Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Une commission onusienne se prononce sur les effets sur la santé de l'exposition aux radiations à Fukushima

Messages recommandés

Un rapport préliminaire émanant d'une commission onusienne a évalué le niveau d'exposition aux radiations des résidents vivant à proximité de la centrale Fukushima Dai-ichi suite à l'accident nucléaire de 2011. Le rapport souligne qu'il ne sera probablement pas possible d'en attribuer des effets manifestes sur leur santé.

Le rapport émane de la Commission scientifique sur les effets des radiations atomiques des Nations unies.

Il souligne que la dose d'iode dans la thyroïde atteignait jusqu'à 82 millisieverts pour les enfants d'un an vivant dans un rayon de trente kilomètres de la centrale au moment de l'accident. Les enfants avaient été évacués.

Les doses représentent moins d'un soixantième des niveaux enregistrés lors de l'accident de Tchernobyl en 1986. Ces chiffres sont aussi plus bas que la limite internationale concernant les risques plus élevés de cancers de la thyroïde, qui est de 100 millisieverts.

Selon la commission, les doses estimées pour les habitants de Fukushima étaient plus basses, car le volume estimé d'iode radioactif qui s'est échappé de la centrale était inférieur d'un tiers à celui de Tchernobyl.

Le rapport souligne par ailleurs que les mesures d'évacuation ainsi que les réglementations sur la sécurité des aliments qui ont été mises en place immédiatement après l'accident ont aussi été bénéfiques.

La commission estime que même dans le cas d'une exposition complète, elle ne s'attend pas à ce qu'il soit possible d'attribuer un quelconque effet manifeste de l'exposition aux radiations après l'accident nucléaire sur la santé des habitants qui vivaient à proximité de la centrale de Fukushima.

NHK 29/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
VIENNE - Les émissions radioactives après la catastrophe à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima en 2011 ne devraient pas avoir de conséquences sur la santé à l'avenir, a estimé vendredi un comité de chercheurs de l'ONU à Vienne.

L'exposition aux radiations qui a suivi l'accident nucléaire à Fukushima-Daiichi n'a pas entraîné d'effet immédiat sur la santé, a déclaré le Comité scientifique de l'ONU sur les conséquences des émissions radioactives (UNSCEAR). Il est peu probable de pouvoir y attribuer à l'avenir des conséquences sur la santé pour la population globale et la grande majorité des travailleurs, pour qui l'historique de l'exposition aux radiations a été établi, a ajouté l'UNSCEAR.

Le Comité, qui présentait les principales conclusions d'un rapport qui sera publié ultérieurement, a salué la réaction du gouvernement japonais immédiatement après la catastrophe.

Les mesures prises par les autorités pour protéger la population (évacuation et protection sous abri) ont réduit de manière significative l'exposition aux radiations, qui aurait été dans le cas contraire multipliée par 10, selon l'UNSCEAR.

Aucune mort liée à l'exposition aux radiations n'a été observée auprès des quelque 25.000 travailleurs envoyés sur le site de l'accident. Au vu du faible nombre de travailleurs très exposés, il est peu probable de pouvoir détecter dans les prochaines années une augmentation des cas de cancers de la thyroïde dû aux radiations, a ajouté le comité.

Consécutif à un séisme de magnitude 9 et à un tsunami géant, l'accident de Fukushima avait provoqué en mars 2011 d'importantes émissions radioactives dans l'air, les eaux et les sols de la région de la centrale, située à 220 km au nord-est de Tokyo.

Une centaine de milliers de personnes avaient dû quitter leur domicile et environ 19.000 personnes ont été tuées par la catastrophe naturelle,]b] mais il n'y aucune statistique officielle quant aux décès directement liés aux radiations nucléaires émanant de la centrale.[/b]

Un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquait en mars dernier que le risque de cancer a augmenté au sein des populations des zones les plus contaminées, mais que le reste de la population du Japon n'était pas affecté.

L'accident de Fukushima est le pire accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, où une augmentation du nombre de cancers de la thyroïde avait été observé.

Les doses (de radiations) reçue après Tchernobyl, en particulier dans le cas des enfants et de la thyroïde, étaient beaucoup plus élevées que celles que nous avons mesurées à Fukushima, a expliqué Wolfgang Weiss, qui a supervisé le rapport de l'UNSCEAR, lors d'une conférence de presse.

Tout le monde ne partage pas cet avis, cliquez ICI...


ROMANDIE 31/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...