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BelleMuezza

La menace du réchauffement climatique sur des espèces encore solides

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Selon une étude publiée le 12 juin, de nombreuses espèces d'oiseaux, d'amphibiens et de coraux, qui ne sont pas actuellement menacés, pourraient se retrouver en danger en raison du réchauffement climatique.

Les oiseaux et les amphibiens de la forêt tropicale amazonienne, ainsi que les coraux au large de l'Indonésie apparaissent particulièrement vulnérables à la hausse générale des températures.


 "Bonjour, monsieur le photographe !" semble penser cette grenouille à l'air cordial vue dans un élevage conservatoire sur l'île de Java, en Indonésie. (Eka Novianto Nugroho / /REX/SIPA)


Au total, 41% de toutes les espèces d'oiseaux, 29% des amphibiens et 22% des coraux, non encore menacés, se trouvent "hautement vulnérables" face aux modifications climatiques, indique l'équipe de scientifiques qui a réalisé l'étude dans le journal Plos One. "Cela est une surprise", a commenté Wendy Foden de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui a dirigé les travaux d'une centaine de scientifiques.


 De nombreux coraux vivent en symbiose avec des végétaux unicellulaires : les zooxanthelles dans les mers chaudes, ou d'autres espèces de phytoplancton dans les mers froides. Ils sont à l'origine des couleurs éclatantes des coraux.  SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA


Selon elle, les priorités en matière de conservation de la nature doivent être revues, en particulier afin de déterminer des zones protégées de la vie sauvage. "Le changement climatique n'est pas la menace la plus importante pour le moment", a-t-elle expliqué.


 Les colonies de coraux ont la propriété de contribuer à fortement construire leur environnement et leur habitat.  SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA


La perte de l'habitat animal provoquée par la hausse de la population humaine, la surexploitation et la présence d'espèces envahissantes sont les principales causes d'extinction, précise l'étude.

Les chercheurs ont adopté une nouvelle échelle de mesure pour évaluer la vulnérabilité au changement climatique. Elle se fonde sur l'exposition probable de chaque animal, sur sa sensibilité au changement et sur sa capacité d'adaptation.

 La Grande barrière de corail en Australie a ainsi perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes au cours des 27 dernières années sous l'effet des tempêtes, de la prédation d'étoiles de mer et du blanchiment.  (c) Afp


Un groupe de scientifiques de l'Onu a estimé que 20 à 30% des espèces au niveau mondial sont confrontées à un risque croissant de disparition si les températures augmentent de plus de deux ou trois degrés au-dessus des niveaux de l'ère pré-industrielle.


SCIENCES ET AVENIR 13/6/2013

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