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Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat

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La justice russe a libéré lundi sous caution deux Russes, une femme médecin et un photographe, qui étaient à bord du navire de Greenpeace arraisonné en septembre. Pour les 28 autres, dont le Zurichois Marco Weber, le ministère public a demandé une prolongation de détention de trois mois. Cette requête a déjà été avalisée pour l'un d'eux, un militant australien.

La Russe Ekaterina Zaspa, médecin à bord de l'Arctic Sunrise, sera libérée après avoir payé sa caution, qui s'élève à 2 millions de roubles (45.460€), selon la décision prise par un tribunal de Saint-Pétersbourg. Greenpeace a souligné que Mme Zaspa "est toujours inculpée de hooliganisme" et que "l'inculpation de piraterie n'a toujours pas été officiellement levée".

Le tribunal a aussi décidé la libération sous caution d'un autre membre de l'équipage le photographe russe Denis Siniakov.

Peu avant, un autre tribunal de la deuxième ville de Russie a décidé de prolonger de trois mois, jusqu'au 24 février, la détention provisoire d'un autre membre d'équipage, l'Australien Colin Russell, 59 ans. Les cas des autres membres de l'équipage doivent être examinés cette semaine.

Greenpeace a annoncé vendredi que le Comité d'enquête, principal organe chargé des investigations criminelles en Russie, souhaitait le maintien en détention pour trois mois, pour "complément d'enquête", des membres d'équipage, dont la détention provisoire, fixée initialement à deux mois, expire le 24 novembre. Dans sa requête présentée à un tribunal de Saint-Pétersbourg, le ministère public insiste sur le risque de fuite hors de Russie en cas de remise en liberté des prévenus.

Les prévenus sont inculpés de vandalisme et passibles de sept années d'emprisonnement s'ils sont reconnus coupables des faits reprochés.

Le Comité d'enquête a déclaré le mois dernier qu'il avait réduit les accusations portées contre les membres de l'équipage, qui viennent de 19 pays différents, de la piraterie au hooliganisme. Mais Greenpeace affirme que l'accusation de piraterie a été maintenue et que les prévenus sont passibles pour ce chef d'inculpation de 15 ans de prison.

Plusieurs d'entre eux, dont le Suisse Marco Weber, avaient tenté de grimper sur la plate-forme de Prirazlomnaïa avant l'intervention des garde-côtes russes qui avaient arraisonné le brise-glace de l'organisation écologiste, Arctic Sunrise. Greenpeace affirme que la manifestation était pacifique et demande l'abandon des poursuites.

romandie 18/11/2013

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La justice russe a libéré mardi sous caution quatre membres de l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre après une action contre une plate-forme pétrolière, portant à sept le nombre de militants relâchés. Greenpeace a annoncé qu'elle déposait le même jour la somme nécessaire pour leur libération.

La Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, le Néo-zélandais David John Haussmann, l'Argentin Miguel Hernan Perz Orzi et le Polonais Tomasz Dziemianczuk, arrêtés en septembre avec 26 autres membres d'équipage, devaient être relâchés après le versement d'une caution.

 RT / yOUTUBE 18/11/2013

En revanche, l'Australien Colin Russell, opérateur radio à bord du brise-glace de Greenpeace, avait vu lundi sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février, au premier jour de ces audiences à Saint-Pétersbourg. Les 30 militants y ont récemment été transférés après avoir d'abord été incarcérés à Mourmansk, le port russe de la mer de Barents.

L'Arctic Sunrise avait été arraisonné par un commando héliporté des garde-côtes russes en mer de Barents après que des membres de l'équipage, à bord de canots pneumatiques, ont abordé une plate-forme pétrolière de Gazprom et tenté de l'escalader, selon eux, pour y installer une banderole dénonçant les risques écologiques. Le Suisse Marco Weber a participé à cette opération.

 euronewsfr / Youtube 18/11/2013

Greenpeace a publié une photo de la Brésilienne, la première étrangère libérée sous caution, souriante au moment de l'annonce de la décision du tribunal. "C'est la nouvelle la plus joyeuse que j'ai reçue depuis deux mois, mais justice sera faite uniquement lorsque toutes les charges absurdes auront été levées", a réagi Rosangela Maciel, la mère de la jeune femme, citée dans un communiqué de l'ONG.

Lundi, trois Russes - le porte-parole Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe pigiste Denis Siniakov - ont bénéficié d'une mesure similaire. Leur caution s'est élevée pour chacun à deux millions de roubles.


ROMANDIE 19/11/2013

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Saint-Pétersbourg (AFP) - La justice russe a libéré mardi sous caution neuf membres de l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique, portant à douze le nombre des militants qui vont être relâchés.

Le Français Francesco Pisanu, la Finlandaise Sini Saarela, la Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, le Néo-Zélandais David John Haussmann, l'Argentin Miguel Hernan Perz Orzi, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, l'Italien Cristian d'Alessandro, l'Argentine Camila Speziale et le Canadien Paul Ruzycki, arrêtés en septembre, vont être libérés après avoir versé leur caution.

 La justice russe a libéré mardi sous caution un quatrième militant de Greenpeace, la Brésilienne Ana Paula Maciel, arrêtée en septembre avec 29 autres membres d'équipage du navire arraisonné dans l'Arctique. (c) Afp


Selon Greenpeace, neuf audiences étaient prévues pour mardi à Saint-Péterbsourg (nord-ouest), où les 30 militants du navire Arctic Sunrise de Greenpeace ont récemment été transférés après avoir d'abord été incarcérés à Mourmansk, le port russe de la mer de Barents. L'examen des autres cas reprendra mercredi dans l'ancienne capitale impériale russe.

Lundi, au premier jour des audiences, trois Russes - le porte-parole Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe pigiste Denis Siniakov - avaient bénéficié d'une mesure similaire. Leur caution s'est élevée pour chacun à deux millions de roubles (45.000 euros). En revanche, l'Australien Colin Russell a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février.

L'ONG a annoncé qu'elle paierait les cautions des militants libérés.

Mardi, Greenpeace a publié une photo de la Brésilienne, la première étrangère libérée sous caution, souriante au moment de l'annonce de la décision du tribunal.

"C'est la nouvelle la plus joyeuse que j'ai reçue depuis deux mois, mais justice sera faite uniquement lorsque toutes les charges absurdes auront été levées", a réagi Rosangela Maciel, la mère de cette femme de 31 ans, dans un communiqué diffusé par Greenpeace.

Sur une autre photo, on peut voir Tomasz Dziemianczuk, le sourire aux lèvres, derrière les barreaux de la cage de laquelle il assistait à son audience.

Kumi Naidoo, le directeur exécutif de Greenpeace, a lui aussi tenu à souligner que l'affaire n'était pas réglée. "Nous n'avons aucune idée des conditions dans lesquelles vont vivre nos amis lorsqu'ils seront relâchés, s'ils seront assignés à résidence ou s'ils auront le droit de sortir", a-t-il dit. "Ce dont nous sommes certains, c'est qu'ils sont toujours inculpés et qu'ils risquent des années de prison s'ils sont condamnés pour un crime qu'ils n'ont pas commis", a-t-il poursuivi.

M. Naidoo a ajouté que Greenpeace avait le "cœur brisé" pour le militant australien dont la détention a été maintenue, Colin Russell.

Plusieurs tribunaux de Saint-Pétersbourg ont entamé lundi l'examen de la détention provisoire des 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace, dont le délai initial de détention de deux mois expire le 24 novembre.

Greenpeace avait annoncé vendredi que le comité d'enquête, principal organe chargé des investigations criminelles en Russie, souhaitait le maintien en détention de l'équipage trois mois supplémentaires, pour "complément d'enquête".

L'Arctic Sunrise de Greenpeace avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté après une action contre une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom. Quelques membres de l'ONG, à bord de canots pneumatiques, avaient tenté de grimper sur ces installations pour y déployer une bannière dénonçant les risques pour l'environnement.

Les 30 membres de l'équipage ont été inculpés de "piraterie", puis, fin octobre, de "hooliganisme". Il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine de sept ans.

La détention de l'équipage de l'Arctic Sunrise a provoqué un tollé dans la société civile au plan international.

Des célébrités comme Madonna et Paul McCartney ont appelé à leur libération et les actions de protestation se sont multipliées dans le monde.

Le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en Allemagne, doit rendre sa décision le 22 novembre sur l'affaire. Cette juridiction des Nations unies, compétente pour régler les litiges maritimes, a été saisie par les Pays-Bas car l'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais. La Russie a décidé d'ignorer cette procédure.


Sciences et Avenir 19/11/2013

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Saint-Pétersbourg (AFP) - Une première militante de Greenpeace, la Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, est sortie de prison mercredi, après que la justice russe a permis sa libération sous caution, tout comme pour 18 autres militants qui attendent d'être relâchés.

"Ana Paula Maciel a quitté la prison ! Elle est libre !", a écrit Greenpeace sur Twitter, faisant référence à cette femme, matelot à bord du navire Arctic Sunrise, qui avait été arrêtée en septembre avec 29 autres membres d'équipage. L'ONG a diffusé une photographie de la jeune femme, souriante et tenant une pancarte où il était écrit "Sauvons l'Arctique", à sa sortie.

 euronewsfr / Youtube 20/11/2013

Cette libération intervient alors que depuis lundi, premier jour des audiences à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) pour examiner la nécessité ou non de prolonger la détention provisoire des militants, dont le délai initial de deux mois expire le 24 novembre, la justice russe a décidé de permettre la libération de 19 militants au total, dont Ana Paula Alminhana Maciel.

Pour la seule journée de mercredi, des décisions en ce sens ont été prises concernant sept militants : le capitaine américain de l'Arctic Sunrise, Peter Willcox, les Néerlandais Faïza Oulahsen et Mannes Ubels, et les Britanniques Alexandra Harris et Kieron Bryan, la Danoise Anne Mie Roer Jensen et le Britannique Anthony Perrett.

Jusqu'à présent, un seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février.

Les membres d'équipage bénéficiant de cette mesure doivent chacun verser une caution de 2 millions de roubles (45.000 euros) avant d'être libérés.

Les conditions qui leur seront imposées après, notamment la question de leur liberté de mouvement, restent cependant encore floues.

Selon la législation russe, ils pourraient aussi bien être assignés à résidence, par exemple dans un hôtel, ou leurs déplacements être restreints à la ville de Saint-Pétersbourg, où les 30 membres d'équipage de l'Arctic Sunrise ont récemment été transférés après avoir d'abord été incarcérés à Mourmansk, un port russe sur la mer de Barents. Il est très peu probable qu'ils puissent quitter la Russie en attendant leur procès.

Greenpeace a indiqué sur son compte Twitter se réjouir de ces nouvelles, tout en soulignant que l'affaire "n'est pas finie". "Les détenus ne seront pas libres tant qu'ils ne seront pas rentrés à la maison auprès de leur famille", a souligné Greenpeace dans un communiqué. "Ils sont toujours inculpés d'au moins un crime très grave et, s'ils sont condamnés, risquent des années de prison", a poursuivi l'ONG écologiste.

Les 30 membres de l'équipage ont été inculpés de "piraterie", puis, fin octobre, de "hooliganisme". Leur navire avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté après une action contre une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom dans l'Arctique.

Il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison maximum, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine allant jusqu'à sept ans.

Le traitement réservé à l'Australien Colin Russell, technicien radio, maintenu en détention, a par ailleurs soulevé de nombreuses questions. L'ambassadeur d'Australie en Russie, Paul Myler, a indiqué sur Twitter qu'il se rendait au ministère russe des Affaires étrangères à Moscou pour demander des explications. "On ne comprend pas pourquoi un technicien radio est traité différemment du reste de l'équipage", a-t-il écrit.

A l'annonce de sa prochaine libération sous caution, la Danoise Anne Mie Roer Jensen a tenu à dévoiler un bout de papier, où il était écrit "Free Colin" (Libérez Colin).

Plus tôt dans la journée, la Néerlandaise Faïza Oulahsen avait, elle, remercié ceux qui soutenaient de par le monde les 30 membres d'équipage. "A tous ceux qui appellent à notre libération, je vous remercie énormément, vous nous avez donné de l'espoir, vous nous avez donné de la force", a-t-elle dit.

Vendredi, le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en Allemagne, doit rendre sa décision sur cette affaire. Cette juridiction des Nations unies, compétente pour régler les litiges maritimes, a été saisie par les Pays-Bas, l'Arctic Sunrise battant pavillon néerlandais.


 The Telegraph / Youtube 20/11/2013


Sciences et avenir 20/11/2013

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Saint-Pétersbourg (AFP) - Cinq membres de l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre sont sortis de prison jeudi à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), après la libération la veille de la Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, a annoncé l'ONG sur son compte Twitter.

Le porte-parole de Greenpeace en Russie, Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa, le photographe pigiste Denis Siniakov, qui était aussi à bord du navire Arctic Sunrise au moment de son arraisonnement, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, et le Néo-Zélandais David John Haussmann, ont été libérés après le versement de la caution fixée à 2 millions de roubles (45.000 euros) pour chacun, selon l'ONG.


Une vidéo diffusée sur internet montre la sortie de MM. Siniakov et Allakhverdov, souriants. 
GreenpeaceVideo / Youtube 21/11/2013

"Ce n'est pas un point final, mais une virgule" seulement pour l'instant, a déclaré M. Siniakov, qui venait de retrouver son épouse, devant une foule de journalistes.

Les 30 membres de l'équipage arrêtés en septembre après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique ont été inculpés de piraterie, puis, fin octobre, de hooliganisme. Il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison maximum, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine allant jusqu'à sept ans.

M. Siniakov a confié, dans des propos diffusés par la chaîne câblée Dojd, que la situation avait été difficile à supporter. "C'était horrible car d'un côté je ne pensais pas possible qu'ils aillent jusqu'au bout et nous condamnent pour piraterie, mais bien sûr, cette peine irréelle - 10 à 15 ans - pèse comme un lourd fardeau, pour être honnête", a-t-il dit.

Il a raconté que les conditions à Mourmansk, où les 30 membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise ont été détenus pendant plusieurs semaines, étaient "bien pire" qu'à Saint-Pétersbourg, où ils ont récemment été transférés, mais que le plus dur à supporter avait été la pression psychologique. Il a aussi souligné que le personnel pénitentiaire avait été correct avec lui.

Une première militante de Greenpeace, la Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, matelot à bord de l'Arctic Sunrise, était déjà sortie de prison mercredi.

La Brésilienne a dû fournir aux enquêteurs son adresse temporaire à Saint-Pétersbourg, avant d'être libérée, mais il n'était pas clair dans l'immédiat si elle pouvait quitter la Russie, a précisé à l'AFP un représentant de Greenpeace, Mikhaïl Kreïndline.

Les citoyens russes ne se sont pas vu interdire de quitter la ville, selon la même source.

M. Siniakov et M. Allakhverdov ont indiqué qu'ils rentreraient à Moscou mais qu'ils se rendraient régulièrement à Saint-Pétersbourg pour les audiences judiciaires. Les enquêteurs ont conservé leurs passeports leur permettant de quitter le pays.

Jeudi, la justice russe a décidé de libérer sous caution le Néo-Zélandais John Beauchamp, le cuisinier de bord russe, Rouslan Iakouchev, les Britanniques Frank Hewetson et Iain Rogers, le maître d'équipage canadien Alexandre Paul et la Turque Akhan Gizhem, portant à 26 le nombre de personnes bénéficiant de cette mesure, selon Greenpeace.

Jusqu'à présent, un seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février. L'ambassadeur australien en Russie, Paul Myler, a indiqué sur Twitter que M. Russell ferait appel et était confiant dans la décision qui serait rendue.

De son côté, le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que même si les buts de Greenpeace étaient louables, "la fin ne justifiait pas les moyens". "Servent-ils une noble cause? Oui. Ont-ils bien fait d'aller sur la plateforme? Non", a-t-il déclaré, cité par les agences russes.

L'action de Greenpeace visait à dénoncer les risques de l'exploitation pétrolière dans l'Arctique, une zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.


Sciences et avenir 21/11/2013

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Hambourg (AFP) - Le tribunal international du droit de la mer a demandé vendredi à la Russie de libérer l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise contre le versement d’une caution de 3,6 millions d’euros.


 Le tribunal international du droit de la mer a demandé vendredi à la Russie de libérer l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise contre le versement d’une caution de 3,6 millions d’euros. (c) Afp


La cour, basée à Hambourg, a aussi demandé à la Russie, en échange de cette garantie financière, de rétablir la liberté de navigation du navire et d'autoriser "toutes les personnes qui ont été détenues (...) à quitter le territoire et les zones maritimes relevant de sa juridiction".


Sciences et avenir 22/11/2013

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Les membres de l'équipage du navire de Greenpeace sortis de prison ces derniers jours pourront quitter la Russie une fois les procédures juridiques réglées, a déclaré samedi le chef de l'administration présidentielle russe. Il n'a pas dit si les accusations de piraterie ou d'hooliganisme retenues contre eux avaient été levées.

"Dès que les questions (juridiques) sur la manière dont ils pourront quitter la Russie seront réglées, je pense qu'ils quitteront (le territoire russe), personne ne les retiendra", a déclaré Sergueï Ivanov, évoquant l'absence de visas russes pour les membres étrangers de l'équipage, selon l'agence publique Ria Novosti.

Le Tribunal international du droit de la mer, basé à Hambourg, et saisi par les Pays-Bas, dont le navire Arctic Sunrise de Greenpeace bat pavillon, a demandé vendredi à la Russie d'autoriser "toutes les personnes qui ont été détenues (...) à quitter le territoire et les zones maritimes relevant de sa juridiction".

Le chef de l'administration présidentielle russe a réaffirmé que Moscou, qui a boycotté le procès de cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes internationaux, ne reconnaissait pas la compétence du tribunal dans ce litige. La Russie ne réagira "d'aucune manière, nous n'avons pas l'intention de participer à ce procès", a ajouté M. Ivanov.

Les membres étrangers de l'équipage, dont le Suisse Marco Weber, remis en liberté contre le versement d'une caution de deux millions de roubles chacun, ne peuvent quitter le territoire russe, selon la décision des tribunaux de Saint-Pétersbourg, avait indiqué vendredi le directeur exécutif de Greenpeace, Kumi Naidoo.

Les 30 membres de l'équipage arrêtés en septembre après une action contre une plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique ont été inculpés de piraterie, puis, fin octobre, de hooliganisme. Mais il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison maximum, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine allant jusqu'à sept ans de détention.

Presque tous les 30 membres de l'équipage sont sortis de prison. Un seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février 2014.

romandie 23/11/2013

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Moscou (AFP) - La Russie a indiqué samedi pour la première fois que les membres d'équipage étrangers du navire de Greenpeace arraisonné en septembre et tout juste sortis de prison pourraient quitter le pays prochainement, une annonce accueillie avec prudence par l'ONG.

"Dès que le problème de la manière dont ils pourront quitter la Russie aura été réglé, je pense qu'ils quitteront le territoire russe", a déclaré le chef de l'administration présidentielle, Sergueï Ivanov, sans préciser dans quel délai ils pourront partir, selon les agences russes.

 Les membres de l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre en Russie et sortis de prison ces derniers jours pourront quitter la Russie une fois les procédures juridiques réglées. (c) Afp


"Personne ne les retiendra", a souligné M. Ivanov, en précisant que le problème était lié au fait que les étrangers parmi les 30 membres d'équipage de l'Arctic Sunrise de Greenpeace, libérés sous caution ces derniers jours par la justice russe, n'avaient pas de visa russe.

C'est la première fois depuis le début de cette affaire à la mi-septembre qu'un haut responsable politique russe, proche du président Vladimir Poutine, laisse entendre que les militants étrangers de l'ONG -- issus de 16 pays -- devraient bientôt pouvoir quitter la Russie.

Un juriste de Greenpeace, Anton Beneslavski, a cependant estimé dans une déclaration à la radio Echo de Moscou que les propos de M. Ivanov devaient être accueillis avec prudence compte tenu des difficultés de procédure, soulignant que les membres de l'ONG faisaient l'objet d'une enquête judiciaire.

L'avocat de Greenpeace Mikhaïl Kreindline a de son côté déclaré à l'AFP que "personne ne comprenait vraiment quel était le statut actuel" de ces étrangers libres de leurs mouvements mais dépourvus de visa russe.

Les déclarations du haut responsable du Kremlin surviennent alors que le Tribunal international du droit de la mer, basé à Hambourg (Allemagne) et saisi par les Pays-Bas, dont l'Arctic Sunrise bat le pavillon, a demandé vendredi à la Russie de laisser les étrangers de Greenpeace quitter son territoire.

Le chef de l'administration présidentielle russe a réaffirmé que Moscou, qui a boycotté le procès de cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes internationaux, ne reconnaissait pas la compétence du tribunal dans ce litige.

Mais l'annonce de M. Ivanov à la fin d'une semaine qui avait vu presque tous les membres de Greenpeace libérés sous caution par un tribunal de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) pourrait être interprétée comme un signe de détente à deux mois et demi des jeux Olympiques de Sotchi, dans le sud de la Russie.

L'incarcération des membres de Greenpeace a provoqué de nombreuses critiques en Occident, où des stars telle la chanteuse américaine Madonna ont appelé la Russie à les libérer.

L'action de Greenpeace visait à dénoncer les risques de l'exploitation pétrolière dans l'Arctique russe, une zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.

Un tribunal de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) a ordonné cette semaine la remise en liberté de 29 des 30 membres de l'équipage de Greenpeace arrêtés après une action ciblant une plateforme pétrolière de Gazprom, contre le versement d'une caution de deux millions de roubles chacun (45.000 euros).

Presque tous sont sortis de prison, tandis qu'un seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février 2014.

Les 30 membres de l'équipage ont été inculpés dans un premier temps de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum, avant de voir leur chef d'accusation requalifié en hooliganisme, délit qui leur fait encourir jusqu'à sept ans de détention.

Un journaliste vidéo britannique, Kieron Bryan, parmi les 30 membres de Greenpeace remis en liberté, a déclaré dans une interview à la BBC que l'évocation de la piraterie lors d'une réunion de préparation à l'expédition de l'Arctic Sunrise en Russie avait été accueillie par des rires. Agé de 29 ans, le journaliste a aussi dit que les 24 heures qui avaient suivi sa remise en liberté avaient été "incroyables" et parmi "les meilleurs moments" de sa vie.


 Un tribunal international exige la libération de tous les militants de Greenpeace. euronews (en français) / Youtube 22/11/2013



Sciences et avenir 23/11/2013

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La Russie a répondu avec une dureté inhabituelle à l'action de Greenpeace sur une plate-forme pétrolière en septembre dernier, estime l'organisation environnementale. Celle-ci pourrait à l'avenir mettre la pédale douce dans ses actions dans certains pays.

Greenpeace ne s'attendait pas à une réponse aussi dure des autorités russes. Cette criminalisation des actions de l'organisation est vraiment unique, a expliqué en substance Cécile Bühlmann, présidente du conseil de fondation de Greenpeace Suisse, dans une interview publiée dans la "Zentralschweiz am Sonntag".

"Nous devrons maintenant tirer les leçons de cette expérience", a-t-elle poursuivi. "Nous allons discuter au niveau de Greenpeace International des risques que nous voulons prendre à l'avenir." Le sujet sera également abordé lors de la réunion des trente bureaux nationaux et régionaux de Greenpeace en Espagne en mai prochain.

Toutefois, un changement fondamental d'orientation n'est pas à l'agenda. Concernant l'action menée sur la plate-forme pétrolière russe, Cécile Bühlmann regrette le résultat, mais pas l'action en elle-même. Elle ne peut s'imaginer que Greenpeace renonce à l'avenir à ce type d'actions délicates, même en dehors des pays occidentaux.

En raison de cette "dernière expérience", l'organisation devra cependant évaluer les risques dans certains pays avec davantage de prudence. On ne peut pas par exemple mener les mêmes actions en Chine qu'en Suisse, estime l'ONG.


Les 30 membres de l'équipage avaient été arrêtés en septembre après une action menée contre une plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique. Ils ont été inculpés de piraterie, puis, fin octobre, d'hooliganisme.

Les membres étrangers de l'équipage, dont le Suisse Marco Weber, ont été remis en liberté contre le versement d'une caution de deux millions de roubles chacun. Un seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février 2014.

romandie 24/11/2013

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La justice russe a décidé jeudi en appel de libérer sous caution le dernier membre d'équipage du navire de Greenpeace arraisonné dans l'Arctique russe, l'Australien Colin Russell, a annoncé l'ONG.

 20minutes.fr - Le brise-glace de l'ONG Greenpeace,qui voulait dénoncer des explorations pétrolières de Gazprom, a été pris d'assaut par le FSB. , DENIS SINYAKOV / GREENPEACE / AFP

«Excellente nouvelle! L'Australien Colin Russell est libéré sous caution», a écrit Greenpeace sur Twitter. C'était le seul militant sur les trente membres d'équipage de l'Arctic Sunrise qui n'avait pas bénéficié de cette mesure en première instance.

Les 30 membres de l'équipage ont été inculpés de «piraterie», puis, fin octobre, de «hooliganisme». Leur navire avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté après une action contre une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom dans l'Arctique. Il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison maximum, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine allant jusqu'à sept ans.

20 Minutes 28/11/2013

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Genève (AFP) - Huit militants de Greenpeace ont été interpellés mardi à Genève alors qu'ils protestaient contre les forages pétroliers imminents de Gazprom dans l'Arctique devant et à l'intérieur de l'hôtel abritant la conférence Global Energy 2013, principalement sponsorisé par le groupe industriel russe, a annoncé la police locale.

"Huit activistes ont été arrêtés pour être interrogés", a déclaré le porte-parole de la police de Genève Jean-Philippe Brandt ajoutant ne pas savoir combien de temps ils allaient être détenus.

 Huit militants de Greenpeace ont été interpellés mardi à Genève alors qu'ils protestaient contre les forages pétroliers imminents de Gazprom dans l'Arctique devant et à l'intérieur de l'hôtel abritant la conférence Global Energy 2013, principalement sponsorisé par le groupe industriel russe, a annoncé la police locale. (c) Afp

Les protestataires ont notamment déployé une banderole sur la façade de l'hôtel de luxe Président Wilson, où était inaugurée la conférence, proclamant "Déchets de l'Arctique apportés chez vous par Gazprom", selon une vidéo de la manifestation.

Des militants ont déversé devant l'hôtel de luxe où avait lieu la conférence un tas de neige artificielle qu'ils avaient polluée avec du fuel provenant de tonneaux portant le logo de la compagnie Gazprom et certains d'entre eux, déguisés en ours polaires, ont déambulé sur cette neige.


 greenpeaceCH 3/12/2013

Plusieurs protestataires déguisés en serveurs ont ensuite pénétré à l'intérieur du bâtiment et ont servi aux participants à la conférence des cocktails "Black Swan" (Cygne Noir), le terme industriel désignant une marée noire, et dans lesquels flottaient des ours blancs miniatures dans un épais liquide noir. Une élégante jeune femme se faisant passer pour une représentante de Gazprom a alors tenté de lire un message contre les activités de la compagnie russe lors du cocktail mais a été expulsée par des agents de sécurité.


 
greenpeaceCH 3/12/2013

Selon un communiqué de Greenpeace, le discours qu'elle a été empêchée de prononcer a cependant pu être diffusé grâce à un système audio installé dans la salle. "Greenpeace et les millions de défenseurs de l'Arctique dans le monde ne seront pas réduits au silence par Gazprom ou d'autres compagnies, comme Shell par exemple, qui désire l'exploiter", affirmait notamment le message audio selon l'ONG.

Les protestataires ont également évoqué le cas de leurs 30 collègues emprisonnés en septembre dernier en Russie, puis libérés sous caution, après une action ciblant une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique russe.

"Le pétrole de l'Arctique ne peut pas être utilisé sans provoquer un changement climatique radical", a encore affirmé le message de mardi.


Sciences et avenir 4/12/2013

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Saint-Pétersbourg (AFP) - Les 26 étrangers, parmi les 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace arraisonné dans l'Arctique russe en septembre et libéré après deux mois de détention provisoire, sont empêchés de quitter la Russie, a indiqué vendredi l'ONG.

Les avocats de l'organisation de défense de l'environnement avaient demandé aux autorités russes de donner à l'un des 26 membres étrangers de l'équipage impliqués dans cette affaire la possibilité de quitter la Russie. Mais la militante danoise Anne Mie Jensen a reçu une lettre du comité d'enquête de Russie indiquant que les étrangers impliqués "n'étaient pas libres de quitter le pays", a précisé Greenpeace dans un communiqué.

En conséquence, les 26 étrangers "devraient être contraints de rester à Saint-Pétersbourg pour Noël et peut-être bien au delà", a ajouté l'ONG, en relevant que les autorités russes ignorent la décision d'une juridiction internationale.


 Les 26 étrangers, parmi les 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace arraisonné dans l'Arctique russe en septembre et libéré après deux mois de détention provisoire, sont empêchés de quitter la Russie, a indiqué vendredi l'ONG. (c) Afp



Le tribunal international du droit de la mer avait demandé fin novembre à la Russie de permettre aux membres étrangers de l'équipage de Greenpeace remis en liberté sous caution de pouvoir rentrer dans leur pays. La Russie avait fait savoir qu'elle ne reconnaissait pas la compétence de ce tribunal dans l'affaire Greenpeace.

La situation de ces étrangers est très particulière: arrêtés en mer par un commando des forces russes, ils n'ont pas dans leur passeport de visa témoignant de leur entrée légale en Russie et ne peuvent donc pas quitter le pays.

 AFP 17/10/2013


Ces 26 étrangers et quatre citoyens russes qui se trouvaient à bord du navire Arctic Sunrise de Greenpeace, avaient été arrêtés en septembre après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique, afin de dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.

Détenus dans un premier temps à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, les 30 membres de l'équipage de Greenpeace ont ensuite été transférés à Saint-Pétersbourg, avant d'être remis en liberté sous caution en novembre.

 euronews (en français) 23/10/2013


Inculpés dans un premier temps de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum, ils ont ensuite été inculpés de hooliganisme, délit qui leur fait encourir jusqu'à sept ans de détention.

Le chef de l'administration présidentielle russe, Sergueï Ivanov, avait déclaré fin novembre que les membres étrangers de Greenpeace pourraient rentrer chez eux "dès que le problème de la manière dont ils pourront quitter la Russie aura été réglé".

Sciences et avenir 13/12/2013

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Les députés russes ont approuvé mercredi la loi sur l'amnistie pour les 20 ans de la Constitution, qui va bénéficier aux membres du groupe contestataire Pussy Riot et aux 30 activistes de Greenpeace, dont le Zurichois Marco Weber. La date du retour des 26 protestataires étrangers dans leur pays n'est pas encore connue.

Le texte, présenté par le Kremlin le 9 décembre, a été adopté par 446 députés sur 450 à la Douma (chambre basse) en dernière lecture. L'ex-magnat du pétrole et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski ne bénéficiera toutefois pas de l'amnistie.

L'organisation de protection de l'environnement Greenpeace s'est déclarée soulagée à l'annonce de la nouvelle. "Greenpeace Suisse se réjouit pour l'activiste Marco Weber et sa famille, a déclaré mercredi à l'ats son porte-parole Yves Zenger. L'organisation dit espérer un retour rapide en Suisse.

L'arrestation des 30 activistes de Greenpeace avait suscité de vives critiques en Occident et été interprétée comme un signe donné par le président Poutine de sa volonté de poursuivre le développement de la mer Arctique.

Les "30 de l'Arctique" avaient été appréhendés le 18 septembre alors qu'ils menaient une opération à bord du brise-glace Arctic Sunrise contre la plate-forme Prirazlomnaïa exploitée par la société publique Gazprom. L'ONG entendait attirer l'attention sur les dangers d'une exploitation pétrolière de l'océan Arctique, à l'écosystème fragile.

Ils avaient été emprisonnés dans des conditions difficiles pendant deux mois, puis libérés sous caution sans pouvoir quitter la Russie.

romandie 18/12/2013

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Moscou (AFP) - La justice russe a mis fin mercredi à presque toutes les poursuites visant les militants de Greenpeace inculpés après une action dans l'Arctique et amnistiés, ouvrant la voie à leur départ du pays.

Les membres d'équipage du navire Arctic Sunrise ont tous été convoqués mercredi dans les locaux du Comité d'enquête russe à Saint-Pétersbourg, en charge du dossier, qui leur signifiait au fil de la journée l'abandon des charges, a indiqué Greenpeace dans un communiqué.

 SIPAMEDIA 20/12/2013

Dans la soirée, l'ONG a annoncé que les charges avaient été levées pour 29 personnes sur trente... "L'Italien Cristian d'Alessandro est contraint de revenir au comité d'enquête demain, car il n'a pas été possible de lui trouver un traducteur aujourd'hui", explique Greenpeace.

Mardi, les enquêteurs avaient déjà notifié le Britannique Anthony Perrett de la fin des poursuites le visant.

 AFP 26/12/2013

"L'abandon des poursuites est un immense soulagement", a dit M. Perrett, originaire du Pays de Galle, dans une interview accordée à la radio BBC Wales. Il a ajouté espérer quitter le territoire russe d'ici au début de la semaine prochaine.

La plupart des militants qui ne sont pas Russes - ils sont 26 au total - doivent encore obtenir des visas de sortie sur leur passeport pour pouvoir rejoindre leur pays, ce qui devrait être possible "dans les jours à venir", selon l'ONG.

Arrêtés en mer par un commando des forces russes, ils n'ont en effet pas dans leur passeport de visa témoignant de leur entrée légale en Russie, ce qui les empêche de ressortir à tout moment.

Même si les ressortissants du Brésil, d'Argentine, de Turquie et d'Ukraine n'ont en principe pas besoin de visa pour se rendre en Russie selon des conventions bilatérales, les militants de Greenpeace originaires de ces pays doivent quand même obtenir une autorisation du service des migrations pour quitter le territoire, a indiqué à l'AFP un porte-parole de Greenpeace.

Les trente membres d'équipage ont signé lundi un document dans lequel ils disaient ne pas s'opposer à l'amnistie qui a été votée la semaine dernière par le Parlement russe à l'occasion des 20 ans de la Constitution.


Sciences et avenir 25/12/2013

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Un premier militant de Greenpeace a pris un train jeudi soir pour quitter la Russie et rentrer chez lui, plus de trois mois après avoir été arrêté avec 29 autres membres d'équipage d'un navire de l'ONG pour une action dans l'Arctique.

Dmitri Litvinov, un Suédo-Américain d'origine russe, a quitté à 20H25 (16H25 GMT) Saint-Pétersbourg à bord d'un train pour Helsinki en Finlande. Il avait reçu dans la journée un visa lui permettant de quitter le territoire russe après avoir été amnistié. Il entrera en Finlande à 20H30 heure locale (17H30 GMT), a indiqué Greenpeace dans un communiqué. Le militant doit ensuite rejoindre Stockholm par ferry.

"Je quitte la Russie avec des sentiments mitigés: je ressens d'un côté le soulagement que tout soit terminé et de l'autre un sentiment d'injustice car on nous considère comme des criminels", a-t-il confié à l'AFP peu avant son départ. "Les poursuites contre nous sont levées mais l'affaire n'est pas close", a-t-il expliqué. "Je m'inquiète pour les autres qui vivent en Russie", a-t-il aussi déclaré, disant être incertain de pouvoir jamais revenir en Russie.

M. Litvinov est le fils de Pavel Litvinov, un dissident soviétique, et l'arrière petit-fils d'un ministre des Affaires étrangères de Staline. Cité dans un communiqué de Greenpeace, il a toutefois dit "ne pas regretter" ce qu'il avait fait.

M. Litvinov s'est aussi dit "triste" de voir que l'Arctique n'avait pu être "sauvé". En effet, la semaine dernière, le géant russe Gazprom a annoncé avoir commencé à extraire du pétrole depuis la plateforme ciblée par Greenpeace, sur le gisement Prirazlomnoïe.

Leur action a valu aux militants écologistes d'être dans un premier temps inculpés de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum. Puis ce chef d'inculpation a été requalifié par la suite en "hooliganisme", délit qui leur faisait encourir jusqu'à sept ans de détention.

Après avoir mis fin officiellement ces derniers jours aux poursuites les visant, la Russie a commencé jeudi à délivrer des visas aux ressortissants non-Russes. Quatorze d'entre eux, dont le Français Francesco Pisanu, ont reçu leur visa jeudi et le montraient fièrement aux journalistes devant le bâtiment du service d'immigration. Les autres doivent obtenir le leur vendredi.

Selon un communiqué de Greenpeace, la plupart d'entre eux devrait quitter la Russie vendredi. L'ONG attend encore que les enquêteurs russes rendent tous les équipements saisis pendant l'opération contre les militants ainsi que l'Arctic Sunrise, qui est toujours retenu dans le port de Mourmansk (nord-ouest).

L'incarcération de l'équipe avait soulevé de nombreuses critiques en Occident, où des stars telle la chanteuse américaine Madonna ont appelé la Russie à les libérer.

L'amnistie dont ils ont bénéficié et qui a aussi permis la libération des deux jeunes femmes du groupe contestataire Pussy Riot a été interprétée, tout comme la grâce accordée par le président Vladimir Poutine à l'ex-oligarque critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, comme une volonté du Kremlin d'améliorer l'image de la Russie à l'approche des jeux Olympiques d'hiver de Sotchi.


AFP / Yahoo actualités 26/12/2013

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SAINT-PETERSBOURG - Six militants de Greenpeace amnistiés, cinq Britanniques et un Canadien, ont quitté vendredi la Russie à bord d'un avion qui a décollé de Saint-Pétersbourg pour Paris, 100 jours près avoir été arrêtés pour une action dans l'Arctique, a annoncé l'ONG.

Un avion avec à son bord cinq Britanniques et un Canadien a décollé peu après 11H30 (07H30 GMT) de l'aéroport de Saint-Pétersbourg, a indiqué Greenpeace dans un communiqué. Un peu plus tard, un porte-parole a précisé que l'avion était à destination de Paris. Les militants sont Anthony Perrett, Phil Ball, Iain Rogers, Alex Harris, Kieron Bryan et Alexandre Paul.

Jeudi soir, le Suédo-Américain d'origine russe Dmitri Litvinov avait déjà quitté la Russie à bord d'un train pour la Finlande, après avoir obtenu un visa de sortie du territoire russe.

Après avoir mis fin officiellement ces derniers jours aux poursuites les visant, la Russie a commencé jeudi à délivrer des visas aux ressortissants non-Russes.  Interpellés en mer par un commando des forces russes, ils ne disposaient en effet pas de visa d'entrée sur le territoire russe, ce qui les empêchait aussi de le quitter.


ROMANDIE 27/12/2013

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Moscou (AFP) - Faiza Oulahsen a passé plus de deux mois en prison à la suite de l'action de Greenpeace dans les eaux du Grand Nord russe mais la militante se dit "encore plus engagée" pour la protection de l'Arctique après cette épreuve.

"Je n'ai aucun regret, je n'en avais pas quand le navire a été arraisonné ou pendant les deux mois de détention", assure à l'AFP la militante néerlandaise de 26 ans.

"Nous n'avons rien fait de mal et je reste fermement engagée pour sauver l'Arctique et mettre fin aux forages pétroliers dans l'Arctique", affirme la militante. "On peut dire que je suis devenue encore plus engagée en prison".

 Faiza Oulahsen a passé plus de deux mois en prison à la suite de l'action de Greenpeace dans les eaux du Grand Nord russe mais la militante se dit "encore plus engagée" pour la protection de l'Arctique après cette épreuve. (c) Afp

Amnistiée et désormais libre de rentrer dans son pays, la jeune femme a accordé un entretien par téléphone à l'AFP avant de quitter Saint-Pétersbourg après 100 jours en Russie, toujours sous le choc de pouvoir "être dans la rue sans gardien ni personne à côté".

Présentée par Greenpeace comme l'une de ses plus jeunes militantes, Faiza Oulahsen travaille pour l'organisation depuis 2011 après des études de sciences politiques à Amsterdam. Avec les 29 autres membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, elle a été arrêtée fin septembre lors d'une action contre une plateforme pétrolière du géant public russe des hydrocarbures Gazprom dans la mer de Barents.

"Est-ce que je dois m'excuser pour un crime que je n'ai pas commis? Est-ce que je dois m'excuser pour essayer de protéger l'Arctique pour les générations futures? Non. J'ai agi pour quelque chose auquel je crois, d'une manière pacifique et non violente", souligne la jeune femme.

Interpellés lors d'une action commando lancée par les forces de l'ordre à bord d'un hélicoptère, les militants de Greenpeace ont été placés en détention à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, puis à Saint-Pétersbourg, avant d'être libérés sous caution. La saga s'est terminée avec l'adoption la semaine dernière d'une loi d’amnistie par le Parlement russe à occasion des 20 ans de la Constitution. Cela a permis l'abandon des charges et la délivrance de visas de sortie du territoire pour les 26 militants non Russes.

"On nous a écartés pendant deux mois pour des accusations absurdes. Je n'ai jamais cessé de dire que je continuerais de travailler dans le militantisme, quoi qu'ils fassent", assure Faiza Oulahsen. La militante reconnaît avoir vécu douloureusement son placement en détention provisoire après son arrestation.

"J'ai à peine dormi ou mangé pendant une semaine, j'ai perdu beaucoup de poids. J'étais d'abord inquiète pour ma mère", raconte-t-elle. "J'étais inquiète de finir derrière les barreaux dans un pays où tout peut arriver". Dans sa cellule de la prison de Mourmansk, dont une fenêtre était cassée, elle se souvient avoir vu des rats rentrer. Les rares moments de consolation venaient pendant les promenades, quand elle pouvait échanger quelques mots avec les autres militants en criant à travers les murs. "C'est un processus politique, ils veulent nous effrayer, ils veulent nous voir souffrir", juge l'adhérente de Greenpeace.

Elle raconte avoir vécu "comme une claque" l'annonce le 20 décembre du lancement de la production de la plateforme de Gazprom visée par Greenpeace, sur le gisement de Prirazlomnoïé, aux réserves d'or noir estimées à 71,96 millions de tonnes.

"Mais on ne va pas gagner le combat pour l'Arctique en quelques semaines ou avec une seule action. Des batailles pour l’environnement comme celle-là prennent des années et ce n'est que le début", promet Faiza Oulahsen.




Sciences et Avenir 27/12/2013

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Des militants de Greenpeace, parmi les trente bloqués pendant trois mois en Russie après une action dans l'Arctique avant d'être amnistiés, ont demandé samedi des excuses. Ils ont dénoncé une "agression dénuée de sens" et annoncé la poursuite de la lutte pour sauver l'Arctique.

Camila Speziale, une militante argentine de Greenpeace amnistiée par la Russie, a estimé samedi que Moscou devait des excuses aux 30 membres de l'équipage de l'association arrêtés. "La Russie nous doit des excuses à tous", a-t-elle affirmé à des journalistes à son arrivée à l'aéroport international d'Ezeiza, près de Buenos Aires, en compagnie d'un autre militant argentin de l'ONG, Hernan Perez Orsi.

Camila Speziale, 21 ans, a notamment raconté avoir particulièrement mal vécu "l'isolement qui s'est ajouté à un fort sentiment d'injustice".

Ces deux militants et 28 autres membres de l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, dont un Suisse et quatre Russes, avaient été arrêtés le 19 septembre après une action contre une plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique visant à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.

Cette action leur a valu d'être dans un premier temps inculpés de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum. Ce chef d'inculpation a été requalifié par la suite en "hooliganisme", délit qui leur faisait encourir jusqu'à sept ans de détention. D'abord détenus à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, ils avaient été ensuite transférés à Saint-Pétersbourg, avant d'être remis en liberté sous caution en novembre et finalement de bénéficier d'une amnistie votée la semaine dernière par le Parlement russe à l'occasion des 20 ans de la Constitution.

Hernan Perez Orsi, âgé de 40 ans, a dénoncé "une agression démesurée et violente dénuée de sens" de la part des autorités russes. "Ils ont voulu faire de nous un exemple, des boucs-émissaires".

"Tous savaient que nous étions complètement innocents. Ils m'ont enlevée de manière illégale dans les eaux internationales, pas en Russie. Nous avons accepté l'amnistie parce que c'était le seul moyen de revenir", a poursuivi Camila Speziale.

Romandie 28/12/2013

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Saint-Pétersbourg (AFP) - Le dernier des 26 militants étrangers de Greenpeace amnistiés par les autorités russes, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, a quitté dimanche la Russie, un peu plus de 100 jours après avoir été arrêté pour une action dans l'Arctique, se disant déterminé à poursuivre le combat.

"Le militant polonais Tomasz Dziemianczuk a quitté la Russie, il est le 26e et le dernier étranger" des 30 membres de l'équipage d'un navire de Greenpeace arraisonné fin septembre par les garde-côtes russes, a annoncé l'ONG dans un communiqué.

Le dernier des 26 militants étrangers de Greenpeace, amnistiés par les autorités russes, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, a quitté dimanche la Russie, un peu plus de 100 jours après avoir été arrêté pour une action dans l'Arctique, a annoncé l'ONG. (c) Afp

"Cela marque le début d'un nouveau chapitre dans la campagne visant à sauver l'Arctique", s'est félicité Greenpeace.

Vingt-cinq autres militants étrangers de Greenpeace originaires notamment des Etats-Unis, d'Argentine, de France, de Grande-Bretagne, de Canada, de Suisse et des Pays-Bas, avaient déjà quitté la Russie entre jeudi et samedi, après avoir obtenu leurs visas de sortie.

"Je suis très heureux de rentrer chez moi", a déclaré M. Dziemianczuk, 37 ans, cité dans le communiqué, tout en soulignant lui aussi que l'action à cause de laquelle il avait été mis en prison n'était qu'un "grand début de notre campagne pour l'Arctique". "Nous sommes allés dans le Nord pour entreprendre une action contre les compagnies pétrolières qui s'alignent pour profiter de la fonte des glaces dans l'Arctique", et cette campagne "est loin d'être finie", a-t-il ajouté.

Les 26 non militants non russes ont reçu l'autorisation de quitter le pays. Les accusations criminelles ont été abandonnées au début du mois en vertu d'une amnistie.euronews (in English)  27/12/2013

Les 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, parmi lesquels 26 étrangers issus de 18 pays différents, ont été arrêtés fin septembre après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique visant à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.

"L'Arctique, c'est le battement du coeur de notre climat, indice de la santé de notre planète, mais il est menacé profondément par les attaques du changement climatique et de l'industrie pétrolière irresponsable", a déclaré Ben Ayliffe, militant pour l'Arctique chez Greenpeace International, cité dans le communiqué. "Nous ne resterons pas silencieux pendant que les groupes comme Gazprom et Shell s'alignent pour profiter de la destruction de l'Arctique", a-t-il souligné.

[...]"Nous sommes soulagés que les militants rentrent chez eux, mais ils n'auraient jamais dû être inculpés", a insisté M. Ayliffe. Mais, l'Arctic Sunrise est toujours détenu par la Russie après son arraisonnement, rappelle Greenpeace, en appelant le Comité d'enquête russe chargé de ce dossier à "faciliter le retour du navire" battant le pavillon néerlandais à Amsterdam.

Au cours de cette saga qui a duré plus de trois mois, plus de 2,6 millions de personnes à travers le monde ont écrit aux ambassades russes dans leurs pays pour exiger la libération des militants, selon l'ONG. Des manifestations de protestation contre leur arrestation ont eu lieu ces derniers mois dans plus de 150 villes de 46 pays, selon la même source.

Des figures politiques de premier rang ont également apporté leur soutien aux membres de l'équipage de Greenpeace, souligne l'ONG. Parmi elles figurent la présidente brésilienne Dilma Rousseff, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron, le président français François Hollande et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.


Sciences et avenir 29/12/2013

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Ne voulant pas revenir en avion, l'activiste zurichois de Greenpeace Marco Weber a voyagé de Russie en Suisse en train. Le trajet a duré 50 heures, a indiqué Markus Alleman, co-directeur de Greenpeace Suisse, dans des interviews publiées par plusieurs médias.

Marco Weber est arrivé lundi matin à la gare de Zurich avec le train de nuit en provenance de Hambourg, précise Greenpeace sur son site Internet. C'est là qu'il a retrouvé sa famille et ses amis après trois mois "épuisants". Le Zurichois a pu quitter la Russie à la fin de la semaine passée après trois mois en captivité.

greenpeaceCH 31/12/2013


Marco Weber a été arrêté fin septembre avec 27 autres activistes de Greenpeace et deux journalistes par les autorités russes après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique. Ils voulaient dénoncer l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.

La Russie a mis officiellement fin aux poursuites. Les activistes ont reçu un visa de sortie.

romandie 31/12/2013

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Moscou (AFP) - Le navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, arraisonné en septembre dans l'Arctique russe après une action contre une plateforme pétrolière, est toujours sous séquestre en Russie malgré une décision de la justice internationale, a indiqué l'ONG jeudi.

"L'Arctic Sunrise est toujours dans le port de Mourmansk. Nos avocats s'efforcent d'obtenir la levée du séquestre", a déclaré à l'AFP Tatiana Vassilieva, porte-parole de Greenpeace Russie. "Aucune condition n'est avancée (par les autorités russes). On n'a pour l'instant aucune idée des délais dans lesquels le séquestre pourrait être levé", a-t-elle ajouté.

Son équipage international d'abord accusé de piraterie -- un crime passible de 15 ans de prison -- et incarcéré pour deux mois, puis de hooliganisme et finalement amnistié fin décembre, l'épopée du navire de Greenpeace, qui bat pavillon des Pays-Bas, avait suscité une vive controverse et de nombreuses réactions dans le monde. Le Tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg (Allemagne), a ordonné fin novembre à la Russie de libérer le navire moyennant une caution fixée à 3,6 millions d'euros.

Le 2 décembre, les Pays-Bas ont produit une garantie bancaire constituant la caution, selon un fac-similé du document disponible sur le site du tribunal. La Russie, arguant d'une clause excluant les cas concernant ses droits "souverains", avait cependant refusé de participer aux travaux du tribunal, et n'a pas reconnu sa décision. Le Tribunal a réfuté cet argument.

L'Arctic Sunrise, un navire océanographique brise-glace d'une cinquantaine de mètres, avait été arraisonné le 19 septembre par un commando héliporté des gardes-côtes russes en mer de Barents, et escorté jusqu'au port de Mourmansk. L'équipage - 30 personnes dont 28 militants de l'ONG, de 18 nationalités différentes - avait été interpellé et incarcéré.

Des membres de l'équipage, à bord de canots pneumatiques, avaient auparavant tenté d'escalader une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom pour y déployer une bannière dénonçant les risques pour les écosystèmes fragiles de l'Arctique.

Le litige a été évoqué la semaine dernière après l'arraisonnement le 4 janvier par les forces sénégalaises d'un navire russe de pêche industrielle, l'Oleg Naïdenov, accusé de pêche illégale et placé sous séquestre avec son équipage dans le port de Dakar. L'Agence fédérale russe de la pêche a affirmé que les autorités sénégalaises avaient agi en lien avec Greenpeace, l'organisation écologiste s'étant montrée active ces dernières années dans la dénonciation de la pêche illégale dans les eaux du Sénégal. L'Agence fédérale russe a notamment mis en cause le ministre sénégalais de la Pêche, Haïdar El-Ali, un militant écologiste connu.

Greenpeace a démenti, soulignant cependant avoir surpris en 2012 le navire russe en train de pêcher illégalement dans les eaux sénégalaises. Le navire de Greenpeace qui surveillait la zone à l'époque était l'Arctic Sunrise.

"L'Oleg Naïdenov a été arraisonné et amené au port de Dakar, rejoignant le sort de l'Arctic Sunrise qui reste sous séquestre à Mourmansk", a observé Greenpeace dans un communiqué le 9 janvier.

L'ONG a observé que Mourmansk était "par coïncidence" le port d'attache du chalutier russe.

romandie 16/1/2014

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La Haye - Le navire Rainbow Warrior de Greenpeace devait appareiller lundi pour aller à la rencontre d'un tanker russe transportant la première cargaison de pétrole extrait offshore dans l'Arctique, achetée par le Français Total.

Le navire devait quitter le port de Rotterdam en début d'après-midi et devrait arriver à hauteur du pétrolier russe, le Mikhail Ulyanov, lui-même en route pour Rotterdam, dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé Greenpeace.

Son capitaine n'est autre que Peter Wilcox, un des Arctic 30, les activistes de Greenpeace interpellé par les autorités russes en septembre alors qu'ils menaient une action contre une plateforme pétrolière du russe Gazprom, dont est issu le pétrole transporté. Cette action visait à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes fragiles.

Les interpellations, particulièrement musclées, avaient été effectuées alors que quelques militants tentaient d'escalader la plateforme, située dans des eaux internationales.

Inculpés pour piraterie, les activistes avaient finalement été libérés sous caution en novembre avant de bénéficier d'une amnistie en décembre, mais leur navire, l'Arctic Sunrise, est toujours aux mains des autorités russes.

Nous souhaitons escorter le navire jusque dans le port, a déclaré à l'AFP Patric Salize, un activiste de Greenpeace se trouvant à bord du Rainbow Warrior, refusant de préciser si les 23 membres d'équipage avaient prévu d'autres actions.

Nous ne divulguons pas à l'avance ce que nous allons faire, mais je peux vous assurer que nous enverrons un message clair au monde : ce pétrole est très dangereux!, a pour sa part soutenu Willem Wiskerke, également à bord du Rainbow Warrior.

L'activiste de Greenpeace Ben Ayliffe a accusé le groupe français Total d'hypocrise complète pour l'achat de cette cargaison de pétrole après que le PDG de Total, Christophe de Margerie, ait dit en 2012 que sa société ne forerait pas dans l'Arctique. L'information selon laquelle Total a acheté sur le marché spot du pétrole produit en Arctique est correcte, a confirmé un porte-parole de Total en France.

Il a toutefois insisté sur le fait que Total s'était engagé à ne pas explorer ni à produire du pétrole dans l'Arctique car les risques environnementaux y sont trop élevés.

Le PDG a promis de ne pas forer dans ces eaux glacées du Grand Nord, mais est apparemment très content d'acheter ce truc si Gazprom prend le risque, a déclaré M. Ayliffe, cité dans un communiqué. M. De Margerie ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, a-t-il ajouté.

Romandie 28/4/2014

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La Haye - La police néerlandaise a interpellé jeudi une trentaine d'activistes de Greenpeace, dont le capitaine du célèbre Rainbow Warrior, alors qu'ils empêchaient un tanker russe de livrer du pétrole de l'Arctique au port de Rotterdam.

Le capitaine a été interpellé et le navire emmené ailleurs, a indiqué à l'AFP Roland Eckers, un porte-parole de la police néerlandaise, à propos du Rainbow Warrior.

rtvrijnmond 01/05/2014


Il a précisé que le pétrolier russe Mikhail Ulyanov, qui transporte la première cargaison de pétrole extrait offshore dans l'Arctique, avait finalement pu s'amarrer.

Plusieurs activistes ont escaladé une barrière pour empêcher le navire de s'amarrer tandis que d'autres étaient dans de petits bateaux, eux aussi pour empêcher le tanker, a ajouté M. Eckers. Plusieurs activistes ont été interpellés, environ 30, a-t-il précisé.

Le capitaine est le seul à bord du Rainbow Warrior à avoir été interpellé, a assuré la police néerlandaise. Les autres activistes arrêtés opéraient notamment dans de petits bateaux et s'étaient positionnés entre le quai et le pétrolier russe.

Willem Wiskerke, un activiste de Greenpeace se trouvant à bord du Rainbow Warrior, a soutenu que la police avait momentanément détenu l'équipage du Rainbow Warrior dans le réfectoire du bateau.

Greenpeace souhaitait protester contre l'exploitation d'hydrocarbures dans l'Arctique, zone aux écosystèmes fragiles. Ses activistes ont déployé une banderole Pas de pétrole de l'Arctique sur la coque du pétrolier.

Au total, 80 activistes appuyés par le Rainbow Warrior avaient tenté de bloquer l'arrivée du Mikhail Ulyanov. Le Rainbow Warrior avait quitté le port de Rotterdam lundi pour aller intercepter le Mikhail Ulyanov en mer du Nord, mais le pétrolier avait éteint son système de localisation satellite pour éviter de se faire prendre en chasse par Greenpeace.

Le capitaine du Rainbow Warrior n'est autre que Peter Wilcox, l'un des 30 activistes de Greenpeace interpellés par les autorités russes en septembre alors qu'ils menaient une action contre une plateforme pétrolière du russe Gazprom en Arctique.

La cargaison transportée par le Mikhail Ulyanov a été achetée par le français Total et provient précisément de la plateforme contre laquelle Greenpeace avait mené son action en septembre. Greenpeace accuse le groupe français d'hypocrisie totale pour l'achat de cette cargaison de pétrole après que son PDG, Christophe de Margerie, ait dit en 2012 que sa société ne forerait pas dans l'Arctique.

Il s'agit d'un contrat spot et non d'un contrat d'achat de long terme, a souligné un porte-parole de Total. Il n'y a pas d'autres commandes de brut dans la zone Arctique en cours, a-t-il ajouté.

Total achète du pétrole russe depuis des années et continuera à le faire en fonction de ses besoins et des opportunités de marché, a ajouté la même source.

Inculpés pour piraterie, les activistes avaient finalement été libéré sous caution en novembre avant de bénéficier d'une amnistie en décembre,

On se souvient de l'épisode concernant les 30 marins interpelés par la Russie en septembre puis libérés et amnistiés en décembre, mais leur navire, l'Arctic Sunrise, est toujours aux mains des autorités russes...


Romandie 01/05/2014

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L'ONG, qui dénonce les tentatives de forage de l'entreprise Shell en Arctique, souhaite que le fabricant de jouets cesse ses partenariats avec le pétrolier.

Greenpeace est toujours en campagne. Dernier combat en date ? Mettre un terme aux liens commerciaux qui unissent le pétrolier Shell à Lego, le deuxième plus gros constructeur de jouets au monde. Depuis les années 1960, le fabricant danois entretient des relations commerciales privilégiées avec la compagnie pétrolière, apposant son célèbre coquillage jaune et rouge sur certains jouets. Depuis deux ans, les stations-service Shell proposent même à la vente ou en cadeaux des boîtes de la célèbre marque à ses clients.

 Des voitures Lego sponsorisées par Shell, en vente dans les stations-service de la marque de 26 pays. ©️ Publicité Lego - bit.ly/1s1ToxH

Pour l'ONG, ce partenariat entre une "marque extrêmement respectable qui touche 75 millions d'enfants par an" et le géant du pétrole doit cesser : "Les bénéfices que Shell peut retirer d'un partenariat avec Lego sont manifestes. En revanche, on comprend moins bien pourquoi Lego accepte d'être le partenaire privilégié d'un industriel qui détruit l'Arctique et l'avenir des prochaines générations. Lego doit bâtir des univers, pas les détruire !", explique Anne Valette, chargée de campagne à Greenpeace France. En 2012 et en 2013, Greenpeace a estimé la "valeur publicitaire" de ce partenariat à 116 millions de dollars pour Shell. En tout, 16 millions de boîtes de jeux auraient été vendues dans les stations-service de 26 pays, dont la France.

Shell fait partie des six "supermajors" de l'industrie pétrolière mondiale. L'entreprise a investi 4,5 milliards de dollars pour exploiter les sous-sols au large de l'Alaska, sans succès. Elle compte désormais sur son accord avec Gazprom et les eaux russes pour rentabiliser ses investissements et espérer mettre la main sur cette manne énergétique dont les réserves totales, encore inconnues, pourraient être énormes. "Les dangers de l'exploitation pétrolière en Arctique sont immenses. Températures glaciales, conditions climatiques extrêmes et éloignement géographique constituent de sérieux obstacles aux interventions de dépollution", met en garde Greenpeace.

Le président du groupe Lego, basé à Billund au Danemark, n'a pas tardé à réagir. "Nous sommes profondément attristés lorsque la marque Lego est utilisée comme instrument dans un différend entre organisations", se défend Jørgen Vig Knudstorp, dans un communiqué publié mardi. Il renvoie Shell à ses responsabilités et l'encourage à "prendre les mesures nécessaires face à toute poursuite éventuelle engagée" contre lui. "Les contrats de copromotion, à l'instar de celui passé avec Shell, constituent l'un des nombreux moyens de rendre les briques Lego accessibles à davantage d'enfants", souligne-t-il. Bref, Lego entend continuer son business as usual.

En quarante années d'existence, Greenpeace a remporté plusieurs victoires de taille sur les pratiques environnementales des grandes marques. Elle a fait reculer Nestlé sur la question de l'huile de palme ou Mattel sur l'utilisation de bois issu de la déforestation. Malgré la pétition lancée ce 1er juillet, qui recueille à cette date 145 000 signatures, la "Lego-lution" souhaitée par Greenpeace reste pour l'instant lettre morte.


Le Point 3/7/2014

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Santiago du Chili - Greenpeace a réalisé jeudi une opération face à un magasin de jouets Lego à Santiago du Chili pour demander l'annulation d'un contrat commercial liant cette entreprise avec la compagnie pétrolière Shell, accusée de vouloir prospecter du pétrole en Arctique.

GreenpeaceUKLondon 15/7/2014


Cette action s'inscrivait dans le cadre d'une campagne mondiale de protestation contre des prospections menées par la compagnie pétrolière en Arctique, qui a permis le recueil de 600.000 signatures, selon l'organisation de défense de l'environnement.

Ces dernières années, la compagnie pétrolière a utilisé Lego pour redorer son image et cacher des projets d'extraction de pétrole en Arctique, a affirmé M. Asun.

Le fabricant de jouets a fait part de son intention de renouveler son partenariat commercial avec Shell pour un an, selon un communiqué de Greenpeace

Romandie 24/7/2014

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Moscou - Le géant russe du pétrole Rosneft, visé par les sanctions américaines en raison de la crise ukrainienne, a annoncé vendredi avoir conclu un accord avec le groupe public vietnamien d'hydrocarbures PetroVietnam sur l'exploration du plateau continental dans la mer de Petchora, dans l'Arctique russe.

seeprogress 19/8/2012


Romandie 5/9/2014

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Cher Lego, une fois de plus, nous sommes très tristes. Nous venons d’apprendre que vous avez lancé une nouvelle collection de jouets Shell à Singapour. Et ce n’est qu’un début – ces jouets devraient être disponibles d’ici un an dans les stations-service Shell du monde entier.



Il y a à peine quelques jours, Shell présentait aux autorités américaines les projets de forage exploratoire qu’elle compte effectuer dès l’été prochain dans l’océan Arctique, au large de l’Alaska. La compagnie pétrolière semble avoir la mémoire courte : elle a déjà oublié les déboires en série qu’elle a connus en 2013. Elle avait alors a perdu le contrôle du Kulluk, sa plateforme de forage, qui s’était échouée près d’une réserve naturelle. En réalité, Shell avait décidé de procéder à son remorquage alors que les conditions météorologiques étaient mauvaises, et ce uniquement pour échapper à des taxes.

Cher LEGO, en vous affichant aux côtés de Shell au moment où elle récidive avec ses forages en Arctique, vous courrez le risque d’être vous aussi éclaboussé par ces projets dangereux et controversés.

Cautionnez-vous les projets fous de Shell ? Les conditions extrêmes de l’Arctique – températures glaciales, plusieurs mois d’obscurité, présence d’icebergs flottants géants et eaux agitées – rendent les forages offshore extrêmement dangereux. les scientifiques s’accordent à dire qu’une marée noire dans l’Arctique serait impossible à nettoyer, ce qui serait un désastre pour les populations de la région et les écosystèmes uniques qu’elle abrite.

Ils affirment aussi que si nous voulons enrayer les bouleversements climatiques, il ne faut plus extraire de combustibles fossiles.

Mais Shell et d’autres compagnies pétrolières sont prêtes à prendre tous les risques pour extraire jusqu’à la dernière goutte de pétrole, pour leurs propres intérêts économiques. Et vous, LEGO, vous leur servez de faire-valoir.

LEGO, cessez d’être un jouet dans les mains de Shell ! Les autorités américaines doivent prendre en considération les risques environnementaux, sociaux et politiques avant de donner le feu vert à Shell pour ses nouveaux forages exploratoires. Et c’est là où vous entrez en jeu, LEGO.

Shell vous utilise pour se donner l’image d’une entreprise positive. Grâce à vos jouets, son logo atterrit entre les mains de millions d’enfants. Elle s’immisce insidieusement mais sûrement dans les salles de jeux des enfants, voire dans leur esprit. Aujourd’hui, elle fait du lobbying auprès des dirigeants pour obtenir l’autorisation de forer en Arctique. Elle fait aussi les yeux doux à la prochaine génération de consommateurs, d’électeurs, de dirigeants d’entreprises, d’actionnaires et de responsables politiques. Bref, elle s’assure d’avoir les décideurs d’aujourd’hui et de demain dans la poche.

"C’est lorsque nous sommes enfants que nous nouons les liens émotionnels les plus durables, et les entreprises ne le savent que trop bien. L’un des plus grands dangers de la publicité envahissante destinée aux enfants, c’est que certaines entreprises sans scrupule utilisent ce ressort pour construire ce que les spécialistes du marketing appellent une fidélité “du berceau jusqu’à la tombe”. Dr. Susan Linn, psychologue affiliée à la Harvard Medical School et auteure de Consuming Kids: The Hostile Takeover of Childhood

 LEGO, est-ce qu’un million de demandes seront suffisantes pour vous faire changer d’avis ?

... Plus d'un million de personnes se sont exprimées pour vous exhorter à ne pas soutenir les pratiques destructrices de Shell dans l’Arctique. Vos mini-figurines se sont rebellées aux quatre coins du globe. La LEGOlution est en marche et bien déterminée à aller jusqu’au bout !

Lire toutes les actualités de la campagne Save The Arctic

Greenpeace 22/9/2014

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Los Angeles - Des militants de Greenpeace sont grimpés sur une plateforme pétrolière du géant des hydrocarbures Shell qui se déplaçait vers l'Arctique, a indiqué l'ONG écologiste lundi pour alerter sur les dangers de l'exploitation pétrolière.

Six activistes de l'association de défense de l'environnement ont prévu de camper sur la plateforme de 38.000 tonnes, la Polar Pioneer, sur laquelle ils ont embarqué à 1.200 km au nord-ouest de Hawaï en utilisant des bateaux gonflables depuis un navire de Greenpease, l'Esperanza.

 GreenpeaceVideo 6/4/2015


Les six militants, originaires des Etats-Unis, d'Allemagne, de Nouvelle-Zélande, Australie, Suède et Autriche, ont des provisions pour plusieurs jours et peuvent communiquer avec le monde extérieur, a précisé Greenpeace dans un communiqué.

On a réussi! Nous sommes sur la plateforme de Shell. Et nous ne sommes pas seuls. Tout le monde peut aider à transformer ça en une plateforme en faveur du pouvoir pour le peuple, a tweeté l'une des six, Aliyah Field, avec le mot-dièse le peuple contre Shell.

Johno Smith, un néo-zélandais, a ajouté: nous sommes ici pour souligner que dans moins de 100 jours Shell sera dans (l'océan) Arctique pour y forer du pétroleCet environnement immaculé a besoin d'être protégé pour les générations futures et pour tous les êtres vivants qui vont y vivre. Au lieu de cela, Shell (prévoit) de tirer profit de la fonte glacière pour accroître ce désastre causé par l'homme, ajoute-t-il. (Le ministère de l'Intérieur des États-Unis a approuvé le forage de Shell en mer des Tchouktches en Alaska Arctique).

Une porte-parole de Shell, Kelly Op de Weegh, a confirmé à l'AFP que des manifestants de Greenpeace ont embarqué illégalement sur le Polar Pioneer, qui est sous contrat avec Shell, mettant en danger non seulement la sûreté de l'équipage à bord mais les manifestants eux-mêmes.

Shell a rencontré les organisations et individus qui s'opposent à l'exploration pétrolière au large de l'Alaska. Nous respectons leur point de vue et valorisons le dialogue. Nous n'allons toutefois pas tolérer l'emploi de tactiques illégales utilisées par Greenpeace ou permettre à ces tactiques de nous distraire des préparatifs en cours pour mener à bien un programme d'exploration sûr et responsable, a-t-elle ajouté.

A noter également, que le Polar Pioneer est accompagné par un autre navire, le Noble Discoverer, qui est l'un des plus anciens navires de forage dans le monde.  En Décembre 2014, Noble Drilling, un des plus grands sous-traitants et propriétaire du Noble Discoverer, a plaidé coupable de huit "crimes" en relation avec Shell qui avait échoué dans ses tentatives de forage dans l'océan Arctique en 2012. Les deux navires de forage traversent actuellement le Pacifique et devraient arriver à Seattle vers le milieu mi-avril avant de partir pour la mer des Tchouktches. Shell a l'intention d'utiliser le port de Seattle comme base pour sa flotte de l'Arctique, en dépit de l'opposition croissante de divers groupes dont certains sont justement basés à Seattle.

NB Les militants espèrent également oiuvoir déployer une banderole portant les noms de millions de personnes du monde entier qui s'opposent au forage du pétrole de l'Arctique.

----->L'entreprise Shell m'apparaît présomptueuse d'affirmer que son programme et sûr et responsable ! 


- Sûr : la plateforme est dans un environ à la merci des éléments et pourrait se trouver en mauvaise posture comme cela s'est produit dans le passé avec les aléas impondérables et par définition imprévisibles liés entre autres à la météorologie ou à un autre phénomène naturel.

- Responsable : sûrement pas ! Si l'entreprise voulait se montrer responsable, elle ne s'aventurerait pas à forer en Arctique et laisserait le potentiel d'énergie fossile là où il est pour participer à l'effort que le monde doit fournir pour lutter contre le réchauffement climatique et assurer un avenir meilleur aux générations futures ! Donc non, à mes yeux, et certainement à ceux de beaucoup d'autres, il n'y a rien de responsable de sa part !!!



Romandie 6/4/2015

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Los Angeles - Six militants de Greenpeace qui avaient grimpé sur une plateforme du géant des hydrocarbures Shell dans le Pacifique se déplaçant vers l'Arctique ont quitté samedi l'installation, ont annoncé le groupe anglo-néerlandais et l'ONG.

Les protestataires étaient montés en début de semaine sur la plateforme de 38.000 tonnes, la Polar Pioneer, à 1.200 km au nord-ouest de Hawaï, en utilisant des canots pneumatiques depuis un navire de Greenpeace, l'Esperanza, pour alerter sur les dangers de l'exploitation pétrolière.

Le groupe avait déposé une plainte auprès de la cour fédérale d'Alaska, demandant une injonction pour mettre fin à l'occupation en cours dans l'océan Pacifique et éviter ce genre d'actions à l'avenir et a eu gain de cause.

Nous sommes satisfaits que la cour ait opté pour une injonction contre Greenpeace, a déclaré la porte-parole de Shell, Kelly op de Weegh. Il est malheureux que nous ayons dû saisir la justice, mais nous ne souhaitons pas voir se répéter les actions illégales, comme la montée de membres du groupe sur la plateforme Polar Pioneer en début du mois.

Ces opérations ne sont pas des manifestations pacifiques, a poursuivi la porte-parole, elles mettent en danger la sécurité des personnes travaillant sur la plateforme et des manifestants eux-mêmes.

Si Shell est ouvert à une discussion honnête sur les défis et les bénéfices de l'exploration de ressources énergétiques en Arctique, le groupe pétrolier ne peut approuver les opérations illégales et dangereuses de Greenpeace.

Grenepace a confirmé que ces six militants -- originaires des Etats-Unis, d'Allemagne, de Nouvelle-Zélande, d'Australie, de Suède et d'Autriche -- avaient quitté la plateforme et rejoint à bord de canots pneumatiques l'Esperanza. L'ONG a expliqué leur départ par une détérioration des conditions climatiques.

Annie Leonard, directrice exécutive de Greenpeace USA, a jugé étonnant que Shell semble estimer avoir le droit de mettre en danger notre environnement et notre économie sans avoir à rendre de comptes à notre société.

Cet environnement immaculé a besoin d'être protégé pour les générations futures et pour tous les êtres vivants qui vont y vivre. Au lieu de cela, Shell (prévoit) de tirer profit de la fonte glacière pour accroître ce désastre causé par l'homme, avait tweeté l'un des manifestants, Johno Smith, un Néo-zélabdais.


Romandie 12/4/2015

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Washington (AFP) - Le gouvernement américain a autorisé lundi le groupe pétrolier Shell à installer, sous conditions, des forages de pétrole ou de gaz dans l'océan arctique, au large de l'Alaska.

Le département de l'Intérieur, qui est également chargé de l'environnement, a autorisé le groupe pétrolier anglo-néerlandais à lancer des forages dans la mer de Chukchi, une décision qui a provoqué la colère des associations de défense de l'environnement.

 Des militants de Greenpeace dénoncent l'exploitation de pétrole dans l'Océan Arctique, le 25 janvier 2013 à Davos (c) Afp



Abigail Ross Hopper, directrice générale de l'agence fédérale chargée de la gestion des océans (Boem), a assuré qu'un "niveau élevé d'exigence" avait été retenu afin de protéger l'écosystème de la région ainsi que les besoins de subsistance et les traditions culturelles des habitants originaires d'Alaska.

L'approbation de ce projet "est une étape importante qui montre la confiance que les autorités de régulation accordent à notre projet", a estimé Curtis Smith, porte-parole du groupe pétrolier aux Etats-Unis, jugeant nécessaire que les permis soient accordés "dans les temps" afin que les opérations puissent commencer cet été.

"Dans l'intervalle, nous continuerons à mener des tests et à nous préparer (…) pour être à la hauteur des exigences que les différents acteurs et les autorités de régulation attendent de la part d'un groupe opérant dans l'Arctique", a-t-il ajouté.

Le programme d'exploration de Shell en Alaska a pris plusieurs années de retard.

Après avoir effectué de premiers forages en 2012, le groupe avait été contraint en septembre de la même année de les repousser après un problème sur un navire. A la suite d'un revers en justice portant sur les conditions d'octroi de licences dans la région, il n'avait pas repris les forages en 2014, son patron invoquant alors "un manque de clarté".

L'autorisation accordée par le gouvernement américain a provoqué de vives réactions de la part des ONG environnementales. "Une nouvelle fois, notre gouvernement s'est précipité pour approuver un projet d'exploration mal conçu dans l'un des endroits les plus reculés et les plus importants de la terre", a déploré Susan Murray, vice-présidente d'Oceana. "Shell n'a pas démontré qu'il était disposé à opérer de manière responsable dans l'Arctique", a-t-elle ajouté, déplorant que le groupe pétrolier ait été autorisé à "mettre en danger nos ressources océaniques".


Sciences et avenir 12/5/2015

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Le président Obama donne son feu vert à un forage pétrolier dans l'Arctique. La fonte des glaces va donner accès aux réserves de gaz et de pétrole enfouies sous la banquise. Une perspective qui fait rêver les multinationales américaines, russes et canadiennes. Les scientifiques, eux, redoutent un dégagement massif de méthane, emmagasiné depuis des siècles dans les sols gelés du Grand Nord.

Les huit pays membres du Conseil de l’Arctique (Canada, Finlande, Russie, Etats-Unis/Alaska, Norvège, Suède, Danemark/Groenland, Islande) réunis le 25 avril 2015 au Nuvanut dans le Grand Nord canadien avaient affiché leurs contradictions. Si chacun veut exploiter les prometteuses matières premières de la région, les Etats-Unis et les pays scandinaves mettent en avant la défense de l'environnement


Au moment où les Etats-Unis tentent de développer des sources énergétiques propres, Barack Obama a donné son feu vert au géant Shell de forer au large de l'Alaska. «Je travaille à travers le monde pour réduire nos émissions de dioxyde de carbone et pour remplacer à terme, les énergies fossiles par des énergies propres», s'est toutefois défendu le 14 mai le président américain. 


Les écologistes et les scientifiques tirent la sonnette d'alarme.


L’Arctique connaît un réchauffement rapide, provoquant une diminution régulière de la banquise en superficie et en épaisseur. Selon le Centre américain de la neige et de la glace (NSIDC), la surface de glace (mesurée à la fin de l’été) a diminué de 45% depuis 1979. A ce rythme, l’ensemble de la banquise pourrait disparaître l'été avant 2040, affirme Peter Wadhams, spécialiste de l’océan polaire à l’université de Cambridge. Cette débâcle donne accès aux richesses du sous-sol, estimées à 30% des réserves mondiales de gaz et à 13% de celles de pétrole


La disparition des icebergs ouvre également de nouvelles routes maritimes entre les océans Atlantique et Pacifique. Selon la Lloyds, 100 milliards de dollars d’investissements seront réalisés dans l’Arctique, dans les dix prochaines années.


Mais ce dégel pourrait également libérer une bombe climatique qui coûtera beaucoup plus cher que les revenus tirés de quelques années supplémentaires d’approvisionnement en gaz et en pétroleLe dégel du Permafrost, ces sols gelés de Sibérie, de l’Alaska et du Grand Nord canadien pourrait libérer des milliards de tonnes de méthane.


Le permafrost (ou pergélisol en anglais) est une couche de sol glacé pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres. Ces sols couvrent, selon les géographes, 10 millions de km². Dans ces régions polaires, les températures descendent à -50° en hiver et montent aujourd’hui jusqu’à +30° en été. Selon Gilles Ramstein de l’Institut Pierre-Simon Laplace, «si tout le permafrost se mettait à fondre, cela libérait l’équivalent actuel de 70 années d’émission de carbone».


Toute la question est de savoir à quelle vitesse le permafrost va fondre et quelle épaisseur sera concernée. Une équipe franco-canadienne du CNRS débute une mission dans les régions arctiques du Canada pour étudier la rapidité du phénomène, notamment les échanges thermiques entre le sol et l’air afin d’estimer la quantité de CO2 libérée dans l’atmosphère. «Si la fonte est trop rapide et trop importante, les océans ne pourront pas absorber leur quantité habituelle de gaz et le réchauffement sera amplifié», affirme Gilles Ramstein.


Feux de tourbes, glissements de terrain… les signes de ce grand réchauffement sont déjà visibles en Sibérie et dans le Grand Nord canadien. Dans de nombreux villages, le dégel ravine les routes et les fondations des maisons. Des lacs se forment, avec à la surface des bulles de gaz dues à la transformation du carbone par les bactéries.


Les chercheurs évoquent des éruptions de méthane pour expliquer les cratères qui se forment dans le permafrost. Le «réchauffement climatique accélère de manière inquiétante la fonte des glaces souterraines, ce qui a pour effet de relâcher du gaz à la manière de l'ouverture d'un bouchon de champagne», affirme la scientifique russe Anna Kurchatova citée par le Siberian Times.


Dans un rapport publié en septembre 2012, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement souligne que les prévisions scientifiques ne prennent pas pleinement en compte le dégel du permafrost. De nombreux chercheurs s’inquiètent d’une possible spirale infernale entre dégel du permafrost et dégagement de gaz à effet de serre. Un emballement qui pourrait entraîner la planète vers un réchauffement accéléré.






Francetv info Geopolis 27/4/015 MAJ 15/5/2015 Par Michel Lachkar

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Washington - Des manifestants écologistes ont entouré samedi une plate-forme pétrolière de la compagnie Shell amarrée devant Seattle (nord-ouest des Etats-Unis), avant son départ pour un programme de forage en Arctique, selon des médias locaux.

Des centaines de kayaks, canoës, bateaux à voile ainsi qu'une barge propulsée à l'énergie solaire ont entouré la gigantesque plate-forme jaune et blanche amarrée dans le port de la ville, selon le quotidien Seattle Times.

 Une petite flottille de kayakistes ou "kayaktivists" comme ils se sont baptisés, et autres bateaux de s'étant joints à la protestation, suivent la plate-forme de forage pétrolier Polar Pioneer alors qu'elle est remorquée vers un quai, jeudi, à Elliott Bay à Seattle. Photo: Elaine Thompson / AP / The Guardian

Les manifestants portaient des drapeaux demandant plus de justice climatique et dénonçant les projets de forage de Shell dans l'Océan arctique.

La manifestation faisait suite à l'autorisation donnée ce mois-ci à Shell par le président Obama pour forer dans l'Arctique, une annonce qui a fait enrager les écologistes.

 Les militants en kayaks protestent samedi près de Polar Pioneer, géante plateforme pétrolière de Shell, qui est amarrée au port du Terminal 5. (Ellen M. Banner / The Seattle Times)

Ces bateaux minuscules voguant sur l'eau avec en arrière-plan cette plate-forme géante... C'est une occasion de montrer combien les gens sont concernés, a déclaré au journal une manifestante, Amy McKendry.

La plate-forme Shell, haute de 94 mètres, mouille dans le port de Seattle depuis jeudi, selon le quotidien. C'est l'élément majeur de la flotte de 25 vaisseaux que la compagnie pétrolière maintient sur zone en attendant de reprendre l'exploration de l'Arctique. Barack Obama a récemment qualifié la production de pétrole d'importante, tout en appelant à une transition vers des énergies plus propres.

 Même les phoques se sont joints aux manifestants... Photo ( Ellen M. Banner / The Seattle Times)

Les ONG écologistes s'opposent à ces forages en partie à cause des effets dévastateurs qu'aurait une fuite de pétrole sur la faune vulnérable de l'Arctique.

Shell avait suspendu en 2013 ses projets de forage dans la région suite à des problèmes récurrents sur deux plates-formes pétrolières.


Romandie 17/5/015

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Washington - Des militants de l'ONG Greenpeace à bord de dizaines de kayaks bloquaient lundi une plateforme de la compagnie Shell à Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis, pour l'empêcher de mener des explorations pétrolières dans l'Arctique.



Avant l'aube, les kayaks ont formé un arc de cercle autour de la plateforme jaune et blanche que des remorqueurs se préparaient à tirer jusqu'à l'Arctique, a expliqué John Hocevar, l'un des militants de Greenpeace.

Les militants ont exprimé leur mécontentement en frappant la coque des kayaks à coup de pagaies et scandant Non, à Shell, a-t-il expliqué. La manifestation s'est déroulée sans violence, mais M. Hocevar, joint au téléphone par l'AFP, a indiqué craindre d'être arrêté par une embarcation de la police croisant à quelques mètres de lui.

 RuptlyTV 15/6/2015


Les kayakistes de Greenpeace ont apporté des provisions dans l'espoir de tenir le plus longtemps possible, en dépit de plusieurs arrestations déjà opérées par la police.

Chaque minute où ils sont là-bas, est une autre minute donnée au président Obama pour reconsidérer sa décision, a justifié Travis Nichols, en charge de l'Arctique pour Greenpeace.



Romandie 15/6/2015

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Washington - Treize militants écologistes se sont suspendus sous un pont à Portland, en Oregon (nord-ouest), pour tenter de bloquer le passage d'un bateau du géant Shell qui doit participer à des forages pétroliers en Alaska, selon Greenpeace et les médias locaux.

Des militants de Greenpeace se sont suspendus au pont Saint-John à Portland pour bloquer un navire de Shell qui doit partir pour les eaux de l'Alaska. Les grimpeurs ont assez de vivres pour rester en place plusieurs jours et sont déterminés à se mettre en travers du chemin de Shell le plus longtemps possible, a indiqué l'organisation écologiste sur son site internet.

 Светлана Гончаренко 29/7/2015


Le trafic routier sur le pont n'a pas été interrompu mais est perturbé. La police locale bloque en revanche le passage des piétons, selon les médias locaux.

Mi-juin, des militants en kayak avaient tenté de bloquer une plateforme pétrolière du géant anglo-néerlandais à Seattle (nord-ouest) pour l'empêcher de mener des explorations pétrolières dans l'Arctique.

Ces manifestations font suite à l'autorisation donnée à Shell par le président Barack Obama en mai pour forer dans l'Arctique, une annonce qui a fait enrager les écologistes.


Romandie 29/7/2015

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La justice fédérale américaine a imposé jeudi à Greenpeace une amende de 2500 dollars (2420 francs) pour chaque heure passée à bloquer un bateau du géant pétrolier Shell devant participer à des forages controversés en Alaska. Le montant augmentera chaque jour.

Une dizaine de membres de l'organisation écologiste sont suspendus depuis mercredi sous un pont de Portland, dans l'Oregon, pour empêcher le brise-glace Fennica de quitter le port. Saisie par Shell, une juge fédérale d'Anchorage, en Alaska, a tranché en faveur du géant pétrolier jeudi, a indiqué un responsable du bureau de la magistrate.

Le montant de l'astreinte augmentera à mesure que la manifestation se prolonge, selon la chaîne locale de télévision KGW News, passant à 5000 dollars vendredi, puis 7500 dollars samedi et 10'000 dollars dimanche.

Greenpeace a lancé une pétition en ligne adressée au président américain Barack Obama, qui a autorisé en mai Shell à forer dans l'Arctique.

Suspendus sous le pont dans de petits hamacs ou sur l'eau à bord de kayaks, les membres de Greenpeace veulent empêcher le brise-glace de rejoindre le reste de la flottille de Shell pour les îles Aléoutiennes, au sud-ouest de l'Alaska, où ces navires doivent effectuer des forages.

Le Fennica, un gros brise-glace finlandais de 116 mètres de longueur, a fait escale quelques jours à Portland pour effectuer des réparations en cale sèche.

Mi-juin, des militants en kayak avaient déjà tenté de bloquer à Seattle une plate-forme pétrolière opérée par Shell pour l'empêcher de mener des explorations pétrolières dans l'Arctique.


Romandie 31/7/2015

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Washington - Hillary Clinton, candidate à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2016, a affiché mardi son opposition aux forages en Arctique, au lendemain d'un ultime feu vert accordé par l'administration Obama dans ce dossier sensible.

L'Arctique est un trésor unique, souligne Mme Clinton sur Twitter. Nous ne pouvons prendre le risque du forage, ajoute la candidate.

Début mai, le gouvernement américain a autorisé Shell à installer des forages de pétrole ou de gaz dans l'océan arctique, dans la mer des Tchouktches, au large de l'Alaska. Lundi, l'administration a accordé au groupe pétrolier anglo-néerlandais le permis qui lui manquait pour creuser dans les couches pétrolifères sous-marines.

Les associations de défense de l'environnement ont dénoncé avec force cette décision, mettant en avant les risques élevés pesant sur les ressources océaniques dans cette partie reculée du monde.

L'administration Obama assure de son côté qu'un niveau élevé d'exigence a été retenu afin de protéger l'écosystème de la région ainsi que les besoins de subsistance et les traditions culturelles de ses habitants.

Mme Clinton affiche un soutien clair aux mesures annoncées par le président Barack Obama ces dernièrs mois dans la lutte contre le changement climatique.

Mais la candidate - grande favorite des primaires dans le camp démocrate - reste cependant évasive sur le dossier environnemental le plus sensible sur lequel M. Obama est appelé à trancher: la construction de l'oléoduc Keystone XL. Ce dernier doit permettre de transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'au centre des Etats-Unis, dans le Nebraska, d'où il pourra rejoindre les raffineries du golfe du Mexique.

M. Obama doit se rendre en Alaska à la fin du mois d'août. Je me rends sur place car les habitants de l'Alaska sont en première ligne de l'un des plus grands défis de notre siècle: le changement climatique, a-t-il expliqué dans une vidéo diffusée par la Maison-Blanche. En Alaska, les glaciers fondent. La chasse et la pêche dont dépendent des générations pour vivre sont menacées, a-t-il souligné.


Romandie 18/8/2015

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Washington - A deux jours de son départ pour l'Alaska pour un voyage centré sur le climat, Barack Obama a défendu samedi sa décision très controversée d'autoriser Shell à mener des forages dans la mer des Tchouktches.

Le feu vert accordé au groupe pétrolier anglo-néerlandais a provoqué la colère des associations de défense de l'environnement. Ces dernières dénoncent l'hypocrisie du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique.

 BourgeoisPhotography 23/8/2015


Les habitants de l'Alaska vivent déjà avec les effets du changement climatique, souligne-t-il dans son allocution, évoquant les menaces qui pèsent sur la pêche ou encore le tourisme.

Le président américain participera lundi à une conférence internationale sur l'Arctique à Anchorage avant de se rendre, mardi et mercredi, à la rencontre des habitants touchés par le changement climatique, à Seward, Dillingham, ou encore Kotzebue.



rOMANDIE 29/8/2015

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Malgré la contestation de mouvements écologistes, le géant pétrolier néerlandais avait creusé un puits, qui s'est finalement avéré moins prometteur que prévu.

La compagnie Royal Dutch Shell a annoncé, lundi 28 septembre, l'arrêt de ses forages controversés en Alaska, après une première série d'explorations jugée décevante par le géant pétrolier anglo-néerlandais.Dans un communiqué [size=10](en anglais), le groupe a expliqué avoir creusé "jusqu'à une profondeur de 6 800 pieds" (environ 2 070 m) son puits "Burger J", situé à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska[/size].



 Des écologistes opposés à l'exploration pétrolière menée par Shell en Alaska, protestent à Anchorage (Alaska, Etats-Unis), le 31 août 2015. (JONATHAN ERNST / REUTERS)

"Shell continue de reconnaître un potentiel d'exploration important dans ce bassin" pétrolifère d'une taille équivalente à la moitié de celui du Golfe du Mexique (sud-est des Etats-Unis), "et cette zone devrait à terme revêtir une importance stratégique pour l'Alaska et les Etats-Unis, a déclaré le groupe dans un communiqué. Toutefois, le résultat de l'exploration est clairement décevant pour cette partie du bassin".

Le groupe va donc "cesser toute nouvelle exploration au large de l'Alaska dans l'avenir immédiat. Cette décision reflète à la fois le résultat du puits 'Burger J', les coûts élevés associés au projet et l'environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l'Alaska."

Shell avait débuté, à la fin juillet, ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu le feu vert du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d'organisations écologistes, Greenpeace dénonçant d'"immenses risques pour les populations de l'Arctique, la faune et notre climat". Le président américain avait défendu cette décision à la fin août avant un voyage dans la région, expliquant que l'économie américaine devait "encore s'appuyer sur le pétrole et le gaz", tout en promettant des "règles les plus exigeantes possibles" pour éviter toute pollution, cinq ans après une marée noire catastrophique dans le Golfe du Mexique.

Shell a précisé qu'elle enregistrerait "des charges financières" liées à ce retrait, qui seront détaillées lors de la présentation de ses résultats financiers le 29 octobre. La compagnie a simplement souligné que son activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans son bilan et qu'elle devrait payer environ 1,1 milliard de dollars aux sous-traitants en vertu d'engagements préalables.



Francetv info 28/9/2015

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Washington - Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils n'accorderaient plus de nouveaux droits d'exploration pétrolière dans l'Arctique américain, au large de l'Alaska, jusqu'en 2017, alors que le potentiel de production dans le bassin est en-dessous des espérances.

La secrétaire à l'Intérieur Sally Jewell a annoncé vendredi dans un communiqué l'annulation de deux prochaines enchères pour des concessions sous les mers des Tchouktches (2016) et de Beaufort (2017), alors qu'un seul candidat pour le site de Beaufort s'était manifesté.

L'administration de Barack Obama a en même temps rejeté les demandes des compagnies Shell et Statoil qui réclamaient une extension de leurs concessions de dix ans, qui doivent expirer en 2017 dans la mer de Beaufort et en 2020 dans celle des Tchouktches. Elles n'ont pas produit de calendrier raisonnable d'exploration et de développement, a justifié l'administration.

Le géant pétrolier Shell avait annoncé fin septembre son retrait d'Alaska, après avoir foré sans succès à plus de 2.000 mètres sous la mer des Tchouktches, avec son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow.

Etant donné l'annonce de Shell, la surface déjà louée et les conditions de marché actuelles, il n'est pas logique de préparer de nouvelles ventes de concessions dans l'Arctique dans la prochaine année et demie, a déclaré Sally Jewell.

D'autres compagnies pétrolières détiennent actuellement des concessions au large de l'Alaska, notamment ConocoPhillips, Eni, Repsol, Hilcorp et Shell.

Les associations écologistes ont salué la décision de l'administration de Barack Obama, qui avait autorisé en mai Shell à forer dans l'Arctique.

Mais pour les républicains, majoritaires au Congrès, le blocage est un nouveau signe de l'hostilité du président américain aux énergies fossiles. La sénatrice républicaine de l'Alaska, Lisa Murkowski, a dénoncé l'excès de réglementations qui empêche les compagnies pétrolières d'explorer dans la région.

Selon The Guardian, Michael Levine, militant d'Oceana pour l'article a déclaré : "C'est un grand pas dans la bonne direction, mais ce n'est pas la fin des forages dans l'Arctique pour toujours". "Il est très probable que ces entreprises ne seront pas en mesure d'exploiter les baux qu'elles possèdent actuellement. Donc, la bonne chose à faire serait qu'elles laissent tomber".

L'organisation Greenpeace, qui avait organisé des flottilles de manifestants au large de Seattle, pour empêcher le départ d'un navire de forage de Shell, a déclaré "qu'elle levait ses pagaies pour saluer Obama". "Ceci est une décision historique pour garder le pétrole de l'Arctique dans le sol qui se fera sentir pendant les années à venir". "Ce sont d'excellentes nouvelles pour l'Arctique et pour tous ceux qui luttent contre les projets de combustibles fossiles dans des milieux extrêmes", a dit "Travis Nichols, un porte-parole de l'organisation dans un communiqué.

Cela dit, cependant, des analystes de l'industrie ont déclaré que la décision avait été contrainte à cause de la réglementation en vigueur en matière de baux des concessions pétrolières.

Les entreprises ont le droit de faire appel de la décision, ou d'ignorer (ou annuler)   leurs baux ou, encore, d'attendre une nouvelle administration. Ainsi, des républicains, comme Lisa Murkowski représentante de l'Alaska, ont dit qu'ils allaient essayer de faire prolonger la vie des baux de forage. A l'inverse, l'ancien gouverneur du Maryland, Martin O'Malley (démocrate) dit, sur Twitter, que "l'annonce est une bonne nouvelle... Allant jusqu'à dire que le plan climat appelle la fin des forages en Arctique".





------>Petit rappel au passage, les républicains comptent dans leur rang une majorité de climato-sceptiques, lesquels nient l'impact de l'homme sur le réchauffement climatique et remettent en cause la science. En revanche, la majorité des démocrates a conscience de l'impact des hommes en la matière, entre autres, du fait des émissions de gaz à effet de serre générées par l'exploration, l'exploitation, la transformation des énergies fossiles.  



Romandie 17/10/2015

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Oslo - Le groupe pétrolier norvégien Statoil a dit mardi renoncer à ses licences d'exploration en Alaska après les forages décevants de son concurrent anglo-néerlandais Shell qui a jeté l'éponge en septembre.

La raison principale de notre décision (de retrait) d'Alaska, ce sont les résultats de la prospection dans le bloc voisin exploré par Shell, a déclaré à l'AFP le porte-parole de Statoil, Knut Rostad.




Après de multiples déboires et malgré les 7 milliards de dollars engloutis, la compagnie anglo-néerlandaise avait annoncé fin septembre l'arrêt de ses forages controversés au large de l'Alaska, après une première série d'explorations jugée décevante.

Ce retrait prive Statoil d'un partenaire potentiel pour la mise en commun d'infrastructures dans l'exploitation, inévitablement coûteuse dans cette région extrême, d'éventuels hydrocarbures sur son propre bloc, a fortiori avec un cours du baril peu élevé.

Statoil possède 16 licences d'exploration en mer des Tchouktches, ainsi que des parts dans 50 autres où l'américain ConocoPhillips est l'opérateur. Ces actifs avaient été acquis en 2008 pour 75 millions de dollars, a précisé M. Rostad.

Hostiles à l'exploitation d'hydrocarbures dans l'Arctique, les défenseurs de l'environnement se sont félicités du retrait de Statoil et l'ont appelé à faire de même en mer de Barents.

En octobre, l'administration américaine avait rejeté les demandes de Shell et Statoil qui réclamaient une extension de dix ans de leurs concessions. Celles-ci doivent expirer en 2017 dans la mer de Beaufort et en 2020 dans celle des Tchouktches.


Romandie 17/11/2015

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