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FRANCE : L'énergie verte va condamner d'autres raffineries, selon le patron de Total

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PARIS - La France ne compte plus qu'une dizaine de raffineries en activité, dont celle de Petroplus à Petit-Couronne en Seine-Maritime (nord-ouest), contre plus du double au début des années 1980, conséquence notamment de la chute de la consommation française de carburants.

Voici un tour d'horizon des installations de raffinage françaises, par ordre de taille décroissante. Les capacités de raffinage de pétrole brut sont en millions de tonnes par an (Mt/an). (Sources: Ufip, sociétés).

DIX RAFFINERIES EN ACTIVITE :

- Raffinerie de Normandie à Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime), groupe Total (16,4 Mt/an).

- Raffinerie de Port Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), Esso (groupe ExxonMobil). Capacité de 11,8 Mt/an.

- Raffinerie de Donges (Loire-Atlantique, ouest), groupe Total (11,5 Mt/an).

- Raffinerie de Lavéra (Bouches-du-Rhône, sud-est), du groupe britannique Ineos (9,9 Mt/an).

- Raffinerie de Provence à La Mède (Bouches-du-Rhône) du groupe Total (7,7 Mt/an).

- Raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), rachetée par Petroplus à Shell en 2008. Capacité de 7 Mt/an.

- Raffinerie de Fos (Bouches-du-Rhône), Esso (6,2 Mt/an).

- Raffinerie de Feyzin (Rhône, sud-est), Total (5,7 Mt/an).

- Raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne, région parisienne), Total (4,9 Mt/an).

- Raffinerie des Antilles à Fort-de-France (Martinique). Appartient à Total, Rubis et d'autres actionnaires (0,8 Mt/an).

UNE RAFFINERIE EN SURSIS :

- La raffinerie du groupe américain LyondellBasell à Berre-l'Etang (Bouches-du Rhône), d'une capacité de 6,3 Mt/an, est en sommeil depuis janvier, en attendant un hypothétique repreneur. Le groupe s'est donné jusqu'à fin 2013 pour en trouver un, faute de quoi elle devrait être définitivement arrêtée.

DEUX RAFFINERIES FERMEES DEPUIS 2010 :

- Total a arrêté en 2010 la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque (Nord), d'une capacité de 6,7 Mt/an. Elle avait été mise en service en 1974 et était la dernière à avoir été construite en France.

- L'ex-raffinerie Petroplus de Reichstett (Bas-Rhin, nord-est) a été arrêtée en avril 2011. Construite en 1963, et d'une capacité de 4 Mt/an, elle avait été rachetée en 2008 par le raffineur helvétique au groupe Shell.


ROMANDIE.COM 30/09/2012

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PARIS - Le PDG de Total, Christophe de Margerie, a jugé dimanche inéluctable la fermeture à terme de raffineries du groupe en France et en Europe, imputant la situation au développement des énergies vertes.

Il s'est refusé en revanche à évoquer le moindre éventuel projet concret concernant l'un des cinq sites français du groupe. Même si je le savais, je ne le dirais pas, a-t-il déclaré au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, soulignant qu'il réserverait un tel débat en priorité aux partenaires sociaux.

Interrogé sur d'éventuelles fermetures de raffineries dans l'Hexagone et en Europe, M. de Margerie a répondu avec son franc-parler habituel. Bien sûr qu'il y en aura puisqu'en France comme partout, on va continuer à réduire la consommation (d'hydrocarbures) et on en est fiers puisque ça va faire un environnement plus propre, a-t-il lancé.

Ca va être ça le premier résultat de l'énergie verte. L'énergie verte, c'est d'abord avant tout consommer moins d'hydrocarbures, a-t-il estimé.

Puisqu'on est tous d'accord pour réduire les émissions de CO2, il faut quand même consommer moins (...), et derrière produire moins. Et produire moins, c'est pas avec plus de raffineries, a-t-il résumé.

Trois ans après l'arrêt de sa raffinerie de Dunkerque, Total, numéro un du marché en France et en Europe, exploite encore cinq des neufs sites en activité dans l'Hexagone: Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime), Donges (Loire-Atlantique), Châteauneuf-lès-Martigues (Bouches-du-Rhône), Feyzin (Rhône) et Grandpuits (Seine-et-Marne).

ROMANDIE 2/6/2013

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Paris - L'activité de raffinage de pétrole en Europe devrait connaître une sévère restructuration qui se traduira par la fermeture de 25% à 30% des sites d'ici à 2040, a estimé mardi Francis Duseux, président de l'Union française des industries pétrolières.

On estime qu'on devrait avoir une restructuration d'environ 25 voire 30% du raffinage à l'horizon 2035-2040, soit la fermeture de 20 à 30 raffineries sur les 79 actuellement en activité dans l'Union européenne, a déclaré le dirigeant de l'Ufip, lors d'une conférence de presse sur le bilan annuel de l'industrie pétrolière française.

Cliquez sur l'image pour découvrir l'ensemble des entreprises et membres de l'UFIP.

Les raffineries européennes souffrent depuis plusieurs années de la baisse de la demande de produits pétroliers finis en Europe, en particulier d'essence. Leur taux d'utilisation est tombé à 79% en 2013, contre 89% en 2005, a rappelé M. Duseux. A ce niveau là, vous avez du mal à être profitable, a-t-il souligné. La marge brute des raffineries européennes s'est ainsi établie à 22 euros par tonne en 2014, et à 20 euros en moyenne entre 2009 et 2013, quand il faudrait 30 euros par tonne pour équilibrer les coûts, selon le dirigeant. Et si, sur les deux premiers mois de 2015, cette marge est passée à 45 euros, les surcapacités sont telles que cela ne saurait durer, a-t-il estimé.

Le secteur subit aussi une concurrence accrue des autres zones géographiques: Inde et Arabie Saoudite ont augmenté leurs capacités de raffinage, tandis que les Etats-Unis, soutenus par le boom des hydrocarbures de schiste, ont fortement réduit leurs importations de produits pétroliers et commencent même à en exporter.

Le président de l'Ufip a également mis en cause la réglementation, qu'il juge extrêmement pénalisante. Il avertit que certaines compagnies préfèreront fermer des sites plutôt que d'effectuer les investissements rendus nécessaires par la directive européenne sur les émissions industrielles et déplore que des normes spécifiques à la France viennent se surajouter au cadre européen.

Il appelle aussi à un rééquilibrage de la fiscalité entre l'essence et le gazole, aujourd'hui favorable à ce dernier alors que les raffineries françaises produisent surtout de l'essence. Interrogé sur les pertes du secteur en France, il a rappelé que Total avait accusé, à lui seul, 200 millions d'euros de pertes sur ses cinq raffineries françaises en 2014, et que le groupe pétrolier représentait environ 50% des capacités de raffinage du pays.

Total a annoncé en février la suppression de 30% des effectifs de sa raffinerie anglaise de Lindsey et fera des annonces au printemps concernant ses raffineries françaises. Il a toutefois affirmé qu'aucun site industriel français ne serait fermé. La France compte quatre autres raffineries, deux détenues par Esso, filiale française du géant pétrolier américain ExxonMobil, Lavéra, propriété de Petroineos, et Berre, détenue par LyondellBasell, en cours de fermeture.

L'Union européenne comptait encore 101 raffineries en activité en 2007, un chiffre tombé à 79 l'an dernier, tandis que d'autres ont vu leur capacité réduite. Au total, la capacité de raffinage du continent a baissé de 11% depuis 2007, a précisé l'Ufip.


Romandie 10/3/2015

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