Admin-lane 0 Posté(e) le 10 avril 2013 Chaque année, le Monarque, papillon d'Amérique du Nord, migre sur des milliers de kilomètres depuis le Mexique jusqu'aux Grands Lacs du Canada et inversement pour le retour... Et sans "carte interne", ont découvert les scientifiques. Selon les chercheurs, les migrations du Monarque d'Amérique du Nord sont effectuées uniquement à l'aide d'une boussole interne. Le papillon se base aussi sur la position du soleil,qui lui indique la direction à suivre en fonction de la période de l'année, rapporte l'Independent.Cela faisait déjà un certain temps que les scientifiques se demandaient comment le Monarque réussissait à s'orienter. Auparavant, certains experts estimaient que les papillons utilisaient une "carte" interne, génétiquement codée, qui leur permettait de localiser leur position. Cette faculté aurait alors été complétée par une boussole interne capable d'indiquer la direction à suivre.Mais la dernière étude montre que les Monarques s'en sortent en fait uniquement avec une simple boussole. Ces travaux expliquent ainsi comment le papillon, qui pèse environ un demi gramme, est capable de survivre au voyage de retour vers les forêts des montagnes mexicaines pour l'hiver. Sans cette boussole, les plus jeunes, nés vers la fin de l'été, ne pourraient pas effectuer le voyage. "Pour se diriger correctement, normalement une boussole et une carte sont nécessaires. Nous savions déjà que le Monarque utilisait des signaux extérieurs, comme le soleil ou les champs magnétiques, comme boussole pour repérer la latitude. Mais une carte interne requière la connaissance de la longitude et de la latitude", analyse le professeur Ryan Norris, entomologiste à l'Université de Guelph à Ontario. Pour en arriver à cette conclusion, le scientifique a étudié des Monarques de la région d'Ontario, au Canada. Il a ainsi pu tester leurs schémas de vol grâce à des expériences menées à 2.500 kilomètres à l'ouest de Calgary. Il a découvert que le papillon essayait toujours de voler dans la même direction, sans compenser le déplacement géographique. "Les Monarques que nous avons étudiés à Guelph ont volé vers le Sud-Ouest, dans la direction générale du Mexique. Lors des expérimentations, à Calgary, les papillons ont volé dans la même direction, comme s'ils partaient d'Ontario, suggérant qu'ils ignoraient leur déplacement de 2.500 km", explique Rachel Derbyshire, auteur de l'article publié dans la revue The Proceeding of the National Academy of Sciences. Les Monarques utiliseraient donc, également, des points de repère terrestres, comme les montagnes, pour se diriger. Selon les auteurs de l'étude, il est même possible qu'ils soient capable de "flairer" leur destination, lorsqu'ils sont sur le point d'atteindre les forêts de conifères mexicaines. Ces lépidoptères se regroupent par centaines dans cette région pour y passer l'hiver. Ils effectuent plus de 4.000 km, deux fois par an, entre août et octobre vers le Mexique et au printemps vers le Canada.MAXISCIENCES 10/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 10 avril 2013 Le Monarque (Danaus plexippus) est un insectelépidoptère de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Danainaeet du genre Danaus. C'est un papillon migrateur qui est célèbre en Amérique car il y migre en groupes de millions d'individus sur plus de 4 000 kilomètres, deux fois par an, d'août à octobre vers le sud (surtout au Mexique), et au printemps vers le nord.Photo prise par Inzilbeth lors d'une visite à la plantation Boone Hall, Charleston, Caroline du Sud, Etats-Unis.C'est un papillon aux couleurs vives, tant au stade larvaire (chenille) qu'au stade adulte (imago). Ces couleurs sont supposées être un signal pour d'éventuels prédateurs, phénomène appelé aposématisme. Les œufs sont pondus sur des plants d'asclépiades, qui contiennent des alcaloïdes et des cardénolides toxiques pour de nombreux animaux mais pas pour le monarque. Accouplement de mornarques, le mâle est plus foncé. La photo a été prise à l' Arboretum Tyler par Derek Ramsey (Ram-Man) en 2006. 1 2 3 4 5 6 7 8 N° photoLégendeAuteur de la photo1PontePas d'auteur indiqué GNU Free Documentation License / Wikipedia *2Oeufs sur Gomphocarpus physocarpus Pas d'auteur indiqué GNU Free Documentation License / Wikipedia *3Chenille se nourrissantDerek Ramsey (Ram-Man), 20064Début de la fabrication de la chrysalidePas d'auteur indiqué GNU Free Documentation License / Wikipedia *5Chrysalide du MonarqueCurtis Clark, BioTrek , Pomona, Californie.6Sortie de la ChrysalidePas d'auteur indiqué GNU Free Documentation License / Wikipedia *7Déploiement des ailes après sortie de la chrysalideCapitaine-tucker8Papillon Monarque prêt pour son envolDreamdan*Seule identification fournie : Armon Pour voir ces sublimes photos en plus grand format, rendez-vous sur Wikipedia, lien source indiqué en bas en gauche. Suite à l'éclosion de son œuf, la chenille consomme les feuilles de l'asclépiade, séquestre et emmagasine les cardénolides, ce qui la rend indigeste pour ses prédateurs vertébrés, les oiseaux principalement. Ces réserves de poison demeurent présentes chez l'adulte, et feront vomir l'oiseau naïf qui tentera de manger l'insecte. Il vole d'avril à octobre en plusieurs générations et a une diapause de la fin de l'automne au printemps. Distribution du Monarque - Image : Harald Süpfle & Wiz9999Espèce ubiquiste, elle est présente dans toute l'Amérique du Sud et toute l'Amérique du Nord, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Guinée, à Nouméa et dans les îles Canaries. En Europe, il est migrateur occasionnel aux Açores et au Portugal et migrateur exceptionnel en France, en Grande-Bretagne et en Irlande.La migration : L'un des aspects les plus curieux de la migration des Monarques est que leur voyage du Sud au Nord se fait en plusieurs générations alors que le voyage du Nord au Sud se fait en une seule. Les Monarques naissant en automne, entrent dans une phase de diapause qui leur permet de survivre toute la durée de l'hiver. Cela leur permettra de migrer de la région des grands lacs et du sud de la Californie vers l'état du Michoacán au Mexique où ils vivront à l'état d'inactivité dans des forêts de sapins sacrés (ou oyamel). Les Monarques y sont présents en nombres si importants qu'on ne peut parfois même plus distinguer la moindre parcelle d'écorce où ils se posent. Les Monarques se regroupent en essaims la nuit et prennent leur envol le jour si la température est suffisamment élevée.Carte de migration du papillon Monarque (Danaus plexippus) en Amérique du Nord - Photo : MonarchWanderungKlein.gif: Harald Süpfle (photo d'origine, celle-ci a été retouchée pour améliorer son contenu) / Wikipedia. Tout ce cycle est nécessaire pour que les Monarques prennent des forces pour la reproduction qui aura lieu en mars, juste avant de prendre leur envol pour le Nord. Le voyage vers le Nord prendra plusieurs générations, la durée de vie normale d'un Monarque est d'environ deux mois l'été, plus de sept mois pour la forme hivernale.Les raisons de cette migration et comment les papillons retrouvent le même lieu que leurs prédécesseurs après plusieurs générations reste en grande partie une énigme : une première explication concerne le fonctionnement d'horloges circadiennes localisées dans leurs antennes (voir explications message précédent...).Outre les variétés d' asclépiades, la chenille accepte de très nombreuses plantes hôtes : des Araujia (Araujia hortorum, Araujia sericifera), Cynanchum dalhousieae, Ceropegia intermedia, Stephanotis floribunda, Raphistemma pulchellum, Calotropis gigantea, Calotropis procera, des Gomphocarpus (Gomphocarpus arborescens, Gomphocarpus fruticosus, Gomphocarpus physocarpus), Gonolobus laevis, Gonolobus rostratus, des Marsednia, Matelea reticulata, Oxypetalum coeruleum,Stapelia variegata et Stapelia grandiflora..MENACES et PROTECTION du MONARQUEIl n'a pas de statut de protection au Québec, mais est jugé en situation «préoccupante» par le Canada. L'agriculture industrielle et la pollution générale de l'environnement par les insecticides, mais surtout l'usage des désherbants qui élimine ou fait fortement reculer l'asclépiade des zones d'élevages et/ou cultivées constituent quelques causes de sa régression.Le déboisement des forêts, l’érosion des sols menacent aussi les forêts du Michoacán au Mexique où le Monarque a l'habitude d'hiverner.En outre, les OGM de type "Bt" lui sont fatals. Cependant il est important de noter que cette étude ne se fondait que sur des essais en laboratoire. Elle a été fortement remise en question suite à des essais au champ.En tant qu'espèce emblématique, il bénéficie des programmes spécifiques et d’un plan stratégique de protection, au nord (protection d'habitats abritant des asclépiades, sensibilisation de la population invitée à suivre la migration), et au sud (avec notamment la promotion d'un écotourisme local à proximité des zones de reproduction).Le Jardin des papillons à Saint-Pierre (Martinique) participe à la protection de plusieurs espèces de papillons dont le Monarque.La réserve de biosphère du papillon monarque est une aire protégée du Mexique située dans le Michoacán et l'État de México qui vise à protéger sept importantes zones d'hivernage du Monarque.WIKIPEDIA avril 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 10 août 2013 Le doctorant Tyler Flockart a sillonné les Etats-Unis pour reconstituer l’itinéraire individuel suivi par quelques papillons monarques. Une première.La migration des monarques est un des grands mystères de la nature. Le doctorant Tyler Flockart a sillonné les Etats-Unis pour reconstituer l’itinéraire individuel suivi par quelques papillons monarques. Une première. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPAComment fait ce papillon pour migrer du Mexique vers le nord des Etats-Unis et le Canada au printemps en quatre générations tandis que la cinquième retrouve sans aucune hésitation les quartiers d’hiver très localisés de l’espèce à l’automne ?Ce papillon hiverne en effet sous la forme de grosses grappes comportant des milliers d'individus, accrochées aux branches de sapins de l’Etat du Michoacan au Mexique. En Avril, la dernière génération de l’année précédente remonte vers le Texas, la deuxième atteint le nord des Etats-Unis et grimpe jusqu’au Québec. D’août à septembre, la troisième et la quatrième reviennent sur les mêmes lieux de ponte dans le Midwest, en plein cœur des Etats-Unis. Et la cinquième génération revient aux forêts d’origine.Si les premières générations vivent deux mois, la cinquième survit sept mois dans une sorte d’hibernation. Autre étrangeté : la chenille du monarque ne se nourrit que sur des asclépiades, des herbacées vivaces, dont la sève gorgée d’alcaloïdes la rend toxique pour les oiseaux.Ce cycle est grossièrement connu: «mais quand on voit arriver un monarque ici en Ontario en juin ou juillet, on ne sait pas d’où il vient» précise cependant Ralph Norris, professeur de biologie à l’Université de Guelph (Canada). D’où l’idée de reconstituer l’itinéraire de quelques dizaines d’individus.C’est cette tâche titanesque que vient de réaliser Tyler Flockart et ses collègues. La méthode ? La sève des asclépiades a une composition chimique qui varie selon les régions. C’est cette «signature» avalée par les chenilles et transmises à l’état de trace dans les ailes des papillons qui a été recherchée grâce à des marqueurs chimiques.Il a fallu cependant aller chercher les individus dans la nature. C’est ainsi que Tyler Flockart a passé son printemps et son été 2011 à suivre la migration, capturant plus de 800 monarques dont le lieu de naissance a pu être déterminé. Parti du sud du Texas, l’étudiant a parcouru 35 000 kilomètres en voiture à travers 17 Etats américains et deux provinces canadiennes !De son road trip, Flockart revient avec des observations intéressantes. Le Midwest est non seulement la région de naissance de la cinquième génération, mais c’est aussi celle où la reproduction de la seconde génération voit une explosion du nombre d’individus, permettant à l’espèce de se disséminer jusqu’au Canada. Or, cette région est de plus en plus massivement semée en maïs et soja OGM, réduisant à peau de chagrin les zones naturelles où poussent les asclépiades.Faute de sa nourriture favorite, l’espèce est aujourd’hui en régression et les biologistes plaident désormais pour la préservation de zones essentiellement réservées aux monarques. L’hiver dernier, les observateurs de l’espèce ont enregistré au Mexique la plus faible concentration de monarques jamais vue.SCIENCES ET AVENIR 9/8/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 10 août 2013 Le Monarque (Danaus plexippus) est un insecte lépidoptère de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Danainae et du genre Danaus. (Papilio plexippus (Linné, 1758) protonyme). Le Monarque se nomme en anglais Monarch Milkweed, Common Tiger, Wanderer ou Black Weined Brown. (monarque femelle) Photo Didier Descouens (Museum de Toulouse) / cc-by-asa-3.0 C'est un papillon migrateur qui est célèbre en Amérique car il y migre en groupes de millions d'individus sur plus de 4.000 kilomètres, deux fois par an, d'août à octobre vers le sud (surtout au Mexique), et au printemps vers le nord. Le Monarque est de couleur orange veiné et bordé de noir, l'apex et la bordure des ailes sont ornés de taches blanches. La face dorsale de l'aile postérieure du mâle présente une tache supplémentaire, absente chez la femelle, cette dernière étant d'une couleur plus marron. C'est un grand papillon dont l'envergure est de 8,6 à 12,4 cm et le poids de 0,5 grammes. Papillons monarques accouplés - Photo Derek Ramsey / Licence GNU Free Documentation License 1.2 Quant à la chenille, elle est très colorée, annelée de blanc, de noir et de jaune. Elle possède deux paires de filaments noirs charnus, une paire juste derrière la tête, l'autre à l'arrière du corps. C'est un papillon aux couleurs vives, tant au stade larvaire (chenille) qu'au stade adulte (imago). Ces couleurs sont supposées être un signal pour d'éventuels prédateurs, phénomène appelé aposématisme. Les œufs sont pondus sur des plants d'asclépiades, qui contiennent des alcaloïdes et des cardénolides toxiques pour de nombreux animaux mais pas pour le monarque. Suite à l'éclosion de son œuf, la chenille consomme les feuilles de l'asclépiade, séquestre et emmagasine les cardénolides, ce qui la rend indigeste pour ses prédateurs vertébrés, les oiseaux principalement. Ces réserves de poison demeurent présentes chez l'adulte, et feront vomir l'oiseau naïf qui tentera de manger l'insecte. Œufs sur une plante Asclepias - Photo Armon / cc-by-asa-3.0 Espèce ubiquiste, elle est présente dans toute l'Amérique du Sud et toute l'Amérique du Nord, aux îles Canaries, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Guinée, en Nouvelle-Calédonie et jusqu'aux Mascareignes. En Europe, il est migrateur occasionnel aux Açores et au Portugal et migrateur exceptionnel en France, en Grande-Bretagne et en Irlande. Ses biotopes sont divers, suivant les saisons, il se plaît dans toute l'Amérique mais passe l'hiver dans des forêts de sapins sacrés de l'état du Michoacán au Mexique. Chenille de papillon monarque - Photo Derek Ramsey / Licence GNU Free Documentation License 1.2 L'un des aspects les plus curieux de la migration des Monarques est que leur voyage du Sud au Nord se fait en plusieurs générations alors que le voyage du Nord au Sud se fait en une seule. Les Monarques naissant en automne, entrent dans une phase de diapause qui leur permet de survivre toute la durée de l'hiver. Cela leur permettra de migrer de la région des grands lacs et du sud de la Californie vers l'état du Michoacán au Mexique où ils vivront à l'état d'inactivité dans des forêts de sapins sacrés (ou oyamel). Les Monarques y sont présents en nombres si importants qu'on ne peut parfois même plus distinguer la moindre parcelle d'écorce où ils se posent. Les Monarques se regroupent en essaims la nuit et prennent leur envol le jour si la température est suffisamment élevée. Tout ce cycle est nécessaire pour que les Monarques prennent des forces pour la reproduction qui aura lieu en mars, juste avant de prendre leur envol pour le Nord. Le voyage vers le Nord prendra plusieurs générations, la durée de vie normale d'un Monarque est d'environ deux mois l'été, plus de sept mois pour la forme hivernale. Les raisons de cette migration et comment les papillons retrouvent le même lieu que leurs prédécesseurs après plusieurs générations reste en grande partie une énigme : une première explication concerne le fonctionnement d'horloges circadiennes localisées dans leurs antennes. Menaces et Protection: Il n'a pas de statut de protection au Québec, mais est jugé en situation «préoccupante» par le Canada. L'agriculture industrielle et la pollution générale de l'environnement par les insecticides, mais surtout l'usage des désherbants qui élimine ou fait fortement reculer l'asclépiade des zones d'élevages et/ou cultivées constituent quelques causes de sa régression... Le déboisement des forêts, l’érosion des sols menacent aussi les forêts du Michoacán au Mexique où le Monarque a l'habitude d'hiverner.En outre, les OGM de type "Bt" lui sont fatals. Cependant il est important de noter que cette étude ne se fondait que sur des essais en laboratoire. Elle a été fortement remise en question suite à des essais au champ.La réserve de biosphère du papillon monarque est une aire protégée du Mexique située dans le Michoacán et l'État de México qui vise à protéger sept importantes zones d'hivernage du Monarque.En tant qu'espèce emblématique, il bénéficie des programmes spécifiques et d’un plan stratégique de protection, au nord (protection d'habitats abritant des asclépiades, sensibilisation de la population invitée à suivre la migration11), et au sud (avec notamment la promotion d'un écotourisme local à proximité des zones de reproduction).Le Jardin des papillons à Saint-Pierre (Martinique) participe à la protection de plusieurs espèces de papillons dont le Monarque.Wikipedia août 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 25 juin 2014 Paris (AFP) - On savait déjà que l'étonnant papillon Monarque, qui migre chaque année du Canada jusqu'au Mexique, se repère au soleil pour trouver son chemin, mais des chercheurs viennent de prouver qu'il est aussi doté d'un compas magnétique, comme certains oiseaux ou les tortues de mer. Le 10 décembre 2008, des papillons monarques (Danaus plexippus) dans la forêt sanctuaire de Chincua à Angangueo, dans l'état mexicain de Michoacan (c) AfpDes millions de papillons Monarques orange et noir s'installent tous les hivers dans l'Etat du Michoacan (ouest du Mexique), en provenance du Canada et du nord des Etats-Unis.Un vol spectaculaire qui les mène chaque année sur les mêmes "sapins sacrés" que leurs ancêtres, à l'issue d'un périple d'environ deux mois et 4.500 km, sans explication scientifique à ce jour.Des études ont montré que le Monarque (Danaus plexippus) est doté d'antennes qui lui permettent de repérer sa position par rapport au soleil. Mais les scientifiques ne parvenaient pas à comprendre comment des millions d'insectes pouvaient garder le cap au sud même par temps complètement couvert.Les papillons monarques migrant en automne peuvent utiliser le champ magnétique pour orienter le sens approprié de leur migration vers le sud.L'équipe menée par Steven Reppert, neurobiologiste à l'Université américaine du Massachusetts, a utilisé un simulateur de vol entouré d'une bobine électromagnétique pour prouver que ces papillons utilisaient également une boussole naturelle pour se diriger vers l'Equateur. A l'automne, les monarques migrants qui se sont orientés initialement vers l'équateur au cours de leur vol (gauche, rouge, n = , ont modifié leur orientation vers le Nord magnétique lorsqu'il est testé une seconde fois dans les conditions de terrain similaires (à droite, en vert foncé; n = , mais avec un angle d'inclinaison inversé (-45 °). Pour chaque diagramme circulaire, la flèche indique l'orientation moyenne du groupe, en zone ombragée l'intervalle de confiance est de 95%, et mN est le nord magnétique.Les résultats de leur étude, publiée mardi dans la revue Nature Communications, "démontrent que les papillons migrateurs utilisent l'inclinaison du champ magnétique (terrestre) comme point de repère", ce qui suggère "que les Monarques ont recours à une boussole pour leur navigation sur longue distance, comme les oiseaux et les tortues de mer", écrivent-ils.La boussole d'inclinaison utilise la lumière ultraviolet-A/blue. Les courbes de luminosité des conditions d'éclairage pendant ue simulation d'essais en vol. La ligne noire indique lumière à spectre complet, la ligne bleue représente la lumière filtrée qui a fourni des longueurs d'onde de la lumière> 420 nm seulement, et ligne violette désigne la lumière filtrée où seules les longueurs d'onde de la lumière> 380 nm étaient disponibles."Reste cependant à savoir si ces migrateurs possèdent une sorte de sens cartographique géomagnétique qui leur permet de reconnaître ou de localiser des lieux précis, comme c'est le cas pour les tortues marines", notent les auteurs. A l'automne les migrants qui ont été orientés dans leur vol initial vers l'équateur (gauche, rouge, n = 5) ont eu un vol beaucoup moins directionnel (c'est-à- Z <500) lorsque les deux antennes ont été peintes en noir lors de leur deuxième vol (à droite, le noir; n = 5). ( b ) En revanche, les migrants qui ont été dirigés vers le sud magnétique au cours de leur vol initial (gauche, rouge, n = 5) se sont décalés vers le nord magnétique lorsqu'il sont avec des antennes peintes en clair dans des conditions d'angle d'inclinaison inversée (à droite; gris; n = 5). Pour les deux a et b, les monarques (diagrammes gauche; rouges) ont été testés dans un champ généré avec un angle de 45 ° d'inclinaison et une intensité de 141 pT. Selon leurs expériences, les capteurs magnétiques seraient logés dans les antennes du Monarque et semblent exploiter le rayonnement lumineux, à la limite de la couleur violette et de l'ultraviolet.Orientation directionnelle individuelle des monarques (gauche, rouge, n = 7) dans un champ généré avec un angle de 45 ° d'inclinaison, à une intensité de champ de 141 pT. Cette orientation (droite; marron; n = 7) a été testée une seconde fois (mêmes monarques du diagramme circulaire gauche), mais dans un champ généré avec un angle de 60 ° d'inclinaison, à une intensité de champ 57 pT.Pour comprendre plus aisément les figures explicatives, cliquez ICI (en anglais).La migration des Monarques vers le sud se déroule d'une seule traite à l'automne. Mais quand les colonies se séparent au printemps, leur remontée vers le nord s'effectue quant à elle par étapes, beaucoup plus lentement et s'étend sur plusieurs générations de papillons.Sciences et avenir 25/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 27 août 2014 Plusieurs groupes ont engagé une procédure mardi auprès des autorités fédérales pour demander la protection des papillons monarques en déclin de plus de 90% ces vingt dernières années.Plusieurs groupes environnementalistes américains ont engagé une procédure mardi auprès des autorités fédérales pour demander la protection des papillons monarques en déclin de plus de 90% ces vingt dernières années (c) AfpLe "Center for Biological Diversity" et "the Center for Food Safety" réclament que le monarque, ce grand papillon orange et noir célèbre en Amérique du Nord, bénéficie de la protection de la loi sur les espèces en danger d'extinction. Ces insectes migrateurs pourraient avoir perdu en superficie un habitat de la taille de la France dont près d'un tiers de leur zone d'accouplement en été, un phénomène attribué au recours de plus en plus étendu aux cultures génétiquement modifiées (OGM) et à l'herbicide Roundup, dans les plaines du Midwest où naissent la plupart de ces papillons."Les monarques connaissent une disparition rapide qui pourrait conduire à leur extinction et les menaces auxquelles ils sont confrontées sont désormais tellement importantes que la loi sur la protection des espèces en danger doit s'appliquer le plus tôt possible alors qu'il est encore temps d'inverser ce déclin", insiste Lincoln Brower, un expert reconnu de ces papillon qui les étudie depuis 1954.La plupart des cultures OGM sont résistantes au Roundup, l'herbicide du géant chimique Monsanto qui permet de détruire sans risque pour les récoltes de maïs et de soja les mauvaises herbes dont le laiteron, la seule nourriture de la chenille du papillon monarque."Protéger les monarques bénéficiera aussi aux pollinisateurs et autres insectes utiles ce qui contribuera à protéger notre production alimentaire", fait valoir Bill Freese, un chercheur de l'ONG, Center for Food Safety à Washington.Le monarque se trouve partout aux Etats-Unis durant l'été mais l'hiver, ceux qui se trouvaient à l'est des Rocheuses migrent vers le centre du Mexique et ceux à l'ouest de ces montagnes se retrouvent sur les arbres le long de la côte californienne.La population de ces papillons atteignait un nombre record d'environ un milliard dans le milieu des années 1990 et ils ne seraient aujourd'hui que 35 millions, selon la dernière estimation faite l'hiver dernier, le plus bas nombre jamais enregistré.Sciences et avenir 27/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 29 septembre 2014 Mexico, 23 sept 2014 (AFP) - La spectaculaire migration annuelle des papillons monarques du Canada jusqu'aux forêts du Mexique en passant par les Etats-Unis est en péril en raison de l'utilisation des pesticides sur son parcours, selon des experts mexicains.Pour se reproduire, ces papillons de couleur orangée aux contours noirs, déposent des petits oeufs durant leur voyage. Pour l'alimentation de la larve "d'une importance critique est la disponibilité de l'asclépiade", une plante herbacée produisant un nectar qui est la source unique de nourriture des larves de papillon monarque. Photo d'Asclepias curassavica est une plante herbacée vivace de la famille des Asclépiadacées originaire d'Amérique tropicale et maintenant largement cultivée dans le monde entier. C'est une plante haute de 1 m environ à la tige gris pâle, aux feuilles opposées, sessiles, lancéolées, acuminées, aux fleurs à sépales rouges et pétales jaunes groupées en cymes de 10 à 20 fleurs. Au Mexique, cette plante est dénommée Mexican Butterfly, elle est toutefois considérée comme une mauvaise herbe. Derek Ramsey CC BY-SA 2.5.Cette plante "diminue de manière importante en raison des pesticides utilisés dans la cuture du soja et du maïs au Canada et aux Etats-Unis", a explique Luis Fueyo Mac Donald, commissaire national des zones protégées du Mexique. Photo, une autre espèce d'asclepiade, l'Asclepias subverticillata. C'est une plante de la famille des Asclepiadaceae, originaire du Mexique et du sud-ouest des États-Unis. Cette plante attire les papillons, mais son latex, s'il est ingéré, est très toxique pour le bétail et les mammifères sauvages, qui généralement l'évitent. Une intoxication par cette plante peut avoir une issue fatale. SALLY KING / domaine publicL'espèce n'est pas en danger d'extinction, mais le phénomène migratoire qui pousse ces papillons à opérer un voyage de 5.000 km vers les forêts de la région mexicaine du Michoacan est en péril.Pendant la saison 2013-2014 on a enregistré la plus basse population de papillons monarques depuis les 20 dernières années. Les colonies ont occupé une zone de 0,67 hectares, contre 18 en 1993. Une autre espèce d'asclépiade, Asclepias tuberosa qui est donc aussi une espèce végétale de la famille des Asclepiadaceae. Elle est également réputée pour attirer les papillons et aussi considérée comme une mauvaise herbe... Photo prise dans le comté de Chester, en Pennsylvanie par Derek Ramsey CC BY-SA 2.5Le Groupe mexicain de haut niveau pour la conservation du phénomène migratoire du papillon Monarque, comprenant des experts et des représentants de la société civile, a lancé une alarme avant la réunion prévue en octobre avec ses homologues des Etats-Unis et du Canada. En février dernier, les présidents des trois pays concernés s'étaient engagés à travailler pour la conservation du papillon monarque, symbole de l'Amérique du Nord. Parmi les autres causes de préoccupation des experts figurent l'urbanisation dans plusieurs zones qui faisaient partie de l'habitat du monarque, les effets du changement climatique et l'intention de la compagnie minière Grupo Mexico d'ouvrir un mine à Angangueo, dans le Michoacan, où se trouve un des principaux sanctuaires de l'espèce. Au cours des 18 dernières années, la population de papillons monarques est tombée de un milliard à 33 millions, selon les experts.30 MILLIONS D'AMIS 24/9/2014 - WIKIPEDIA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 16 janvier 2015 Face au déclin du papillon monarque, de nombreux Américains se sont mis à planter des asclépiades, plantes qu’il affectionne. Mauvais choix: la variété commercialisée, d’origine tropicale, fleurit même en hiver, incitant les lépidoptères à ne plus migrer. Ce qui fragilise encore plus l’espèce face à certains parasites.Particularité du papillon monarque (Danaus plexippus), son long parcours migratoire de 2.500 km, qui l’amène chaque automne du nord-est des Etats-Unis et du sud du Canada vers le Mexique. Après y avoir hiverné dans les forêts d’altitude, il s’en revient à ses quartiers d’été pour se reproduire.L’animal est devenu outre-Atlantique un symbole de la biodiversité menacée. En cause, le déboisement au Mexique, mais surtout la raréfaction des fleurs dont il se nourrit, les asclépiades, adventices décimées par l’herbicide RoundUp. Face à cette menace, plusieurs associations ont appelé la population à planter des asclépiades dans leurs jardins. Si l’intention est louable, elle est de celles qui pavent fréquemment l’enfer, comme le révèle l’étude publiée dans les Proceedings of the Royal Society B par Dara Satterfield, de l’université de Géorgie à Athens, et ses collègues. Car l'asclépiade la plus fréquente dans le commerce, Asclepias curassavica, est d’origine tropicale. (Photo Asclepias curassavica. Tyler Arboretum CC BY-SA 2.5)A la différence de ses cousines américaines, elle fleurit même en hiver, mais uniquement au sud des Etats-Unis. Ce qui, outre le réchauffement climatique, expliquerait pourquoi ces papillons présentent une tendance à la sédentarisation depuis une dizaine d’années. En partie sur les côtes étasuniennes du golfe du Mexique, dont le climat hivernal est même assez doux pour qu’ils pondent toute l’année.Or chez les papillons monarques comme chez d’autres espèces, la migration offre un bénéfice souvent méconnu: elle permet de lutter contre les infections. Non seulement du fait que l’espèce laisse derrière elle le pathogène, qui recule jusqu’à l’année suivante, mais aussi parce que les animaux infectés, affaiblis, périssent pour la plupart lors de la migration.Et c’est bien ce qui ressort de l’analyse menée par les chercheurs sur 5.877 papillons monarques. Comparés aux individus migrateurs (en hiver au Mexique, en été aux Etats-Unis), les sédentarisés (sud-est des Etats-Unis) sont jusqu’à 9 fois plus souvent infectés par leur parasite Ophryocystis elektroscirrha [1]. Autre risque évoqué par les chercheurs, ces papillons assignés à résidence, du fait qu’ils constituent un terrain de prédilection pour Ophryocystis elektroscirrha, constituent un danger pour les migrateurs qui croisent leur chemin.Coïncidence ou non, le parasite serait désormais trois fois plus fréquent chez les migrateurs qu’il ne l’était au début des années 2000. Pire, la sédentarisation des papillons pourrait à terme accroître la virulence du parasite.Observée chez de nombreuses espèces, dont la cigogne en Europe, la perte du comportement migratoire constitue certes une menace directe pour les principaux intéressés, mais également indirecte pour d’autres espèces, notamment l’homme.Exemple en Australie avec le virus Hendra, qui entraîne des atteintes respiratoires et neurologiques mortelles, et dont l’apparition chez l’homme en 1994 serait liée à la sédentarisation de son hôte naturel, des chauves-souris frugivores.[1] Connu depuis les années 1960, ce protozoaire diminue l’espérance de vie des papillons monarques et altère leur développement, engendrant des individus de plus petite taille. La femelle les transmet à sa descendance lors de la ponte.Journal de l'environnement 15/1/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 28 janvier 2015 Le nombre de papillons monarques qui ont rejoint leur aire d'hivernage au Mexique a bondi de 69 % par rapport au creux noté l'an dernier, a indiqué mardi le Fonds mondial pour la nature (WWF). Michael Yang / Rex Feat/REX/SIPALes papillons migrent chaque année vers le Mexique pour passer l'hiver dans les mêmes forêts de pins et de sapins. L'an dernier, les papillons ne recouvraient que 1,67 acre (environ 6758 m2, à peine au-dessus de la moitié d'un hectare) , soit la superficie la plus faible depuis que des données ont commencé à être compilées en 1993. Cette année, ils couvrent 2,79 acres (environ 10926m2 soit un peu plus d'un hectare), d'après des chiffres compilés par les responsables mexicains de l'environnement et dévoilés mardi. Le directeur du WWF au Mexique, Omar Vidal, a déclaré que si ces données représentent une bonne nouvelle, la superficie demeure malgré tout très, très modeste (*). Surtout comparées aux données de 1996, lorsque les monarques occupaient quelque 44,5 acres, soit un peu plus que 18 hectares (environ 180085m2) dans les montagnes à l’ouest de Mexico.En dépit de cette relative bonne nouvelle, L’entomologiste Lincoln Brower a prévenu que toute superficie inférieure à 4,1 acres (environ 16592 m2 ou 1,65 ha) signifie que les papillons sont toujours en péril. Une population couvrant entre 9 et 12 acres (environ entre 36421 m2 et 48562 m2 ou 3,64 à 4,85 hectares) témoignerait d’un rebond important, a-t-il ajouté.Les papillons orangé et noirs souffrent d'une perte de l'habitat d'asclépiade aux États-Unis, de la déforestation illégale au Mexique et des changements climatiques. Cette migration demeure toutefois empreinte de mystère. Il s’agit d’un trait hérité, puisqu’aucun insecte ne survit assez longtemps pour faire l’aller-retour. On ne sait pas exactement comment les papillons retrouvent leur chemin, mais certains experts croient qu’ils suivent une trace chimique laissée par leurs prédécesseurs. Si leur population est trop réduite, cette trace chimique pourrait devenir trop ténue pour être suivie.(*) Omar Vidal, directeur du WWF au Mexique, a rappelé que la superficie mesurée cette année est la deuxième plus petite constatée en 22 ansMetro 27/1/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 novembre 2015 Temascaltepec (Mexique) (AFP) - La population de papillons monarques venant hiberner au Mexique devrait quadrupler cette année grâce à des actions conjointes du Canada, des Etats-Unis et du Mexique, selon le ministre mexicain de l'Environnement.Les mesures prises lors d'un sommet tenu en février 2014 pour protéger ces grands papillons "produisent leurs effets" s'est félicité Rafael Pacchiano lors d'une conférence de presse jeudi au pied du sanctuaire de Piedra Herrada, dans l'Etat de Mexico (centre), au côté de la ministre américaine de l'Intérieur Sally Jewell. Un papillon monarque dans une forêt à Temascaltepec, le 12 novembre 2015 au Mexique (c) AfpLes insectes devraient occuper entre 3 et 4 hectares de forêt, soit "quasiment le quadruple de la saison dernière" selon le ministre mexicain.Les autorités espèrent que ces chiffres se maintiendront durant toute la période d'hibernation, qui s'étale de novembre à mars, mais elles appellent à ne pas chanter victoire trop tôt, rappelant que la population de ces papillons a diminué de 90% au cours des 25 dernières années. NotimexTV 2/10/2014Après un trajet épuisant de plus de 4000 kilomètres depuis le Canada, des centaines de papillons colorés viennent se poser par grappes sur les troncs des arbres de cette vaste zone montagneuse.L'année dernière, ces papillons orange et noir ont seulement occupé 1,13 hectare de forêt entre l'Etat du Michoacan et l'Etat de Mexico. En 2013, ce chiffre était encore inférieur, avec seulement 0,67 hectare occupé, bien loin du chiffre exceptionnel de 18,9 hectares relevé vingt ans plus tôt.La déforestation illégale menace ces papillons, ainsi que l'usage de pesticides dans les champs aux Etats-Unis et au Canada qui prive cette espèce de l'asclépiade, l'unique plante dans laquelle elle pond leurs oeufs et dont ses larves se nourrissent.Les trois pays ont unis leurs efforts pour tenter de remédier à ces problèmes. "Nous avons beaucoup d'espèces qui ne connaissent pas les frontières (...) et nous sommes déterminés à protéger" ces papillons monarques a rappelé Jewell, soulignant que les Etats-Unis travaillent actuellement à planter de l'asclépiade dans des zones dépourvues de pesticides.Le ministre mexicain a pour sa part souligné les efforts menés par son gouvernement pour lutter contre la déforestation. Les trois pays espèrent qu'en 2020 au moins 6 hectares seront occupés par les papillons monarques lors de leur hibernation au Mexique.Sciences et avenir 13/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites