Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

L'Ethiopie entame la déviation du Nil Bleu pour créer un barrage

Messages recommandés

ADDIS ABEBA - L'Ethiopie a entamé la déviation du Nil Bleu, en vue de la construction d'un important barrage hydro-électrique, ont indiqué des responsables éthiopiens mercredi.

Pour construire le barrage Grande renaissance, un projet de 4,2 milliards de dollars (3,2 mds EUR), le lit du Nil Bleu, l'un des deux principaux affluents du Nil, doit être dévié sur environ 500 mètres.

Pour construire le barrage, le lit naturel doit être asséché, a expliqué Addis Tadele, porte-parole de la compagnie nationale d'électricité, EEPCo, au lendemain d'une cérémonie officielle sur le site des travaux. Les travaux pour la première phase du barrage - d'une capacité de 700 megawatts - devraient durer trois ans. Le barrage devrait au final avoir une capacité de 6.000 megawatts.

Le Soudan et l'Egypte, deux pays arides très dépendants des eaux du Nil pour l'agriculture notamment, sont ultrasensibles aux projets susceptibles d'affecter le cours du fleuve. EEPCo se veut pourtant rassurant, affirmant que le barrage jouera un rôle régulateur et réduira à la fois les risques d'inondations et les périodes de sécheresse.

Le projet de barrage, situé dans la région de Benishangul-Gumuz (nord-ouest), près de la frontière soudanaise, avait été lancé en avril 2011 par le défunt Premier ministre éthiopien Meles Zenawi. Des fonds sont régulièrement levés pour sa construction, mais localement, aucun financement étranger n'a pour l'instant été apporté.

L'Ethiopie a entrepris la construction de plusieurs barrages pour produire de l'électricité pour son marché intérieur mais aussi destinée à l'exportation - vers Djibouti, le Soudan et le Kenya notamment.

Une fois achevé, le barrage Grande renaissance devrait s'étendre sur 1780 m, pour une hauteur de 145 m.


----->Encore une fois, l'homme a raisonné avec le portefeuille, pas avec sa tête. Depuis des millénaires les crues du Nil fertilisent le Delta et la plupart du temps, chaque fois que l'homme, modifie la nature (toujours à son avantage), à un moment ou un autre l'addition est salée, lorsque la-dite nature décide de reprendre ses droits. Quid des populations concernées, de la faune et de la flore locale ? Pour l'instant je n'ai vu que quelques bribes d'informations, toujours incomplètes et non vérifiables...


ROMANDIE 29 mai 2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LE CAIRE - Le Caire et Khartoum ont engagé mercredi des consultations après la décision de l'Ethiopie d'entamer une déviation sur le Nil Bleu en vue de la construction d'un important barrage hydro-électrique susceptible d'avoir des conséquences majeures pour l'Egypte et le Soudan, situés en aval.

Le ministre soudanais des ressources hydrauliques et de l'irrigation, Oussama Abdallah al-Hassan est arrivé dans la journée au Caire pour une visite destinée à discuter de ce dossier avec les autorités égyptiennes, a indiqué l'agence gouvernementale égyptienne Mena. Parallèlement, l'ambassadeur d'Ethiopie au Caire, Mohamed Idriss, a eu des entretiens avec de hauts responsables du ministère des Affaires étrangères égyptien, a ajouté l'agence.

Les autorités égyptiennes ont souligné qu'elles attendaient le rapport dans quelques jours d'une commission tripartie Egypte-Soudan-Ethiopie sur l'impact de ce projet pour prendre une position.

Plusieurs officiels ont en attendant estimé que la décision éthiopienne était essentiellement technique, et ne modifiait pas le débit des eaux du Nil, fleuve vital pour l'Egypte comme pour le Soudan. Le conseiller du président Mohamed Morsi pour les affaires internationales, Essam Haddad, a assuré que la décision d'Addis Abeba n'avait pas d'impact direct sur la part de l'Egypte sur les eaux du Nil.

La nervosité des autorités égyptiennes s'est toutefois traduite mercredi par une réunion du gouvernement du Premier ministre Hicham Qandil sur ce sujet. Le gouvernement a rappelé que le Caire était opposé à tout projet qui pourrait affecter le débit du fleuve en aval et que divers scénarios étaient envisagés en fonction du rapport que rendra la commission tripartite.

Le Nil Bleu rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil, qui traverse le Soudan puis l'Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée.

L'Ethiopie a entamé une déviation du Nil Bleu sur 500 mètres, en vue de la construction d'un important barrage hydro-électrique dénommé Grande renaissance, un projet de 4,2 milliards de dollars (3,2 mds EUR), ont indiqué des officiels éthiopiens.

Dans un communiqué, le ministère soudanais des Affaires étrangères a cependant affirmé mercredi que le projet ne nuit pas au Soudan.

Les travaux pour la première phase du barrage - d'une capacité de 700 megawatts - devraient durer trois ans. Le barrage devrait au final avoir une capacité de 6.000 megawatts. Une fois achevé, l'ouvrage devrait s'étendre sur 1780 m, pour une hauteur de 145 m.

L'Egypte considère que ses droits historiques sur le Nil sont garantis par deux traités datant de 1929 et 1959 lui accordant ainsi qu'au Soudan des droits sur 87% au total du débit du fleuve, et un droit de véto sur tout projet en amont que le Caire jugerait contraire à ses intérêts.

Ces accords sont toutefois contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Ethiopie, qui ont conclu un traité distinct en 2010 leur permettant de développer des projets sur le fleuve sans avoir à solliciter l'accord du Caire.


ROMANDIE 29/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
ADDIS ABEBA - L'Ethiopie s'est dit déterminée jeudi à construire son barrage Grande renaissance sur le Nil Bleu, un projet controversé qui a suscité la colère de l'Egypte. Nous allons continuer notre projet, a déclaré Getachew Reda, porte-parole du Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, estimant que la construction du barrage ne dépendait pas de la volonté de politiciens égyptiens.

Le porte-parole a précisé que l'Ethiopie avait invité le président égyptien, Mohamed Morsi, pour discuter du barrage, mais qu'il ne sera pas question de négocier l'arrêt du projet.

L'Ethiopie a entamé fin mai une déviation du Nil Bleu - qui rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil. Après le Soudan, le fleuve traverse l'Egypte puis se jette dans la Méditerranée. La déviation débutée fin mai porte sur 500 mètres et doit permettre d'entamer les travaux du barrage, dont le coût est estimé à 3,2 milliards d'euros.

Le projet a déclenché les foudres de l'Egypte, qui considère que ses droits historiques sur le Nil sont garantis par deux traités datant de 1929 et 1959 et lui accordent un droit de veto sur tout projet en amont que Le Caire jugerait contraire à ses intérêts.

Ces accords sont contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Ethiopie, qui ont conclu un traité distinct en 2010 leur permettant de développer des projets sur le fleuve sans avoir à solliciter l'accord du Caire. Mais mercredi, un conseiller du président égyptien a averti que son pays étudierait toutes les options si le projet éthiopien devait nuire à l'Egypte. La conseillère pour les affaires politiques du président Morsi, Pakinam el-Charkawi, citée par l'agence de presse officielle égyptienne Mena, a de son côté déclaré que le Caire allait demander à l'Ethiopie d'arrêter son projet.

L'Ethiopie a entrepris la construction de plusieurs barrages pour produire de l'électricité pour son marché intérieur mais aussi destinée à l'exportation - vers Djibouti, le Soudan et le Kenya notamment.

Les travaux pour la première phase du barrage hydro-électrique Grande renaissance - d'une capacité de 700 megawatts - devraient durer trois ans. Le barrage devrait au final avoir une capacité de 6.000 megawatts.


ROMANDIE 6/6/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LE CAIRE - Le ministre égyptien des Affaires étrangères va bientôt se rendre en Ethiopie pour discuter du projet éthiopien d'un barrage sur le Nil qui inquiète l'Egypte, a annoncé lundi le Premier ministre Hicham Qandil.

Mohammed Kamel Amr va se rendre à Addis Abeba dans les prochains jours pour exposer le point de vue égyptien, a dit M. Qandil devant le Sénat, qui assume le pouvoir législatif en attendant l'élection d'une nouvelle Assemblée.

L'eau est une question de vie ou de mort pour le peuple égyptien. L'eau est une affaire de sécurité nationale, a-t-il ajouté.

La part de l'Egypte dans le Nil, qui est de 55 miliards de m3, ne correspond pas aux besoins quotidiens de l'Egypte et aux besoins de croissance. L'Egypte est entrée dans une phase de pauvreté hydraulique depuis cinq ans, a-t-il poursuivi, en expliquant que la part d'eau était fixe mais que les besoins étaient en hausse, ce qui représente un grand défi pour la stabilité économique et sociale.

L'Ethiopie a entamé fin mai une déviation du Nil Bleu sur 500 mètres en vue de la construction d'un important barrage hydro-électrique, un projet de 3,2 milliards d'euros.

Le Caire a réagi en affirmant son opposition à tout projet qui pourrait affecter le débit du fleuve en aval. Le président Mohamed Morsi a prévenu que son pays ne laisserait pas sa part de l'eau du Nil être menacée même d'une goutte.

Le Nil Bleu rejoint le Nil Blanc à Oum Dourman pour former le Nil, qui traverse le Soudan puis l'Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée.

L'Egypte considère que ses droits historiques sur le Nil sont garantis par deux traités datant de 1929 et 1959 lui accordant notamment un droit de veto sur tout projet en amont que Le Caire jugerait contraire à ses intérêts.

Ces accords sont toutefois contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Ethiopie, qui ont conclu un traité distinct en 2010 leur permettant de développer des projets sur le fleuve sans avoir à solliciter l'accord du Caire.

ROMANDIE 10/6/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
KHARTOUM - Les objections égyptiennes empêchent la formation d'une commission chargée de mettre en oeuvre des recommandations d'experts sur le projet de barrage éthiopien sur le Nil Bleu dont Le Caire ne veut pas, a affirmé le ministre éthiopien de l'Eau mardi.

Lors d'une rencontre à Khartoum mardi, les ministres d'Egypte, du Soudan et d'Ethiopie se sont mis d'accord sur la formation d'un panel, a expliqué Alemayehu Tegenu aux journalistes. Mais nous ne sommes pas parvenus à un accord sur la composition de la commission (...) nous avons des divergences avec l'Egypte, a-t-il ajouté. Le ministre, qui a refusé d'expliquer les raisons de ce désaccord, a néanmoins précisé que les trois hommes se reverraient à Khartoum le 8 décembre.

 Les agriculteurs égyptiens, déjà affaiblis par une économie en ruine, redoutent la construction par l'Ethiopie d'un barrage sur le Nil qui pourrait, en diminuant le niveau du fleuve, les empêcher de cultiver leurs terres et réduire ainsi à néant leurs revenus. (c) Afp

L'Ethiopie a entamé fin mai une déviation du Nil Bleu sur 500 mètres en vue de la construction d'un important barrage hydroélectrique, d'une capacité à terme de 6.000 megawatts - l'équivalent de 4 réacteurs nucléaires - et d'un coût de 3,2 milliards d'euros.

L'Egypte craint que cela n'affecte ses réserves en eau, presque exclusivement dépendantes du Nil. 

Un rapport d'experts sur l'impact de ce barrage a été rédigé, sans toutefois que ses conclusions et recommandations aient été rendues publiques. Addis Abeba affirme que ce rapport prouve que l'impact sera minimal, tandis que Le Caire cherche à obtenir d'autres études.

L'Égypte considère que ses droits historiques sur le Nil sont garantis par deux traités datant de 1929 et 1959 lui accordant notamment un droit de veto sur tout projet en amont que Le Caire jugerait contraire à ses intérêts. Ces accords sont toutefois contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Éthiopie, qui ont conclu un traité distinct en 2010 leur permettant de développer des projets sur le fleuve sans avoir à solliciter l'accord du Caire.

Le Soudan, qui dépend également du Nil, n'a pas paraphé ce traité, mais estime que le projet de barrage ne l'affectera pas.

Le Nil Bleu rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil, qui traverse le Soudan puis l'Égypte avant de se jeter dans la Méditerranée.


ROMANDIE 5/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ezbet Rabie (Egypte) (AFP) - Les agriculteurs égyptiens, déjà affaiblis par une économie en ruine, redoutent la construction par l'Ethiopie d'un barrage sur le Nil qui pourrait, en diminuant le niveau du fleuve, les empêcher de cultiver leurs terres et réduire ainsi à néant leurs revenus.

"Nous ne voulons pas de ce barrage", lance Saïd al-Simari depuis sa modeste parcelle de terrain dans le Delta du Nil, fertile région du nord égyptien. "Nous sommes très inquiets pour nos cultures", lâche-t-il à l'AFP. "Nous voulons cultiver nos terres et pour cela, il nous faut de l'eau. C'est déjà assez difficile avec l'eau que nous avons, alors je ne peux pas imaginer comment nous ferions sans", poursuit-il.

 Le Nil source d'inquiétude au Soudan et en Egypte. euronewsfr / Youtube 31/5/2013


L'Ethiopie a entamé fin mai une déviation du Nil Bleu --qui rejoint le Nil Blanc au Soudan pour former le Nil-- en vue de la construction d'un barrage hydro-électrique d'un coût de 3,2 milliards d'euros.

Ce colossal ouvrage, appelé "Grande Renaissance", devrait avoir à terme une capacité de 6.000 mégawatts. Il a déclenché la fureur de l'Egypte qui redoute qu'il ne réduise le débit du fleuve. Dans ce pays, où les experts dénoncent une pénurie d'eau à cause de la forte croissance de la population, la question est très sensible.

[i]Un nouveau barrage en Ethiopie sur le [i]fleuve Omo
 met en péril les voisins kényans. afpfr / Youtube 6/6/2012[/i][/i]

"En moyenne, un Egyptien consomme de 620 à 640 mètres cubes par an. Sachant que le seuil de pauvreté en eau se situe à 1.000 mètres cubes, nous sommes déjà en-dessous", souligne Alaa al-Zawahry, membre d'une commission gouvernementale chargée d'étudier l'impact du barrage éthiopien.

Egypte-Ethiopie: La guerre du Nil annoncée ? Alqarra Tv / Youtube 6/6/2013


L'Egypte considère que ses "droits historiques" sur le Nil sont garantis par les traités de 1929 et 1959, lui accordant un droit de veto sur tout projet en amont qu'elle jugerait contraire à ses intérêts. Ces textes sont toutefois contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Ethiopie, qui ont conclu un accord distinct en 2010 leur permettant de réaliser des projets sur le fleuve sans avoir à solliciter l'approbation du Caire.

Une étude d'experts internationaux sur l'impact du barrage a été remise à l'Egypte et au Soudan. Le Caire a rejeté ses conclusions, qui relativisent cet impact, demandant des analyses supplémentaires.

L'Egypte, qui compte près de 85 millions d'habitants, tire du Nil 90% de son eau. Même en conservant les accords actuels, le fleuve ne suffira plus à ses besoins à partir de 2017.

"Le niveau d'eau est déjà très bas, cela va causer un énorme problème aux agriculteurs", affirme Chaaban Sayed, qui cultive une parcelle de terre dans le village d'Ezbet Rabia proche du Caire. Comme d'autres cultivateurs, il redoute de devoir aller puiser son eau dans des puits profonds dont l'eau est bien moins riche en nutriments et en minéraux que le limon du Nil, précieux pour les cultures.

La première phase de "Grande Renaissance" devrait s'achever en 2016 et générer 700 mégawatts. Remplir le barrage éthiopien devrait prendre environ cinq années au cours desquelles la réserve stratégique du barrage égyptien d'Assouan sera réduite drastiquement. A l'issue des cinq années, "des pénuries d'électricité vont commencer et l'Egypte aura perdu sa réserve stratégique", privant les agriculteurs d'une protection supplémentaire, estime M. Zawahry.

L'Ethiopie, qui espère s'assurer avec ce barrage une source d'énergie vitale, a promis de continuer à dialoguer avec l'Egypte. Mais pour M. Zawahri, "il y aura toujours un conflit entre l'Ethiopie qui voudra produire plus d'électricité et l'Egypte qui demandera à recevoir l'eau dont elle a besoin". Et ce conflit pourrait être avivé si l'Ethiopie décide d'utiliser le barrage pour son agriculture. "A chaque hectare irrigué en Ethiopie, un hectare sera laissé en friche en Egypte", dit-il.

Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a récemment promis de tenir compte des besoins en eau de l'Egypte, une déclaration saluée par Le Caire. Et les ministres égyptien, soudanais et éthiopien de l'Eau doivent se réunir prochainement pour discuter de l'avancée du projet de barrage, ont annoncé les autorités égyptiennes.

Mais les agriculteurs, eux, ne partagent pas cet optimisme diplomatique. "Ce ne sera pas bon pour nos cultures", dit M. Sayed, qui cultive le maïs sur ses deux hectares. "Comment est-ce qu'un autre pays pourrait décider de tout contrôler comme ça?".

Source : lien / link 12/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Khartoum - Les ministres des Affaires étrangères du Soudan, de l'Egypte et de l'Ethiopie ont annoncé vendredi être parvenus à un accord de principe sur le partage des eaux du Nil et le projet de construction du barrage éthiopien Grand Renaissance.

Un accord complet a été conclu entre nos trois pays sur les principes de l'utilisation du bassin de l'Est du Nil et le (projet de) barrage éthiopien Grand Renaissance, a déclaré à la presse le chef de la diplomatie soudanaise Ali Karti. Les détails de cet accord seront soumis aux chef d'Etat de ces trois pays pour approbation, a ajouté M. Karti.

Les pourparlers, qui avaient débuté mardi à Khartoum, portaient sur le partage des eaux du Nil entre les trois pays et sur la résolution du différend sur la construction d'un barrage hydroélectrique par Addis Abeba.

L'Egypte craint que la construction du barrage éthiopien Grand Renaissance ne diminue sa part de l'eau du fleuve. Au cours de plusieurs séances de pourparlers, l'Ethiopie avait affirmé que le projet de barrage n'aurait pas d'incidence sur l'écoulement des eaux en aval vers le Soudan et l'Egypte. Les trois ministres ont qualifié l'accord de nouvelle phase dans les relations entre les trois pays. M. Karti n'a cependant pas donné de détails sur l'accord obtenu.

Le Nil bleu rejoint le Nil blanc à Khartoum pour former le Nil qui traverse le Soudan et l'Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée.

L'Ethiopie a commencé à détourner les eaux du Nil bleu en mai 2013 pour construire le barrage de 6.000 mégawatts qui sera le plus grand d'Afrique lorsqu'il sera terminé en 2017.

Selon des responsables éthiopiens, le projet de construction du barrage de 1.780 m de long et de 145 m de haut devrait coûter 4,2 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros). L'Egypte estime que ses droits historiques sur le Nil sont garantis par les traités de 1929 et de 1959 qui lui ont attribué le droit d'utiliser 87% de l'eau du fleuve.


Romandie 6/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Khartoum (AFP) - L'Egypte et le Soudan ont donné lundi leur accord de principe à la construction par l'Ethiopie d'un immense barrage sur le Nil bleu, dont Le Caire craignait qu'il ne diminue ses approvisionnements en eau du Nil.

L'accord de principe au barrage Grande renaissance a été signé à Khartoum entre le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi, son homologue soudanais Omar el-Béchir et le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, a constaté un correspondant de l'AFP.

 Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi (G), son homologue soudanais Omar el-Béchir (C) et le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, le 23 mars 2015 à Khartoum (c) Afp

"Je confirme que la construction du barrage Grande renaissance ne nuira pas à nos trois Etats, et en particulier au peuple égyptien", a déclaré M. Desalegn, dont le pays est à l'origine du projet.

L'Ethiopie a commencé à détourner les eaux du Nil bleu en mai 2013 pour construire le barrage de 6.000 mégawatts, qui sera le plus grand d'Afrique lorsqu'il sera terminé en 2017.

Le Nil bleu rejoint le Nil blanc à Khartoum pour former le Nil qui traverse le Soudan et l'Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée. L'Egypte, qui dépend du Nil pour s'approvisionner en eau potable et pour son irrigation, redoutait que le barrage éthiopien n'affecte le débit du fleuve.

"Nous avons choisi de coopérer, et de nous faire confiance mutuellement", a commenté le président égyptien à Khartoum, rappelant qu'il "s'agit d'un accord de principe qui doit être complété".

Cet accord comprend dix points, prévoyant d'"user équitablement des eaux (du Nil), de ne pas nuire aux intérêts des autres Etats" et de mettre en place "un mécanisme pour résoudre les différends", a expliqué le ministère égyptien de l'Eau et de l'Irrigation, Hossam Mohamed al-Moughazi. Il n'a pas précisé la date à laquelle sera signé l'accord final qui, selon M. Sissi, "sera bénéfique à l'Ethiopie, sans nuire aux intérêts de l'Egypte et du Soudan".

Omar el-Béchir a de son côté salué un accord "historique" aux "conséquences positives pour la sécurité" régionale.

Une fois terminé, l'ouvrage, également baptisé "Barrage du millénaire", devrait s'étendre sur 1.780 m, pour une hauteur de 145 m, selon les autorités éthiopiennes. Ce projet de 4,2 milliards de dollars (3,2 mds EUR) selon Addis Abeba, inquiétait l'Egypte, pays de 85 millions d'habitants qui tire du Nil environ 90% de son eau.

"Pour l'Egypte, le Nil est la seule ressource en eau et en ce sens conditionne l'existence même du pays, en approvisionnant ses villes, ses industries, ses fermes et en produisant de l'énergie hydroélectrique", explique Dale whittington, professeur à l'Université de Caroline du Nord aux Etats-Unis.

L'Egypte, qui s'est dotée de l'immense barrage d'Assouan en 1964, a précédemment insisté sur ses "droits historiques" sur le Nil, garantis par deux traités datant de 1929 et 1959. Ils lui accordent, ainsi qu'au Soudan, des droits sur 87% du débit du Nil, et un droit de véto sur tout projet en amont du fleuve. Ces accords sont toutefois contestés par la majorité des autres pays du bassin du Nil, dont l'Ethiopie, qui ont conclu un traité distinct en 2010 leur permettant de développer des projets sans avoir à solliciter l'accord du Caire.

L'Egypte avait manifesté son mécontentement en se retirant de l'Initiative du Bassin du Nil (NBI) qui regroupe les dix Etats riverains du fleuve, avant de la réintégrer en février 2015.


----->On pense aux humains... Ce que je conçois... Mais là c'est davantage un enjeu économique qu'autre chose (outre assurer les besoins en énergie intérieure, l'Ethiopie a prévu de vendre une bonne partie de l'électricité produite aux pays voisins)... Et la faune et la flore alors ? Elle sont aussi indispensables pour le maintien en bonne santé des écosystèmes...

Sciences et avenir 23/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...