révisions régulières (des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre), cela doit être légalement contraignant, a-t-il déclaré.




Les Etats-Unis, mais aussi de nombreux pays comme la Chine, estiment que les objectifs chiffrés que chaque pays s'est fixé (par exemple, la réduction de 26 à 28% les émissions de gaz à effet de serre entre 2005 et 2025 pour les Etats-Unis) ne doivent pas faire partie des éléments légalement contraignants de l'accord.

Il a plaidé pour donner un prix au carbone, l'un des principaux leviers pour favoriser les énergies renouvelables et amener les entreprises à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.




A Paris, nous cherchons un accord, a-t-il poursuivi, qui donne la certitude aux entreprises et aux investisseurs que l'économie mondiale va fermement vers un futur bas carbone. Cela incitera à des investissements vitaux pour combiner réduction des gaz à effet de serre et croissance économique, a-t-il ajouté.

Nous cherchons un accord qui garantisse que les pays en voie de développement ont les ressources nécessaires pour éviter un développement sale (...) et que les nations les plus vulnérables face au changement climatique ont les ressources pour s'adapter, a-t-il expliqué.


Romandie 1/12/2015

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Le Bourget (France) - Après un sommet des dirigeants mondiaux en début de semaine, les 195 pays participant à la conférence sur le climat à Paris s'attaquent mercredi aux points durs de la négociation pour tenter d'arracher un accord limitant le réchauffement de la planète.

Lutter contre le réchauffement est un impératif économique et de sécurité, sous peine de devoir rapidement consacrer de plus en plus de nos ressources économiques et militaires pour s'adapter au changement climatique, a prévenu le président américain Barack Obama mardi.




Le président de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, a exhorté les négociateurs des Nations unies réunis au Bourget, près de Paris, à travailler d'arrache-pied pour arriver à un accord sur le climat d'ici au 11 décembre, date théorique de fin de la #COP21.

Pour le président français François Hollande, la conférence est plutôt en bonne voie mais bute sur deux écueils: soit on charge la barque et elle coule, soit on l'allège et elle ne va nulle part. "Il faut que ce soit une embarcation qui fait que le monde avance avec un cap et des moyens d'être sûrs d'arriver à moins de deux degrés de réchauffement", a-t-il expliqué.




Barack Obama s'est dit optimiste, même si amener 200 nations à se mettre d'accord sur quoi que ce soit est difficile, comme à Copenhague en 2009, lors de la dernière tentative d'accord mondial sur le climat qui avait tourné au fiasco.

Lundi, quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement s'étaient réunis en sommet à Paris pour donner l'impulsion politique au début des discussions qui avait tant manqué à Copenhague.




Les négociations s'annoncent ardues, le projet d'accord d'une cinquantaine de pages contenant encore beaucoup d'options. Plus de 200, selon une ONG, la Fondation Nicolas Hulot, qui a dénombré aussi plus de 1.200 expressions ou phrases +entre crochets+ soumises à discussion.




Le texte en débat est divisé en grands chapitres

- objectif de long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, 
- adaptation au changement climatique, 
- financements des politiques climatiques des pays du Sud, 
- mécanisme pour réviser régulièrement à la hausse les engagements des pays, etc.

Les négociateurs doivent remettre une version élaguée du texte samedi aux ministres de l'Environnement ou de l'Energie, qui prendront la main la semaine prochaine.

L'accord espéré à Paris doit engager l'ensemble de la communauté internationale à réduire ses émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

Au-delà de +2°C, les scientifiques redoutent un emballement: cyclones à répétition, chute des rendements agricoles, submersion de territoires de New York à Bombay...

Une étude de l'Université britannique de Leicester estime qu'avec un réchauffement de 6°C par rapport à l'ère pré-industrielle - possible d'ici la fin du siècle si aucune mesure n'est prise -, la Terre pourrait se retrouver sans oxygène à cause de l'arrêt de la production d'oxygène du phytoplancton, organismes végétaux aquatiques qui en fournissent les deux tiers.

L'objectif de +2°C est jugé insuffisant par les Etats les plus vulnérables, notamment les pays insulaires confrontés à la montée des eaux dont certains pourraient disparaître complètement, selon Barack Obama, qui s'inquiète de potentiels dizaines de millions de réfugiés climatiques dans la région Asie-Pacifique.




Selon l'ONG Oxfam, 10% des habitants les plus riches de la planète émettent plus de la moitié du CO2, alors que la moitié la plus pauvre du globe n'en rejette que 10%.

M. Obama a clarifié la position des Etats-Unis sur l'accord: il a exclu que les objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre soient légalement contraignants.

Le Congrès américain, à majorité républicaine (dont la majorité nie les causes du réchauffement climatique), a montré mardi sa volonté de lui mettre des bâtons dans les roues en matière d'environnement, en votant l'annulation de la nouvelle réglementation anti-CO2 qui pour la première fois impose des limites sur les émissions de CO2 par les centrales thermiques américaines existantes. Le vote restera néanmoins symbolique, en raison du veto promis par le président.




En marge de la #COP21, l'Afrique, qui subit déjà de plein fouet les conséquences du réchauffement, avec notamment une avancée des déserts et un assèchement de ses cours d'eau, s'est vu promettre 2 milliards d'euros d'ici 2020 par la France pour développer ses énergies renouvelables.





Romandie 2/12/2015

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Le Bourget (France) - Lutter contre le réchauffement climatique est un impératif économique et de sécurité, a averti mardi le président américain Barack Obama, accroissant la pression sur les délégués de 195 pays à la conférence sur le climat de Paris engagés dans des négociations marathon.

"C'est un impératif économique et de sécurité auquel nous devons nous attaquer maintenant", a affirmé M. Obama lors d'une conférence de presse à Paris, "car au rythme actuel, nous devrons rapidement consacrer de plus en plus de nos ressources économiques et militaires à l'adaptation au changement climatique".




Le président de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, a exhorté les négociateurs de l'ONU réunis au Bourget, près de Paris, à travailler d'arrache-pied pour arriver à un accord sur le climat d'ici une dizaine de jours.

Pour le président français François Hollande, comme pour son homologue américain, la conférence, qui doit s'achever en principe le 11 décembre, est plutôt en bonne voie mais rien n'est acquis.




M. Hollande a repéré deux écueils: soit on charge la barque et elle coule, soit on l'allège et elle ne va nulle part. Il faut que ce soit une embarcation qui fait que le monde avance pour les prochaines années avec un horizon, un cap et des moyens d'être sûrs d'arriver à moins de deux degrés de réchauffement, a-t-il expliqué.




Barack Obama s'est dit optimiste. Nous allons réussir, mais amener 200 nations à se mettre d'accord sur quoi que ce soit est difficile, a admis le président américain, présent à Copenhague en 2009 lors de la dernière tentative d'accord mondial sur le climat - qui avait tourné au fiasco.




"Il faut avancer sur le fond, la substance, de façon à respecter le mandat extrêmement fort donné lundi par quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement réunis en sommet", a plaidé Laurent Fabius.

Ce sommet avait pour but de donner une impulsion politique au début des discussions, qui avait tant manqué à la conférence de Copenhague.

La tâche s'annonce ardue, le projet d'accord d'une cinquantaine de pages contenant encore beaucoup d'options. Plus de 200, selon une ONG, la Fondation Nicolas Hulot. [...] Les négociateurs doivent remettre une version élaguée du texte samedi aux ministres de l'Environnement ou de l'Energie, qui prendront la main durant la deuxième semaine de la COP.

L'accord espéré à Paris doit engager l'ensemble de la communauté internationale à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Au-delà de +2°C, les scientifiques redoutent un emballement: cyclones à répétition, chute des rendements agricoles, submersion de territoires de New York à Bombay...




L'objectif de s'en tenir à +2°C est jugé insuffisant par les Etats les plus vulnérables, comme les pays insulaires confrontés à la montée des eaux. Certains pays insulaires pourraient disparaître complètement, a rappelé Barack Obama, s'inquiétant de potentiels dizaines de millions de réfugiés climatiques dans la région Asie-Pacifique.


Romandie 2/12/2015

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Le Bourget (France) - Les entreprises européennes demandent que l'accord qui sortira de la Conférence de Paris impose des règles du jeu climatique qui soient les mêmes partout sur la planète, s'estimant menacées par leurs concurrentes dans les pays moins regardants en matière d'environnement.

Les concurrents mondiaux jouent avec des règles différentes, déplore Annette Loske, présidente de l'IFIEC Europe, qui représente les industries européennes consommatrices d'énergie, et compte sur la COP21 pour renforcer (les) règles du jeu.




Car l'Europe est une des régions du monde où la réglementation en matière d'environnement est la plus contraignante, avec par exemple des objectifs ambitieux en termes de développement des énergies renouvelables ou de normes anti-pollution.

A l'instar de la Californie, du Mexique ou encore de la Nouvelle-Zélande, l'Union européenne a aussi donné un prix aux émissions de gaz à effet de serre, via le système d'échange de quotas d'émissions, qui doit être réformé dans les mois à venir.




Ainsi, les industries européennes réunies au sein de l'IFIEC estiment que la COP21 sera un succès si elle s'achève avec un engagement et des charges comparables à ceux de l'Union européenne pour leurs concurrents installés dans des régions moins contraignantes, commente Annette Loske.

Pascal Chalvon Demersay, président de Solvay Energy Services, l'une des branches du groupe chimique belge Solvay, insiste sur la nécessité de combattre la +fuite du carbone+, ces entreprises qui vont s'installer dans des pays ne faisant pas payer les émissions. Il plaide pour un prix du carbone qui converge vers un prix unique au niveau mondial. L'instauration d'un tel dispositif pour l'ensemble des pays, via un marché ou un système d'échange de quotas, ne figure pas explicitement dans le projet d'accord, mais est largement réclamée.

Selon la Banque mondiale, une quarantaine de pays et 23 villes, soit 12% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, et 40% du PIB, ont déjà instauré une taxe ou un marché carbone.

Les secteurs économiques les plus impactés sont ceux qui sont les plus exposés à la concurrence internationale, comme la chimie, l'acier ou le papier. Ils sont aussi souvent des secteurs très énergivores.

La COP marque une accélération (...) mais on est loin encore d'avoir une situation équilibrée et dès maintenant pour beaucoup de ces secteurs, on voit que les investissements se font de plus en plus hors d'Europe, observe Alexandre Affre de Business Europe, l'organisation patronale européenne, lors d'un débat au Bourget.




Ainsi, explique-t-il, ce n'est pas aussi radical que des fermetures d'usines brutales pour les délocaliser, mais ce qui est inquiétant c'est que des conseils d'administration décident d'investir, de rénover, de construire de nouvelles usines mais hors d'Europe et (...) ça peut s'accélerer si rien n'est fait.

Car si les entreprises européennes reconnaissent que les autres économies importantes, notamment la Chine et les Etats-Unis, font plus d'efforts que par le passé en matière de règlementation des émissions de gaz à effet de serre, elles déplorent que, quand on regarde dans le détail, (...) cela reste beaucoup plus flou, estime M. Affre.

Nous voulons un accord mondialement efficace, demande Russell Mills, directeur énergie et changement climatique de Dow Chemichal, alors que les Etats insistent sur le rôle et la responsabilité des acteurs économiques dans la lutte contre le changement climatique. Si nous voyons qu'un avenir bas carbone se profile dans plus de marchés, à un niveau plus global et de façon plus rapide, nous investirons alors plus volontiers, résume-t-il.




Les entreprises européennes font aussi valoir leur savoir-faire technologique dans la diffusion de solutions d'efficacité énergétique ou d'énergies plus propres. Pour Jean-Yves Caneill, directeur des affaires environnementales d'EDF, la COP doit aussi donner l'impulsion pour mettre en place un environnement favorable au transfert de technologie.


Romandie 2/12/2015

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Le Bourget (France) - Les délégués de 195 pays chargés de négocier à Paris un accord sur le climat ont depuis jeudi matin entre les mains un nouveau projet de texte, qui a perdu quelques pages mais garde encore quelque 250 options.

Le texte, passé de 55 à 50 pages, a été publié jeudi matin sur le site de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CNUCCC).




Le nombre d'options ouvertes n'a pas été réduit: autour de 250. Et le texte comporte encore plus de crochets: 1.400 au lieu de 1.250, a souligné Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot (FNH), lors d'un point presse au Bourget, où se tient la conférence.

Mercredi, les appels à accélérer les négociations se sont multipliés, de la part des négociateurs comme de celle de Laurent Fabius, le président de la COP21 et ministre français des Affaires étrangères.

Nous n'avons plus que 48 heures, il faut que les négociations accélèrent, a souligné Matthieu Orphelin, appelant les négociateurs à sortir des jeux de postures habituels.

Un tel constat de lenteur est traditionnel dans les COP, mais cette fois il ne faut pas le prendre à la légère: si la COP de Copenhague (en 2009) a échoué, c'est notamment parce que le texte sorti de la première semaine de négociations comportait trop d'options pour la deuxième semaine. Il y a là un point d'alerte fort, a-t-il prévenu.

Pour accélérer le rythme, le nombre de groupes de travail devrait être réduit, sur proposition du groupe de pays G77 (133 pays en développement + la Chine). Quelque 12 réunions sont ainsi prévues jeudi, au lieu de 25 la veille.

Pour la FNH, la seule solution est de traiter dans le même temps les points importants: la révision des engagements, les financements et les transferts de technologie.

Un nouveau texte est attendu jeudi soir ou vendredi matin. Les négociateurs doivent présenter d'ici samedi midi un projet d'accord le plus lisible possible, avec un maximum d'options tranchées, avant que les ministres prennent le relais à compter de lundi.

La COP doit s'achever le 11 décembre, la communauté internationales s'étant fixé pour objectif de trouver d'ici là un accord universel contre le réchauffement mondial.


Romandie 3/12/2015

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Le Bourget (France) - Les pays émergents et en développement ont haussé le ton sur la question clé des financements à la conférence de Paris sur le climat où les négociations piétinent, suscitant frustration et impatience.

La conférence de Paris doit clarifier le niveau des soutiens financiers qui seront fournis par les pays développés aux pays en voie de développement après 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord, a averti mercredi le plus grand groupe de pays négociant à la COP21, le G77 + la Chine, qui représente 134 pays émergents et en voie de développement.




Dans une déclaration lors d'une séance plénière en présence du président de la conférence Laurent Fabius, le groupe a notamment réclamé une augmentation substantielle de l'enveloppe de 100 milliards de dollars annuels promise par les pays du Nord à ceux du Sud.




A deux reprises dans la journée, Laurent Fabius a publiquement appelé les délégués à accélérer le rythme de leurs pourparlers. Les progrès sont trop lents, a-t-il dit alors que les négociations entre les délégations des 195 pays sur l'accord tant espéré dans dix jours piétinent sur nombre de points. Mon message est tout à fait clair: il faut accélérer le processus parce qu'il nous reste beaucoup de travail, a déclaré à la presse le chef de la diplomatie française, dressant un premier bilan des tractations entrées dans le vif du sujet mardi.

Des formules de compromis doivent être dégagées le plus rapidement possible, les chefs d'Etat et de gouvernement nous ont donné lundi un mandat sans ambiguïté, nous devons réussir, a encore dit M. Fabius au Bourget (nord de Paris).




Après les grands discours d'un sommet sans précédent de 150 chefs d'Etat pour l'ouverture de la COP21, les délégations tentent de s'entendre sur un projet d'accord qui permettra de limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, afin de préserver l'humanité des pires conséquences du dérèglement climatique.

Pour l'heure, le texte sur la table comporte 55 pages (-----> revu à 50 pages voir info précédente), et une multitude d'options sur chaque chapitre.




Sur aucun point, nous ne faisons les progrès qui seraient nécessaires, a regretté l'Américain Daniel Reifsnyder, l'un des deux présidents du groupe de travail sur le projet d'accord. Selon un négociateur européen, la frustration monte.

Le calendrier est pourtant serré. J'ai demandé (...) de me remettre un projet d'accord samedi à midi, a précisé Laurent Fabius. L'objectif est que beaucoup d'options aient été tranchées d'ici la fin de cette semaine, avant que les ministres des divers pays prennent le relais des négociations lundi.

Philosophe et forte de l'expérience de nombreuses COP, la responsable climat de l'ONU Christiana Figueres a cherché à dédramatiser. Le texte va connaître des hauts et des bas, il y aura de nombreuses virgules qui vont être ajoutées, d'autres qui vont être retirées (...). Le produit final n'interviendra pas avant la fin de la semaine prochaine, a-t-elle averti.




Interrogé sur les résultats attendus des négociations de la COP21, le PDG de l'entreprise américaine de voitures électriques de luxe Tesla, Elon Musk, a affirmé avoir un bon pressentiment. M. Musk, qui intervenait devant des étudiants à l'université Paris-I Panthéon Sorbonne, a plaidé mercredi pour l'imposition d'une taxe carbone, pour accélérer la sortie selon lui inéluctable des énergies fossiles.




La rare bonne nouvelle de la journée a semblé venir de Pékin, le plus grand pollueur au monde, qui a indiqué son intention de moderniser d'ici 2020 ses centrales à charbon afin de diminuer leurs émissions polluantes de 60%. Mais pour l'expert de Greenpeace sur la politique chinoise, Li Shou, ceci n'est pas nouveau.

Mercredi, 185 pays sur 195, couvrant quelque 95% des émissions de gaz à effet de serre, avaient annoncé des mesures pour limiter, voire réduire, les émissions polluantes à l'horizon 2025 ou 2030, selon M. Fabius.

Elles devraient néanmoins progresser de 22% entre 2010 et 2030, ce qui met la planète sur la trajectoire d'un réchauffement entre 2,7°C et 3,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

Le but de la COP21 est de s'entendre sur un mécanisme garantissant une révision à la hausse des objectifs, en faisant le point régulièrement - tous les cinq ans est le plus probable - sur les efforts fournis et ceux restant à faire. Les discussions sur le mécanisme de révision avancent mais lentement, selon la Fondation Hulot, l'Inde ayant donné son accord à un bilan tous les 5 ans mais pas avant 2020, alors que certains pays souhaitent que la première révision ait lieu d'ici 2020.

La question de la part que doivent prendre les grands pays émergents dans l'effort commun pour réduire les gaz à effet de serre est l'un des sujets les plus épineux, ces pays mettant en avant leur droit au développement et la responsabilité historique des pays riches dans le réchauffement.





Romandie 3/12/2015

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Les négociateurs avancent sur le projet d’accord, mais bien trop lentement selon le président de la COP21 Laurent Fabius. Et la question des finances est toujours pendante.




Troisième jour hier des négociations sur le texte d’accord de 50 pages. Comme on le voit ici, les phrases entre crochets toujours ouvertes à la discussion restent très nombreuses. Tant et si bien que Laurent Fabius s’est inquiété de la lenteur des progrès et a appelé à l’accélération des travaux. Les rencontres bilatérales nocturnes sont par essence secrètes et les observateurs extérieurs en sont réduits à tenter d’alpaguer des ambassadeurs à la sortie des salles

On a ainsi appris que les Etats-Unis avaient l’intention d’assouplir leur position sur la question des "pertes et dommages ", c’est-à-dire l’indemnisation des dégâts causés par les catastrophes climatiques dans des pays qui ne sont que faiblement ou pas du tout responsables de la hausse des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ce résultat a été obtenu après une rencontre avec les petits états iliens réunis au sein de l’AOSIS.




Plus inquiétant, les discussions sur le fonds vert semblent prendre mauvaise tournure. C’est du moins ce que l’on peut conclure du communiqué publié mercredi soir à 19h15 par l’ambassadrice d’Afrique du sud Nozipho Mxakato-Diseko au nom du G77+Chine qui regroupe les états les plus pauvres de la planète et le géant chinois. Le G77 se dit préoccupé par les tentatives d’introduire des conditions économiques dans l’octroi d’aides à l’adaptation au changement climatique, une "approche qui n’est pas compatible avec la Convention climat, le mandat du groupe de Durban et la souveraineté des Etats ", déclare le texte. Pour le G77, ces conditions d’octroi des aides sur "des bases arbitraires est une violation des règles du processus multilatéral et menace un accord ici à Paris"

Les pays en voie de développement ne serait plus en effet éligible de la même manière et sur des critères égalitaires au futur fonds vert doté de 100 milliards de dollars par an. Le communiqué reprend une position qui a en parti fait capoter un accord à Copenhague

"Comme pays en développement, nous nous trouvons confrontés avec un discours simpliste qui suggère que "le monde a changé depuis que la Convention climat a été adoptée en 1992" à cause d’un développement économique très important de certains de nos membres et qu’en conséquence il est temps d’étendre le club des soit disant donateurs de l’aide climatique et de réduire la liste de ceux qui sont éligibles à la recevoir aux plus pauvres des pauvres seulement. Cette position sert les intérêts nationaux étroits des pays développés et n’a que peu de rapport avec la réalité ". Cela s’appelle un coup de semonce.





Le chiffre du jour : 3400 milliards de dollars. C’est le montant des investissements financiers qui ont été retirés du secteur des énergies fossiles pour être portés vers les énergies renouvelables. Le mouvement du "divestment" prend de l’ampleur. 500 fonds d’investissement, entreprises, institutions ont aujourd’hui pris cette décision.




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La bonne nouvelle : 80 millions de dollars sur les 100 millions nécessaires ont été débloqué pour l’intiative CREWS, pour un système d’alerte précoce aux catastrophes du climat. Il s’agit de financer des services météo robuste à plus de 70% des pays qui n’ont à disposition aucun instrument de prévision météo. De très nombreuses victimes de catastrophes climatiques pourraient ainsi être évitées si des stations terrestres couplées à l’observation satellite pouvaient affiner les ravages des inondations et tempêtes. Mais il s’agit aussi de financer des instruments de réception (radio FM et AM, téléphones mobiles, balises Argos) qui permettent de diffuser rapidement auprès des populations l’imminence d’un risque.

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Le fossile du jour : Les ONG vont décerner ce soir leur "fossile du jour" à l’organisation maritime internationale (OMI) et à l’organisation international de l’aviation civile (OIAC). Ces deux organisations ne font actuellement l’objet d’aucune taxe carbone et profitent au contraire de près de 60 milliards de dollars de subventions via l’abaissement des taxes sur le kérosène et le fuel lourd. Sans freins, les émissions de ces deux secteurs devraient augmenter de 270% d’ici 2050, affirment les ONG. Les Iles Marshall portent dans la négociation climat en cours un article demandant que l’aviation civile et la marine marchande soient inclus dans des objectifs de réduction d’émissions et de développement de stratégies bas carbone.




Sciences et avenir 3/12/2015

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Le Bourget (France) - Un sommet pour le climat réunit vendredi à Paris un millier de maires et d'élus locaux du monde entier autour du président François Hollande, en marge des négociations sur le réchauffement de la planète menées par les délégués de 195 pays.




Aux côtés du président français et de la maire de Paris Anne Hidalgo se retrouveront notamment Michael Bloomberg, ex-maire de New York et envoyé spécial des Nations unies pour les villes et le changement climatique, mais aussi l'acteur américain Robert Redford et l'ancien gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger.

Les délégués des 195 pays participant à la COP21 poursuivront de leur côté des négociations ardues pour trouver d'ici au 11 décembre un accord limitant le réchauffement de la planète.




Jeudi, les pays en développement, de plus en plus amers et mécontents de la tournure des négociations sur le climat à Paris, ont accusé jeudi les pays riches d'ignorer les inquiétudes des plus pauvres et des plus vulnérables.

Le message que nous recevons des pays développés en matière de soutiens financiers pour l'adaptation aux changements climatiques c'est qu'il n'y a rien, a lancé le délégué bolivien Juan Hoffaister, au nom du groupe G77 + Chine, un acteur clé des négociations. Se disant profondément inquiet et profondément déçu, il a dénoncé la mauvaise foi des pays développés. Selon une source proche des négociations, ce sont les Etats-Unis qui sont visés.




Les pays en voie de développement veulent que les 100 milliards par an promis d'ici 2020 par les pays du Nord leur soient effectivement versés, que cette enveloppe augmente régulièrement après cette date et qu'une grande partie de ces fonds soit consacrée à l'adaptation aux effets du changement climatique.

Alors que les négociateurs doivent rendre leur projet de texte au président de la COP21 Laurent Fabius samedi midi, le délégué de la Norvège Aslak Brun a mis en cause le processus de négociations, estimant que sur certains sujets les discussions reculent, lors d'une plénière tendue en fin d'après-midi. Il a regretté des lignes très dures de toutes parts et l'absence de volonté de rapprocher les positions.




Nous sommes à un point des négociations difficiles parce que nous n'avons plus beaucoup de temps. Les gens sont nerveux et irrités, a commenté Daniel Reifsnyder, l'un des présidents des travaux.

Ca passera ou ça cassera sur la question des financements, avait averti plus tôt dans la journée l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, présidente du goupe G77+la Chine, au cours d'une conférence de presse.




Les pays du G77, qui regroupe 134 pays, sont affectés par le dérèglement climatique et les phénomènes extrêmes qu'il génère et disposent souvent de moins de moyens que les pays industrialisés pour y faire face.

Même si certains de ses membres - Chine et Inde en tête - sont aujourd'hui parmi les plus gros pollueurs de la planète, ce groupe a bien moins contribué que les pays développés au total des émissions de gaz à effet de serre émises depuis la révolution industrielle.

S'appuyant sur la Convention climat de l'ONU, les pays en développement exigent des financements pour payer leur transition vers les énergies vertes et pour s'adapter aux conséquences du changement climatique (digues, alerte météo, etc.).




L'engagement de 100 milliards doit être tenu, avait reconnu dans l'après-midi Laurent Fabius sur la chaîne de télévision France 5. Cette question des financements sera une partie très importante de la discussion dans les jours qui viennent, avait-il ajouté.




Cette question n'est pas la seule à rester en suspens. Les délégués de 195 pays ont publié jeudi matin un nouveau projet d'accord, ramené seulement de 54 à 50 pages. Ils devraient produire un nouveau document vendredi en début de journée, à la demande de la présidence française. Quoi qu'il en soit, le texte me sera remis samedi à midi, a déclaré M. Fabius, qui conduira ensuite la discussion la semaine prochaine au niveau ministériel.




Le but de la #COP21 est de s'entendre, d'ici au 11 décembre, sur un accord permettant de limiter à 2°C la hausse du réchauffement climatique par rapport à l'ère pré-industrielle, alors que la planète a déjà gagné un degré. Les rapports alarmistes ont continué à s'accumuler jeudi.




Au total, 525.000 personnes ont été tuées par environ 15.000 évènements extrêmes, en particulier les ouragans, qui ont causé des pertes évaluées à près de 3.000 milliards de dollars en 20 ans, a estimé l'institut German Watch dans son rapport annuel. Le Honduras, la Birmanie et Haïti sont les trois pays à avoir été le plus affectés.

Sans réduction des gaz à effet de serre, 175 millions de personnes supplémentaires risquent de souffrir de malnutrition en 2080 par rapport à aujourd'hui, a pour sa part averti le département américain de l'Agriculture.





Romandie 4/12/2015

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Les négociateurs de la conférence sur le climat de Paris planchaient vendredi sur une nouvelle version du projet d'accord, à la veille de remettre leur copie à la présidence de la COP21. Le texte comprend encore de très nombreuses options à trancher.


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Deux nouveaux documents ont été mis sur la table vendredi matin, une version de 46 pages résumant les travaux menés par les négociateurs depuis mardi, et un second projet un peu plus concis, de 38 pages, rédigé à partir de nouvelles propositions de compromis.


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"Le premier texte continue à être d'une complexité importante. Le deuxième, avec les compromis, comprend beaucoup moins d'options" et pourrait constituer une base de travail "plus facile" s'il était accepté par les 195 pays participant aux négociations, a estimé le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot, Matthieu Orphelin.


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La conférence du Bourget a pour objectif d'aboutir le 11 décembre à un accord universel limitant le réchauffement de la planète. Les négociateurs doivent présenter d'ici samedi midi au président de la conférence, Laurent Fabius, un projet d'accord le plus lisible possible, avec un maximum d'options tranchées, avant que les ministres ne prennent le relais à compter de lundi.

"Le temps est maintenant venu de faire des compromis", a déclaré l'Algérien Ahmed Djoghlaf, l'un des coprésidents des discussions, à la reprise des réunions vendredi matin. "Nous avons maintenant moins de 24 heures (...). Cela va être un défi, mais je ne doute pas que nous allons arriver à présenter demain un texte dont nous serons fiers", a-t-il ajouté.


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De son côté, François Hollande a fait l'éloge du "désintérêt" en politique, en recevant quelque 700 maires du monde entier à l'Hôtel de ville de Paris. En décidant de lutter contre le réchauffement climatique, "nous allons agir pour une période que nous ne vivrons pas", a-t-il rappelé. "Ce qu'il y a de plus noble dans la politique c'est le désintérêt, c'est la volonté de transmettre, c'est l'idée qu'il y a une humanité", a poursuivi François Hollande.


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"Si nous ne sommes pas forcément jugés pour aujourd'hui, je vous l'assure, nous serons jugés pour demain si nous avons réussi et encore davantage et si nous avons échoué. Mais nous allons, j'en suis sûr, en vous voyant, réussir", a-t-il conclu.


rOMANDIE 4/12/2015

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Le Bourget (France) - Le milliardaire américain et ancien maire de New York #Michael_Bloomberg va prendre la tête d'un groupe d'experts chargé d'évaluer les risques financiers liés au climat pour les entreprises et investisseurs, a annoncé le Conseil de stabilité financière (FSB) vendredi à la #COP21.

Cette #task_force, comme l'appelle le FSB - lui-même créé après la crise financière de 2008 pour superviser et surveiller les institutions financières internationales- vise à fournir des informations aux banques, assureurs, investisseurs et actionnaires, selon un communiqué.




Il fera également des recommandations aux entreprises sur la façon dont elles doivent publier leur exposition à ces risques, cela afin d'aider les acteurs des marchés financiers à comprendre les risques liés au climat, qui sont appelés à croître à l'avenir, selon #Mark_Carney, président du FSB et gouverneur de la Banque d'Angleterre, cité dans le communiqué.

Cette annonce intervient alors que de nombreux experts alertent régulièrement sur les énormes conséquences financières d'un réchauffement climatique incontrôlé. Ils pointent notamment le nombre croissant de catastrophes naturelles et leur impact sur les économies.




Leurs inquiétudes avaient trouvé fin septembre un relais de taille en la personne de Mark Carney, qui avait mis en garde contre les risques associés au changement climatique pour la stabilité financière et, à plus long terme pour la prospérité du monde.

Pour le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Michael Bloomberg est le leader idéal pour diriger la nouvelle task force, dont la création avait été proposée par le FSB au G20 en novembre.




Il est capital que les industriels et les investisseurs comprennent les risques que pose le changement climatique, mais aujourd'hui il n'y a pas assez de transparence sur ces risques, estime Michael Bloomberg, dans le communiqué.

Cette Task force sera composée au départ de 10 personnes qui d'ici à mars 2016 détailleront ses objectifs précis. Elle pourra à terme regrouper jusqu'à 30 personnes, qui fourniront leurs recommandations d'ici la fin 2016.


Romandie 4/12/2015

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Paris - Les élus locaux du monde entier réunis vendredi en Sommet des maires à Paris devraient s'engager sur un objectif de 100% d'énergies renouvelables dans les villes d'ici à 2050, selon l'entourage de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo.

Les quelque #1.000_maires réunis en sommet à l'Hôtel de Ville, à l'initiative de la maire de Paris et de #Michael_Bloomberg, ex-maire de New York et envoyé spécial des Nations unies pour le climat, devraient réaffirmer des soutiens ambitieux à la lutte contre le réchauffement de la planète, selon la même source.




Les élus, qui représentent 600 millions de personnes, devraient également voter un objectif de réduire de 3,7 gigatonnes les émissions annuelles de gaz à effet de serre dans les zones urbaines d'ici à 2030, soit prendre à leur charge 30% de l'écart entre les engagements actuels pris par les Etats et le niveau d'émission recommandé par les scientifiques pour ne pas dépasser les 2°C.

La maire de Paris s'est félicitée en milieu de journée devant la presse du succès du sommet, tenu en marge de la conférence sur le climat (COP21) réunie au Bourget, près de Paris. Ella a exprimé l'espoir que cette expérience permettrait d'aboutir à une déclaration dans laquelle, a-t-elle dit, non seulement nous allons nous engager à respecter ce que les Etats, nous l'espérons, signeront, mais à aller plus loin. Nous savons que nous portons la moitié des solutions, a ajouté Mme Hidalgo.

Je pense que ca va être un succès parce que tous les maires parlent d'une même voix, a-t-elle insisté en évoquant des engagements chiffrés toujours discutés dans l'après-midi. Sans attendre un vote effectif, Greenpeace France s'est félicité de cette ambition d'un objectif de 100% d'énergies renouvelables en 2050.

Ceci montre encore une fois que ce sont les territoires qui sont en pointe sur la transition énergétique. Ce sont les élus qui connaissent les réalités de terrain, qui savent ce qui est possible et qui ouvrent la voie, a déclaré dans un communiqué Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France.


Romandie 4/12/2015

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Paris - Leonardo di Caprio, Robert Redford et des centaines d'élus locaux, de Rio, New York ou Accra, étaient réunis vendredi à Paris pour soutenir le combat pour le climat, objet de négociations laborieuses entre 195 pays à la grande conférence du Bourget.

Non loin de la capitale, au parc des expositions du Bourget, les négociateurs tentaient de trouver de nouveaux compromis sur le projet de texte d'accord qu'ils doivent rendre samedi midi.




Les ministres des 195 pays doivent ensuite prendre le relais, afin d'aboutir le 11 décembre à un pacte universel capable de contenir le dérèglement du climat.

Il faut maintenant que les négociateurs et les ministres soient à la hauteur des impulsions des chefs d'Etat et de gouvernement. Pour le moment le compte n'y est pas, a lancé vendredi le ministre français Laurent Fabius, président de la COP21.

Du côté de l'Hôtel de ville de Paris, les élus locaux ont souligné l'importance du combat climatique, rappelant aussi le rôle des villes et des régions.




"Nous ne sommes pas venus à Paris faire l'histoire: nous sommes venus construire l'avenir", a dit l'ancien maire de New York Michael Bloomberg, envoyé spécial de l'ONU pour les villes et le changement climatique, soulignant qu'aux Etats-Unis, le réchauffement est une menace pour chaque ville et chaque région.

Les collectivités locales ont le pouvoir d'agir, a insisté l'homme d'affaires: environ 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont issues des zones urbaines, où vit 50% de la population mondiale.

Des centaines d'édiles, représentant 600 millions de personnes, venus de Stockholm, Madrid, Vancouver, Athènes, Rio de Janeiro, d'Amazonie... participent à ce sommet des élus locaux, organisé par M. Bloomberg et la maire de Paris Anne Hidalgo, et ouvert par le président français François Hollande.

Ils devaient adopter une déclaration commune, s'engageant à soutenir des objectifs ambitieux en faveur du climat, telle la transition vers une énergie 100% renouvelable ou une réduction de 80% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.

Cette déclaration des villes pour le climat montre encore une fois que ce sont les territoires qui sont en pointe sur la transition énergétique, a salué Greenpeace. Ce sont les élus qui connaissent les réalités de terrain, qui savent ce qui est possible et qui ouvrent la voie, a relevé Jean François Julliard, DG de Greenpeace France.

Au même moment, au Bourget, les délégués de 195 pays reprenaient leurs travaux, l'oeil sur l'horloge, au terme d'une première semaine de négociations souvent difficile. Le temps des compromis est venu (...) je vous exhorte à donner le meilleur de vous-mêmes dans les prochaines 24 heures (...) et à prendre les bonnes décisions à votre niveau, leur a lancé Ahmed Djoghlaf, l'un des deux co-présidents des débats. A partir de lundi, les négociations se feront entre ministres.

Les principaux points de blocage concernent le financement de l'aide climatique aux pays du Sud, et la répartition des efforts entre pays développés et en développement, une division entérinée par la Convention climat de l'ONU de 1992.

Les pays les plus vulnérables exigent des pays industrialisés des garanties sur les financements déjà promis jusqu'en 2020 (ils devront augmenter pour atteindre 100 milliards de dollars cette année là) et sur une montée en puissance pour après 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord de Paris. Les pays développés souhaitent que les Etats émergents en position de le faire participent désormais à cette aide financière.

Problème: aucune avancée majeure ne semble avoir eu lieu ces derniers jours sur ces positions connues de longue date.

En ouvrant le sommet des maires, François Hollande a estimé que le futur accord devrait spécifier les moyens financiers permettant la redistribution, la lutte contre les inégalités, la lutte contre la pauvreté.

Le peu d'avancées enregistrées cette semaine contrastent avec les discours de 150 chefs d'Etat lundi lors du coup d'envoiPour éviter un blocage, les médiateurs des groupes de travail ont remis vendredi un document offrant des propositions de compromis sur tous les sujets.




Inondations accrues, érosion des côtes, fonte des glaciers, sécheresse... les scientifiques mettent en garde contre les impacts dévastateurs et irréversibles d'un réchauffement supérieur à +2°C par rapport à la Révolution industrielle. A ce stade, les engagements des Etats placent le monde sur une rajectoire de +3°C.



Romandie 4/12/2015

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Le Bourget (France) - Une étape clé a été franchie samedi à la conférence de Paris sur le climat avec l'adoption par les représentants de 195 pays d'une ébauche de l'accord mondial attendu pour lutter contre l'emballement du réchauffement planétaire.

Le texte de 48 pages qui a été transmis par les négociateurs contient encore de très nombreuses options entre crochets que les ministres des différents pays devront trancher à partir de lundi pour aboutir à l'adoption d'un pacte universel d'ici au 11 décembre.




Nous disposons d'une nouvelle base de négociations acceptée par tous (...) Il s'agit d'écrire la suite, a déclaré la négociatrice française Laurence Tubiana, devant les délégations réunies au Bourget, près de Paris.

Le travail n'est pas fini, des questions politiques majeures restent à trancher, il nous faudra toute notre énergie, intelligence, capacité de compromis, capacité de voir loin pour pouvoir arriver à notre résultat, a-t-elle souligné.

Nous sommes prêts à négocier aussi vite que possible sur la base de ce texte, a assuré l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko au nom du groupe G77 + Chine, qui regroupe 134 pays en développement et émergents.

Comme disait Nelson Mandela, ça a toujours l'air impossible jusqu'à ce que ce soit fait, a commenté a présidente de ce groupe qui joue un rôle clé dans les négociations.




Aucun sujet de fond n'est tranché par le nouveau texte qui laisse encore ouvertes de nombreuses options, par exemple sur l'objectif à long terme de limitation du réchauffement - 1,5 degré, que réclament les petits Etats insulaires, ou 2 degrés.




A la mi-temps, les négociations avancent clairement même si c'est difficile, avait estimé samedi matin la Fondation Nicolas Hulot
. Lors de la conférence de Copenhague, le grand rendez-vous climat manqué de 2009, après la première semaine, on savait déjà que les choses étaient quasiment bloquées, avait ajouté le porte-parole de la Fondation, Matthieu Orphelin.

Le financement de l'aide climatique aux pays du Sud, et la répartition des efforts pour lutter contre le changement climatique entre pays développés, émergents et en développement sont les points d'achoppement les plus durs et restent à régler par les ministres.

Les pays du Sud veulent qu'il soit dit clairement que les 100 milliards de dollars par an promis d'ici 2020 pour les aider à s'adapter au réchauffement climatique ne soient qu'un point de départ.

Pour leur part, les pays du Nord ne veulent plus être les seuls à mettre la main au porte-monnaie, ce qui suscite une levée de bouclier des pays en développement qui demandent d'abord aux pays riches de remplir leurs engagements.

La quasi-totalité des pays présents à la COP21 ont présenté les mesures qu'ils entendent prendre contre le changement climatique. Or, même à un rythme moins soutenu, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer de progresser, plaçant le monde sur une trajectoire d'un réchauffement de +3°C par rapport à l'ère pré-industrielle, quand l'objectif est de le limiter à 2°C.

Au-delà, les scientifiques promettent des impacts irréversibles: sécheresses, inondations accrues, baisse des rendements agricoles, érosion des côtes....

Un des objectifs de l'accord de Paris est donc de bâtir un mécanisme de révision de ces engagements --très probablement tous les cinq ans-- pour bloquer la hausse du mercure au niveau souhaité




La science nous dit que nous avons seulement une petite fenêtre d'action, a averti samedi la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres.

D'après le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), l'Humanité ne peut plus émettre que 1.000 gigatonnes de CO2 pour rester à +2°C: c'est son budget carbone. Avec les engagements actuels des pays, 72 à 75% de ce budget auront été consommés en 2030.




En marge de la conférence se tient samedi la Journée de l'Action (Action Day), qui doit réunir sur le site de la conférence (COP21) plusieurs dizaines de personnalités du monde entier mobilisées dans la lutte contre le changement climatique.




Après Leonardo di Caprio et Robert Redford, accueillis vendredi au sommet des maires à Paris, Sean Penn était l'un des hôtes de la COP21. C'est peut-être le moment le plus excitant de l'histoire de l'humanité, a déclaré l'acteur américain.




La Journée de l'Action sera clôturée par le président François Hollande qui s'entretiendra avec l'ancien vice-président américain Al Gore, co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2007 avec le GIEC, les scientifiques qui ont alerté depuis plusieurs années sur le climat.





Romandie 5/12/2015

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Les négociateurs de la conférence de Paris ont remis samedi une ébauche d'accord sur le climat, en vue d'un pacte universel contre le réchauffement de la planète, avant l'arrivée des ministres lundi. De l'optimisme semble revenir dans les rangs des organisateurs.




"Nous disposons d'une nouvelle base de négociations acceptée par tous. Il s'agit d'écrire la suite", a déclaré la négociatrice française Laurence Tubiana, devant les délégations réunies au Bourget. Le texte adopté à l'issue d'une semaine de tractations entre négociateurs du monde entier compte 48 pages et comporte encore de très nombreuses options que les politiques devront trancher dès lundi pour aboutir à l'adoption d'un pacte universel




Le président de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, a déclaré samedi matin qu'il commençait "à être optimiste". Dès lundi, il appartiendra aux ministres des 195 pays réunis jusqu'au 11 décembre au Bourget, de s'emparer du texte pour le transformer en un accord.




"Le vrai test, ce sera quand les ministres arrivent", a averti Alix Mazounie, de l'ONG Réseau Action Climat France. Il faudra "voir s'ils confirment qu'on est bien à la hauteur du défi", selon lui. A la "mi-temps", les négociations "avancent clairement même si c'est difficile", a estimé pour sa part samedi la Fondation Nicolas Hulot.

Les médiateurs des groupes de travail ont présenté vendredi un document de 38 pages offrant des propositions de compromis et qui a perdu la moitié de ses options entre crochets, passés de 1400 à 750. Mais il reste encore de nombreuses pierres d'achoppement, les plus difficiles étant le financement de l'aide climatique aux pays du Sud et la répartition des efforts pour lutter contre le changement climatique entre pays développés, émergents et en développement.




Les pays du Sud veulent qu'il soit dit clairement que les 100 milliards de dollars par an promis d'ici 2020 pour les aider à s'adapter au réchauffement climatique ne soient qu'un point de départ. Pour leur part, les pays du Nord ne veulent plus être les seuls à mettre la main au porte-monnaie, ce qui suscite une levée de boucliers des pays en développement qui demandent d'abord aux pays riches de remplir leurs engagements.




Une nouvelle fois, M. Fabius a rappelé vendredi que les délais sont courts: "il faut faire le calendrier à l'envers, la conférence doit se terminer vendredi soir (11 décembre), il faut un accord avant".

Un des objectifs de l'accord de Paris est de bâtir un mécanisme de révision des engagements, très probablement tous les cinq ans, pour bloquer la hausse du mercure au niveau souhaité. "La science nous dit que nous avons seulement une petite fenêtre d'action", a averti samedi la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres.




En marge de la conférence à proprement dit se tient samedi la Journée de l'Action (Action Day), qui doit réunir sur le site de la COP21 des personnalités du monde entier mobilisées dans la lutte contre le changement climatique. Après Leonardo di Caprio et Robert Redford, accueillis vendredi au sommet des maires à Paris, Sean Penn sera samedi l'hôte de la COP21. ll devrait s'exprimer sur la forêt.






Romandie 5/12/2015

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Le Bourget (France) - Le plus dur commence: les ministres chargés de négocier un accord mondial sur le climat commençaient à arriver dimanche à Paris avant de lancer lundi matin au Bourget une semaine cruciale pour la planète.




La Conférence de l'ONU sur le climat, qui doit aboutir vendredi à un accord universel d'une ambition inédite permettant de contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, reste sur la bonne voie, a estimé dimanche le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui a rencontré des ministres africains à Paris. De façon générale, nous observons une volonté et un esprit positif autour du processus, a-t-il souligné.




Les ministres des quelque 195 pays participant aux négociations ont rendez-vous lundi matin au Bourget pour plancher sur le texte de 48 pages élaboré depuis mardi par les négociateurs. Ils devront trancher sur le fond parmi les nombreuses options encore présentes dans ce texte touffu qui évoque aussi bien l'objectif de 2°C que la question de la répartition des efforts entre les pays, les moyens à mettre en oeuvre pour s'adapter au changement climatique ou la cruciale question des financements.




Cette deuxième phase des discussions, après une première semaine marquée par la présence de plus de 150 chefs d'Etats et de gouvernement en ouverture, débutera à 10H00 (09H00 GMT). L'optimisme qui soufflait samedi sur la conférence sera-t-il encore de mise? Car le plus dur commence.




L'ébauche d'accord actuellement sur la table constitue un progrès mais il reste à approfondir et concrétiser, a rappelé samedi le résident de la COP, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. Il a souhaité que l'accord final puisse être achevé dès jeudi, pour permettre son adoption vendredi conformément au calendrier prévu, ce qui en soit constituerait déjà un tour de force pour des négociations qui généralement jouent les prolongations pour au moins 24 heures.




Les positions des Etats sont encore très éloignées sur des points essentiels. Mais nous n'avons plus le temps pour un jeu de poker menteur. Dès leur arrivée à Paris les ministres vont devoir abattre leurs cartes, estime Célia Gautier du collectif d'ONG Réseau action climat.

La question du financement reste à la traîne, avec très peu de progrès sur la somme dont disposeront les plus pauvres pour s'adapter au changement climatique à partir de 2020, remarque pour sa part l'ONG Oxfam.

Soyons francs: tous les sujets politiques difficiles restent non résolus, a indiqué samedi le négociateur de l'Union européenne Miguel Arias Canete. Pour le délégué chinois Su Wei, les négociateurs ont réuni tous les ingrédients et les assaisonnements pour réaliser une recette. La semaine prochaine marque le passage en cuisine, a-t-il ajouté, évoquant le travail des ministres.

Le financement de l'aide climatique aux pays du Sud par ceux du Nord et la question de la répartition des efforts entre pays développés, émergents et en développement ne sont pas les seuls points épineux
. La question des pertes et dommages, portant sur les aides qui pourraient être apportées à certains pays pour faire face aux impacts irréversibles du réchauffement, ou l'instauration de rendez-vous pour revoir les engagements sont également des sujets de tensions.

La quasi-totalité des pays participant aux discussions ont publié leurs engagements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais ces engagements n'empêcheront pas le thermomètre mondial de grimper de quelque 3°C par rapport à l'époque pré-industrielle, selon différentes estimations.

Or, les scientifiques redoutent qu'au-delà de 2°C l'adaptation soit impossible dans de nombreuses régions en raison de sécheresses, inondations accrues, baisse des rendements agricoles, érosion des côtes... 




Je refuse de rentrer à la maison sans un accord me permettant de regarder mes petits-enfants dans les yeux et de leur dire: +Papa+ est rentré, j'ai un bon accord pour vous, a prévenu samedi au Bourget Tony de Brum, ministre des Affaires étrangères des îles Marshall, petit archipel du Pacifique, en première ligne face à la hausse du niveau des océans provoquée par le réchauffement.



Romandie 6/12/2015

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Paris - Plusieurs dirigeants de multinationales, réunis autour du PDG du groupe Virgin, Richard Branson, ont appelé dimanche les gouvernements à fixer un objectif clair et de long terme dans le cadre de l'accord attendu à l'issue de la COP21.

En tant que chefs d'entreprise nous estimons que le problème est très simple. Nous avons seulement besoin que les gouvernements nous fixent des règles, (...) et nous y répondrons. Nous avons besoin d'un objectif clair et de long terme fixé par les gouvernements, a indiqué Richard Branson lors d'une conférence de presse.




Le co-fondateur de la #B_Team, qui réunit dirigeants d'entreprise et présidents de fondations internationales, a fait état de millions d'emplois à créer. Etaient installés autour de lui dimanche les patrons des groupes Unilever, L'Oréal, Marks & Spencer, Solvay, LafargeHolcim, Schneider Electric, Kering, Natura et Broad Groupe.

Jochen Zeitz, directeur du groupe français Kering, et co-fondateur de la B-Team, a ajouté que quel que soit l'objectif, il nous en faut un, que nous pourrons utiliser pour changer et transformer l'économie en une économie plus durable.




Nous devons aller vers un bilan neutre en carbone (d'ici 2050, NDLR) (...), un objectif qui est suffisamment de long terme, mais laisse la possibilité de revoir les réalisations tous les cinq ans, a-t-il souligné, précisant que cela devrait au moins permettre d'atteindre l'objectif de 2°C, laissant la porte ouverte pour une réduction à 1,5°C, ce vers quoi nous devons tendre dans le futur.

La #COP21 est censée se conclure le 11 décembre sur un accord mondial permettant de limiter à deux degrés la hausse des températures par rapport à l'ère pré-industrielle. Pour le PDG de la #B_Team, Keith Tuffley, cette transformation de l'économie est une opportunité énorme pour les entreprises.




Richard Branson a également souhaité l'instauration d'un dividende carbone, prélevé sur l'utilisation de combustibles fossiles, et redistribué aux consommateurs. Il estime qu'avec la baisse du prix du pétrole, c'est le bon moment.




Egalement présent lors de la conférence de presse, le directeur exécutif international de Greenpeace, Kumi Naidoo, a indiqué que l'ONG attend des dirigeants du monde économique qu'ils soient capables d'utiliser l'innovation, l'entrepreneuriat, les compétences, le savoir, pour réaliser cette transition en 25 ans, et non en 85 ansSelon lui, le potentiel de créations d'emplois est significativement plus important que si l'on s'appuie sur la dépendance aux énergies fossiles.


Romandie 6/12/2015

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