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Santé: des chercheurs préconisent le jus de mûre andine et l'hibiscus

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Montpellier (AFP) - Une étude du Centre de recherche agronomique pour le développement (Cirad) à Montpellier, publiée lundi, loue les qualités "gustatives, nutritionnelles et médicinales", notamment contre les maladies cardiovasculaires", du jus de mûre andine et de l'hibiscus.

"La mûre andine est plus acide, plus astringente que la mûre de nos campagnes. Elle contient des antioxydants et des polyphénols dont des anthocyanes et des tannins qui colorent le jus et surtout lui confèrent de très bons effets-santé", a expliqué le chercheur Fabrice Vaillant, coordinateur du projet européen de recherches sur ce fruit. Ce projet a consisté à étudier d'abord les composés des mûres andines en fonction de leur provenance (Equateur, Colombie et Costa Rica), a précisé le Cirad.


 Une étude du Centre de recherche agronomique pour le développement (Cirad) à Montpellier, publiée lundi, loue les qualités "gustatives, nutritionnelles et médicinales", notamment contre les maladies cardiovasculaires", du jus de mûre andine et de l'hibiscus. (c) Afp


Différents procédés de transformation (extraction, filtration, clarification, pasteurisation et conditionnement du jus) ont ensuite été utilisés en collaboration avec le CITA (centre national de science et de technologie de l'alimentation) du Costa Rica et l'Unité de recherche Qualisud à Montpellier, a ajouté le centre de recherche.

Enfin, des études cliniques ont été effectuées sur des volontaires sains. Elles ont mis en exergue "les bienfaits de ce produit pour la santé dans le cadre d’une nutrition préventive des syndromes métaboliques et des maladies cardiovasculaires", a indiqué le Cirad.

Selon l'étude, les "bienfaits de la mûre andine" seraient la conséquence de la présence "des ellagitannins (que l’on trouve dans les vins vieillis en fût de chêne) métabolisés par la flore intestinale puis absorbés sous forme de molécules plus actives (les urolithines) qui peuvent persister dans l’organisme plusieurs jours après l’ingestion".

Le Cirad conseille également le jus de calice d’hibiscus, appelé bissap au Sénégal, karkadé en Égypte, dah, oseille de Guinée ou thé rose d’Abyssinie, dont "les pouvoirs antioxydants ont également été démontrés". Boisson traditionnelle en Afrique, ce jus est obtenu à partir du calice séché de la fleur d’hibiscus rouge et peut se mélanger à la menthe et au gingembre.

Selon le Cirad, des "tests sensoriels et d’acceptabilité" viennent d’être réalisés sur différents jus de bissap dans plusieurs villes d’Europe (Montpellier, Porto, Chatham) et d’Afrique (Dakar)


SCIENCES ET AVENIR 16/9/2013

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