BelleMuezza 0 Posté(e) le 28 avril 2012 Les informations ci-dessous ne sont pas destinées à remplacer une visite chez votre vétérinaire, car un calcivirus peut avoir des conséquences graves. Elles ne sont pas non plus destinées à se substituer au traitement qui aura été prescrit à votre petit protégé...En fait, elles sont une piste intéressantes pour soulager votre petit poilu dans les cas de récidives... Et, malheureusement, le calcivirus, une fois déclaré, a la fâcheuse tendance à récidiver fréquemment...Voici ce que propose Tiphaine sur son blog les chats font la loi...Tout d'abord, il semblerait que la cortisone, si elle soulage temporairement minou, aggraverait plutôt la maladie...En revanche, il semblerait deux remèdes homéopathiques soient bien indiqués : Arum maculatum et Baptisia tintoria pour lutter contre cette maladie.En cours d'écriture merci de patienter. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 7 mai 2012 La pratique largement répandue de la vaccination des chats contre le le calicivirus félin (FCV) et l'herpès virus félin (FHV) n'a pas permis d'éliminer le problème de la maladie des voies respiratoires supérieures du chat (URTD).Bordetella bronchiseptica (Bb) est depuis longtemps connue comme un agent important de la toux du chenil chez le chien, mais ce n'est qu'au cours des dernières années que son rôle dans le développement de l'URTD chez le chat a été reconnu. Les signes cliniques de l'infection par Bb sont très proches de ceux d'une infection virale respiratoire et il est de plus en plus évident que l'infection est largement répandue.Le stress prédispose les chats à l'apparition de maladies liées à Bb et c'est très fréquent dans les chatteries et les maisonnées de plusieurs chats. La maladie est plus grave chez les chatons (chez qui on fait état d'une bronchopneumonie létale). L'UTRD pose d'importantes questions de santé et a des implications significatives pour les propriétaires de chatteries et les éleveurs de chats. Le développement d'un vaccin (Nobivac Bb pour chats) pour la protection des chats contre cette maladie est un important pas en avant dans la prévention de l'UTRD.Les signes cliniques des infections par Bordetella bronchisepticaBordetella bronchiseptica associée à la maladie des voies respiratoires supérieures (URTD) est une maladie complexe. Il y a une considérable superposition entre ses signes cliniques et ceux d'autres agents cause de l'URTD, y compris le calicivirus félin (FCV) et l'herpès virus félin (FHV).Dans la plupart des cas, la maladie causée par Bordetella bronchiseptica (Bb) est bénigne et les symptômes disparaissent après environ 10 jours. La bronchopneumonie qui met en jeu le pronostic vital se développe surtout chez les jeunes chatons. Dans les études effectuées sur des chats pour lesquels il est établi que Bb est le seul agent causatif, les signes cliniques typiques de maladie sont la fièvre, l'éternuement, les écoulements nasaux, une lymphadénopathie sousmaxillaire, et des râles. La toux, bien que fréquemment constatée chez les chats, ne semble pas être un trait caractéristique, comme dans l'infection par Bb chez le chien. Au contraire de la plupart des cas d'URTD infectieuse, chez le chat des morts rapides surviennent, particulièrement chez les jeunes chatons, lorsque la maladie évolue en bronchopneumonie. Certains chats deviennent porteurs sains et on a montré que des chats guéris excrétaient Bb pendant au moins 19 semaines après l'exposition initiale. Diagnostic de l'infection à la Bordetella bronchiseptica chez le chatLa maladie causée par Bordetella bronchiseptica (Bb) ne peut pas être diagnostiquée uniquement par examen visuel ou clinique. Beaucoup des signes cliniques de l'infection par Bordetella bronchiseptica chez le chat (sauf la toux) sont identiques à ceux que l'on observe pour d'autres pathogènes respiratoires. La réponse au traitement antibiotique peut apporter une preuve limitée de l'implication d'un pathogène bactérien dans la maladie.L'infection par Bb est diagnostiquée au mieux par prélèvement oro-pharyngé ou d'écoulement nasal de chats atteints. Les échantillons doivent être pris en utilisant des brosses cytologiques en coton, transportées dans une boîte au charbon, avant culture sur un milieu sélectif comme Bordet-Gengou.Les chats porteurs sains n'excrètent souvent que peu d'organismes et plusieurs cultures oro-pharyngées sont nécessaires pour prouver l'infection. En outre, l'isolation de la bactérie (comme pour les pathogènes respiratoires viraux) ne confirme pas que la bactérie est l'agent causatif de l'URTD.Effets pathologiques de Bordetella bronchisepticaLa réponse inflammatoire aux infections par Bordetella bronchiseptica est produite par la lésion de l'épithélium respiratoire, qui cause l'excrétion de cytokines inflammatoires. Radio du thorax d'un chat atteint de bronchopneumonie bactérienne(vue latérale). Les régions irrégulières des alvéoles pulmonaires infiltrent et diffusent un modèle bronchique.L'excrétion de toxines suite à la colonisation cause des dommages inflamma-toires locaux et systémiques au cours des 3 à 5 premiers jours après l'infection. Les premiers signes cliniques d'infections par Bordetella peuvent être constatés après cette période. Après le début de la réponse immunitaire locale, les bactéries sont éliminées graduellement (Bemes et al. 1977). Chez le chat, la plupart des maladies semblent s'arrêter d'elles-mêmes, avec une résorption spontanée qui se produit après environ 10 à 14 jours. Cependant, de graves bronchopneumonies associées à Bordetella peuvent se déclarer, notamment chez les chatons. Bb est adaptée pour installer une infection asymptomatique à long terme. La bactérie est capable de moduler la réponse immunitaire associée à l'infection (Yuk et al 2000). Les infections sont en général chroniques, souvent asymptomatiques, et notoirement difficile à éradiquer, même avec une antibiothérapie. Il existe une évidence croissante de résistance à certains antibiotiques, dont les tétracyclines et l'ampicilline.[/b]Lies Klösters PawPeds mai 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 7 mai 2012 Mis à part les mesures générales, l'antiobiothérapie doit être envisagée pour traiter la maladie des voies respiratoires supérieures chez le chat.Il est capital de nettoyer les écoulements oculaires et nasaux des chats atteints par des infections à Bordetella bronchiseptica.Congestion et malaise se conjuguent pour causer une inappétence, la thérapie hydrique et le soutien nutritionnel sont donc vitaux. Les écoulements oculaires et nasaux doivent être nettoyés régulièrement et des inhalations peuvent aider à diminuer la congestion.L'antibiothérapie est toujours indiquée en cas d'URTD bactérienne. Les antibiotiques doivent être administrés tant que les écoulements sont présents. De récentes études ont montré que des isolats de Bordetella bronchiseptica (Bb) provenant de chats sont sensibles à la tétracycline et à la doxyclycline mais que la résistance à la triméthoprime et à l'ampicilline est largement répandue.L'infection peut être traitée par - tétracycline (10mg/kg toutes les 8h)- doxycycline (10mg/kg par 24h)- amoxicilline/ acide clavulanique (62.5mg/chat toutes les 12h).Certains isolats de Bb provenant de chats prouvent le développement d'une résistance à la tétracycline.Prévention et contrôle de l'infection par Bordetella bronchiseptica chez le chatJusqu'à maintenant, la prévention de la maladie des voies respiratoires supérieures (URTD) était limitée à la gestion de chatterie. mais aussi dans les lieux où cohabitent plusieurs chats (refuges, animaleries, particuliers...)Une bonne pratique en chatterie (en particulier de bonnes pratiques d'hygiène et la réduction du stress chez les chats) est une aide importante à la prévention de l'URTD chez le chat. Bb ne survit pas longtemps hors du chat et est détruite par de nombreux désinfectants usuels, si bien que des mesures d'hygiène habituelles sont suffisantes pour empêcher la maladie de se répandre dans l'environnement. On peut également envisager le retrait des porteurs sains des chatteries infectées. Un vaccin intranasal (Nobivac® Bb for cats) est maintenant disponible dans certains pays et peut être utilisé pour prévenir l'apparition de l'URTD dans les chatteries. Vaccination intranasale avec Nobivac® Bb pour chats.La vaccination est également indiquée afin d'aider à prévenir les maladies respiratoires chez les chats qui : - sont en contact avec d'autres chats et des chiens - vivent en chatterie, ou participent à des expositions. Les programmes de vaccination des chats doivent toujours être combinés avec une bonne gestion de chatteriee: bonne nutrition, hygiène, ventilation, contrôle des parasites et contrôle des autres pathogènes respiratoires pour minimiser l'impact d'une affection clinique.Au cours de la mise-bas, les femelles peuvent transmettre Bordetella bronchiseptica à leurs petits. Les chatons provenant de chatteries d'élevage et de refuges sont donc particulièrement à risque pour cette maladie. Comme l'infection à Bordetella bronchiseptica chez les chatons peut causer une mort rapide à l'issue d'une bronchopneumonie, ce risque doit être traité sérieusement. Le potentiel de mortalité et la morbidité générale causés par l'URTD infectieuse justifient l'utilisation de mesures destinées à s'attaquer à la maladie, particulièrement chez les animaux à haut risque. L'utilisation du vaccin Nobivac Bb pour chats est une partie importante de tels plans de prévention.L'auteur précise : Les informations concernant Bordetella bronchiseptica ont été copiées sur le site de Nobivac Bb. Pour plus d'informations, visitez le site www.nobivacbb.com. - Lorsque cet article a été écrit, le vaccin contre Bordetella bronchiseptica chez les chats n'était pas disponible dans tous les pays. Veuillez contacter votre vétérinaire pour discuter des possibilités qui vous sont offertes. Par Lies Klösters PawPeds mai 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites