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Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat

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Moscou (AFP) - Un brise-glace de Greenpeace a approché mardi un navire du géant pétrolier russe Rosneft dans l'Arctique pour protester contre la production de pétrole dans la mer de Barents, nuisible pour l'environnement selon les écologistes.

Le brise-glace Arctic Sunrise a confronté le navire de recherche sismique Akademik Lazarev en demandant au capitaine "de cesser son activité dangereuse pour la nature", selon un communiqué de Greenpeace. Des militants ont ensuite approché le bateau, affrété par Rosneft, dans des canots pneumatiques, jusqu'à se trouver à une centaine de mètres d'Akademik Lazarev. Les militants ont alors exhibé "des panneaux de protestation" et ont pris "note des activités" du navire, a déclaré à l'AFP Aaron Gray-Block, porte-parole de Greenpeace.


Un brise-glace de Greenpeace a approché mardi un navire du géant pétrolier russe Rosneft dans l'Arctique pour protester contre la production de pétrole dans la mer de Barents, nuisible pour l'environnement selon les écologistes. (c) Afp


Selon l'organisation, les tests sismiques sont dangereux pour les mammifères de l'Arctique, la fréquence du signal interférant avec celle des sons émis par les animaux. Si une baleine se trouve à 500 mètres de la source du signal, elle perd l'ouïe, et à 150 mètres elle risque de mourir, a indiqué Greenpeace. "Le capitaine du navire a refusé de parler de cela et a coupé la conversation" radio, a précisé à l'AFP la militante Christy Ferguson.

Selon Greenpeace, les actions de protestation vont se poursuivre dans les jours à venir.

L'exploration des vastes réserves de l'Arctique est devenue une priorité stratégique de Rosneft qui a signé des accords de coopération avec BP, ExxonMobil et Statoil. Interrogé par l'AFP, Rosneft a rejeté les accusations des écologistes. "Rosneft mène ses programmes d'exploration en conformité avec les normes environnementales russes et en respectant les licences", a indiqué le groupe. "Lors de tests sismiques, un programme de surveillance écologique et des contrôles de sécurité des opérations sont mis en place", selon la même source.

Greenpeace accuse pour sa part les majors occidentaux de vouloir travailler en Russie pour profiter des normes environnementales plus laxistes que dans leurs propres pays.

 

SCIENCES ET AVENIR 13/8/2013

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Moscou (AFP) - Greenpeace a annoncé samedi avoir défié les autorités russes en envoyant un brise-glace dans l'Arctique, par la route maritime du Nord, pour protester contre les projets de forage du groupe Rosneft jugés nuisibles pour l'environnement.

Les autorités russes avaient rejeté trois demandes de Greenpeace pour faire passer par cette voie son bateau, l'Arctic Sunrise, qui avait approché à la mi-août le navire de recherche sismique Akademik Lazarev, de Rosneft, pour dénoncer ses activités.

Mais Greenpeace a annoncé que son brise-glace avait malgré tout pris la route maritime du Nord samedi matin pour protester contre les projets de forage du premier groupe russe d'hydrocarbures, Rosneft, et son partenaire américain ExxonMobil près de la Réserve nationale russe dans l'Arctique.


 Greenpeace a annoncé samedi avoir défié les autorités russes en envoyant un brise-glace dans l'Arctique pour protester contre les projets de forage du groupe Rosneft jugées nuisibles pour l'environnement. (c) Afp


Le ministère russe des Transports a accusé l'équipage du bâtiment à pavillon néerlandais de violer "grossièrement" les lois russes et internationales, et demandé au ministère des Affaires étrangères de se mettre en contact avec les autorités maritimes néerlandaises. Dima Litvinov, un militant de Greenpeace basé à Stockholm, a appelé le gouvernement des Pays-Bas à soutenir l'ONG. "J'espère au moins que le gouvernement néerlandais soutiendra la demande légitime et le droit de passer dans cette zone", a-t-il dit à l'AFP.



Selon Greenpeace, l'Arctic Sunrise poursuivait sa route sans apercevoir de bâtiment militaire russe ni les garde-côtes. “Nous n'acceptons pas que le gouvernement russe nous empêche de dénoncer les forages dangereux dans l'Arctique", avait expliqué auparavant l'ONG, en annonçant le départ de l'Arctic Sunrise, qui s'est dirigé vers la mer de Kara où plusieurs bateaux menaient des tests sismiques en vue de forages pour le compte de Rosneft et d'Exxonmobil.

"La Réserve nationale russe dans l'Arctique est un lieu spécial qui regorge de vie sauvage menacée et qui fait face à une menace bien plus grande avec les compagnies pétrolières imprudentes qu'avec le brise-glace de Greenpeace", a déclaré Christy Ferguson, responsable de la campagne en Arctique de Greenpeace qui se trouve à bord de l'Arctic Sunrise.



Si Rosneft et ExxonMobil installent (dans l'Arctique) des plateformes de forage, ils risquent de provoquer des éruptions et des déversements catastrophiques qui pourraient dévaster cette région", a dit Mme Ferguson.

Pour Greenpeace, le projet de forage dans un écosystème protégé où vivent des ours polaires, des baleines et autres animaux sauvages contrevient à la législation russe en matière de protection de l’environnement.

Rosneft, qui est dirigé par Igor Setchine, un proche du président Vladimir Poutine, a affirmé samedi que ses opérations d'exploration et de forage offshore étaient "totalement sûres". "Les solutions de haute technologie que nous utiliserons pour mettre en œuvre les projets dans l'Arctique sont à même d'assurer une sécurité maximale en matière d'environnement", a affirmé la compagnie dans un communiqué adressé à l'AFP.

L'exploration des vastes réserves de l'Arctique, favorisée par le réchauffement climatique, est devenue une priorité stratégique pour Moscou. 

Greenpeace accuse les majors occidentales de vouloir travailler en Russie pour profiter des normes environnementales plus laxistes que dans leurs propres pays.



SCIENCES ET AVENIR 24/8/2013

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La Haye (AFP) - Les Pays-Bas ont annoncé dimanche que le droit de Greenpeace à manifester pacifiquement était "incontestable" à la suite du déploiement en Arctique, sans autorisation, du brise-glace de l'organisation écologiste.

Greenpeace a annoncé samedi avoir défié les autorités russes et envoyé par la route maritime du Nord, l'Arctic Sunrise, enregistré à Amsterdam, pour protester contre les projets de forage du groupe Rosneft jugés nuisibles pour l'environnement.


 Les Pays-Bas ont annoncé dimanche que le droit de Greenpeace à manifester pacifiquement était "incontestable" à la suite du déploiement en Arctique, sans autorisation, du brise-glace de l'organisation écologiste. (c) Afp



La Russie a bloqué par le passé à plusieurs reprises l'accès du brise-glace de Greenpeace aux environs de la Réserve nationale russe de l'Arctique où Rosneft et son partenaire américain ExxonMobil ont leur zone de forage.

"Le droit de Greenpeace de se livrer à une manifestation pacifique est incontestable", précise un communiqué du ministère néerlandais des Affaires étrangères. Le communiqué ajoute toutefois que des pays riverains de la route maritime du Nord comme la Russie "peuvent édicter des réglementations supplémentaires pour les bateaux afin de garantir un usage sûr et responsable de la route maritime". "La Russie s'appuie sur ces dispositions supplémentaires", poursuit le communiqué.

La Haye a pris contact avec Moscou vendredi "pour voir comment Greenpeace pouvait se conformer à ces réglementations", mais n'a toujours pas reçu de réponse. "Nous sommes en contact permanent aussi bien avec les autorités russes qu'avec Greenpeace, et nous avons demandé aux deux parties de faire preuve de retenue et de veiller à ce qu'une bonne communication se poursuive", indique le communiqué.

L'Arctic Sunrise se dirigeait samedi vers la Mer de Kara où plusieurs bâtiments travaillant pour la première compagnie pétrolière russe Rosneft et son partenaire américain ExxonMobil, mènent des tests sismiques en vue d'un forage en mer à proximité du Parc national arctique russe.

Le ministre russe des Transports a accusé le bateau de Greenpeace battant pavillon néerlandais d'avoir "ouvertement" violé les lois russes et les lois internationales alors que de son côté l'organisation écologique qualifiait la réaction de la Russie "de tentative masquée de réprimer une manifestation pacifique". Greenpeace a ajouté que le projet de forage dans un écosystème protégé violait les propres lois de la Russie.

Établi en 2009, le parc naturel proche de la zone de forage abrite des espèces menacées comme la baleine boréale et constitue un espace important de reproduction pour les ours polaires. Rosneft, dirigé par Igor Setchine, un proche du président Vladimir Poutine, affirme que ses opérations en mer sont "totalement sécurisées".

La Russie et les États-Unis espèrent que la fonte des glaces de l'Arctique, consécutive au réchauffement climatique global, leur permettra d'exploiter les immenses ressources de gaz et d'hydrocarbures que la région est réputée receler.

Vladimir Poutine envisage de transformer la route maritime du Nord en une artère du commerce maritime qui devrait garantir le contrôle par le Kremlin des ressources énergétiques de l'Arctique.



SCIENCES ET AVENIR 25/8/2013

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Moscou (AFP) - Greenpeace a annoncé lundi que son brise-glace allait quitter la mer de Kara, où il se trouvait pour protester contre des projets de forage jugés nuisibles pour l'environnement en Arctique, se disant menacé d'un recours à la force par les garde-côtes russes.

Lundi matin, "quatre membres des garde-côtes russes sont montés à bord du bateau sans permission après que le groupe a déployé des bateaux gonflables avec des bannières où il était écrit "Sauvons l'Arctique" près du navire d'exploration pétrolière Geolog Dmitri Nalivkine", actuellement exploité par le groupe pétrolier russe Rosneft et son partenaire américain ExxonMobil, a annoncé Greenpeace dans un communiqué.

 Les garde-côtes russes sont montés lundi pour une "inspection" à bord d'un brise-glace de Greenpeace se trouvant dans l'Arctique pour protester contre des projets de forage jugés nuisibles pour l'environnement, a indiqué l'ONG. (c) Afp

"Après être montés à bord de l'Arctic Sunrise, les garde-côtes ont réitéré leur position selon laquelle le bateau était entré illégalement par la route maritime du nord, ce que conteste Greenpeace. Les garde-côtes ont averti qu'ils utiliseraient la force si nécessaire, y compris en ouvrant le feu sur le bateau, si l'Arctic Sunrise ne partait pas", a poursuivi l'ONG dans un autre communiqué.

Greenpeace a dès lors décidé "de quitter aujourd'hui la route maritime du nord" afin que l'équipage de son brise-glace, à pavillon néerlandais, ne prenne aucun risque. Mais l'organisation a précisé vouloir continuer son action visant à dénoncer les forages dans l'Arctique.

Greenpeace international va notamment appeler le gouvernement néerlandais à déposer une plainte pour violation par la Russie du droit international maritime et violation de la liberté d'expression.

L'ONG avait défié les autorités russes samedi en envoyant son bateau, l'Arctic Sunrise, dans l'Arctique, par la route maritime du nord, sans en avoir obtenu d'autorisation. L'Arctic Sunrise s'est dirigé vers la Mer de Kara où plusieurs bâtiments travaillant pour Rosneft et ExxonMobil mènent des tests sismiques en vue d'un forage en mer à proximité du Parc national arctique russe.

Le ministère russe des Transports a accusé l'équipage du brise-glace de violer "grossièrement" les lois russes et internationales et demandé au ministère des Affaires étrangères de se mettre en contact avec les autorités maritimes néerlandaises. Le ministère néerlandais des Affaires étrangères a déclaré dimanche que le droit de Greenpeace à manifester pacifiquement était "incontestable".

Rosneft, dirigé par Igor Setchine, un proche du président Vladimir Poutine, affirme que ses opérations en mer sont "totalement sécurisées".

SCIENCES ET AVENIR 26/8/2013

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Moscou (AFP) - Des gardes-frontières russes ont pris d'assaut jeudi un brise-glace de l'organisation écologiste Greenpeace, arrivé en Arctique pour dénoncer des projets de forage pétroliers, et détenaient tous ses membres d'équipage enfermés dans le mess, a annoncé l'ONG.

Des gardes-frontières russes ont pris le contrôle du navire, a affirmé une responsable de Greenpeace-Russie, Evguenia Beliakova, citée par l'agence Itar-Tass.

 Un brise-glace de Greenpeace, arrivé en Arctique pour dénoncer des projets de forage pétroliers dans cette région aux réserves très convoitées, est en train d'être pris d'assaut par des hommes armés, a indiqué l'ONG écologiste dans un communiqué. (c) Afp

Une militante de Greenpeace, Faiza Oulahsen, 26 ans, a appelé l'AFP depuis le mess du navire, l'Arctic Sunrise". "Vingt-neuf d'entre nous sont détenus dans la même pièce".

Selon Mme Oulahsen, 10 à 15 officiers semblant appartenir aux services de sécurité russes ont pris d'assaut le navire et fait usage de la force physique pour appréhender les militants.

"Des hommes armés de mitraillettes viennent de descendre d'un hélicoptère à bord du brise-glace de Greenpeace, l'Arctic Sunrise", avait annoncé auparavant l'ONG dans un communiqué dénonçant "la prise d'assaut du brise-glace". Mme Oulahsen a indiqué que deux militants arrêtés par les gardes-côtes russes, originaires de Finlande et de Suisse, avaient été réunis avec les membres d'équipage enfermés dans le mess. Puis elle a brusquement raccroché, expliquant qu'elle ne pouvait plus parler.

"Tous sont détenus sous la surveillance de gardes armés dans le mess", a écrit Greenpeace sur Twitter. L'organisation a précisé qu'aucun militant n'était blessé et qu'ils avaient le moral.

Greenpeace a dépêché ce navire dans la mer de Petchora, dans l'Arctique russe, pour protester contre des projets d'exploitation pétrolière du géant russe Gazprom dans cette région.

Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué jeudi avoir convoqué l'ambassadeur des Pays-Bas à Moscou -- le navire battant pavillon néerlandais-- pour protester contre les actions "agressives" des écologistes.

Quatre militants de Greenpeace, dont les deux originaires de Suisse et de Finlande, ont été arrêtés mercredi alors qu'ils avaient escaladé la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa pour dénoncer les dangers que font courir, selon eux, les projets d'exploitation pétrolière sur l'Arctique, selon l'ONG. Les ambassades de Suisse et Finlande, citées par l'agence Interfax, ont confirmé leur interpellation, ajoutant que les diplomates "sont en contact avec les autorités russes" pour régler la situation. 


"Leurs actions agressives et provocatrices pouvaient provoquer la mort de personnes ou avoir d'autres conséquences graves", a estimé la diplomatie russe, dans un communiqué. Greenpeace a de son côté accusé le Service fédéral russe de sécurité (FSB) d'avoir menacé ses militants en tirant des coups de feu tout près de leurs bateaux pneumatiques. Selon l'ONG, les gardes-côtes russes ont lacéré plusieurs bateaux pneumatiques de Greenpeace à coups de couteau. Le FSB, cité par l'agence Ria Novosti, a pour sa part accusé le capitaine de l'Arctic Sunrise d'avoir empêché les forces de l'ordre d'inspecter le navire.

"Le capitaine a augmenté la vitesse du navire, faisant des manœuvres qui ont mis en danger de mort les gardes-côtes. Il a été décidé de procéder à des tirs préventifs", a expliqué une porte-parole du FSB pour la région de Mourmansk (nord).

Gazprom prévoit de lancer la production sur la plateforme Prirazlomnaïa au premier trimestre 2014, faisant peser le risque d'une marée noire dans une zone où existent trois réserves naturelles protégées par la loi russe, selon les écologistes.

La Russie a fait une priorité stratégique du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée.

SCIENCES ET AVENIR 19/9/2013

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Moscou (AFP) - La Russie a annoncé vendredi envisager des poursuites pour "piraterie" contre les militants de Greenpeace, dont le navire a été pris d'assaut par les gardes-frontières russes après une action contre une plateforme pétrolière en Arctique.

"Le Comité d'enquête russe a reçu du service des gardes-frontières du FSB (Service fédéral de sécurité) des éléments sur l'incident du 18 septembre, et la tentative d'abordage sur la plateforme Prirazlomnaïa d'un groupe d'individus apparemment liés à l'organisation écologique Greenpeace", a indiqué dans un communiqué cet organe chargé des enquêtes criminelles en Russie. "Le service des gardes-frontières du FSB a considéré qu'il y avait dans cet incident des indices de crime relevant de l'article 227 du code pénal (piraterie)", a ajoute le Comité d'enquête.

Le crime de piraterie est passible en Russie de 15 ans de prison.

Greenpeace a dépêché le navire Arctic Sunrise, battant pavillon néerlandais dans la mer de Petchora, dans l'Arctique russe, pour protester contre des projets d'exploitation pétrolière du géant russe Gazprom dans cette région. Mercredi, deux militants de Greenpeace, originaires de Suisse et de Finlande, ont été interpellés lors d'une intervention musclée des gardes-frontières, alors qu'ils avaient escaladé la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa.

Greenpeace a dénoncé un assaut mené manu militari par des forces spéciales qui ont tiré des coups de semonce et lacéré leurs canots pneumatiques à coups de couteau.

Les deux militants ont été relâchés après avoir passé quelques heures à bord d'un navire des gardes-côtes et ont pu rejoindre l'équipe de l'Arctic Sunrise. Mais jeudi soir, les gardes-frontières ont lancé, selon Greenpeace, un assaut armé pour prendre le contrôle du brise-glace (voir message précédent).

Le navire est actuellement remorqué vers le port russe de Mourmansk (nord), a indiqué vendredi matin Greenpeace sur son compte Twitter. Le FSB a indiqué avoir pris cette décision pour effectuer "des procédures juridiques", dans un communiqué cité par l'agence Ria Novosti. Le trajet de l'Arctic Sunrise jusqu'au port devrait prendre au moins trois jours.

Avant même que ne soit avancée la qualification de piraterie, un responsable de Greenpeace Russie, Roman Dolgov, avait estimé que les écologistes pouvaient se voir présenter des accusations allant jusqu'au "terrorisme", selon Ria Novosti.

Le chef du FSB de la région de Mourmansk, Mikhaïl Karpenko, n'a évoqué que des accusations de recherches scientifiques illégales, à l'antenne de la chaîne Rossia 24. "Nous avons trouvé d'importantes quantités d'équipements électroniques", a-t déclaré, ajoutant que cela pouvait constituer des preuves de "recherches scientifiques illégales".

Mikhaïl Kreindline, un responsable de Greenpeace Russie, a déclaré à l'AFP que la présence d'équipements à bord n'indiquait en rien qu'ils étaient utilisés "de manière illégale".

Gazprom prévoit de lancer la production sur la plateforme Prirazlomnaïa au premier trimestre 2014, et les écologistes dénoncent le risque de pollution dans une zone proche de trois réserves naturelles protégées par la loi russe.

SCIENCES ET AVENIR 20/9/2013

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MOSCOU - Les autorités russes ont annoncé mardi l'ouverture d'une enquête pour piraterie, un crime passible de lourdes peines, contre des militants de Greenpeace qui avaient abordé une plateforme du géant russe gazier Gazprom en Arctique.

Cette annonce intervient alors que le navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, a été remorqué jusqu'à la rade de Mourmansk (nord-ouest) par les autorités russes.

Selon des images de la télévision russe et des informations de l'ONG écologiste, le navire n'est pas à quai mais a jeté l'ancre à proximité. Des responsables de la région de Mourmansk ont indiqué aux agences de presse russes que l'équipage devrait probablement rester sur le navire mardi pour être interrogé. L'enquête a été ouverte pour piraterie en groupe organisé, un crime passible en Russie de 15 ans de détention.

Tous ceux qui ont participé à l'attaque contre la plateforme devront répondre de leurs actes, indépendamment de leur nationalité, a précisé mardi matin le Comité d'enquête dans un communiqué.

L'équipe de l'Arctic Sunrise, le brise-glace de Greenpeace qui a été remorqué jusqu'à Mourmansk par un navire des garde-côtes après avoir été pris d'assaut manu militari jeudi, est composé de 30 militants issus d'une quinzaine de pays, dont quatre ressortissants russes, a précisé une porte-parole de Greenpeace Maria Favorskaïa, citée par l'agence Ria Novosti. Le Comité, principal organe chargé des investigations criminelles en Russie, n'a pas exclu que des militants puissent être arrêtés après leur interrogatoire. Les enquêteurs ont l'intention d'interroger tous les participants et d'interpeller les plus actifs d'entre eux, a-t-il déclaré.

Le Comité a accusé les militants de Greenpeace d'avoir mis en danger non seulement les personnes travaillant sur la plateforme mais aussi l'environnement. Il est difficile de croire que ces soi-disant militants ne savaient pas que la (plateforme, ndlr) était un site à haut risque et que toute action non autorisée pouvait y provoquer un accident qui aurait mis en danger non seulement les personnes se trouvant à bord mais aussi l'environnement, a-t-il estimé.

Selon Maria Favorskaïa, Greenpeace a envoyé une demande au Comité d'enquête afin d'avoir accès au dossier. Jusqu'à présent aucun document n'a été présenté. Greenpeace ne connaît pas les accusations portées contre les militants, la raison pour laquelle ils sont, depuis déjà cinq jours, détenus, a-t-elle souligné.

De son côté, Kumi Naidoo, directeur de Greenpeace International, a dénoncé des accusations absurdes. Aucune accusation de piraterie retenue contre des militants pacifiques n'a de valeur en droit international. Nous n'allons pas nous laisser intimider par ces accusations absurdes, ni nous taire, a-t-il déclaré dans un communiqué.

Un membre du FSB (service fédéral de sécurité, dont dépendent les garde-frontières) a de son côté précisé aux agences russes que des représentants de plusieurs consulats avaient demandé à rencontrer l'équipage et que de telles rencontres devraient être organisées.

L'Arctic Sunrise, qui bat pavillon néerlandais, avait été dépêché dans la mer de Barents pour protester contre des projets d'exploitation pétrolière de Gazprom.

- Mercredi dernier, deux militants de Greenpeace, originaires de Suisse et de Finlande, ont été interpellés lors d'une intervention musclée des garde-frontières, alors qu'ils avaient escaladé la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa. Ils avaient été relâchés après avoir passé quelques heures à bord d'un navire des garde-côtes, et avaient pu rejoindre l'équipe de l'Arctic Sunrise.

- Mais jeudi, des commandos armés de fusils d'assaut sont descendus d'un hélicoptère à bord de l'Arctic Sunrise et ont enfermé tout l'équipage dans le mess, selon l'ONG.

- Depuis, les actions de protestation se sont multipliées. Une cinquantaine d'ONG écologistes et près de 400.000 personnes ont notamment signé des pétitions appelant à la libération des militants, a précisé Greenpeace.

L'ONG n'a cessé de dénoncer un assaut illégal sur son navire, celui-ci s'étant produit, selon elle, alors que l'Arctic Sunrise se trouvait en dehors des eaux territoriales russes.

Gazprom prévoit de lancer la production sur la plateforme Prirazlomnaïa au premier trimestre 2014, et les écologistes dénoncent le risque de pollution dans une zone proche de trois réserves naturelles protégées par la loi russe.

La Russie a fait une priorité stratégique du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée.

ROMANDIE 24/9/2013

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Moscou (AFP) - Le président russe, Vladimir Poutine, s'en est pris mercredi aux méthodes de Greenpeace, justifiant l'arraisonnement musclé de son navire Arctic Sunrise et le placement en détention de l'équipage après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom.

"Ces gens ont enfreint le droit international", a déclaré M. Poutine au cours d'un forum sur l'Arctique à Salekhard (Grand Nord). "Il est absolument clair que ce ne sont pas des pirates, mais de facto ils ont tenté de s'emparer de la plateforme", a-t-il ajouté.


 La Russie a accusé mardi Greenpeace de "provocation", après que cette ONG écologiste a dépêché son brise-glace dans la mer de Kara pour protester contre des projets de forage russo-américains jugés nuisibles pour l'environnement en Arctique. (c) Afp


Les membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, quatre Russes et 26 d'autres nationalités, ont été placés dans des centres de détention provisoire de Mourmansk (nord-ouest) et de la région, après avoir été amenés à terre pour interrogatoire.

Le navire qui bat pavillon néerlandais avait été pris d'assaut manu militari jeudi dernier par un commando héliporté des garde-frontières russes, puis remorqué jusqu'à la rade de Mourmansk et mis au mouillage.

  EuroNews 25/9/2013 / YouTube

Le Comité d'enquête russe a indiqué mardi avoir ouvert à leur encontre une enquête pour "piraterie en groupe organisé", ce qui les rend passibles de 15 ans de détention. L'accusation de piraterie pourrait être requalifiée. Les déclarations de M. Poutine semblent affranchir les militants de l'ONG de cette accusation, et le porte-parole du Comité d'enquête, Vladimir Markine, a indiqué que l'enquête pourrait être requalifiée.

A Salekhard, le président russe a cependant apporté son soutien à l'intervention des gardes-côtes russes, qui dépendent du FSB (service fédéral de sécurité), et s'en est pris aux méthodes de Greenpeace.


 
Maria Elena 20/9/2013 YouTube


"Nos forces de l'ordre, nos garde-côtes ne savaient pas qui tentait de s'emparer de la plateforme sous couvert de l'organisation Greenpeace", a déclaré M. Poutine. "Ce serait bien mieux si les représentants de Greenpeace se trouvaient dans cette salle et exprimaient leur position (...). C'est pour parler de ces problèmes que nous nous retrouvons dans ce genre de réunion", a ajouté le président russe.

Réagissant à ces déclarations, Kumi Naidoo, directeur de Greenpeace International, s'est félicité du fait que Vladimir Poutine ait reconnu que les militants n'étaient pas des "pirates" mais a estimé qu'il n'était pas possible que les gardes-côtes n'aient pas su que l'opération était réalisée par Greenpeace. "Ils nous ont suivis pendant près de 24 heures avant le début de la protestation. Nous avons une longue histoire de militantisme pacifique en Russie et sommes bien connus des autorités", a-t-il souligné dans un communiqué.

Le président russe a par ailleurs souligné qu'il était exclu de renoncer à l'exploitation des ressources pétrolières, dont Greenpeace dénonce les risques dans l'Arctique. "Ce n'est pas possible d'arrêter. Mais est-ce bien la question ? La question, c'est comment le faire avec le moindre mal pour la nature, et réduire ce préjudice au minimum", a déclaré M. Poutine.

L'Arctic Sunrise avait été dépêché dans l'Arctique russe pour protester contre des projets d'exploitation pétrolière des géants énergétiques russes Gazprom et Rosneft. Le 18 septembre, s'approchant dans des canots pneumatiques de la plateforme de Gazprom en mer de Barents, des militants de l'ONG avaient tenté d'en escalader la coque après avoir lancé un filin.

Selon des images diffusées à la télévision russe, ils ont été repoussés par l'équipage de la plateforme avec un jet d'eau, et interceptés par des commandos armés de garde-côtes. Les enquêteurs ont accusé les militants de Greenpeace d'avoir mis en danger les personnes travaillant sur la plateforme mais aussi l'environnement.

Greenpeace a dénoncé des moyens disproportionnés, les garde-frontières ayant selon l'ONG tiré des coups de semonce à l'arme automatique. Jeudi, des commandos héliportés et armés de fusils d'assaut ont ensuite pris le contrôle de l'Arctic Sunrise, enfermant l'équipage dans le mess avant le remorquage du navire jusqu'à Mourmansk.

Depuis, des diplomates occidentaux, représentant les pays d'origine de membres de l'équipage, notamment de France, de Pologne et de Finlande, se sont rendus à Mourmansk pour entrer en contact avec leurs concitoyens.

Le Comité d'enquête a souligné que les militants seraient poursuivis "indépendamment de leur nationalité".

Selon Greenpeace, l'équipe de l'Arctic Sunrise est composée de militants issus de 18 pays, dont les Etats-Unis, la France, la Suisse, la Finlande, la Grande-Bretagne, la Pologne et la Russie.

sciences et avenir 25/9/2013

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LA HAYE - Invoquant le droit maritime, les Pays-Bas ont demandé aux autorités russes de libérer les 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, arrêtés après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom, a-t-on appris mercredi de source officielle.

L'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais et conformément au droit maritime, les Pays-Bas ont demandé aux autorités russes de libérer immédiatement le navire et son équipage, a indiqué le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans dans un courrier adressé mercredi au Parlement.

Les membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, quatre Russes et d'autres nationalités, ont été placés dans des centres de détention provisoire de Mourmansk (nord-ouest de la Russie) et de sa région, après avoir été amenés à terre pour interrogatoire. Le navire avait été arraisonné jeudi dernier par un commando héliporté des garde-frontières russes, puis remorqué jusqu'à la rade de Mourmansk et mis au mouillage.

Le Comité d'enquête russe a indiqué mardi avoir ouvert à l'encontre des militants de Greenpeace une enquête pour piraterie en groupe organisé, ce qui les rend passibles de 15 ans de détention.

Le gouvernement néerlandais envisage d'engager une procédure légale (contre l'arrestation de l'équipage) y compris devant le Tribunal international de l'ONU pour le droit de la Mer en fonction des informations que fournira Moscou sur les charges retenues, a indiqué M. Timmermans. Il a en outre indiqué avoir parlé de cette affaire avec son homologue russe Sergueï Lavrov en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

La Haye a notamment demandé aux Russes de préciser quelle était la position exacte de l'Arctic Sunrise lors de son arraisonnement et d'expliquer pourquoi les autorités des Pays-Bas n'avaient pas été informées alors que le navire bat pavillon de ce pays. Les Pays-Bas avaient demandé une réponse avant 16H00 GMT mardi et, en l'absence de réaction de Moscou, ont renouvelé leur demande mercredi, a indiqué le chef de la diplomatie néerlandaise.

L'Arctic Sunrise avait été dépêché par Greenpeace dans l'Arctique russe pour protester contre des projets d'exploitation pétrolière des géants énergétiques russes Gazprom et Rosneft. Le 18 septembre, s'approchant dans des canots pneumatiques de la plateforme de Gazprom en mer de Barents, des militants de l'ONG avaient tenté d'en escalader la coque après avoir lancé un filin.

Ces gens ont enfreint le droit international, a déclaré le président russe Vladimir Poutine au cours d'un forum sur l'Arctique à Salekhard (Grand Nord). Il est absolument clair que ce ne sont pas des pirates, mais de facto ils ont tenté de s'emparer de la plateforme, a-t-il ajouté.


ROMANDIE 25/9/2013

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Moscou - Dix militants de Greenpeace, dont des étrangers, et un photographe, ont été placés jeudi en détention pour deux mois en Russie pour «piraterie», crime passible de 15 ans de prison, après une opération contre une plateforme de Gazprom en Arctique.

Un tribunal de Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, a ordonné la mise en détention préventive pour deux mois du capitaine du navire de Greenpeace, l'Américain Peter Willcox, qui avait été le capitaine du Rainbow Warrior, le bateau de l'ONG écologiste coulé en 1985 par les services secrets français.

spiegeltv / YouTube 25/9/2013 : "Arctic Sunrise": Greenpeace-Aktivisten in Untersuchungshaft ("Arctic Sunrise": Des militants de Greenpeace en garde à vue)

Une décision similaire a été prise à l'encontre du Suisse Marco Weber, qui avait escaladé le 18 septembre la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa du géant russe Gazprom pour protester contre les projets d'exploitation pétrolière dans cette zone.


La même mesure a été appliquée au Polonais Tomasz Dziemianczuk, aux Néo-zélandais David John Haussmann et Jon Beauchamp, au Canadien Paul Douglas Ruzycki, au Français Francesco Pisanu, et au Turc Gizhem Akhan, second de cuisine à bord du navire Arctic Sunrise.

Il est rare que des étrangers soient placés en détention préventive en Russie.

Le photographe freelance russe Denis Siniakov et deux autres ressortissants russes ont été eux aussi condamnés à deux mois de détention.

Les militants ont réfuté les accusations de «piraterie», insistant sur le fait que leur action de protestation contre la plateforme de Gazprom en Arctique était pacifique.

PrikolNow / YouTube 19/9/2013 : На судно Arctic Sunrise высадились российские пограничники (Le navire Arctic Sunrise embarqué les gardes-frontières russes)

Jeudi matin, le Comité d'enquête russe avait prévenu qu'il allait demander que les 30 membres d'équipage de l'Arctic Sunrise, navire battant pavillon néerlandais, soient maintenus en détention le temps de conclure l'enquête. Les enquêteurs ont estimé que les membres de l'équipage, issus de 18 pays, pourraient fuir la Russie, s'ils étaient relâchés.

Un porte-parole de Greenpeace International, le Suédois Dmitri Litvinov, fils du célèbre dissident et prisonnier politique de l'époque soviétique Pavel Litvinov et arrière petit-fils d'un ministre des affaires étrangères de Staline, a de son côté vu sa détention préventive prolongée de 72 heures. Une porte-parole néerlandaise de Greenpeace, Faiza Oulahsen, et un cuisinier ukrainien du navire ont eux aussi bénéficié de cette mesure plus clémente.

Euronews / YouTube 20/9/2013 : Greepeace claims ship seized by Russia in international waters ("Réclamation" de Greenpeace suite à la saisie du navire dans les eaux internationales)

Selon l'agence Interfax, une autre audience du tribunal sur leur cas doit avoir lieu vendredi, étant donné qu'ils ont déjà passé 48 heures en détention.

L'affaire, qui implique de nombreux ressortissants étrangers, pourrait tourner à l'affrontement diplomatique.

Invoquant le droit maritime, les Pays-Bas ont déjà demandé aux autorités russes de libérer l'équipage.

Maria Elena / YouTube 20/9/2013 : Dramatic Video Of Oil Rig Protest | Greenpeace Ship Stormed By Russian Guards (Le navire de Greenpeace pris d'assaut par les gardes russes)

Le gouvernement néerlandais envisage même d'engager une «procédure légale (contre l'arrestation de l'équipage) y compris devant le Tribunal international de l'ONU pour le droit de la Mer», a annoncé mercredi le chef de la diplomatie néerlandaise Frans Timmermans. De son côté, Kumi Naidoo, directeur de Greenpeace International, a qualifié les décisions de la justice russe «d'intimidation». 

L'ONG Reporters sans frontières s'est de son côté dite «choquée» par le placement en détention provisoire du photojournaliste Denis Siniakov, qui a travaillé dans le passé au bureau de l'AFP à Moscou. «Denis Siniakov a été interpellé dans l'exercice de son activité professionnelle et son arrestation constitue une violation inacceptable de la liberté de l’information», a déclaré l'ONG.


«En portant contre le photographe et les activistes une accusation aussi absurde que celle de +piraterie+, le Comité d’enquête russe criminalise le journalisme aussi bien que le militantisme», a-t-elle poursuivi dans un communiqué.

Des médias russes, dont la radio Echo de Moscou ou le site d'information en ligne Gazeta.ru, ont annoncé qu'ils ne publieront pas de photos sur leur page d'ouverture vendredi en signe de solidarité avec M. Siniakov, a rapporté Interfax.

Les membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise avaient été placés mercredi dans des centres de détention provisoire de Mourmansk et de la région.

Le navire de Greenpeace avait été pris d'assaut manu militari la semaine dernière par un commando héliporté des garde-frontières russes, puis remorqué jusqu'à la rade de Mourmansk et mis au mouillage.

S'exprimant pour la première fois sur cette affaire, le président russe, Vladimir Poutine, a reconnu mercredi que les militants n'étaient pas des «pirates» mais il s'en est pris aux méthodes de Greenpeace, estimant de surcroît que les militants à bord de l'Arctic Sunrise avaient enfreint le droit international.


20minutes.fr / AFP 26/9/2013

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La justice russe a ordonné la mise en détention de 30 militants de Greenpeace, parmi lesquels figurent quatre Russes et 26 étrangers, dont un Suisse. Accusés de piraterie après une action contre une plate-forme pétrolière dans l'Arctique, ils risquent quinze ans de prison.

"Sur les 30, 22 resteront en détention pendant deux mois et huit pendant trois jours", a indiqué Greenpeace International dans un communiqué. L'ONG a annoncé qu'elle ferait appel. "Le groupe n'est pas intimidé et ses avocats vont faire appel en demandant la libération immédiate des personnes détenues", a souligné Greenpeace.

"Ces décisions de justice sont une relique d'une autre époque comme l'industrie pétrolière russe", selon Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. "Nos militants pacifiques sont en prison pour avoir mis en lumière les activités dangereuses de Gazprom", a-t-il ajouté.

Greenpeace a agi "de façon totalement illégale", a déclaré sur la radio Echo de Moscou le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov.

Le comité d'enquête russe a averti qu'il voulait que les 30 membres d'équipage de l'Arctic Sunrise, navire battant pavillon néerlandais, soient maintenus en détention le temps de conclure l'enquête. Il craint qu'ils ne prennent la fuite s'ils étaient relâchés.

Les militants ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête ouverte pour "piraterie", un crime passible de 15 ans de prison, pour avoir tenté d'aborder une plate-forme du géant Gazprom dans l'Arctique. Ils protestaient contre les projets d'exploitation pétrolière dans cette zone.

romandie 26/9/2013

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Moscou (AFP) - Les trente militants de Greenpeace placés en détention en Russie après une action contre une plateforme pétrolière sont proches de l'"état de choc", a déclaré mardi à l'AFP la responsable d'une commission de surveillance des prisons.

"Beaucoup d'entre eux sont proches de l'état de choc. Ils ne comprennent pas en quoi ils sont coupables", a déclaré par téléphone Irina Païkatcheva, qui a rendu visite aux militants, placés pour deux mois en détention préventive à Mourmansk (nord-ouest) et dans la région.

 Les trente militants de Greenpeace placés en détention en Russie après une action contre une plateforme pétrolière sont proches de l'"état de choc" (c) Afp

Les quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays, dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français, ont été placés en détention à la suite de l'arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de leur navire, l'Arctic Sunrise, après que plusieurs d'entre-eux avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière russe pour en dénoncer le risque écologique.

"Ils ne pouvaient imaginer qu'il puisse y avoir de telles conséquences après une action pacifique dans un pays démocratique", a ajouté Mme Païkatcheva.

Selon elle, un des Britanniques a été placé dans une cellule avec deux Russes accusés de vol. Tous se plaignent de ne pas pouvoir se faire comprendre, personne ne comprenant l'anglais dans ces centres.

Les militants ont été placés en détention dans le cadre d'une enquête pour "piraterie en groupe organisé", un crime passible de 15 ans de détention en Russie.


SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013

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Moscou (AFP) - Les enquêteurs russes ont l'intention d'inculper mercredi pour "piraterie" les trente militants de Greenpeace placés en détention après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique, a rapporté mardi l'agence Interfax, citant une source au sein des forces de l'ordre.

"Ils seront inculpés pour (...) piraterie commise en bande organisée", a déclaré cette source. Le crime de piraterie est passible en Russie de 15 ans de prison. Une porte-parole du Comité d'enquête a confirmé à l'AFP que les militants seraient inculpés mercredi mais a refusé de dire pour quels motifs.

Quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays, dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français, ont été placés en détention à la suite de l'arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de leur navire, l'Arctic Sunrise, après que plusieurs d'entre-eux avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière russe pour en dénoncer le risque écologique.

Les militants ont nié avoir commis des actes de piraterie, accusant la Russie d'avoir pris illégalement d'assaut leur bateau dans les eaux internationales.

Le président russe Vladimir Poutine a de son côté estimé que les militants n'étaient "pas des pirates" mais qu'ils avaient "enfreint le droit international". Le comité d'enquête russe, principal organe chargé des investigations criminelles, avait indiqué que les accusations pourraient être revues au cours de l'enquête.


SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013

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MOSCOU - Deux premiers militants de Greenpeace, un Britannique et une Brésilienne, ont été inculpés mercredi de piraterie en bande organisée, un crime passible d'une peine de 10 à 15 ans de prison, a indiqué l'association écologiste.

Le vidéaste de Grande-Bretagne et une militante du Brésil ont été inculpés, a indiqué dans un communiqué Greenpeace.

Les inculpations de piraterie ne sont pas fondées et ne s'appuient sur aucune preuve, a déclaré Irina Issakova, avocate de Greenpeace citée dans le communiqué.

Quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays, dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français, ont été placés en détention à Mourmansk à la suite de l'arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de leur navire, l'Arctic Sunrise, par un commando héliporté des gardes-côtes russes.

Auparavant, plusieurs d'entre eux avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant russe Gazprom pour en dénoncer le risque écologique. Le Comité d'enquête russe a alors indiqué avoir ouvert une enquête pour piraterie. Les militants ont nié ces accusations, et accusé la Russie d'avoir pris illégalement d'assaut leur bateau dans les eaux internationales.

Le président russe Vladimir Poutine avait de son côté déclaré la semaine dernière que si les militants n'étaient selon lui pas des pirates, ils avaient enfreint le droit international.

Après ces déclarations, le comité d'enquête avait indiqué que les accusations pourraient être réduites pendant l'enquête.

----->Il est donc logique que les autres militants soient inculpés sous le coup de cette même accusation, puisque c'est ce qui s'est passé jusqu'à présent... Il est inouï que ceux qui défendent notre environnement en alertant des risques encours par certains projets dangereux pour les milieux naturels soient traités comme des criminels ! La Russie semble vouloir faire un exemple pour museler les défenseurs écologiques pour les empêcher d'agir...


ROMANDIE 2/10/2013

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Jeudi dernier, les autorités russes ont illégalement pris d’assaut l’Arctic Sunrise et l’ont acheminé avec nos 30 militants à bord jusqu’au large de Mourmansk. Ils sont désormais détenus à Mourmansk en attendant les conclusions de l’enquête pour piraterie. Cet abordage est intervenu suite à une protestation pacifique sur la plateforme pétrolière de Prirazlomnaya, appartenant au géant russe de l’énergie Gazprom.


Peut-être vous demandez vous pourquoi l’équipe de l’Arctic Sunrise s’est élevée contre les activités de Gazprom. Voici la réponse :

1.  Prirazlomnaya est la première plateforme pétrolière à forer dans les eaux glacées de l’Arctique
Le géant de l’énergie Gazprom est un poids lourd de l’industrie russe, représentant 10 % du PIB, et jouant un rôle majeur dans la stratégie du président Vladimir Poutine pour consolider la position de la Russie en tant que leader du secteur de l’énergie. Les forages en Arctique sont le point clé de cette stratégie. La plateforme Prirazlomnaya sera la première à procéder à des exploitations au-delà du cercle polaire, dans un but commercial. Prirazlomnaya pourrait ainsi fournir du pétrole d’ici début 2014.

2.  Prirazlomnaya n’est pas sans danger
On retrouve sur la plateforme de Prirazlomnaya des pièces provenant d’anciennes plateformes de la Mer du Nord, qui ont rouillé pendant des années sur un chantier naval de Mourmansk. Ce n’est donc pas exactement ce que l’on pourrait appeler une plateforme sans risque… Malgré cela il est prévu qu’elle opère toute l’année dans la lointaine mer de Pechora, où la glace est présente les 2/3 de l’année et où les températures peuvent descendre en dessous de -50°C. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette plateforme n’est absolument pas sure. Jugez-en par vous même.


3. Gazprom ne rendra pas public son plan d’action en cas de marée noire
Le Conseil de l’Arctique, dont la Russie est membre, s’est mis d’accord sur le fait que ce plan d’action devait être rendu public. Prendre connaissance de ce document est la seule manière pour la société civile d’évaluer les dangers d’une marée noire dans les eaux de l’Arctique. Gazprom n’a fait qu’un rapide résumé de son plan d’action (en anglais), la version intégrale n’étant consultable que dans les bureaux de Gazprom et avec de nombreuses restrictions. Cependant, à la lecture du résumé, il est clair que Gazprom ne serait pas capable de faire face à un déversement pétrolier dans des eaux aussi lointaines. Gazprom prétend être extrêmement rigoureux concernant les mesures préventives de protection de l’environnement. Cependant, d’après les documents officiels, le pire des scénarios envisagés n’est qu’un déversement de pétrole de 10 000 tonnes, soit 73 000 barils. A titre de comparaison, lors du désastre de Deepwater Horizon, l’équivalent de 5 millions de barils a été répandu dans le Golfe du Mexique.

4. Les marées noires sont inévitables
Statistiquement, les déversements pétroliers arrivent fréquemment. En Arctique, le risque est encore plus élevé. Les eaux glacés, les icebergs et les conditions météorologiques extrêmes rendent les conditions de forage encore plus mauvaises. Les gardes-côtes américains et canadiens l’ont appris à leurs dépens le mois dernier lors d’un exercice de simulation. Ils n’ont pu déployer que des équipements de récupération, mais pas le navire de remorquage d’urgence, élément pourtant crucial de toute opération de dépollution. En 2011, Robert Papp, commandant de la garde-côtière américaine, a avoué au Congrès que son agence n’était absolument pas préparée si une catastrophe comme celle de Deepwater Horizon se produisait en Arctique.


5. Il serait quasiment impossible d’intervenir en cas de marée noire
En raison de la petite fenêtre estivale, entre mai et octobre, seule période à laquelle une intervention de dépollution serait possible. Les industriels sont incapables de garantir qu’une marée noire ne surviendra pas, et leurs plans d’intervention en cas de catastrophe restent largement inadaptés : le Pew Environment Group, après avoir examiné les plans d’intervention des compagnies pétrolières, a averti que l’industrie pétrolière n’était “pas prête pour l’Arctique” et qu’elle sous-estimait la probabilité et les conséquences d’une explosion catastrophique. Le WWF a estimé que les mesures d’évaluation des risques proposées par l’industrie n’étaient pas de l’ingénierie mais de l’ “imaginerie”.

L’éloignement géographique est une autre contrainte qui empêcherait une intervention de nettoyage. Si une catastrophe survenait sur le Prirazlomnaya, il faudrait attendre des jours pour que les équipements nécessaires les plus proches, qui se trouvent à 1 000 km à Mourmansk, soient acheminés sur place.


6. Le Prirazlomnaya se trouve à proximité de parcs naturels
Le champ pétrolier du Prirazlomnaya se trouve au beau milieu de parcs nationaux et de réserves naturelles qui sont le refuge d’espèces protégées et menacées comme le morse de l’Atlantique et les ours polaires. D’après le plan d’intervention de Gazprom en cas de marée noire, l’habitat des morses et des oiseaux pourrait être touché si un accident survenait sur la plateforme, et les habitants de la région, qui dépendent de la mer de Pechora pour pêcher et chasser, seraient eux aussi affectés.


7. La Russie a un bilan catastrophique en matière de marées noires
En Russie, des régions entières sont si polluées par les déversements pétroliers que la vie quotidienne des habitants a été totalement bouleversée. Les conditions météorologiques extrêmes et le manque d’entretien sont à l’origine de fissures sur les oléoducs qui laissent s’échapper 5 millions de tonnes de brut chaque année. D’après les chiffres officiels, les rivières et fleuves souillés du nord de la Russie déversent 500 000 tonnes de pétrole dans l’océan Arctique tous les 18 mois. À titre de comparaison, la Russie répand tous les deux mois dans l’environnement une quantité de pétrole équivalente à celle qui s’est échappée lors de la catastrophe de Deepwater horizon dans le golfe du Mexique.


8. Le pétrole de l’Arctique ne doit pas être exploité si l’on veut réduire la pollution au CO2 qui contribue au bouleversement climatique
La majorité des réserves prouvées de charbon, de pétrole et de gaz ne doivent pas être exploitées si l’on veut éviter un bouleversement catastrophique du climat qui rendrait inhabitables certaines régions de la planète. D’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), plus de 60 % des réserves de pétrole actuellement prouvées doivent rester dans le sous-sol pour contenir l’augmentation des températures sous la barre fatidique des 2°C. En d’autres termes, l’exploitation pétrolière  n’est certainement pas compatible avec les mesures prises au niveau international pour éviter un emballement climatique dangereux. De plus, les réserves en arctiques ne représenteraient que 3 ans de notre consommation actuelle de pétrole… Cela vaut-il le coup de prendre des risques insensés ?


9. L’Arctique est un écosystème unique et fragile

L’étendue de la banquise arctique a diminué de 30 % par rapport à son niveau de 1979, et son épaisseur s’est considérablement amoindrie. Ainsi, pendant les mois d’été, on enregistre une diminution totale de 75 % du volume de la banquise. Les changements climatiques mettent l’écosystème arctique à rude épreuve.
L’Arctique est un écosystème unique et fragile qui abrite de nombreux mammifères marins, ainsi que des espèces qu’on ne trouve presque qu’exclusivement dans cette région du monde (ours polaires, les narvals, les morses). La région Arctique doit être préservée du dérèglement climatique, des dangers induits par la production pétrolière et des risques de marée noire.


10. Lorsque les États et les entreprises font fausse route, les citoyens doivent prendre le relais !
Lorsque ni les entreprises ni les responsables politiques ne sont à la hauteur de leur responsabilité, les citoyens et les citoyennes doivent se mobiliser avec courage. Ensemble, nous devons faire bloc contre les actes qui mettent notre planète en danger. C’est notre responsabilité démocratique d’interpeller les dirigeants du monde et de les rappeler à leurs obligations. Plus de quatre millions de personnes ont rejoint le mouvement Save the Arctic. Lorsque les activistes Sini Saarela et Marco Weber ont escaladé le Prirazlomnaya pour tenter d’arrêter le crime environnemental qui s’y déroulait, ils n’étaient pas seuls : des millions de personnes du monde entier étaient derrière eux. Ensemble, nous continuerons de dénoncer les menaces que l’exploitation pétrolière en Arctique fait peser sur notre climat et notre planète. C’est notre devoir de nous mobiliser contre les multinationales pétrolières, si puissantes soient-elles.

 
100 ANS DE DESTRUCTION...

Pour toutes ces raisons, et bien plus encore, il est plus que jamais nécessaire de défendre l’environnement ! #FreeTheArctic30 !



greenpeace 27/9/2013

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MOSCOU - La Russie a inculpé de piraterie les trente militants de Greenpeace, en majorité étrangers, qui risquent jusqu'à 15 ans de prison pour une opération sur une plateforme pétrolière dans l'Arctique, a annoncé jeudi le comité d'enquête russe.

Les trente suspects de l'enquête sur l'attaque de la plateforme Prirazlomnaïa ont été inculpés, a indiqué dans un communiqué le comité d'enquête. Les accusés ne reconnaissent pas leur culpabilité et refusent actuellement de témoigner sur le fond des accusations, ajoute-t-il.

Les membres de l'équipage, quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays - dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français - ont été placés en détention à Mourmansk et dans sa région à la suite de l'arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de l'Arctic Sunrise par un commando héliporté des garde-côtes russes. Auparavant, plusieurs d'entre eux avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant russe Gazprom pour dénoncer le risque qu'elle fait selon eux courir à l'environnement.

Le Comité d'enquête russe avait alors indiqué avoir ouvert une enquête pour piraterie.

Les militants ont nié ces accusations, et reproché à la Russie d'avoir arraisonné illégalement leur bateau dans les eaux internationales.

romandie 3/10/2013

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NUSA DUA (Indonésie) - L'Australie a fait part samedi de son inquiétude quant aux accusations très graves portées par Moscou contre un de ses ressortissants membre de l'équipage de l'Arctic Sunrise de Greenpeace, au moment où une journée de mobilisation est organisée en leur défense.

La ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop, a indiqué avoir évoqué l'inquiétude de Canberra lors d'une rencontre bilatérale avec le numéro deux de la diplomatie russe, Igor Morgulov, en marge d'une conférence ministérielle sur l'île indonésienne de Bali, préparatoire au sommet de l'Apec (Asie-Pacifique) qui s'ouvre lundi.

J'ai demandé un avis sur les détails des accusations de piraterie. Je sais qu'elles ont été portées en accord avec une loi russe, mais nous demandons l'avis d'experts pour savoir si ces accusations sont appropriées, a-t-elle ajouté, qualifiant les accusations de très graves.

Un Australien, Colin Russell, fait partie des trente membres d'équipage de l'Arctic Sunrise, navire de Greenpeace arraisonné il y a trois semaines environ en mer de Barents (Arctique russe) dont des militants avaient tenté d'escalader une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom pour dénoncer les risques qu'elle fait courir à l'environnement, selon l'ONG.

Inculpés de piraterie, les membres de l'équipage encourent jusqu'à 15 ans de prison. Ils rejettent les accusations et reprochent à la Russie d'avoir arraisonné illégalement leur bateau dans les eaux internationales.

Les déclarations australiennes interviennent au moment où une journée de mobilisation est organisée par Greenpeace, à Moscou et à travers le monde, pour réclamer la libération des 28 militants et des deux journalistes.

Arguant que le bateau utilisé par Greenpeace battait pavillon néerlandais, les Pays-Bas ont par ailleurs entamé contre la Russie une procédure d'arbitrage, estimant que Moscou aurait dû leur demander la permission d'interpeller l'Arctic Sunrise.

Mme Bishop a précisé que les conditions de détention du ressortissant australien étaient satisfaisantes.

romandie 5/10/2013

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Moscou (AFP) - La justice russe a annoncé qu'elle se prononcerait mardi sur des recours contre l'incarcération de militants de Greenpeace, placés en détention pour deux mois et qui encourent 15 ans de prison pour "piraterie" après une action contre une plateforme pétrolière russe.

Le tribunal régional de Mourmansk (nord-ouest) examinera trois premiers recours, dont celui du photographe russe Denis Siniakov, a indiqué l'agence de presse spécialisée Rapsi, citant la porte-parole du tribunal.

"Le tribunal va examiner les recours le 8 octobre", a déclaré la porte-parole, Elena Sinitsa.

Les 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, dont 26 ne sont pas russes, ont été placés en détention pour deux mois à Mourmansk et inculpés de "piraterie en groupe organisé", ce qui les rend passibles de 15 ans de prison en Russie.

Leur navire avait été arraisonné en mer de Barents le 19 septembre par un commando héliporté des gardes-côtes russes, après que quelques militants avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom pour dénoncer les risques qu'elle fait courir à l'environnement.

La gravité du chef d'inculpation retenu par le Comité d'enquête russe a suscité une mobilisation internationale.

Les Pays-Bas, dont l'Arctic Sunrise bat pavillon, ont indiqué vendredi avoir engagé "une procédure d'arbitrage sur la base de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer", afin d'obtenir la libération de l'équipage.

Le cas du photographe Denis Siniakov, un photojournaliste freelance, sous contrat avec Greenpeace, qui avait travaillé dans le passé pour l'AFP et pour l'agence de presse Reuters, a notamment suscité la mobilisation des médias en Russie.


SCIENCES ET AVENIR 4/10/2013

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Moscou (AFP) - Quelques milliers de personnes ont manifesté samedi à travers le monde pour réclamer la libération de 30 militants de Greenpeace arrêtés pour avoir tenté d'aborder une plateforme pétrolière russe dans l'Arctique, une action relevant de la "pure provocation" selon Moscou.

Les 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise -- 28 militants de l'ONG écologiste et deux journalistes -- arraisonné en septembre, dont 26 ne sont pas russes, ont été placés en détention pour deux mois à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, et inculpés de "piraterie en groupe organisé", ce qui leur fait encourir jusqu'à 15 ans de prison.

 L'Australie a fait part samedi de son "inquiétude" quant aux accusations "très graves" portées par Moscou contre l'un de ses ressortissants membre de l'équipage de l'Arctic Sunrise de Greenpeace, au moment où une journée de mobilisation est organisée en leur défense. (c) Afp

La journée de mobilisation à l'appel de Greenpeace dans 47 pays a débuté en Nouvelle-Zélande, puis en Europe, et devait se poursuivre aux États-Unis et au Canada.

A Londres, un rassemblement de sympathisants de Greenpeace devant l'ambassade de Russie a réuni environ un millier de personnes, parmi lesquelles l'acteur Jude Law, les musiciens Paul Simonon (The Clash) et Damon Albarn (Blur). Ils étaient également un millier à La Hague, devant l'ambassade de Russie aux Pays-Bas où ils se sont fait entendre avec tambours et trompettes, certains manifestants étant habillés en costumes de pirates.


A Helsinki, quelque 1.300 personnes ont protesté. Les manifestants étaient environ 500 à Stockholm, 300 à Paris et 200 à Vienne. Plusieurs centaines de personnes ont aussi manifesté au principal port de Hong Kong en formant une chaîne humaine en forme de lettres "Libérez les 30 de l'Arctique", selon Greenpeace. A Moscou même, une trentaine de personnes se sont rassemblées aux abords du parc Gorki, dans le centre, exhibant des portraits des personnes détenues, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Ces manifestations se sont déroulées alors que les Pays-Bas ont entamé vendredi contre la Russie une procédure d'arbitrage, estimant que Moscou aurait dû leur demander la permission d'interpeller l'Arctic Sunrise au motif que le bateau utilisé par Greenpeace battait pavillon néerlandais.

Mais le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexeï Mechkov, a vigoureusement contesté les arguments des Pays-Bas, soulignant que les autorités néerlandaises avaient été maintes fois averties des dangers encourus par les agissements de l'équipe de Greenpeace.

"Tout ce qui s'est passé avec l'Arctic Sunrise est une pure provocation", a déclaré M. Mechkov, cité par l'agence Ria Novosti. "Au cours des six derniers mois, la Russie a maintes fois demandé à la partie néerlandaise d'interdire les agissements du bateau. Malheureusement, cela n'a pas été le cas", a souligné M. Mechkov.

L'Australie a fait part de son côté samedi de son "inquiétude" quant aux accusations "très graves" portées par Moscou contre l'un de ses ressortissants membre de l'équipage de l'Arctic Sunrise, en détention provisoire en Russie.

Parmi les personnes en détention provisoire figure aussi le capitaine de l'Arctic Sunrise, l'Américain Peter Willcox. C'est lui qui commandait le Rainbow Warrior, coulé en 1985 dans le port d'Auckland (Nouvelle-Zélande) par les services secrets français, alors qu'il faisait campagne contre les essais nucléaires menés en Polynésie.

L'Arctic Sunrise a été arraisonné en mer de Barents le 19 septembre par un commando héliporté des garde-côtes russes, après que quelques militants eurent tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom pour dénoncer les risques qu'elle faisait courir à l'environnement.

La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique.

L'équipage de l'Arctic Sunrise comprenait 30 personnes issues de 18 pays différents, notamment la Russie, les Etats-Unis, l'Argentine, la France, la Grande-Bretagne, la Suisse et les Pays-Bas.

La France a indiqué mercredi que les ambassades en Russie des pays ayant des ressortissants parmi les militants de Greenpeace incarcérés à Mourmansk "se concertaient" sur le sujet.


sciences et avenir 5/10/2013

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Paris (AFP) - Une dizaine de militants de Greenpeace manifestent depuis 8h30 mercredi devant le siège du géant russe de l'énergie Gazprom pour réclamer la libération de 28 de leurs militants et de deux journalistes emprisonnés en Russie depuis fin septembre, a constaté l'AFP.

Deux banderoles ont été déployées devant le siège de Gazprom, situé au 68 avenue des Champs Elysées.

 Une dizaine de militants de Greenpeace manifestent depuis 8h30 mercredi devant le siège du géant russe de l'énergie Gazprom pour réclamer la libération de 28 de leurs militants et de deux journalistes emprisonnés en Russie depuis fin septembre (c) Afp

Les militants, vêtus de combinaisons rouges et portant un casque blanc, ont déployé deux banderoles l'une au niveau du quatrième étage de l'immeuble et l'autre au dessus de la porte d'entrée, réclamant à chaque fois la libération des militants.

"On demande à Gazprom d'arrêter les forages en Arctique et on leur demande d'intercéder pour demander la libération de nos militants et qu'il soit reconnu que ce ne sont pas des pirates", a déclaré à l'AFP Sébastien Blavier, chargé de campagne climat énergie chez Greenpeace France.

Une vingtaine de membres des forces de l'ordre est arrivée sur les lieux peu avant 09h00, sans intervenir. Quelques milliers de personnes avaient manifesté samedi dernier à travers le monde pour réclamer la libération des militants de Greenpeace arrêtés pour avoir tenté d'aborder une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique.

Les 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, arraisonné le 19 septembre, ont été placés en détention pour deux mois à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, et inculpés de "piraterie en groupe organisé", ce qui leur fait encourir jusqu'à 15 ans de prison.

SCIENCES ET AVENIR 9/10/2013

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Le comité d'enquête russe a annoncé préparer de nouvelles inculpations pour "crimes graves" à l'encontre de certains membres de l'équipage du navire de Greenpeace. Des stupéfiants et des équipements suspects y ont été découverts, affirment les autorités russes.

"Il est clair que certaines personnes impliquées vont être inculpées d'autres crimes graves", a déclaré le comité d'enquête dans un communiqué. Il a ajouté que les inculpations pour piraterie, déjà formulées à l'encontre des 30 membres d'équipage de l'Arctic Sunrise, allaient devoir être "rectifiées".

"Des produits stupéfiants (apparemment du pavot et de la morphine) ont été saisis à bord", a-t-il précisé. Il a indiqué rechercher d'où venaient et à quoi étaient destinés ces produits. Des accusations "tout bonnement ridicules", pour Nathalie Favre, porte-parole de Greenpeace Suisse, contactée par l'ats.

"Le bateau battait pavillon hollandais, et selon les lois néerlandaises certains médicaments doivent être à bord en cas d'urgence", a-t-elle expliqué, ajoutant que "les autorités russes veulent semer le doute, décrédibiliser".

Les nouvelles allégations "cherchent à détourner l'attention de l'outrage international que constitue l'emprisonnement des militants", a écrit Greenpeace International dans un communiqué.

Le navire de Greenpeace mouille dans la rade du port russe de Mourmansk sous scellés judiciaires. Selon Nathalie Favre, le cabinet contenant les médicaments a dû être ouvert de force: "et maintenant les Russes disent que c'est de la drogue", a-t-elle déploré.

Le comité d'enquête ajoute avoir saisi à bord divers équipements et documents. "Il est d'ores et déjà établi qu'une partie des équipements saisis relève de technologies duales et pouvaient n'être pas utilisés seulement à des fins écologistes", note le porte-parole. Le terme de technologies duales désigne habituellement des technologies à la fois civiles et militaires.

L'enquête est "en train d'identifier les individus qui ont volontairement éperonné les embarcations des gardes-côtes, portant ainsi atteinte à la vie et à la santé des représentants de la force publique", souligne le comité d'enquête.


romandie 9/10/2013

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La justice russe a rejeté vendredi deux nouveaux recours de militants de Greenpeace, arrêtés fin septembre dans l'Arctique russe et accusés de piraterie. Quatre autres personnes ont déjà été déboutées dans le cadre de la même affaire.

Le journaliste freelance Kieron Bryan et le militant de Greenpeace Phillip Ball, tous les deux ressortissants de Grande-Bretagne, sont maintenus en détention jusqu'à fin novembre, selon la décision du tribunal régional de Mourmansk, a annoncé l'ONG écologiste.

L'Arctic Sunrise a été arraisonné mi-septembre par un commando héliporté des garde-côtes russes en mer de Barents, après que des membres de l'équipage, en canots pneumatiques, ont abordé une plate-forme pétrolière russe et tenté de l'escalader pour y implanter une banderole dénonçant les risques écologiques.

Tout l'équipage du navire, 28 militants de l'ONG, parmi lesquels un Suisse et deux journalistes freelance, a été placé en détention pour deux mois à Mourmansk. Les 30 individus, dont 26 ne sont pas russes, ont ensuite été inculpés de "piraterie en groupe organisé", ce qui les rend passibles de 15 ans de détention.

Mercredi, le Comité d'enquête russe a annoncé préparer de nouvelles inculpations pour "crimes graves", en précisant que des "produits stupéfiants" avaient été saisis à bord de l'Arctic Sunrise. Le tribunal régional de Mourmansk a déjà rejeté cette semaine le recours de quatre membres d'équipage de ce navire sur leur incarcération.


ROMANDIE 11/10/2013

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La Haye (AFP) - Malgré son expérience des manifestations à hauts risques, le directeur de Greenpeace admet qu'il est "extrêmement surpris" par la réponse musclée des Russes dans l'Arctique, où ses militants risquent des années de prison.

"Nous avons été extrêmement surpris", a déclaré le directeur exécutif de Greenpeace, Kumi Naidoo, dans un entretien téléphonique à l'AFP, depuis le siège de l'organisation écologiste à Amsterdam. "L'année passée, nous avons effectué la même opération, à la même plateforme pétrolière et ils n'ont rien fait", souligne M. Naidoo.

 Malgré son expérience des manifestations à hauts risques, le directeur de Greenpeace admet qu'il est "extrêmement surpris" par la réponse musclée des Russes dans l'Arctique, où ses militants risquent des années de prison. (c) Afp

Les trente membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, dont 26 ne sont pas russes, ont entamé jeudi leur troisième semaine en détention. Ils ont été inculpés jusqu'à présent de "piraterie en groupe organisé", ce qui les rend passibles de 15 ans de détention, une réponse exceptionnellement musclée pour une manifestation non-violente.

La Russie avait promis mercredi des nouvelles inculpations aux membres de l'équipage, incarcéré à Mourmansk, dans le nord-ouest du pays.

"Honnêtement, je dois admettre que nous n'avions jamais anticipé une accusation pour piraterie", a assuré cet ancien militant anti-apartheid en Afrique du Sud.

Greenpeace a qualifié les accusations de "plus grande menace à des manifestations pacifiques depuis le Rainbow Warrior", le navire coulé en 1985 dans le port d'Auckland en Nouvelle-Zélande par les services secrets français, alors qu'il faisait campagne contre les essais nucléaires menés en Polynésie. Le capitaine de ce navire, l'Américain Peter Willcox, commandait également l'Arctic Sunrise et figure parmi les personnes en détention.

L'Arctic Sunrise avait été arraisonné fin septembre en mer de Barents (Arctique) après que des membres de l'équipage, en canots pneumatiques, eurent abordé une plateforme pétrolière russe et tenté de l'escalader, selon eux, pour y implanter une banderole dénonçant les risques écologiques.

Lors de l'action similaire de l'année passée, à laquelle Kumi Naidoo a lui-même participé, le service de sécurité de Gazprom (qui opère la plateforme) "exigeait que les gardes-côtes nous arrêtent mais ceux-ci ont refusé".

Kumi Naidoo s'était offert mercredi en tant que garantie aux autorités russes, afin que les militants puissent être libérés sous caution. Il a également proposé que la Russie le poursuive personnellement pour l'action de l'année passée.

"Quand nous avons fait l'action l'année passée, nous avons examiné toutes les réponses possibles mais je dois dire que la piraterie est quelque chose que nous n'avons jamais envisagé", assure-t-il : "vous devez être armé, violent, en recherche de bénéfices personnels".

Les actions de Greenpeace peuvent être onéreuses et risquées car elles ont souvent pour but d'attirer l'attention des médias sur ce que l’organisation pense être un problème écologique dans un coin isolé du monde. Chaque action est donc planifiée jusqu'au dernier petit détail : "nous examinons les différents risques, les risques légaux, de sécurité, pour la propriété, pour les gens ainsi que le risque financier", souligne M. Naidoo.

Les critiques de Greenpeace accusent l'organisation d'opérer des actions ayant pour but de se retrouver dans les manchettes des journaux mais qui ne changent que peu ou prou la réalité des choses. "Oui, nous sommes en train d'être attaqués mais en tant qu'activiste de 15 ans contre l'apartheid en Afrique du Sud, j'ai appris que la lutte pour la justice n'est pas un concours de popularité", affirme le directeur.

Les actions comme celle de l'Arctic Sunrise ne constituent "même pas 20% de nos activités", selon le directeur, qui affirme qu'il est essentiel aujourd'hui de construire un dialogue constructif avec les gouvernements et les groupes commerciaux. Pour être un militant efficace, il faut "avoir beaucoup de tactiques et de stratégies différentes dans sa boîte à outils", selon lui.

Cette stratégie à deux temps est résumée dans l'un des slogans de Greenpeace : "pas d'amis permanents, pas d'ennemis permanents. "Si une compagnie prend une bonne décision, si un gouvernement prend une bonne décision, nous dirons : soutenons-les, encourageons-les, même si ce n'est pas parfait à 100%", assure le directeur. Pour certains critiques, Greenpeace légitime ainsi les sociétés alors qu'elles seraient parties prenantes au problème.

Malgré tout, l'organisation continue ses activités dans la tradition du mouvement Quaker, non-violent, dans laquelle elle a été fondée, ainsi que son concept de "témoin".

"Ce concept est que ceux d'entre nous qui ont la possibilité d'être témoin, de documenter et partager une injustice avec le monde, ou dans notre cas, une injustice environnementale, ont une obligation d'essayer de le faire". En toute conscience, les gens disposent alors d'un choix moral : décider d'élever la voix contre cette injustice ou ne rien faire.


SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013

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Paris (AFP) - Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a reçu vendredi la direction de Greenpeace France pour évoquer la situation de Francesco Pisanu, militant de l'ONG détenu en Russie, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.

"Cette rencontre a été l’occasion de revenir sur le suivi attentif par la France de la situation de M. Pisanu", a indiqué le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères Vincent Floréani dans un communiqué.

 Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a reçu vendredi la direction de Greenpeace France pour évoquer la situation de Francesco Pisanu, militant de l'ONG détenu en Russie, a annoncé le ministère  des Affaires étrangères. (c) Afp

L'Arctic Sunrise avait été arraisonné fin septembre par un commando héliporté des gardes-côtes russes en mer de Barents (Arctique russe) après que des membres de l'équipage, à bord de canots pneumatiques, eurent abordé une plateforme pétrolière russe et tenté de l'escalader, selon eux, pour y installer une banderole dénonçant les risques écologiques.

Les 30 membres de l'équipage, dont 26 ne sont pas russes, ont été placés en détention à Mourmansk et inculpés de "piraterie en groupe organisé", ce qui les rend passibles de 15 ans de prison.

Mercredi, le comité d'enquête russe a annoncé étudier de nouvelles inculpations pour "crimes graves" à l'encontre de l'équipage, affirmant notamment que des "produits stupéfiants" avaient été saisis à bord de l'Arctic Sunrise.


SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013

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Le militant suisse de Greenpeace arrêté le 18 septembre par les autorités russes lors d'une action contre une plate-forme pétrolière dans l'Arctique ne semble pas regretter ses actes. Dans une lettre écrite depuis sa prison de Mourmansk, il détaille ses longues journées.

"Le 18 septembre, j'ai fait face au danger et au risque d'être emprisonné car je suis convaincu que NOUS avons le pouvoir de promouvoir le changement", estime le militant dans une lettre datée du 8 octobre.

"Le comportement agressif et injuste du gouvernement russe et de Gazprom démontre combien il est important que les décisions concernant l'Arctique et son futur soient prises par la collectivité mondiale", écrit Marco Weber.

L'activiste revient en outre sur ses douze premières journées de détention, "seul dans une cellule". "Je n'ai ni livres, ni journaux, ni télévision, ni personne à qui parler. On m'isole aussi lors de la promenade quotidienne", poursuit le détenu.

Le militant, placé en détention préventive fin septembre, ajoute qu'il reçoit chaque semaine les visites de son avocat et du consul de Suisse, points forts hebdomadaires de sa détention.

Marco Weber fait partie des 28 militants arrêtés par les autorités russes et accusés de piraterie après avoir tenté d'escalader une plate-forme pétrolière du géant Gazprom pour dénoncer les risques qu'elle fait courir à l'environnement.

Les écologistes, qui encourent jusqu'à quinze ans de prison, rejettent les accusations et reprochent à Moscou d'avoir arraisonné illégalement leur bateau dans les eaux internationales lors de leurs arrestations.

ROMANDIE 13/10/2013

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Moscou (AFP) - Peter Willcox, capitaine de l'Arctic Sunrise, le navire de Greenpeace arraisonné le 19 septembre en Arctique et dont les 30 membres de l'équipage sont incarcérés et inculpés de "piraterie", a dit lundi avoir "beaucoup de regrets".

"Cela fait 40 ans que je fais ce métier et il n'y a jamais eu une telle accusation", a déclaré Peter Willcox, arrêté pour deux mois depuis un tribunal de Mourmansk (nord-ouest) qui examinait son appel. "Si c'était à recommencer, je resterais à New York. J'ai beaucoup de regrets", a poursuivi le capitaine de 60 ans, cité par l'agence Ria Novosti. Il a également déclaré devant le tribunal avoir des "problèmes cardiaques".

 Peter Willcox, capitaine de l'Arctic Sunrise, le navire de Greenpeace arraisonné le 19 septembre en Arctique et dont les 30 membres de l'équipage sont incarcérés et inculpés de "piraterie", a dit lundi avoir "beaucoup de regrets".  (c) Afp

Peter Willcox commandait déjà en 1985 un navire de Greenpeace, le Rainbow Warrior, lorsque celui-ci fut dynamité par des agents secrets français dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande alors qu'il menait campagne contre les essais nucléaires en Polynésie. Cette opération qui avait fait un mort, le photographe Fernando Pereira, 35 ans, avait provoqué un énorme scandale international.

Peter Willcox, en détention préventive comme les autres membres de l'équipage pour deux mois, a déjà été condamné à verser une amende de 20.000 roubles (450 euros) pour refus d'obéir aux autorités.

L'Arctic Sunrise avait été arraisonné par un commando héliporté des garde-côtes russes en mer de Barents (Arctique russe) après que des membres de l'équipage, à bord de canots pneumatiques, eurent abordé une plateforme pétrolière du géant russe Gazprom et tenté de l'escalader, selon eux, pour y installer une banderole dénonçant les risques écologiques.

Les 30 membres d'équipage, dont deux journalistes freelance, le médecin et le cuisinier, et dont 26 des 30 membres sont étrangers, ont été inculpés de "piraterie en groupe organisé" et encourent 15 ans de prison.

Mercredi, le comité d'enquête russe a annoncé étudier de nouvelles inculpations pour "crimes graves" à l'encontre de l'équipage, affirmant notamment que des "produits stupéfiants" avaient été saisis à bord de l'Arctic Sunrise.

SCIENCES ET AVENIR 14/10/2013

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Saint-Pétersbourg (AFP) - Des dizaines de journalistes russes ont manifesté dimanche à Saint-Pétersbourg pour exiger la libération du photographe Denis Siniakov, arrêté fin septembre avec des militants de Greenpeace pour une action contre une plateforme pétrolière en Arctique, et accusé de piraterie.

Les journalistes réunis dans cette deuxième ville de Russie (nord-ouest) brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Un photographe n'est pas un pirate" et "Qui est le suivant?".

 Des dizaines de journalistes russes ont manifesté dimanche à Saint-Pétersbourg pour exiger la libération du photographe Denis Siniakov, arrêté fin septembre avec des militants de Greenpeace pour une action contre une plateforme pétrolière en Arctique, et accusé de piraterie. (c) Afp

"Nous voudrions montrer que nous soutenons notre collègue", a déclaré à l'AFP l'un des organisateurs de la manifestation, Alexandre Koriakov, éditeur photo au quotidien Kommersant. "A la différence de l'Occident où la société vient soutenir des journalistes, dans notre pays, il n'y a personne pour les défendre", a-t-il ajouté. Selon lui, environ 60 journalistes ont participé à cette manifestation.

Denis Siniakov, un photojournaliste freelance, sous contrat avec Greenpeace, qui avait travaillé dans le passé pour l'AFP et Reuters, fait partie des 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, qui ont été arrêtés en septembre et placés en détention pour deux mois à Mourmansk (nord-ouest).

L'Arctic Sunrise avait été arraisonné par un commando héliporté des gardes-côtes russes en mer de Barents (Arctique russe) après que des membres de l'équipage, à bord de canots pneumatiques, eurent abordé une plateforme pétrolière russe et tenté de l'escalader, selon eux, pour y installer une banderole dénonçant les risques écologiques.

Tout l'équipage du navire -- 28 militants de l'organisation non-gouvernementale de défense de l'environnement et deux journalistes freelance, parmi lesquels 26 étrangers, a été inculpé de "piraterie en groupe organisé" et encourt 15 ans de prison.

Mercredi, le comité d'enquête russe a annoncé étudier de nouvelles inculpations pour "crimes graves" à l'encontre de l'équipage, affirmant notamment que des "produits stupéfiants" avaient été saisis à bord de l'Arctic Sunrise.

Les recours de plusieurs membres d'équipage, parmi lesquels celui de Denis Siniakov, pour leur incarcération ont déjà été rejetés par la justice russe. D'autres doivent être examinés au tribunal de Mourmansk dans les prochains jours.

La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique. Greenpeace dénonce des risques décuplés pour un écosystème particulièrement fragile.


SCIENCES ET AVENIR 13/10/2013

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HELSINKI - Le président de Shell, le Finlandais Jorma Ollila, a annoncé vendredi qu'il souhaitait la libération de la militante finlandaise de Greenpeace, Sini Saarela, emprisonnée en Russie.

Sini Saarela devrait être libérée, a t-il affirmé lors d'un entretien avec la télévision publique finlandaise YLE, avant d'ajouter qu'il n'avait aucun rôle à jouer dans l'affaire, et s'en remet aux instances de justice des états indépendants pour cette prise de décision.

Il n'a pas mentionné les 30 autres militants qui avaient aussi été arrêtés fin septembre après avoir essayé de monter sur une plateforme pétrolière russe pour déployer une banderole dénonçant les risques écologiques.

Ils ont été placés en détention pour deux mois à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie et sont inculpés de piraterie en groupe organisé. Actuellement, ils sont passibles de 15 ans de prison.

Greenpeace avait récemment critiqué Shell pour sa participation aux forages dans l'Arctique.

Naturellement il faut faire des études et des estimations minutieuses sur la manière de garantir la sécurité des forages et de l'exploitation, a dit M. Ollila jeudi dans un entretien avec l'agence de presse finlandaise STT.

Fin septembre, lors du Grand Prix de Belgique de Formule 1, l'organisation avait réussi à déployer une banderole sur le toit de la tribune principale du circuit de Spa, sur laquelle était écrit: Arctic Oil: Shell No (Pétrole de l'Arctique: Non à Shell).


romandie 18/10/2013

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Une militante de Greenpeace a dansé samedi soir à Zurich contre les forages de Gazprom dans l'Arctique en se produisant avant un concert sponsorisé par le groupe pétrolier russe. Elle a présenté sa propre version de "La mort du cygne", en interprétant un volatile qui décède dans une nappe d'or noir.

La danseuse s'est engluée. Une projection a accompagné et complété la pièce, présentée devant la Tonhalle avant un concert de la série "Classical Highlights".

Le générique intégrait le slogan "The Art of Arctic destruction - sponsored by Gazprom". Le groupe russe menace les conditions d'existence des humains et des animaux qui vivent dans l'Arctique en voulant procéder à des forages pétroliers dans la région, dénonce Greenpeace. "Gazprom n'a ni d'expérience en haute mer, ni de plans d'urgence suffisants en cas de marée noire".

D'autres groupes pétroliers comme Shell et Statoil prévoient aussi de forer dans l'Arctique, déplore l'organisation écologiste. Cette action de protestation fait partie d'une campagne internationale de Greenpeace visant à protéger l'Arctique.

Le 18 septembre dernier, un groupe de militants de l'organisation avait déjà protesté contre une plateforme de Gazprom installée dans l'Arctique. Arrêtés par les autorités russes, 28 activistes et deux journalistes, dont le Suisse Marco Weber, se trouvent depuis derrière les barreaux. Ils pourraient écoper d'une longue peine de prison.

Greenpeace a également visé Gazprom via le soutien du groupe russe à des événements sportifs. Notamment quand des militants de l'organisation écologiste ont protesté début octobre à l'occasion d'un match de football du FC Bâle, en descendant en rappel le toit du stade et en déployant une bannière. Cette action a valu une amende de 30'000 euros au club, une punition jugée injuste par Greenpeace.


romandie 20/10/2013

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L'activiste suisse de Greenpeace Marco Weber reste détenu en Russie. Un tribunal de Mourmansk lui a refusé une libération sous caution, a indiqué la section helvétique de l'organisation écologiste.

La plainte d'un activiste finlandais de l'ONG a également été rejetée. Les deux hommes devront rester jusqu'au 24 novembre en détention provisoire. Marco Weber, Zurichois de 28 ans, est en prison depuis quatre semaines, à l'instar de 27 autres activistes du bateau de Greenpeace "Artic Sunrise" et de deux journalistes indépendants.

D'autres demandes de remise en liberté, dont celle du capitaine du navire, ont déjà été rejetées. Les militants écologistes, issus de 18 pays, se trouvent derrière les barreaux dans le port russe de Mourmansk et la ville d'Apatity, à 200 km de là.

Ils avaient tenté le 18 septembre de prendre d'assaut, depuis leur bateau battant pavillon néerlandais, une plate-forme pétrolière propriété du groupe public russe Gazprom pour protester contre les forages dans l'Arctique. Inculpés d'actes de piraterie, ils encourent jusqu'à 15 ans de prison.

Les Pays-Bas ont annoncé avoir saisi le tribunal international du droit de la mer et demandé la libération "urgente" des 30 membres d'équipage d'un navire de Greenpeace. "L'État demande la libération de l'équipage détenu et du bateau", a indiqué le ministère néerlandais des Affaires étrangères.

Le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg en Allemagne, a souligné que les Pays-Bas souhaitaient également voir le navire autorisé à "être réapprovisionné" et "à quitter son lieu d'immobilisation".

Les Pays-Bas sont prêts à suspendre l'action devant le tribunal si la Russie souhaite discuter des questions juridiques posées par le différend, mais pas avant que l'équipage n'ait été libéré.

Pour Greenpeace, cette action est positive mais reste néanmoins trop lente. "Greenpeace applaudit le gouvernement néerlandais pour ce geste très important", a déclaré l'avocat de Greenpeace Jasper Teulings, cité dans un communiqué. "Cependant, il faudra vraisemblablement quatre semaines avant que le tribunal ne rende un verdict."


romandie 21/10/2013

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Les charges retenues contre les membres de l'équipage d'un navire de Greenpeace détenus en Russie ont été réduites, passant de "piraterie" à "hooliganisme", ont annoncé mercredi les autorités russes. Les militants risquent sept ans de prison au lieu de quinze.

Les enquêteurs "ont pris la décision de requalifier en hooliganisme" les actions de ces personnes, a écrit le Comité d'enquête dans un communiqué publié sur son site internet.

En vertu de la loi russe, les membres de l'équipage de l'Artic Sunrise, arraisonné fin septembre en mer de Barents après que certains d'entre eux eurent abordé une plateforme pétrolière russe, risquaient jusqu'à 15 ans de prison pour piraterie, alors que le hooliganisme est punissable de sept ans de prison au maximum.

Le Comité d'enquête a ajouté qu'ils étaient poursuivis pour avoir agi en groupe et "s'être servis d'objets comme d'armes".

Les 30 membres de l'équipage - issus de 18 pays, notamment de Russie pour quatre d'entre eux - de l' Arctic Sunrise interpelés par les gardes-côtes russes ont été placés en détention à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie.

Réagissant à la requalification des chefs d'inculpations, l'organisation écologiste a déclaré qu'elle ne réglait pas le problème et que l'accusation demeurait "largement disproportionnée".

"Nous allons contester ces accusations de vandalisme fabriquées de toutes pièces aussi fermement que nous avons contesté les accusations de piraterie", a dit Vladimir Tchourpov, membre de Greenpeace Russie, dans un communiqué. "Dans les deux cas, il s'agit d'inventions qui n'ont rien à voir avec la réalité", a-t-il ajouté.

Les autorités russes ont annoncé de leur côté mercredi qu'elles boycotteraient le procès au tribunal international du droit de la mer, saisi par les Pays-Bas.

Par ailleurs, Moscou "rejette" la procédure judiciaire d'arbitrage, également entamée par La Haye, dans le cadre de laquelle la Russie et les Pays-Bas doivent nommer des arbitres chargés de trouver une issue au différend lié à l'Artic Sunrise, qui bat pavillon néerlandais.

"Toutefois, la Russie reste ouverte à un règlement de cette situation", déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Une audience au cours de laquelle la Russie et les Pays-Bas pourront défendre leurs points de vue devrait avoir lieu dans deux ou trois semaines, selon le tribunal.

La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique. Greenpeace dénonce pour sa part des risques décuplés pour un écosystème particulièrement fragile.


romandie 23/10/2013

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MOSCOU - La décision de la Russie de réduire les charges contre les militants de Greenpeace incarcérés était accueillie avec scepticisme jeudi, des experts y voyant une manoeuvre de Moscou pour éviter un procès devant une juridiction internationale.

Les 30 membres de l'équipage de Greenpeace, détenus depuis fin septembre après l'abordage d'une plateforme pétrolière russe dans l'Arctique, ne sont plus accusés de piraterie mais de hooliganisme. Jusqu'alors passibles de 15 ans de détention, ils encourent désormais sept ans de camp au maximum.

L'accusation a été modifiée, mais cela ne soulage pas leur sort: ils restent en prison, a déclaré à l'AFP un responsable de l'ONG écologiste, Alexeï Kisselev. La Russie a renoncé a ses accusations absurdes, mais personne n'a dit qu'ils n'étaient coupables de rien, a souligné pour sa part Maria Lipman, du centre Carnegie à Moscou. L'accusation de hooliganisme a été qualifiée de disproportionnée par Greenpeace qui a souligné que les personnes détenues n'étaient pas plus des hooligans que des pirates.

Pour Alexeï Kisselev, la décision de modifier l'acte d'accusation pourrait être liée à la saisie du tribunal international du droit de la mer par les Pays-Bas, qui demandent la libération immédiate de l'équipage de l'Arctic Sunrise.

Formellement, dès que les accusations de piraterie sont levées, cette affaire ne relève plus de la juridiction internationale, car la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ne contient aucune disposition sur le hooliganisme, a expliqué au quotidien en ligne gazeta.ru une juriste de la société russe Inmarin, spécialisée dans le droit de la mer, Victoria Jdanova.

Les autorités russes ont annoncé mercredi qu'elles boycotteraient le procès au tribunal international du droit de la mer, à Hambourg (Allemagne), saisi lundi par les Pays-Bas.

Par ailleurs, Moscou a indiqué rejeter la procédure judiciaire d'arbitrage, également entamée par La Haye, dans le cadre de laquelle la Russie et les Pays-Bas doivent nommer des arbitres chargés de trouver une issue à l'affaire de l'Arctic Sunrise. La grande attention que le monde porte à cette affaire semble avoir donné des résultats, estime Mme Lipman.

L'accusation de piraterie initialement retenue contre l'équipage, parmi lesquels un cuisinier, un médecin et deux journalistes freelance, a été vivement dénoncée par les défenseurs des droits de l'Homme russes et internationaux et a fait l'objet de nombreux sarcasmes sur les réseaux sociaux.

Les enquêteurs ont enfin compris que leur idiotie était une honte pour nous tous, a ainsi réagi l'opposant russe numéro un Alexeï Navalny sur Twitter. Le président Vladimir Poutine avait lui-même estimé en septembre que les militants de Greenpeace n'étaient pas des pirates, même s'ils avaient enfreint la loi en tentant de s'emparer d'une plateforme pétrolière. Poutine a dit que ce n'était pas de la piraterie, et les enquêteurs ont finalement tenu compte de ses propos, estime Mme Lipman.

Je ne suis pas sûre qu'ils seront condamnés à des peines fermes. Cela pourrait être avec sursis (...). En tout cas, ce n'est pas le juge qui va en décider, la décision sera prise au niveau politique, a-t-elle ajouté.

L'équipage du Arctic Sunrise, battant pavillon néerlandais, avait été arraisonné par les garde-côtes russes en mer de Barents après que des membres de l'équipage eurent abordé une plateforme pétrolière pour tenter d'y déployer une banderole dénonçant les risques écologiques dans l'Arctique liés à l'extraction du pétrole.

Les 30 membres d'équipage, parmi lesquels 26 étrangers de 18 pays différents, sont actuellement détenus à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie. Tous les recours contre leur incarcération ont été jusqu'ici rejetés.


romandie 24/10/2013

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BERLIN - Le Tribunal international du droit de la mer examinera le 6 novembre le litige concernant le navire de Greenpeace dont les 30 membres d'équipage ont été interpellés par la Russie et dont les Pays-Bas exigent la libération.

Cette audience, annoncée par un communiqué de la juridiction qui siège à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, va être consacrée aux mesures provisoires que réclament les Pays-Bas, dans l'attente de la constitution d'un tribunal arbitral sur le fond de l'affaire.

L'Arctic Sunrise, le navire de Greenpeace battant pavillon néerlandais - l'organisation écologiste Greenpeace International étant de droit néerlandais -, a été arraisonné fin septembre par les garde-côtes russes en mer de Barents après que des membres de l'équipage eurent abordé une plate-forme pétrolière.

Dans le cadre des mesures provisoires attendues par les Pays-Bas, il est demandé au tribunal de faire en sorte que la Russie libère immédiatement les membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, qu'elle autorise immédiatement l'Arctic Sunrise à être réapprovisionné, à quitter son lieu d'immobilisation ainsi que les zones maritimes sous la juridiction de la Fédération de Russie et à exercer sa liberté de navigation.

La Russie, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne participerait pas à cette procédure devant le tribunal, tout en soulignant qu'elle restait ouverte à un règlement de cette situation.

Interrogé par l'AFP, le service de presse du tribunal a indiqué qu'une décision était attendue dans un délai d'un mois.

Lors de leur arrestation, les 30 membres d'équipage du navire, parmi lesquels 26 ressortissants étrangers, placés en détention à Mourmansk (nord-ouest de la Russie), tentaient de déployer une banderole dénonçant les risques écologiques liés à l'extraction du pétrole en mer de Barents.

Depuis jeudi, les membres d'équipage ne sont plus accusés de piraterie par les autorités russes, comme c'était le cas auparavant, mais de hooliganisme, un changement qui pourrait relever d'une stratégie visant à éviter un procès devant une juridiction internationale.

La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique. Greenpeace dénonce des risques décuplés pour un écosystème particulièrement fragile.


 Greenpeace / Youtube 22/10/2013


romandie 25/10/2013

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Paris (AFP) - Un militant de Greenpeace s'est installé pendant deux heures samedi matin dans une tente suspendue depuis le deuxième étage de la Tour Eiffel pour demander la libération des 30 membres de l'organisation détenus en Russie, avant d'être délogé par les pompiers.

Il a déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire "Free the Arctic 30" (Libérez les 30 de l'Arctique) et "Militants en prison, climat en danger", tandis qu'un autre militant sécurisait le point d'attache de la tente rouge depuis le deuxième étage de la Tour.


 Un militant de Greenpeace s'est installé dans une tente suspendue depuis le deuxième étage de la Tour Eiffel samedi matin, pour demander la libération des 30 membres de l'organisation détenus en Russie (c) Afp


Au bout de deux heures, et alors que le monument avait été interdit au public, les pompiers ont délogé le militant en hissant la nacelle sur laquelle il avait pris place peu après 09h00 du matin. La police a ensuite interpellé ce militant, Patrice, ainsi que cinq autres activistes. Ces derniers vont faire l'objet d'une vérification d'identité. Le sort de Patrice dépend d'une éventuelle plainte de la Tour Eiffel à son encontre, selon la police.

"Nous sommes là pour envoyer un message au gouvernement français, afin qu'il mette tout en oeuvre pour la libération des 28 militants et des deux journalistes", avait expliqué à l'AFP Cyrille Cormier, chargé de la campagne Energie à Greenpeace.

 BFMTV / Youtube 26/10/2013

"Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault doit se rendre en Russie la semaine prochaine. Nous lui demandons de mettre ce dossier à l'agenda" des discussions, avait-il ajouté.

Les deux militants s'étaient introduits dans le monument grâce à une échelle avant l'heure d'ouverture.

Un navire de Greenpeace, Arctic Sunrise, a été arraisonné le 19 septembre par un commando russe après que des militants eurent tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom afin d'en dénoncer les risques écologiques.

Les 30 membres d'équipage, parmi lesquels un cuisinier, un médecin et deux journalistes freelance, dont 26 étrangers, ont été incarcérés à Mourmansk (nord-ouest) et inculpés de "hooliganisme", un crime passible de 7 ans de prison en Russie.


SCIENCES ET AVENIR 26/10/2013

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Le militant zurichois de Greenpeace Marco Weber, prisonnier en Russie depuis près d'un mois, demande au Conseil fédéral de s'engager publiquement et plus clairement à l'égard de Moscou. Il évoque à nouveau ses conditions de détention.

"Je souhaiterais que le Conseil fédéral dise franchement et publiquement aux Russes ce qu'il pense", écrit le Zurichois de 28 ans en réponse aux journaux dominicaux "Le Matin Dimanche" et la "SonntagsZeitung". Il remercie malgré tout le gouvernement pour son soutien. Il reçoit régulièrement des visites du consulat suisse de Saint-Pétersbourg.

Comme lors d'une précédente lettre, il explique les conditions difficiles dans lesquelles il est retenu, avec des températures très froides et des promenades quotidiennes "dévalorisantes". "La pièce est sale et humide", ajoute-t-il.

Il se dit "persuadé d'avoir bien agi". "Cela m'aide aussi à supporter l'injustice de ma détention", ajoute-t-il dans ces réponses envoyées avant l'allègement des charges retenues contre les 28 militants arrêtés.

Les chefs d'inculpation sont passés de "piraterie" à "hooliganisme". Selon la loi russe, les personnes impliquées risquaient jusqu'à quinze ans de prison pour piraterie, alors que le hooliganisme est punissable de sept ans de prison au maximum.

L'opération de Greenpeace contre la plate-forme Prirazlomnaïa du groupe pétrolier Gazprom visait à attirer l'attention sur les dangers d'une exploitation pétrolière de l'océan Arctique, à l'écosystème particulièrement fragile. Vingt-huit militants et deux journalistes avaient été arrêtés en septembre suite à cette action.


romandie 27/10/2013

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Paris (AFP) - Des représentants d'une trentaine d'associations se sont symboliquement mis dans une cellule de prison jeudi après-midi place de la République à Paris, le temps d'un rassemblement pour les trente militants de Greenpeace détenus en Russie, a constaté l'AFP.

"Cette affaire n'a que trop duré, ils n'ont rien fait d'autre que manifester pacifiquement", a souligné Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, alors que le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault est jeudi et vendredi en Russie.

 Des représentants d'une trentaine d'associations se sont symboliquement mis dans une cellule de prison jeudi après-midi place de la République à Paris, le temps d'un rassemblement pour les trente militants de Greenpeace détenus en Russie, a constaté l'AFP. (c) Afp

Le responsable de Greenpeace a invité les représentants d'une trentaine d'ONG de défense de l'environnement et des droits de l'Homme, dont Amnesty International, la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) ou Reporters sans frontières (RSF), à prendre place dans une cage installée sur la place.

"Ce n'est pas un combat pour l'écologie, c'est un combat pour la démocratie", a estimé le photographe Yann Arthus-Bertrand, président fondateur de la Fondation GoodPlanet, avant de s'installer derrière les barreaux avec une photo de l'un des trente militants de Greenpeace emprisonnés en Russie.

Les militants de Greenpeace sont "courageux, têtus, déterminés" mais "d'une non-violence absolue", a jugé Susan George, présidente d'honneur d'Attac, en appelant au "courage" de M. Ayrault pour interpeller les autorités russes lors de son déplacement à Moscou.

Un navire de Greenpeace, Arctic Sunrise, a été arraisonné le 19 septembre par un commando russe après que des militants eurent tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom pour en dénoncer les risques écologiques.

Les 30 membres d'équipage et deux journalistes freelance, dont 26 étrangers, ont été incarcérés à Mourmansk (nord-ouest) et inculpés de "hooliganisme", un crime passible de 7 ans de prison en Russie. Un Français, Francesco Pisanu, 38 ans, figure parmi eux.

 Vidéo d'une manifestation précédente afpfr / Youtube 5/10/2013


Sciences et avenir 31/10/2013

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MOSCOU - La Russie a inculpé de hooliganisme les 30 membres de l'équipage de Greenpeace détenus après une action sur une plateforme pétrolière dans l'Arctique, mais n'a toujours pas levé les charges pour piraterie initialement retenues contre eux, a annoncé vendredi l'ONG.

Le puissant Comité d'enquête a annoncé la semaine dernière que les inculpations pour piraterie (...) seraient remplacées par des inculpations pour hooliganisme, rappelle Greenpeace dans un communiqué.

Mais lorsque les trente détenus ont comparu devant le Comité cette semaine, les charges pour piraterie n'ont pas été retirées. Au lieu de cela, de nouvelles inculpations ont été prononcées contre chacun d'entre eux, ajoute-t-il.

Ils sont maintenant accusés des deux crimes, qui sont passibles d'une peine allant jusqu'à 15 ans (pour la piraterie, ndlr) et sept ans (pour hooliganisme), poursuit l'organisation.

Le Comité d'enquête avait annoncé le 23 octobre qu'il avait décidé de requalifier les actions des 30 personnes originaires de 18 pays placées en détention à Mourmansk (nord-ouest).

La porte-parole de Greenpeace, Maria Favorskaïa, a expliqué à l'AFP que les enquêteurs avaient dit aux 30 détenus qu'ils étaient en train de préparer les documents sur la requalification des accusations. Nous ne les avons toujours pas reçus. Or, formellement, cette requalification n'entrera en vigueur que quand les avocats auront reçu par la poste une lettre pour chaque inculpé, a-t-elle dit.

Elle a indiqué que seule l'accusation de piraterie permettait d'arrêter et de placer en détention des personnes interpellées dans les eaux internationales. Ils n'ont aucune raison de maintenir en détention des gens s'ils ne sont pas des pirates. Je pense qu'ils créent exprès des difficultés pour maintenir plus longtemps les gens en détention, a-t-elle estimé.

Le navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, avait été arraisonné après que certains membres de l'équipage eurent mené une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents pour dénoncer les risques écologiques liés à l'extraction du pétrole dans cette zone.

Le directeur de Greenpeace International, Kumi Naidoo, a dénoncé une farce et appelé une nouvelle fois à la libération immédiate des personnes détenues. L'ONG rappelle que s'ouvre mercredi un procès au tribunal international du droit de la mer, saisi par les Pays-Bas après l'arraisonnement du navire qui battait pavillon néerlandais.

La Russie a annoncé qu'elle le boycotterait.


ROMANDIE 1/11/2013

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MOSCOU - Les trente membres de l'équipage de Greenpeace détenus après une action sur une plateforme pétrolière dans l'Arctique sont en train d'être transférés de Mourmansk vers une prison à Saint-Pétersbourg, a annoncé vendredi l'ONG.

Greenpeace International sait de sources diplomatiques que les trente hommes et femmes détenus en Russie après une action pacifique contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique sont transférés d'un centre de détention à Mourmansk vers une prison de Saint-Pétersbourg, indique l'organisation dans un communiqué, ajoutant ne pas connaître les raisons de ce transfert.

Plusieurs diplomates nous ont confirmé cette information, a précisé à l'AFP une porte-parole de Greenpeace, Danielle Taaffe.

Les détenus ne devraient pas être en prison du tout. Ils devraient être libres de rejoindre leurs familles et reprendre leur vie, a déclaré le directeur de Greenpeace International, Kumi Naidoo, cité dans le communiqué.

Les trente membres de l'équipage du navire de Greenpeace, l'Artic Sunrise - originaires de 18 pays différents - ont été arrêtés en septembre et placés en détention provisoire à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, après que certains d'entre eux eurent mené une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents pour dénoncer les risques écologiques liés à l'extraction du pétrole dans cette zone.

romandie 1/11/2013

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Jean-Marc Ayrault a demandé à son homologue russe, Dmitri Medvedev, de faire un "geste humanitaire" en faveur d'un militant français de Greenpeace interpellé en septembre avec 29 autres militants qui avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière de Gazprom.

"Une opération initiée par cette organisation non gouvernementale a donné lieu à des arrestations, une procédure judiciaire est en cours, j'ai demandé qu'il puisse y avoir un geste humanitaire à son égard", a déclaré le Premier ministre, interrogé lors d'une conférence de presse commune avec Dmitri Medvedev sur le sort de ce militant français, Francesco Pisanu, 38 ans.

 Des militants de Greenpeace ainsi que d'autres associations se sont rassemblés jeudi 31 octobre, place de la République à Paris, pour soutenir les "30 de l'Arctique". (Photo d'illustration.) ©️ Sipa / dr

Le chef du gouvernement russe a de son côté confirmé avoir "vraiment discuté" de ce sujet avec son homologue français. "J'ai attiré l'attention sur le danger de ce type d'activités (...), les équipements d'extraction de gaz et de pétrole, ça peut être dangereux", a-t-il expliqué. "La République française et l'opinion publique peuvent être sûres que cette affaire sera examinée dans le strict respect de la législation russe", a-t-il ajouté.

Un navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, a été arraisonné le 19 septembre par un commando russe après que des militants eurent tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom pour en dénoncer les risques écologiques. Les 30 membres d'équipage et 2 journalistes free-lance, dont 26 étrangers, ont été incarcérés à Mourmansk (nord-ouest) et inculpés de "hooliganisme", un crime passible de 7 ans de prison en Russie.

LE POINT 1/11/2013

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HAMBOURG - Le Tribunal international du droit de la mer rendra sa décision le 22 novembre sur la demande présentée par les Pays-Bas de faire libérer l'équipage d'un navire de Greenpeace, actuellement détenu en Russie.

Cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes et présidée par le Japonais Shunji Yanai, avait été saisie par le royaume des Pays-Bas car le bateau en question, Arctic Sunrise, bat pavillon néerlandais.

Les 30 membres d'équipage dont 26 non-Russes ont été interpellés fin septembre et placés en détention en Russie, après avoir tenté d'accrocher une banderole dénonçant les risques d'une exploitation de l'Arctique, sur une plateforme pétrolière située en mer de Barents.

Il existe des motifs suffisants pour une libération immédiate des membres d'équipage, a déclaré à l'AFP Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. Nous espérons que dans un délai de deux semaines, le tribunal va rendre une décision, que cette décision confirmera la position que nous avons prise et que nos militants seront libérés, a-t-il poursuivi.

L'audience du tribunal qui a débuté à 10H00 (9H00 GMT) à Hambourg (nord de l'Allemagne) où il siège, s'est achevée peu avant 13H00 (12H00 GMT).

Le navire se trouvait dans les eaux internationales lorsqu'il a été arraisonné, a souligné M. Naidoo qui affirme qu'une telle démarche ne peut être entreprise que dans les cas de pêche illégale, de dommages causés à l'environnement et dans un ou deux autres cas. Nous ne tombons sous le coup d'aucune de ces prescriptions, a-t-il soutenu.

Les membres de l'équipage sont actuellement détenus à Mourmansk (nord-ouest de la Russie) et devraient être prochainement transférés à Saint Pétersbourg. Cela devrait se faire mais nous n'avons pas reçu de confirmation officielle, a indiqué M. Naidoo, estimant que ces militants devraient être célébrés comme des héros, plutôt que d'être emprisonnés dans des conditions extrêmement dures.

Au cours de l'audience, les Pays-Bas ont fait valoir que la Russie avait enfreint la liberté de navigation du navire, soutenant qu'elle n'avait aucun droit d'intervenir contre un navire sous pavillon d'un Etat tiers, selon les propos tenus par Liesbeth Lijnzaad, conseillère juridique du ministère néerlandais des Affaires étrangères.

La Russie, qui a choisi de ne pas prendre part à la procédure devant le tribunal, a violé les droits de l'homme de cet équipage, notamment la liberté de circulation, a-t-elle soutenu, précisant que leur détention dure depuis presque sept semaines à compter de l'arraisonnement du navire. Par ailleurs, les poursuites judiciaires engagées en Russie contre les membres d'équipage le sont sur des motifs apparemment infondés, a-t-elle jugé.

Selon M. Naidoo, l'équipage doit répondre en Russie des accusations de piraterie (passible de 15 ans d'emprisonnement) et de hooliganisme (passible de 7 ans). La première accusation devait être abandonnée pour laisser place à la seconde mais selon Greenpeace, les deux accusations sont toujours valables.

La représentante des Pays-Bas a parlé d'une position juridique indécise de la Russie et regretté que les actes illicites se poursuivent. Le différend s'aggrave et s'étend, a-t-elle conclu. A l'issue de l'audience, Mme Lijnzaad s'est déclarée, face aux journalistes, confiante de voir la décision des juges refléter de nombreux points de l'argumentation que nous (les Pays-Bas) avons présentée.


romandie 6/11/2013

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Paris (AFP) - Greenpeace-France a demandé jeudi à six groupes français ayant, selon l'ONG, des liens commerciaux avec le géant de l'énergie Gazprom ou avec la Russie d'"intercéder" pour faire libérer ses militants détenus en Russie.

Ces six entreprises - Total, Renault, GDF-Suez, Lazard Frères, Air Liquide et BNP Paribas - "ne peuvent pas rester silencieuses", affirme l'ONG dans un communiqué.

Greenpeace-France a demandé jeudi à six groupes français ayant, selon l'ONG, des liens commerciaux avec le géant de l'énergie Gazprom ou avec la Russie d'"intercéder" pour faire libérer ses militants détenus en Russie. (c) Afp 

Les 30 membres de l'équipage d'un bateau de Greenpeace - 2 journalistes et 28 militants - ont été interpellés fin septembre après avoir tenté d'accrocher une banderole dénonçant les risques d'une exploitation de l'Arctique, sur une plateforme pétrolière située en mer de Barents.

Greenpeace explique avoir ciblé Renault en raison de ses investissements importants en Russie et les cinq autres entreprises en raison de leurs liens directs avec Gazprom.

"Toutes ces entreprises, sauf Air Liquide, sont signataires du Pacte Mondial (des Nations unies) dans lequel elles s’engagent à respecter les Droits de l’homme", souligne l'association. Selon ce pacte, note-t-elle, "en cas de violation flagrante des droits civils et politiques dans un pays avec qui elles travaillent, les entreprises doivent agir pour faire cesser cette violation ou rompre leur relation commerciale".

 Russia Greenpeace protest. ReutersVideo / Youtube 6/11/2013

Greenpeace précise avoir sollicité ces entreprises pour une rencontre avec deux refus pour l'instant (Air Liquide ou BNP-Paribas) et pas de réponse de Renault.

A l'étranger, selon l'ONG, "des géants de l’énergie, partenaires de Gazprom, comme Shell ou l’Italien ENI ont déjà réclamé par la voix de leur dirigeant la libération des militants détenus en Russie".

Greenpeace International a souligné mercredi que l'équipage doit répondre en Russie des accusations de "piraterie" (passible de 15 ans d'emprisonnement) et de "hooliganisme" (passible de 7 ans). La première accusation devait être abandonnée pour laisser place à la seconde mais les deux accusations sont toujours valables, selon l'ONG.

Des militants de Greenpeace en prison russe. HLN / Youtube 31/10/2013


Sciences et Avenir 7/11/2013

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Barcelone (AFP) - Une dizaine de militants de Greenpeace ont escaladé vendredi la façade de la Sagrada Familia de Barcelone, portant des pancartes réclamant la libération des membres d'équipage du navire de l'organisation détenus en Russie depuis la fin du mois de septembre.

Sur l'une des façades de la basilique, oeuvre de l'architecte catalan Antoni Gaudi, les militants, soutenus par des cordes, ont déployé des banderoles portant des photos de leurs trente camarades emprisonnés en Russie, accompagnés du mot "Liberté" en anglais, espagnol et catalan.

 Des militants de Greenpeace ont grimpé de la célèbre Sagrada Familia à Barcelone, vendredi - RuptlyTV / Youtube 8/11/2013

Les manifestants sont restés environ trois heures accrochés à la façade. "Nous avons choisi la Sagrada Familia parce qu'elle est connue dans le monde entier. Nous voulons transmettre notre message de liberté pour nos camarades au monde entier", a expliqué le porte-parole de Greenpeace à Barcelone, Luis Ferreirim.

Le navire "Arctic Sunrise", qui bat pavillon néerlandais, a été arraisonné en mer de Barents le 19 septembre par un commando des garde-côtes russes et l'équipage - 30 personnes dont 28 militants de l'ONG, de 18 nationalités différentes - est actuellement détenu à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie.

Les militants avaient été interceptés alors qu'ils tentaient de déployer une banderole sur une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom pour protester contre l'exploitation de la région arctique.

Depuis septembre, l'affaire "Arctic Sunrise" a suscité une vague de protestation dans plusieurs pays. Le 5 octobre, plusieurs milliers de personnes, à Londres, Helsinki, Paris, Stockholm ou Vienne avaient manifesté leur soutien à l'équipage du navire.

Sciences et avenir 8/11/2013

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La Russie a transféré lundi de Mourmansk vers Saint-Pétersbourg les trente membres de l'équipage d'un navire de Greenpeace détenus après une action sur une plate-forme pétrolière dans l'Arctique, ont annoncé l'ONG et le Comité d'enquête russe. Parmi eux figure le Suisse Marco Weber.


 euronewsfr / Youtube 2/11/2013

Ils ont quitté vers 5 heures le centre de détention de Mourmansk, dans l'Arctique, et ont été placés dans un train en direction de la deuxième ville de Russie. Le Comité d'enquête a expliqué que les détenus relevaient de la juridiction de Saint-Pétersbourg.

Les trente membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise ont été arrêtés en septembre et placés en détention provisoire à Mourmansk après que certains d'entre eux eurent mené une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents. Ils entendaient dénoncer les risques écologiques liés à l'extraction du pétrole dans cette zone.

 robknows100 / Youtube 1/11/2013

Les militants doivent répondre des accusations de "piraterie" (passible de quinze ans d'emprisonnement) et "hooliganisme" (passible de sept ans). La première accusation devait être abandonnée pour laisser place à la seconde mais, selon le directeur de Greenpeace, toutes deux sont toujours en vigueur.

La Russie a refusé jusqu'à présent de remettre les militants en liberté, malgré des protestations dans le monde et les demandes de pays étrangers.

Le Tribunal international du droit de la mer doit rendre sa décision le 22 novembre sur la demande présentée par les Pays-Bas de faire libérer l'équipage. Cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes avait été saisie par les Pays-Bas car l'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais.

romandie 11/11/2013

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Le train de Mourmansk, avec les trente membres de l'équipage d'un navire de Greenpeace, est arrivé mardi à Saint-Pétersbourg, selon l'ONG. Les militants sont détenus après leur action sur une plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique.

Selon une photographe de l'AFP, le train est arrivé dans la gare Ladojski de Saint-Pétersbourg peu après midi. Le wagon de queue a ensuite été détaché du reste du train et conduit dans un endroit retiré où les journalistes ne sont pas autorisés à se rendre.

 Le train transportant les membres de Greenpeace arrive à Saint Petersbourg. memonews / Youtube 12/11/2013

Les détenus, qui n'ont pas été aperçus, devaient ensuite être emmenés en camion vers leur nouveau centre de détention. Ils avaient quitté lundi leur centre de détention de Mourmansk, dans l'Arctique. Le Comité d'enquête russe a expliqué qu'ils relevaient désormais de la juridiction de Saint-Pétersbourg.

Les trente membres de l'équipage du navire Arctic Sunrise de Greenpeace, originaires de 18 pays, ont été arrêtés en septembre et placés en détention provisoire à Mourmansk après que certains d'entre eux eurent mené une action sur une plate-forme de Gazprom, en mer de Barents, pour dénoncer les risques écologiques liés à l'extraction du pétrole dans cette zone.

----->Rien ne va plus : la justice de certains pays réprime ou punisse ceux qui défendent l'environnement et le climat pour l'avenir de nos descendants...  Et donc encourage ceux qui polluent ou contribuent à polluer en toute impunité.... C'est toujours une question de gros sous avant tout !

Romandie 12/11/2013

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SAINT-PETERSBOURG - Les trente membres d'équipage du navire de Greenpeace arrêtés après une action sur une plateforme pétrolière dans l'Arctique et transférés de Mourmansk à Saint-Pétersbourg en wagon spécial, ont été à nouveau incarcérés à leur arrivée mardi dans l'ex-capitale impériale, selon l'ONG.

L'ONG a indiqué ne pas savoir dans quel centre de détention les 30 personnes seraient placées. L'administration pénitentiaire a indiqué un peu plus tard dans un communiqué qu'elles avaient été transférées dans différentes prisons.

 AFP / yOUTUBE 12/11/2013

Selon Greenpeace, l'un des centres pourrait être Kresty, une prison du XIXe siècle en brique rouge sur les bords de la Neva, connue à l'époque tsariste puis soviétique pour ses prisonniers politiques.

Les détenus avaient quitté lundi leur centre de détention de Mourmansk, dans l'Arctique. Le Comité d'enquête russe a expliqué que les 30 détenus relevaient désormais de la juridiction de Saint-Pétersbourg.

Les trente membres de l'équipage du navire Arctic Sunrise de Greenpeace, dont 26 ne sont pas Russes, ont été arrêtés en septembre lors de l'arraisonnement musclé du bateau par un commando héliporté des garde-côtes du FSB russe.

Ils ont ensuite été placés en détention provisoire à Mourmansk, principale ville de la région, après que certains d'entre eux eurent mené une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents.


ROMANDIE 12/11/2013

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SAINT-PETERSBOURG - Greenpeace a exprimé mercredi sa perplexité face au transfert à Saint-Pétersbourg des trente membres de l'équipage de son navire, incarcérés depuis septembre après une action dans l'Arctique, soulignant que cette affaire relevait de la juridiction internationale, et non de celle de la deuxième ville de Russie.

Nous n'avons trouvé aucun fondement légal pour le transfert de nos clients à une distance d'environ 1.500 km de Mourmansk (nord-ouest), lieu de leur détention initiale, a déclaré un avocat de l'ONG écologiste, Andreï Soutchkov, lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg.

 Les militants de Greenpeace transférés de Mourmansk à Saint-Pétersbourg. euronewsfr / Youtube 13/11/2013

Le Comité d'enquête russe a affirmé début novembre que les 30 détenus relevaient de la juridiction de Saint-Pétersbourg, en expliquant leur transfert dans cette ville.

L'avocat a de son côté estimé que cette affaire relevait du droit international et qu'elle devait être examinée dans un tribunal international. Actuellement, le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en Allemagne, examine la demande de faire libérer l'équipage de l'Arctic Sunrise et doit rendre sa décision le 22 novembre. Cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes avait été saisie par les Pays-Bas car l'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais.

Nous n'avons pas vu nos clients après leur transfert à Saint-Pétersbourg. Mais avant le départ de Mourmansk, ils étaient en bonne santé, a ajouté M. Soutchkov.

Les trente membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise de Greenpeace, arrêtés en septembre au moment de l'arraisonnement musclé de leur bateau par un commando héliporté des garde-côtes russes, ont été transférés mardi de Mourmansk à Saint-Pétersbourg en wagon spécial et à nouveau incarcérés.

Les membres d'équipage, dont 26 ne sont pas Russes, avaient initialement été placés en détention provisoire à Mourmansk, ville principale de la région, après que certains d'entre eux ont procédé à une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents.

Ces militants, qui voulaient dénoncer les risques écologiques liés à l'extraction du pétrole dans cette zone aux écosystèmes fragiles, doivent désormais répondre des accusations de piraterie (un crime passible de 15 ans d'emprisonnement) et de hooliganisme (passible de sept ans).

La première accusation devait être abandonnée pour laisser place à la seconde mais les deux accusations sont toujours en vigueur, selon Greenpeace.

romandie 13/11/2013

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Madonna a rejoint les rangs des stars et personnalités internationales qui demandent la libération des 30 membres d'équipage de Greenpeace, dont le Zurichois Marco Weber. Ils sont emprisonnés depuis deux mois en Russie après une manifestation contre la prospection pétrolière dans l'Arctique.

"Ces 30 personnes sont en prison en Russie pour avoir organisé une manifestation pacifique dans l'Arctique! Faites entendre votre voix. Ramenez ces gens à la maison!", écrit la reine américaine de la pop dans un message publié tard vendredi.

Madonna a déjà profité de ses concerts en Russie pour faire passer des messages politiques. Lors d'un concert à Moscou l'an dernier, elle avait appelé à la libération des membres du groupe Pussy Riot qui purgent actuellement une peine d'emprisonnement de deux ans pour avoir protesté contre Poutine.

Elle avait également donné aux fans des rubans roses lors d'un concert à Saint-Pétersbourg pour exprimer son opposition à la loi controversée interdisant la "propagande" de l'homosexualité aux mineurs.

Madonna rejoint l'ancien Beatle Paul McCartney qui a publié jeudi sur son site internet une lettre au président russe Vladimir Poutine en disant qu'il souhaitait que les militants pourraient être à la maison pour Noël.

Vendredi, l'actrice française Marion Cotillard et des personnalités françaises de la politique et de la culture se sont symboliquement mises en cage pour marquer leur soutien aux trente militants de Greenpeace.

Et la chancelière allemande Angela Merkel a déjà exprimé son inquiétude sur leur cas alors que le chef du gouvernement britannique David Cameron avait exhorté la semaine dernière M. Poutine à traiter les "Arctic 30" équitablement.

Les trente membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise de Greenpeace, arrêtés en septembre après une action sur une plateforme pétrolière dans l'Arctique, ont eux été transférés mardi de Mourmansk à Saint-Pétersbourg et à nouveau incarcérés.

romandie 16/11/2013

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Paris (AFP) - L'actrice Marion Cotillard et des personnalités françaises de la politique et de la culture se sont symboliquement mises en cage vendredi à Paris pour marquer leur soutien aux trente militants de Greenpeace détenus depuis deux mois en Russie.

Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a également participé au rassemblement organisé place du Palais-Royal, se disant "concerné par le sort de ces militants". Il s'est quant à lui contenté de saluer les militants de Greenpeace vêtus d'une combinaison rouge installés dans la cage, sans y entrer lui-même, a constaté l'AFP.

 L'actrice Marion Cotillard et des personnalités françaises de la politique et de la culture se sont symboliquement mises en cage vendredi à Paris pour marquer leur soutien aux trente militants de Greenpeace détenus depuis deux mois en Russie. (c) Afp


Dans la cage, outre Marion Cotillard qui a longuement posé avec la pancarte "I am a climate defender" (Je suis un défenseur du climat"), se sont succédé des personnalités politiques, comme les ex-ministres de l’Environnement Corinne Lepage, Chantal Jouanno et Delphine Batho, ainsi que le chanteur Sanseverino, le réalisateur Jean-Paul Jaud ou le photo-reporter Reza, a constaté l'AFP.

"Il y a des gens qui ont le courage de défendre notre planète, qu'on met vraiment à mal. Face à ce courage, les sanctions encourues sont absolument absurdes et délirantes... On devrait plutôt remercier ces gens-là", a déclaré Marion Cotillard à la presse.

Le réalisateur Costa-Gavras, également présent sans entrer dans la cage, a fait part à l'AFP de "son inquiétude pour les militants" et estimé qu'il "faut tout faire pour convaincre Monsieur Poutine et son gouvernement de les remettre en liberté".

Les trente membres de l'équipe de l'Arctic Sunrise, un navire de Greenpeace, parmi lesquels figurent deux journalistes, sont détenus depuis septembre en Russie. Ils ont été interpellés le 19 septembre par les autorités russes alors qu'ils tentaient d'escalader une plate-forme pétrolière en mer de Barents pour dénoncer les risques environnementaux que présente cette activité pour l'Arctique. Ils doivent répondre des accusations de "piraterie" (un crime passible de 15 ans d'emprisonnement) et de "hooliganisme" (passible de sept ans).

Selon Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, le Comité d'enquête russe a demandé à la justice une prolongation pour 3 mois de la détention provisoire des militants. Une prolongation qui doit être décidée à l'issue d'audiences la semaine prochaine à Saint-Pétersbourg, selon lui.

Le directeur de Greenpeace France a salué la présence du ministre de l'Ecologie tout en estimant que "la France pourrait faire plus en disant qu'elle demande la libration des 30 militants emprisonnés et pas seulement du ressortissant français" Fransesco Pisanu. Il a également regretté que François Hollande, "qui se pose en défenseur du climat", ne se soit pas exprimé sur le sujet.


Source : Lien / link 15/11/2013

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Greenpeace a une nouvelle fois alerté sur le cas de ses activistes emprisonnés en Russie. L'ONG a mobilisé ses sympathisants ce week-end dans 43 pays, dont en Suisse. Ces derniers jours, Madonna et Paul McCartney ont apporté leur soutien à cette cause.

De Londres à New Dehli, des sympathisants de Greenpeace manifestaient samedi dans plusieurs villes à travers le monde pour réclamer la libération des militants de l'organisation emprisonnés depuis deux mois en Russie.

Au Royaume-Uni, plusieurs dizaines de personnes étaient réunies devant des stations-service Shell. Greenpeace accuse cette compagnie pétrolière de vouloir effectuer des forages en Arctique en coopération avec la compagnie russe Gazprom. Chaque gérant de station-service a ainsi eu droit à sa lettre signée du président de Greenpeace UK, John Sauven, regrettant que "28 activistes et deux journalistes sont toujours détenus après la saisie de notre navire Arctic Sunrise par des agents armés du FSB russe". "Beaucoup de manifestations aujourd'hui vont insister sur le rôle tenu par le géant de l'énergie Gazprom et son partenaire commercial en Arctique, Shell. C'est Gazprom qui a demandé aux autorités russes d'intervenir lors de l'action qui a mené à l'arrestation des 30", a explique Greenpeace dans un communiqué.


 De Londres à New Dehli, des sympathisants de Greenpeace manifestaient samedi dans plusieurs villes à travers le monde pour réclamer la libération des militants de l'organisation emprisonnés depuis deux mois en Russie. (c) Afp


D'autres rassemblements de solidarité ont été organisés dans "263 villes de 43 pays", selon Greenpeace. En Suisse, l'ONG s'est manifestée à Zurich et à Genève. A Genève, 200 personnes ont signé vendredi une pétition qui doit être envoyée à l'ambassadeur de Russie et entre 80 et 100 personnes se sont fait photographier avec un tatouage appelant à sauver l'Arctique.

Les trente membres de l'équipe de l'"Arctic Sunrise" ont été interpellés le 19 septembre par les autorités russes alors qu'ils tentaient d'escalader une plate-forme pétrolière en mer de Barents pour en dénoncer les risques environnementaux.

 Supporters de Greenpeace en Australie. NTDTV / Youtube 16/1/2013

Ils ont été emprisonnés à Mourmansk, puis transférés à Saint-Pétersbourg. Ils sont accusés de "piraterie" et de "hooliganisme". Ils risquent respectivement de 15 et sept ans d'emprisonnement.

 Des personnalités en cage pour soutenir Greenpeace. AFP / Youtube 15/11/2013

En Argentine, des événements ont été organisés dans les principales villes avec des concerts, des expositions photos et des animations. En Inde, des militants se sont symboliquement enfermés dans une cage à Delhi, comme l'avaient fait vendredi à Paris l'actrice Marion Cotillard et diverses personnalités françaises.



romandie 17/11/2013 - Sciences et Avenir 16/11/2013

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Saint-Pétersbourg (AFP) - La justice russe a libéré sous caution lundi une Russe, médecin à bord du navire de Greenpeace arraisonné en septembre, après avoir peu avant prolongé de trois mois la détention d'un autre des 30 membres d'équipage, de nationalité australienne.

La Russe Ekaterina Zaspa, médecin à bord de l'Arctic Sunrise, sera libérée après avoir payé sa caution, qui s'élève à 2 millions de roubles (45.500 euros), selon la décision prise par un tribunal de Saint-Pétersbourg (nord-ouest), où les 30 militants de Greenpeace ont récemment été transférés après avoir d'abord été incarcérés à Mourmansk, le port russe de la mer de Barents.

 La justice russe a libéré sous caution lundi la Russe Ekaterina Zaspa, médecin à bord du navire de Greenpeace, arraisonné en septembre après une action dans l'Arctique, après avoir peu avant prolongé de trois mois la détention d'un membre d'équipage australien, a indiqué sur Twitter l'ONG. (c) Afp

Peu avant, un autre tribunal de la deuxième ville de Russie avait décidé de prolonger de trois mois, jusqu'au 24 février, la détention provisoire d'un autre membre d'équipage, l'Australien Colin Russell.

Les cas des 28 autres membres doivent être examinés cette semaine. Lundi, il était prévu d'en examiner sept en tout. Mais la justice a d'ores et déjà décidé de reporter les audiences pour deux d'entre eux, le Néo-zélandais David John Haussmann et le vidéaste britannique Kieron Bryan, à respectivement mardi et mercredi, selon l'ONG.

Greenpeace a annoncé vendredi que le comité d'enquête, principal organe chargé des investigations criminelles en Russie, souhaitait le maintien en détention de l'équipage pour trois mois supplémentaires, pour "complément d'enquête". La justice avait fixé initialement la détention provisoire à deux mois, un délai expirant le 24 novembre.

Le navire avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté après une action contre une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom dans l'Arctique. Quelques membres de l'ONG, à bord de canots pneumatiques, avaient tenté de grimper sur la plateforme pour y installer une bannière dénonçant les risques environnementaux. Les 30 membres d'équipage ont été inculpés de "piraterie", puis, fin octobre, de "hooliganisme". Il n'a pas été clairement indiqué si la première accusation, passible de 15 ans de prison, avait été levée, la seconde étant passible de 7 ans

Concernant M. Russell, l'accusation avait demandé son maintien en détention, arguant qu'il pourrait fuir à l'étranger s'il était relâché. Interrogé sur ses intentions, cet Australien, technicien radio sur le navire, avait lancé: "Je suis innocent. C'est pourquoi je n'ai pas à fuir". "Je suis en prison pour rien depuis deux mois et je ne comprends pas pourquoi", avait-il poursuivi, s'exprimant avec l'aide d'un traducteur.

L'ONG a indiqué que ses avocats allaient contester le maintien en détention et exiger la remise en liberté sous caution de tous ses militants, dont 26 sont des étrangers.

"Les autorités disent qu'elles ont besoin de trois mois de plus pour enquêter sur un délit imaginaire, qui ne relève pas de leur juridiction. (...). Cette affaire est un véritable cirque", a réagi lundi Kumi Naidoo, le directeur exécutif de Greenpeace.

La détention de l'équipage de l'Arctic Sunrise a provoqué un tollé dans la société civile à l'échelle internationale. Des célébrités comme Madonna ou Paul McCartney ont appelé à leur libération et les actions de protestations se sont multipliées dans le monde. Samedi, des sympathisants de Greenpeace ont manifesté dans plusieurs villes, de Londres à New Delhi, pour réclamer leur libération.

Le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en Allemagne, doit rendre sa décision le 22 novembre sur l'affaire. Cette juridiction des Nations unies, compétente pour régler les litiges maritimes, a été saisie par les Pays-Bas car l'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais. La Russie a décidé d'ignorer cette procédure.

Le président Vladimir Poutine avait souligné le jour de leur arrestation qu'ils n'étaient certes pas des pirates, mais avaient enfreint la loi.

L'action de Greenpeace visait à dénoncer les risques de l'exploitation pétrolière dans l'Arctique, une zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.


Sciences et avenir 18/11/2013

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