Un empoisonneur de chats dans le Pas-de-Calais ?

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L'histoire semble tristement se répéter à Saint-Martin-Boulogne, une commune du Pas-de-Calais. En deux semaines, une quinzaine de chats ont disparu, et près de la moitié d'entre eux ont été retrouvés morts...


Sinistre scénario, qui n'est pas sans rappeler des évènements similaires survenus voilà 3 ans dans la même ville.
Pour Armelle Barbe, qui a perdu deux de ses chats, il est clair que tous ces félins "ont été empoisonnés". Comme elle l'explique à La Voix du Nord, elle a alerté Opale Capture, fourrière animale de la commune du Nord-Pas-de-Calais.


Armelle a enterré ses regrettés compagnons félins dans son jardin, et craint désormais pour la vie de ses autres chats. "Il m’en reste quatre, je ne veux plus les laisser sortir. Je veux les protéger, mais ils sont malheureux s’ils restent enfermés… J’ai aussi prévenu les habitants du quartier" confie-t-elle.
Cette femme n'entend pas rester les bras croisés. Elle envisage de créer une association, afin de pouvoir se porter civile si l'empoisonnement de toutes ces pauvres bêtes venait à être prouvé. "Pour que ça ne recommence plus. On ne veut pas se laisser faire. Je comprends que certains n’aiment pas les bêtes. Mais là, c’est radical !" s'insurge-t-elle.


Responsable d'Opale Capture, Jérémie Marion est moins catégorique. Il envisage d'autres pistes que celle d'une personne malintentionnée. 


"Les habitants qui possèdent un terrain ou un potager ont le droit d’utiliser des produits phytosanitaires, anti-limaces ou anti-rats. Si un chat mange un rat qui a ingéré du produit, il s’empoisonne à son tour très rapidement…."souligne-t-il.


Mais le fait que de telles disparitions aient déjà eu lieu il y a trois ans sème le doute, et la peur chez les Boulonnais. Seule l'autopsie des chats retrouvés morts pourra prouver, ou non, la thèse de l'empoisonneur, et donc permettre le dépôt d'une plainte.


WAMIZ 26/7/2013