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BelleMuezza

Gaz de schiste: le débat Batho-Parisot sur RMC / BFM TV

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PARIS - Le débat sur le gaz de schiste proposé par la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho et accepté par la patronne du Medef Laurence Parisot aura lieu mercredi matin sur RMC/BFM TV, selon l'agenda de la ministre. Le débat entre les deux femmes sera animé à partir de 8H30 par le journaliste Jean-Jacques Bourdin, est-il précisé.

L'idée de ce débat était née fin avril, lorsque le Medef avait présenté ses propositions sur la transition énergétique en France, en défendant le nucléaire français et l'exploitation des gaz de schiste dans l'Hexagone, pour l'instant interdite.

Mme Parisot avait évoqué un débat interdit. Pour l'assurer du contraire, Mme Batho --bien qu'opposée à l'exploration et à l'exploitation des gaz de schiste avec la technique controversée de la fracturation hydraulique-- lui avait proposé un débat public, ce que la patronne des patrons a accepté.

Le Medef, qui s'appuie sur l'exemple des Etats-Unis, souligne que l'exploitation des gaz de schiste permettrait de relancer l'industrie française, en perte de vitesse, en offrant une source d'énergie bon marché. Le gouvernement souligne lui les risques environnementaux et climatiques de l'exploitation de ces hydrocarbures non conventionnels.

La France a été le premier pays à interdire la fracturation hydraulique par une loi entrée en vigueur en juillet 2011, fermant donc de facto la porte à l'exploration et à l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste dans l'Hegaxone. Cette interdiction décidée sous l'ancienne majorité de droite a été confirmée par l'actuel gouvernement de gauche. En vertu de cette loi, tous les permis de recherche et d'exploitation d'hydrocarbures déjà octroyés et impliquant le recours à la fracturation ont été abrogés fin 2011.

Sur cette même base plusieurs demandes de permis ont été rejetées l'an dernier et des ONG réclament le rejet d'autres dossiers qui restent en suspens. Enfin, aucune expérimentation scientifique sur le terrain n'a été autorisée depuis lors.


----->Je vais faire le maximum pour regarder ou lire les informations liés à ce débat. Je me demande, quand on a le souci de l'avenir, comment on peut être favorable au gaz de schiste et autres sources d'énergie comme les sables bitumineux, sales à tout point de vue... et pour le pétrole extrait des sables bitumineux encore plus polluant et dangereux pour la santé que le pétrole fossile... Ce que les exploitants voient, tout comme leurs partisans, c'est le profit à court terme... De plus, comme pour les autres énergies fossiles, les réserves ne sont pas inépuisables, c'est un leurre de courte durée. Tous ces gens hypothèquent l'avenir des générations futures. Ce n'est pas normal. De plus, ces exploitations bouleversent durablement l'environnement pour la flore et la faune, quand elles ne sont pas source de séismes...

Il y a d'autres moyens pour relancer une économie en panne... Et la première est de cesser de spéculer sur des valeurs virtuelles, spéculations qui sont la source principale des problèmes actuels... suite à l'effondrement de certaines de ces valeurs... Il conviendrait aussi de cesser la spéculation sur tous les produits alimentaires qui contribuent à renchérir leurs prix pour le consommateur final : NOUS... Le système de l'OMC (organisation mondiale du commerce) devrait être revu et corrigé. Il est responsable de bien des maux que ce soit en terme de croissance des pays et des valeurs essentielles. L'homme n'est plus le centre de l'économie, c'est l'économie (l'argent) qui est le centre du monde pour le profit d'une poignée de personnes... !!! ce mode de fonctionnement a montré ces limités et, pour l'intérêt du plus grand nombre, il serait temps que ça change. Il en va de l'avenir de l'homme et de la planète !!!

La société de consommation dans laquelle nous avons été entraînés bien malgré nous, est responsable de la disparition d'anciens métiers... qui aujourd'hui dans le cadre de la consommation "durable" seraient des plus utiles. Et sans le vouloir, nous avons joué le jeu des financiers et fabricants en choisissant des produits dont l'obsolescence était programmée... à notre insu !!! Le peuple est systématiquement le dindon de la farce!!! Il est uniquement bon à être exploité, manipulé et être à vie un "cochon de payant"... OUF, voilà un coup de "gueule" qui soulage !!!



ROMANDIE 3/6/2013

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PARIS - Dégâts environnementaux pour l'une contre levier pour relancer l'économie pour l'autre, la ministre de l'Ecologie Delphine Batho et la dirigeante du Medef Laurence Parisot ont débattu mercredi sur BFMTV et RMC à propos de la question très explosive du gaz de schiste.

Durant près d'une demi-heure, les deux responsables ont échangé sur un ton passionné mais courtois les arguments bien rôdés des opposants et des partisans de cette source d'énergie non conventionnelle, très controversée en raison du recours à la fracturation hydraulique qu'elle implique, et de ses risques pour l'environnement.

La ministre a d'emblée rejeté tout assouplissement de la loi de juillet 2011 bannissant la fracturation hydraulique en France (et qui a donc fermé la porte à l'exploration et à l'exploration du gaz de schiste). Elle a qualifié cette décision de victoire démocratique consécutive à une mobilisation sans précédent.

Mme Batho a justifié l'interdiction par les lourdes conséquences environnementales liées selon elle à l'extraction du gaz de schiste, évoquant des séismes de plus de 5 sur l'échelle de Richter dans plusieurs états américains et des pollutions des nappes phréatiques.

Nous nous interdisons de considérer une ressource qui pourrait tout changer pour la situation économique du pays, et il y a un enjeu d'indépendance énergétique, de prix du gaz et d'indépendance par rapport (au fournisseur russe) Gazprom a rétorqué la patronne des patrons.

Et à l'animateur du débat Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait si elle accepterait un derrick au fond de son jardin, Mme Parisot a répliqué: si cela permet de relancer l'économie de la France, oui ça ne me gênerait pas !.

La réalité, c'est que le coût de sortie du gaz de schiste aux Etats-Unis ne prend pas en compte les dégâts environnementaux et ce dumping environnemental (...) n'est ni possible ni souhaitable en France, a contre-attaqué la ministre de l'Ecologie.

Moi aussi je veux lutter contre le chômage, et la façon dont nous allons le faire c'est en investissant massivement sur les économies d'énergies et les énergies renouvelables, a défendu Mme Batho.

De plus, le gaz de schiste ne couvrirait que 10% de la consommation française et on n'est pas obligés de sacrifier l'environnement pour produire du gaz en France, a assuré la ministre, disant soutenir la production de biogaz (gaz naturel issu de végétaux et autres déchets organiques) dans l'Hexagone.

Cet échange, diffusé en direct sur BFMTV et RMC, avait été proposé par Mme Batho à la présidente du Medef, après que celle-ci eût accusé le gouvernement d'esquiver tout débat sur cette question.


ROMANDIE 5/6/2013

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