BelleMuezza 0 Posté(e) le 24 juin 2013 Une baleine noire du Pacifique Nord, l'un des animaux les plus menacés d'extinction, a été observée ces derniers jours pour la première fois en plus de 60 ans au large des côtes occidentales du Canada.Une baleine noire du Pacifique Nord, l'un des animaux les plus menacés d'extinction, a été observée ces derniers jours pour la première fois en plus de 60 ans au large des côtes occidentales du Canada, a annoncé jeudi 20 juin le ministère des Pêches et des Océans. Ce mammifère a été vu à plusieurs reprises par un navire des garde-côtes canadiens qui croisait à l'ouest des îles de la Reine-Charlotte, un archipel situé à l'extrême nord de la province canadienne de Colombie-Britannique, à la frontière avec l'Etat américain de l'Alaska."Quand nous avons réalisé ce que nous voyions, nous avions peine à y croire", a déclaré dans un communiqué James Pilkington, un biologiste du ministère qui se trouvait à bord du navire lorsque la baleine a été aperçue pour la première fois, le 9 juin. "Jamais je n'aurais pensé voir une baleine noire du Pacifique Nord de toute ma vie, et surtout avoir l'occasion de l'observer pendant plusieurs jours. C'était l'extase!", a lancé le scientifique.Une telle baleine (également appelée baleine franche du Pacifique Nord) n'a été aperçue dans les eaux canadiennes qu'à six reprises au cours du XXe siècle, la dernière fois remontant à plus de 60 ans, a souligné le ministère des Pêches et des Océans. Espèce classée parmi celles les plus menacées d'extinction, cette baleine se distingue par sa peau noire, sa mâchoire très courbée et ses excroissances blanches sur la tête. Elle peut mesurer jusqu'à 17 mètres et peser 90 tonnes. Image représentant une baleine noire du Pacifique Nord, NOAA / domaine publicChassée de manière intensive tout au long du XIXe siècle et pendant la première moitié du XXe siècle, jusqu'à ce que ce soit déclaré illégal dans les années 1960, il n'en resterait qu'entre 300 et 400 individus au large de la Colombie-Britannique, de l'Alaska et dans la mer de Béring.SCIENCES ET AVENIR 21/6/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 24 juin 2013 La taille de cette espèce varie de 13,5 m à 18 mètres, les femelles étant plus grandes que les mâles pour un poids de 40 à 80 tonnes. Son alimentation comporte des copépodes et occasionnellement du krill. Selon quelques informations disponibles, les baleines franches du Pacifique Nord migrent vers le nord en été et vers le sud en hiver, mais l'emplacement des aires d'hivernage est inconnu. C'est une baleine à fanons.Image : Nature en danger Image encyclopédie LarousseLa baleine franche du Pacifique Nord (Eubalaena japonica) est un mammifère marin dont la population est estimée entre 100 et 300 individus. Bien qu'elle soit protégée depuis 1935, la chasse illégale pratiquée par des navires russes dans les années cinquante et soixante ont drastiquement réduit le nombre d'individus. L'UICN estime que l'effectif de cette population relictuelle est désormais trop faible pour permettre une régénération de l'espèce, dont l'extinction semble inéluctable. Depuis l'annonce en août 2007 de l'extinction du dauphin de Chine (Lipotes vexillifer), la baleine franche du Pacifique Nord est le mammifère marin le plus menacé sur la planète.En juin 2013, un individu fut observé au large de la côte occidentale du Canada pendant plusieurs jours. C'était la première observation depuis 60 ans. C'est un dessin d'une baleine noire du Pacifique Nord (Eubalaena japonica) tirée du site Web du gouvernement américain (NOAA) / domaine publicDans le Pacifique Nord, on peut voir les baleines noires au cours de l'été dans la mer d'Okhotsk, la mer de Béring au sud-est, les îles Aléoutiennes, et le nord du golfe de l'Alaska. Pendant l'hiver, (du moins historiquement) vers le sud jusqu'à la mer du Japon, le détroit de Taiwan et Ogasawara Gunto (îles Bonin, Japon) à l'ouest et à Baja California Sud (Mexique) dans l'Est. La population sur les côtes asiatiques et américaines du Pacifique est considérée comme discrète. Des individus isolés ont été signalés dans les îles hawaïennes. Autrefois abondante dans la majeure partie du Pacifique Nord (de , elle est principalement vue, en été, au nord de 40 ° N, de manière régulière, dans le mer d'Okhotsk et au sud-est de la mer de Béring avec des observations occasionnelles le long de la côte est du Japon, au large des îles Bonin, et dans le golfe de l'Alaska. Dans les années 1970 on note seulement deux observations au large d'Hawaï au printemps et trois baleines ont été prises en mer Jaune,en hiver. Les observations au large de la Californie et du Mexique sont rares. A ce sujet, il n'y a aucune preuve que les côtes occidentales des Etats-Unis et du Mexique soit un habitat très fréquenté par cette espèce.La taxonomie (appellation) suit l'avis de la Commission baleinière internationale (CBI) Comité scientifique (CBI 2004) et la Convention sur les espèces migratrices, qui reconnaissent maintenant les baleines noires de l'Atlantique Nord, du Pacifique Nord et de l'hémisphère sud comme trois espèces distinctes du genre Eubalaena, à savoir E.glacialis (baleine noire de l'Atlantique Nord), E. japonica (baleine baleine noire du Pacifique Nord) et E. australis (baleine franche australe), basée principalement sur les analyses ADN phylogénétiques. Dans la plupart de la littérature scientifique d'avant 2000, y compris les listes rouges précédentes de l'UICN (1996), toute les baleines franches de l'hémisphère nord sont traitées comme étant une seule espèce E. glacialis .des petites baleines noires de l'Atlantique Nord, du Pacifique Nord et l'hémisphère sud comme la seule espèce Balaena glacialis , dans le genre Balaena ainsi que B. mysticetus , la baleine boréale.Tous les cétologistes acceptent les trois taxons (noms) identifiant les baleines comme espèces biologiques complètes, leur séparation géographique claire évite que des problèmes se posent quant au "traitement" de chaque espèce. Photo : RTL InfoCompte tenu de leur rareté, les scientifiques connaissent peu de choses sur cette espèce, y compris la taille de sa population. L'absence de preuves que l'espèce serait sur la voie de la récupération (ou restauration en terme de nombre d'individus), conduit l'UICN à l'estimer vers une fourchette basse, en attendant des études plus poussées. En 2008, les estimation sont d'environ 400 pour la mer d'Okhotsk et d'environ 100 pour le reste du Pacifique Nord. Sur cette population estimée de 500 individus, environ la moitié serait peut-être adulte et peu de jeunes ont pu être observés. L'UICN est en attente de nouvelles données pour réévaluer ces informations et les critères de conservation, sachant, toutefois, qu'une évaluation distincte a été retenue pour la sous-population du Nord Est du Pacifique.Quelques généralités sur les baleines à fanons : En règle générale, elles se reproduisent dans les eaux chaudes équatoriales et les eaux tempérées en hiver et se nourrissent dans les eaux plus proches des pôles en été (à l’exception du rorqual tropical qui ne migre pas vers les eaux polaires) La plupart des espèces effectuent chaque année de longues migrations entre les aires de reproduction et d’alimentation. Comme les saisons sont contraires dans les hémisphères nord et sud, les baleines des deux moitiés du globe ne se mélangent pas entre elles. Les baleines à fanons possèdent plusieurs centaines de fanons, longues lames triangulaires qui pendent de chaque côté de leur bouche depuis la voûte du palais. Ces lames sont en matière cornée et non en os. Les fanons, espacés de 1 à 3 cm les uns des autres, portent sur leur bordure interne des franges qui forment un filtre. La baleine avale une grande quantité d’eau contenant des crevettes ou d’autres petits crustacés ou poissons dont elle se nourrit. Lorsqu’elle referme la bouche en resserrant la région de la gorge et en avançant sa grosse langue, l’eau ressort en passant à travers les fanons, tandis que les proies restent piégées et peuvent être avalées. Certaines baleines peuvent également nager la bouche ouverte, filtrant ainsi leur nourriture en continu.Les baleines à fanons ne se nourrissent que quatre ou cinq mois par an, lorsqu’elles se trouvent dans les eaux polaires, particulièrement riches en nourriture. Une baleine de grande taille avale deux tonnes de nourriture par jour, constituant ainsi une réserve d’énergie sous la forme d’une épaisse couche de graisse sous la peau afin de tenir le reste de l’année, où elle se nourrit très peu. Elles parcourent plusieurs milliers de kilomètres pour rejoindre leurs aires de reproduction situées dans les eaux chaudes, où elles trouvent un partenaire et s’accouplent. Les femelles portent un seul baleineau pendant presque un an jour pour jour. Au cours de cette période, elles migrent vers les aires d’alimentation polaires estivales, puis reviennent vers les eaux chaudes pour y mettre bas. Lors du retour vers les aires d'alimentation le baleineau est nourri par le lait de sa mère jusqu'à son sevrage. Au terme de celui-ci, la baleine migre à nouveau vers le lieu de reproduction et après une pause de quelques mois, s'accouplera environ 2 ans après la gestation précédente. L’ouïe est le sens le plus important pour les baleines, car il leur permet de retrouver leur chemin sous la surface de l’océan, où l’intensité lumineuse est faible. Les baleines émettent une large gamme de sons qui leur permettent de se repérer par écholocation pour trouver leur nourriture, détecter les autres animaux et connaître les caractéristiques physiques de leur environnement mais aussi de communiquer entre elles. Certaines espèces de baleines possèdent un mécanisme auditif important constitué d’un bouchon corné situé dans le canal auditif, qui présente des propriétés de conduction acoustique particulières conférant à la baleine une ouïe très fine.Le bouchon auditif présente une structure en couches, (visible lorsqu’il est coupé en deux). Une nouvelle couche se forme chaque année (comme les cercles concentriques d’un tronc d’arbre). L'âge de la baleine peut donc être déterminé en comptant ce nombre de couches. D'après ces décomptes, les rorquals communs peuvent vivre jusqu'à 90 ans, durée de vie très similaire à celle de l'homme... Vidéo postée le 20 juin 2013UICN juin 2013 - IWCOFFICE - WIKIPEDIA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites