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BelleMuezza

En France, pas de gaz de schiste, mais une filière qui a des idées

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YOUNGSTOWN (Etats-Unis) - La France ne permet ni l'exploration et encore moins l'exploitation du gaz de schiste, mais dispose d'une filière industrielle qui exerce ses compétences à l'étranger, à l'image de Vallourec ou Imerys qui viennent d'inaugurer des usines aux Etats-Unis

En France, nous n'avons pas de gaz de schiste, du moins pour l'instant, mais nous avons des idées, explique à l'AFP Thierry Salmona, directeur R&D d'Imerys, qui n'hésite pas à mettre au goût du jour le slogan des années 70, quand la France appelait la population à réduire sa consommation de pétrole.

Il s'agit d'une grande tradition française d'avoir des groupes à la pointe de la technologie pétrolière, souligne le responsable du groupe de minéraux industriels, qui a inauguré à la fin de l'année dernière une usine en Géorgie (sud) pour fournir des proppants (agents de soutènement) en céramique pour l'exploitation du gaz de schiste.

Pour Philippe Crouzet, le patron de Vallourec, il s'agit d'un paradoxe. La France est le seul pays qui dispose de l'intégralité de la filière dans le domaine des hydrocarbures non conventionnels. Pourtant la situation actuelle veut que ces compétences s'exercent hors de France, regrette-t-il.

Les opérateurs pétroliers, les fournisseurs de service comme Schlumberger ou encore les producteurs d'équipement comme nous, Imerys, Saint-Gobain ou Technip: il n'y a pas d'autres pays qui dispose de l'intégralité de la filière, souligne-t-il.

Les chimistes fournissant des additifs et les spécialistes du traitement des eaux comme Veolia ou le groupe de prospection sismique CGG sont également présents sur ce marché.

Vallourec a inauguré mercredi à Youngstown (Ohio) une usine qui lui permet de doubler sa production de tubes sans soudure pour l'exploration et l'extraction du gaz de schiste et espère en faire autant avec son chiffre d'affaires aux Etats-Unis grâce à l'essor du marché des hydrocarbures non conventionnels.

Pour Imerys, le gaz de schiste est à la fois une activité récente et prometteuse. Ses billes en céramique, un marché sur lequel Saint-Gobain est également présent, permettent de maintenir ouvertes les fissures dans les roches après leur fracturation et assurent ainsi l'extraction des hydrocarbures de schiste.

[...]Les proppants en céramique ne représentent actuellement que 7% en volume du marché américain, monopolisé par le sable. Mais leur part devrait croître de 8% par an, car les billes, plus chères que le sable, permettent une plus grande extraction de pétrole et de gaz.

Parmi les autres groupes français qui bénéficient de l'essor du gaz de schiste, le groupe d'inspection et de certification Bureau Veritas a fait son entrée récemment sur le marché. Elle remonte à l'achat de la société américaine TH Hill l'an dernier, indique une source de l'entreprise.

Avec l'acquisition de ce groupe spécialisé dans les services d'analyse et de prévention des défaillances des systèmes de forage pétrolier et gazier, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 47 millions de dollars en 2011, Bureau Veritas a fait son entrée sur un marché qu'il qualifie de stratégique.



----->A lire de nombreux articles et/ou commentaires, je pense que dans un avenir proche la France n'échappera pas à là la voracité des pétroliers... Il va donc falloir se préparer à combattre cette exploitation pour l'avenir de l'environnement et surtout pour la santé des sols, des nappes phréatiques, de la flore et de la faune...


ROMANDIE 12/6/2013

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