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BelleMuezza

L'investissement paternel en question chez les nécrophores

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Publiant leurs travaux dans le Proceedings of the Royal Society B, des chercheurs britanniques ont étudié, chez des nécrophores (des insectes nécrophages), les modalités de l’investissement paternel auprès de la progéniture.

Des scientifiques de l'Université d'Exeter ont étudié le comportement paternel chez des insectes nécrophages (se nourrissant de cadavres d’animaux) du genre Nicrophorus, également appelés nécrophores. Chez ces insectes, les parents soignent leur progéniture un peu comme le font les oiseaux, nourrissant celle-ci en régurgitant de la nourriture prédigérée.

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Pour en savoir plus, les chercheurs ont évalué le degré d’implication de chaque père en mesurant le temps passé par ce dernier auprès de ses petits. Mais ils ont (volontairement) interféré sur un paramètre : le sentiment qu’a le père d’être vraiment le géniteur des petits (avec une probabilité plus ou moins grande). Ceci en introduisant ou non, dans l’environnement "familial", l’odeur d’autres mâles.

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Les observations montrent que les jeunes pères (qui ont de fortes chances d’avoir d’autres opportunités de se reproduire dans l’avenir) s’investissent peu auprès de leur progéniture lorsqu’ils ont un doute sur l’origine de celle-ci ("suis-je vraiment le géniteur ?"). Tandis que les pères âgés s’investissent à fond, jouant leur dernière chance de transmettre une ultime fois leurs gènes, en acceptant le risque de nourrir des petits peut-être engendrés par un rival.

"Notre recherche montre que l'âge a un impact direct sur le niveau de prise en charge parentale (…). Nous avons constaté que les mâles avaient à faire un compromis entre la probabilité de paternité et le niveau de soins paternels qu'ils donnent. Nous avons aussi constaté que les jeunes mâles incertains de leur paternité étaient susceptibles de faire les pires pères" résume le Dr Megan, auteur de l’étude.


----->* Les vidéos pourraient heurter la sensibilité de certaines personnes, mais ces insectes nécrophages font leur boulot en débarrassant la nature des cadavres d'animaux, limitant ainsi la dispersion de bactéries et virus...



MAXISCIENCES 22.06.2013

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