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Un nouveau virus aviaire potentiellement dangereux : H7N7

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Grippe aviaire : 47 000 poules tuées aux Pays-Bas




Quarante-sept mille poules pondeuses d'un élevage situé à Creil (nord des Pays-Bas) devaient être tuées, vendredi 24 juin, le virus H7 de la grippe aviaire, faiblement pathogène, y ayant été détecté, a annoncé le ministère de l'agriculture néerlandais.


"La grippe aviaire a été découverte dans un élevage de quarante-sept mille volailles, a déclaré Murco Mijnlieff, un porte-parole du ministère, "la ferme est en train d'être nettoyée et les volailles en train d'être tuées."

Le virus avait été découvert plus tôt dans la semaine, l'éleveur ayant remarqué que de nombreuses poules étaient malades et qu'elles pondaient moins d'œufs, a-t-il précisé. Des tests ont alors été réalisés, montrant qu'il s'agissait du virus H7 de la grippe aviaire.

Une interdiction de transporter des volailles, des œufs et du fumier de volaille a été décrétée dans un rayon de trois kilomètres autour de l'élevage contaminé et des analyses vont être effectuées dans cinq élevages de volailles situés à proximité de celui-ci.

Le virus H7 est faiblement pathogène, selon M. Mjinlieff, mais il peut muter pour devenir un virus hautement pathogène contagieux et mortel pour les volailles, n'occasionnant que des rhumes chez les humains.

En 2003, le pays avait été durement touché par une épizootie (H7N7) qui avait ravagé les élevages. Les services sanitaires avaient procédé à l'abattage de plus de vingt-cinq millions de volailles, soit un quart de la population avicole de l'époque.

Source : Le Monde.fr 24/06/2011

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Les autorités sanitaires néerlandaises ont fait procéder à l'abattage de 11'000 poulets dans une ferme où a éclaté une forme faiblement pathogène de la grippe aviaire. Il s'agit d'une mesure de précaution, car la souche pourrait se transformer en une forme mortelle pour la volaille.

Les autorités ont par ailleurs imposé un périmètre de sécurité d'un kilomètre autour de la ferme et interdit le transport de volaille, d'oeufs et d'autres produits fermiers en provenance de l'exploitation. Des tests seront également conduits dans onze autres fermes voisines, dit le communiqué du ministère des Affaires économiques.

L'épidémie la plus dévastatrice de grippe H7N7 avait éclaté en 2003 aux Pays-Bas et conduit à l'abattage de 30 millions de volailles, soit un tiers de l'élevage du pays.


ROMANDIE 1/6/2013

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Le nouveau virus de la grippe H7N9 qui frappe actuellement la Chine n’a pas évolué seul. Des chercheurs ont retracé son parcours et ont montré qu’il s’était développé en parallèle avec un autre virus aviaire, appelé H7N7, capable d’infecter les mammifères en laboratoire.

De nouveaux virus de la grippe apparaissent régulièrement et inquiètent les autorités sanitaires du monde entier. Le plus récent, le virus aviaire H7N9, continue son chemin destructeur en Chine. Depuis le mois de mars 2013, il aurait déjà contaminé 135 personnes et en aurait tué 44 selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) datant du 11 août 2013.

D'après cette étude, les virus de la grippe aviaire de type H7 évolueraient chez le canard. Différents types de virus seraient transmis par les canards sauvages (ici, un représentant de l'espèce Anas platyrhynchos ou canard colvert) aux canards domestiques. Chez eux, ils se réassortiraient pour former de nouveaux virus potentiellement dangereux et transmissibles au poulet, et à l'Homme. ©️ blmiers2, Flickr, cc by nc sa 2.0

Les virus de la grippe possèdent deux protéines de surface, l’hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N). Ces dernières peuvent subir des mutations ou des réassortiments qui sont à l’origine des différents types grippaux. Le virus H7N9 est doté d’une hémagglutinine H7 qui lui permet de coloniser efficacement les voies respiratoires supérieures des oiseaux. Chez l’Homme, l’infection se traduit par une pneumonie aiguë et peut induire des insuffisances rénales sévères, voire mortelles.

 Le virus aviaire H7N9 se propage parmi les volailles et peut infecter l'Homme. Cette nouvelle étude met en évidence une nouvelle souche, baptisée H7N7, qui serait potentiellement dangereuse et transmissible à l'Homme. ©️ Padmanaba01, Flickr, cc by sa 2.0

Depuis l’apparition du H7N9 chez l’Homme, les scientifiques tentent de retracer le parcours du virus. Des chercheurs de l’université de Hong Kong ont étudié en détail les virus H7 de volailles chinoises. Leurs résultats, publiés dans la revue Nature, soulignent le rôle majeur des canards dans le réassortiment et l’évolution des virus de type H7. D’autre part, les auteurs ont montré que le virus H7N9 avait évolué en parallèle avec un autre virus, appelé H7N7, qui pourrait également être dangereux pour l’Homme.

Au cours de cette étude, les scientifiques ont effectué des prélèvements dans les intestins et le cou de plus de 1.300 oiseaux comprenant poulets, canards, oies, perdrix et cailles. Ils ont également récolté environ un millier d’échantillons d’eau et de fèces dans les marchés aux volailles situés dans les régions touchées par l’épidémie de grippe A H7N9. Près de 10 % des échantillons ont été déclarés positifs au virus de la grippe, dont 15 % étaient un virus de type H7. En séquençant ces virus, ils ont mis en évidence deux souches différentes, H7N9 et H7N7.

Mais comment ces deux types de virus aviaires sont-ils apparus chez les poulets ? En analysant les séquences en détail, les chercheurs sont parvenus à la conclusion que les canards étaient des hôtes de choix pour la fabrication de nouveaux virus. «Le canard domestique semble être un hôte intermédiaire clé, il peut contenir et maintenir différentes souches de virus et favoriser la génération de nouveaux variants», expliquent les chercheurs. Ainsi, le virus H7N9 serait une combinaison des virus de types H7N3,  H2N9 ou H11N9, et H9N2 ; alors que le H7N7 proviendrait des souches H7N7, H7N3 et H9N2. Chacun de ces variants serait transmis aux canards domestiques par des oiseaux migrateurs sauvages et atteindrait ensuite les poulets.

Contrairement au virus H7N9, le H7N7 n’a jamais été décrit chez l’Homme. Les chercheurs ont cependant voulu savoir s’il pouvait se transmettre aux mammifères. Pour cela, ils ont inoculé le virus à des furets, le modèle animal utilisé pour vérifier le pouvoir de contagion des agents grippaux. Leurs résultats sont préoccupants puisque tous les animaux se sont retrouvés malades en à peine 48 h. Après plusieurs jours, les auteurs ont pu repérer des particules virales dans différents endroits du corps comme le nez, la trachée, les poumons et les ganglions des animaux. «La menace pandémique s’étend donc au-delà du virus H7N9», poursuit Yi Guang, le directeur de l’équipe de recherche.

FUTURA SCIENCES 26/8/2013

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