BelleMuezza 0 Posté(e) le 30 mai 2013 Berne (awp/ats) - Une colonie d'abeilles sur quatre a péri cet hiver ou ne peut pas produire de miel, selon un sondage réalisé par l'organisation faîtière des sociétés suisses d'apiculture en collaboration avec le centre de recherche apicole d'Agroscope. Ces pertes se situent dans la moyenne annuelle de ces dernières années.Les pertes survenues entre l'entrée en hivernage des colonies en octobre dernier et leur sortie en avril se sont élevées à environ 15%, écrit jeudi l'Agroscope. A cela s'ajoutent les colonies qui ont péri avant même l'entrée en hivernage (près de 5%) et celles qui sont trop faibles pour se développer en colonie de production (près de 9%), selon ce sondage réalisé auprès de plus de 1000 apiculteurs de Suisse et du Liechtenstein.Aucune différence régionale n'a été relevée. Ces pertes se situent dans la norme des années précédentes, à l'exception de l'hiver 2011/2012, au cours duquel elles ont été exceptionnellement élevées.Deux raisons peuvent expliquer ces "chiffres quelque peu plus réjouissants": d'une part, les conditions climatiques l'an dernier ont été peu favorables au développement des colonies, donc également à celui des acariens varroas. D'autre part, pour reconstituer le cheptel après les pertes de l'hiver précédent, les apiculteurs ont formé un grand nombre de jeunes colonies. Or, il s'agit d'une mesure de lutte efficace contre les varroas, explique l'Agroscope.Les raisons de la mort des abeilles en hiver ne sont que partiellement élucidées. Il ne fait cependant aucun doute que le varroa et les virus qu'il propage jouent un rôle essentiel.Mais il est difficile de s'en débarrasser. Les apiculteurs doivent éviter que les abeilles ne souffrent des mesures de lutte contre l'acarien. En outre, ils ne doivent utiliser aucune substance qui risque de contaminer le miel.A part le varroa, d'autres facteurs menacent les abeilles: [color=red]l'offre limitée en nourriture pendant certaines périodes de l'année, la densité croissante des constructions dans les régions agricoles et les sites naturels, ainsi que la pollution.[color=red]----->Curieusement ne sont pas évoqués les conséquences des pesticides ?ROMANDIE 30/5/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 25 septembre 2013 Des mesures doivent être prises pour enrayer la mort des abeilles, sans forcément passer par l'interdiction de produits phytosanitaires. Répondant à l'appel des apiculteurs, le Conseil des Etats a transmis tacitement mardi une motion du National.Le texte réclame d'ici fin 2015 des stratégies et des mesures appropriées, sur une base scientifique. Les effets des produits phytosanitaires doivent être étudiés via des essais en plein champ et selon les pratiques agricoles.Ces substances peuvent être utiles et ne doivent pas être interdites arbitrairement, a noté Didier Berberat (PS/NE) au nom de la commission.S'alignant sur l'Union européenne, le Conseil fédéral a édicté un moratoire de deux ans sur les néonicotinoïdes clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame, présents dans des pesticides commercialisés par le groupe bâlois Syngenta et l'Allemand Bayer.Ces entreprises ont contesté en justice la décision de la Commission européenne de suspendre l'utilisation du thiaméthoxam, estimant que le lien entre la molécule et le déclin des abeilles a été établi à tort.Du côté des agriculteurs suisses, tributaires des abeilles pour la pollinisation des cultures de fruits, de légumes ou de colza, on prône une approche globale plutôt que des interdictions précipitées. Cela pourrait encourager le recours à d’autres produits aux effets néfastes.Outre les pesticides, les autres facteurs de risque pour les abeilles sont le parasite varroa, d'autres pathogènes, le manque de médicaments vétérinaires, le manque d'habitats et de nourriture ainsi que le changement climatique.ROMANDIE 24/9/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites