BelleMuezza 0 Posté(e) le 5 juillet 2013 Djala est un gorille du Gabon sauvé après que ses parents aient été tués pour la viande de brousse. Il est maintenant sur le chemin du retour. Djala au centre, photo : Wild Animal Park ,Aujourd’hui il a le dos argenté et pèse dans les 220 kg. Il a quitté le Wild Animal Park, dans le Kent (Royaume Uni) et a fait plus de 8000km (5000miles) pour retrouver son Gabon natal, dans le parc national à Batéké. Pour ce voyage il est accompagné de 4 femelles de son clan ainsi que 4 de leurs petits (sur les 15 dont il est le géniteur). Djala a été sauvé il y un peu plus de 30 ans par un par un pilote d'hélicoptère français qui l’avait repéré parmi un groupe d’enfants jouant avec l’orphelin. Quand il l’a découvert, il a été atterré par ses conditions de détention : il était ligoté et probablement destiné à subir le même sort que ses parents! Il a discuté avec le chef du village et l’a payé pour l’emmener à Libreville (capitale du Gabon), où il a été élevé par une française qui s’est occupé de lui. Devenu trop grand, elle s’est alors tournée vers la Fondation Aspinall. Quand les gorilles se réveilleront, ils seront de retour dans le pays de leurs ancêtres. Photo ASPINALL FondationDepuis lors, Djala a été sous la protection de la Fondation et de Damian Aspinall, écologiste, en particulier. La libération de cette famille de gorille fait partie des engagements de la Fondation : sauver des animaux et leur donner la chance de retrouver la vie sauvage.Le stress des animaux en captivité : Beaucoup d'études ont démontré que les animaux en captivité souffrent d’un important stress et ne sont pas heureux. Par exemple, les éléphants dans les zoos et les parcs souffrent d'un manque d'exercices qui contribue à diminuer leur longévité, comparée à celle de leurs homologues vivant à l’état sauvage. Djala et son bébé Akou - Photo ASPINALL FondationIl y a aussi beaucoup de récits d’ «artistes de l'évasion» chez les animaux. Parmi celles-ci, vous vous rappelez sûrement celle du manchot qui s’est échappé du Sea Life Park de Tokyo ? Il a passé 82 jours en liberté mais a finalement dû regagner l’aquarium… Plus près de nous, l’ourse Viviane qui a faussé compagnie au parc de la réserve africaine à Sigean (France).Alors on peut dire que Djala a, dans son malheur, de la chance. D’abord il a été sauvé d’une mort certaine alors qu’il était aux mains des braconniers, puis élevé en captivité et maintenant de retour dans son Gabon natal. Thandora, le premier jour de liberté... Thandora a été en captivité pendant 23 ans et quand son compagnon éléphant est mort au zoo, il a été déterminé qu'elle avait besoin d'une lieu plus approprié où elle pourrait faire partie d'un troupeau. C'est ainsi que Gondwana Game Reserve a été retenu... PPhoto : (Gondwana)Espérons que tout se passera bien avec la libération de ces neuf gorilles. Les responsables de la faune au Gabon devraient pouvoir bénéficier de l’expérience du relâcher de l'éléphante Thandora. Il s'agit d'une éléphante de 23 ans, ayant vécu au zoo de Bloemfontein en Afrique du Sud. Elle a été "libérée" il y a environ 2 mois et elle s'habitue lentement à vivre à l'état sauvage dans la réserve de Gondwana Games Reserve. Cela dit, c'est tout de même la première fois que la Fondation relâche 9 animaux en même temps...Selon Damian Aspinal, tous les animaux appartiennent à la vie sauvage. Il n'a pas de soucis sur le fait gorilles vont s'adapter à leur nouvel environnement. Kishi (une des femelles) et Akou font partie du voyage... Photo ASPINALL FondationQuelques remarques tirées de l'article paru sur le Daily Mail :[…] «J'ai été avec les gorilles juste avant qu’ils soient relâchés dans la nature. Au début, ils ont tourné autour de leur caisse puis ont regardé autour d’eux, comme s’ils avaient été dans la forêt toute leur vie».Il a dit également : «Le but ultime serait de rendre à la nature tous les animaux qui ne sont pas vraiment en danger. Mais certaines espèces, comme le rhinocéros noir, ont pour le moment besoin d’être protégées. «Si nous pouvions protéger les animaux à l'état sauvage correctement, alors il n'y aurait pas besoin de zoos. Ça doit être le but ultime». Mais c'est un rêve de 30 ans.Il n'est pas difficile de dire au revoir. En fait, c'est très, très difficile de les garder. C'est beaucoup plus facile dans mon coeur et mon âme de les libérer. Sinon, je me sens comme un geôlier pour des prisonniers sans liberté conditionnelle.Pour faciliter la transition, Phil Ridges, qui dirige la section de gorille à Port Lympne (Royaume Uni), travaillera avec une équipe locale pour aider les gorilles à s'acclimater à leur nouvelle vie. Ils seront suivis pendant environ quatre mois et recevront de la nourriture pour compléter celle qu'ils trouveront par eux-mêmes, avant d'être relâchés totalement dans la nature, dans une région où les gorilles ont été chassés jusqu'à l'extinction il y a environ 40 ans.La Fondation Aspinall a déjà relâché 26 gorilles au Gabon et 25 au Congo depuis 1996. De ce nombre, 43 étaient des orphelins nés sauvages et sept étaient des animaux nés en captivité et élevés à la main. iMAGE Kent on line - Le chemin parcouru par Djala, les femelles de son clan et leurs bébés (désolée pour la mauvaise traduction sous l'image...je n'y suis pour rien !).La Fondation gère plusieurs projets de conservation dans le monde entier, le projet phare étant au Congo et au Gabon, où elle protège et gère près de 405.000 hectares (1 million d'acres) connu sous le nom de Plateau Batéké, où Djala et sa famille sont dirigés, après un séjour d'acclimatation sur une île voisine.CARE2 27/6/2013 - DAILY MAIL - NEWS24 - FONDATION ASPINALL - BBC NEWS Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites