BelleMuezza 0 Posté(e) le 26 juillet 2013 Le gouvernement ougandais a confirmé avoir exterminé plus de 1,8 million de Quelea Quelea pour protéger des rizières dans l'est du pays. Des défenseurs de l'environnement s'insurgent.Le ministère ougandais de l'Agriculture et l'organisme sous-régional qui surveille les criquets pèlerins en Afrique de l'Est "ont mené une opération aérienne" au dessus des rizières de Kibimba, dans le district de Bugiri, a expliqué à l'AFP un haut responsable du ministère, Stephen Byantwale. "Nous avons réussi à éliminer quelque 1,8 million de Quelea qui avaient largement endommagé les rizières," a-t-il poursuivi, estimant que jusqu'à 1,5 tonne de riz avait été perdue par jour. Une volée de deux millions de ces oiseaux granivores pourrait ingurger jusqu'à 20 tonnes de céréales par jour.Une volée de deux millions de ces oiseaux granivores pourrait ingurger jusqu'à 20 tonnes de céréales par jour. Michel & Christine Denis-Huot / BiosphotoLes Quelea Quelea, ou Travailleurs à bec rouge, ont aussi fait dans le passé des ravages sur des cultures de pays d'Afrique de l'Ouest. Selon le responsable ougandais, l'opération n'a pas eradiqué le Quelea Quelea d'Ouganda mais elle a déclenché la colère de défenseurs de l'environnement et des oiseaux. Pour le directeur exécutif de l'ONG locale Nature Uganda, Achilles Byaruhanga, il s'agit d'un acte "irresponsable".“Les produits chimiques utilisés pour tuer les oiseaux vont se retrouver dans les nappes phréatiques et provoquer un désastre écologique," a ajouté Achilles Byaruhanga. “D'autres animaux ont potentiellement été tués," a-t-il poursuivi. Selon lui, l'opération pourrait aussi avoir des retombées économiques négatives, car l'Ouganda tire tous les ans 800 millions de dollars du tourisme, dont le quart du tourisme ornithologique. Akankwasah Barirega, du ministère du Tourisme, s'est aussi inquiété que d'autres espèces, comme les abeilles, aient pu souffrir de l'opération et a regretté le manque de consultation.SCIENCES ET AVENIR 25/7/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 26 juillet 2013 Le Travailleur à bec rouge (Quelea quelea), aussi appelé Quéléa est une espèce de petit passereau de la famille des Ploceidae ncluse actuellement dans la vaste famille des Passeridae Il est sans doute l’oiseau le plus représenté au monde avec une population estimée à 1 milliard et demi d’individus. Il vit en Afrique subsaharienne en colonies très denses. On le désigne comme une cause de certains dégâts dans les rizières. Son nom local de mange-mil parle de lui-même.Chris Eason[/url] / Creative Commons - Un travailleur à bec rouge, Kalahari Gemsbok National Park, Afrique du SudC'est un petit oiseau mesurant 12 à 13 cm de long, pour un poids compris entre 15 et 20 g. En dehors de la période de reproduction, il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Mâle et femelle ont un plumage discret brun et beige, ressemblant aux moineaux, avec un sourcil blanc et la poitrine tachetée. Dans la nature, le Travailleur à bec rouge vit 2 à 3 ans, mais en captivité il peut vivre de 5 à 8 ans. Il habite les steppes et les savanes africaines, souvent près des points d'eau. Il n'a pas peur de s'installer près des habitations humaines.Chris Eason / Creative Commons - Mâle, avec sa face noire et son bec rouge. À l'approche de la saison nuptiale, le mâle mue pour revêtir sa livrée nuptiale. Il prend une teinte vieux rose, avec les parties supérieures brunâtres. Il a également un masque noir sur la face, couvrant lores, menton, joues et couvertures auriculaires. Capuchon et poitrine changent aussi de couleur, variant du jaunâtre au rouge éclatant selon les individus. Chez la femelle, seul le bec change de couleur, passant du rouge au brun-jaune.Chris Eason / Creative Commons - Femelles, avec le bec jaune et le plumage cryptique.La saison de reproduction commence avec celle des pluies, donc à différentes périodes selon la zone. Au nord-est par exemple, la saison de reproduction commence aux alentours du début de novembre. Les mâles ne construisent que la moitié d'un nid, ovoïde, faite d'herbe et de paille. Après que la femelle a examiné la construction et que l'accouplement s'est produit, le couple termine la construction du nid. La femelle pond 2 à 4 œufs bleu clair, qu'elle couve 12 jours. Les jeunes sont d'abord nourris de chenilles et d'insectes, riches en protéine, puis ils passent à un régime granivore. Leurs plumes poussent et ils deviennent indépendants au bout de deux semaines passées au nid. Ils sont sexuellement mûrs au bout d'un an, mais beaucoup de femelles meurent avant, laissant de nombreux mâles célibataires.C'est un oiseau nomade, errant, et se déplaçant en grandes colonies constituées de milliers, voire de centaines de milliers d'individus. En un endroit donné, une seule nuée de ces oiseaux peut mettre jusqu'à 5 heures pour passer. Il niche dans les arbres en grands groupes, sur un espace réduit.C'est un oiseau principalement granivore, mais aussi insectivore et herbivore. Il chasse en groupe et cause d'énormes dégâts aux cultures africaines, ce qui lui vaut d'être souvent comparé aux criquets. Il ravage plantations de blé, d'avoine, de mil, de sorgho et de riz. Pour trouver leur nourriture, ces oiseaux peuvent parcourir des dizaines de kilomètres par jour sans se fatiguer, voire migrer à la recherche de ressources plus abondantes.C'est une espèce africaine, que l'on trouve depuis le sud du Sahara, dans la quasi-totalité de l'Afrique, à l'exception des forêts équatoriales, c'est-à-dire du pourtour du Golfe de Guinée(Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée, Nigéria). Il est également absent de la province du Cap, à l'extrême sud du continent africain.WIKIPEDIA juillet 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites