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BelleMuezza

L'Europe et la stratégie énergétique

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Il n'y a pas d'Europe de l'énergie, déplore Arnaud Montebourg


PARIS - Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a déploré mardi l'absence de politique européenne sur l'énergie, qui, a-t-il souligné, constitue pourtant un levier essentiel pour la compétitivité.

L'Europe est née sur la question énergétique (avec la Communauté européenne du charbon et de l'acier, ndlr), mais aujourd'hui l'Europe de l'énergie n'existe pas, a affirmé le ministre, lors du colloque annuel de l'Union française de l'électricité, organisation professionnelle des principaux énergéticiens français.

En matière de politiques communes sur l'énergie et le climat, nous sommes maintenant face à un millefeuille construit par empilages successifs de textes européens, qui constituent autant de contraintes additionnées, a-t-il souligné.

Or, le poids de l'énergie dans les facteurs de production est croissant et nous devons nous positionner en France sur les déterminants d'une équation extrêmement difficile à résoudre, et réfléchir avec précaution aux conséquences des choix que nous faisons, a ajouté M. Montebourg, en référence au débat national sur la transition énergétique, qui doit déboucher sur une loi de programmation l'an prochain.

L'énergie, c'est à la fois le déterminant de la compétitivité qui se joue, c'est la question fondamentale de l'indépendance énergétique de notre pays que l'on construit, mais c'est également des enjeux de balance commerciale et donc de financement de notre économie, a encore plaidé le ministre, qui a assuré veiller à éviter que Bruxelles ne prenne des mesures contreproductives.


romandie 22/10/2013

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PARIS - Le président de l'énergéticien allemand EON, Johannes Teyssen, a pourfendu mardi à Paris le grand désastre de la politique européenne de l'énergie, appelant à des réformes pour préserver les capacités de production d'électricité et relancer le marché du CO2.

La fiabilité du système électrique a atteint un niveau qui n'a jamais été aussi faible depuis l'après-guerre, en raison des fermetures de centrales conventionnelles, notamment à gaz, a lancé M. Teyssen, lors du colloque annuel de l'Union française de l'électricité.

Parallèlement, la production d'électricité en Europe est de plus en plus sale, étant donné que le CO2 est pratiquement gratuit, a lancé le patron d'EON, qui préside également Eurelectric, l'association des électriciens européens.

Qui profite de ce grand désastre? Certainement pas les consommateurs, ni les industriels, dont les factures augmentent, ni les énergéticiens, dont la valeur boursière s'est effondrée, a-t-il poursuivi.

Le patron d'EON a appelé à réformer le marché européen du CO2 pour restaurer la compétitivité des énergies faiblement émettrices de carbone, et proposé aux gouvernements français et allemand de travailler en commun sur la question de la rémunération des capacités électriques (c'est-à-dire la mise en place de mécanismes pour financer les centrales d'appoint, comme celles au gaz, même lorsqu'elles ne tournent pas).

EON fait partie avec son compatriote RWE et le français GDF Suez d'un groupe de dix énergéticiens européens qui ont lancé cet automne une campagne auprès de l'UE pour réformer le système électrique européen.

Ils réclament un frein aux subventions qui encouragent le développement des énergies renouvelables, les accusant d'aggraver les surcapacités dont souffre le secteur, la création de mécanismes de financement des capacités d'appoint, et une relance du marché du CO2, dont les prix trop bas encourage la production d'électricité à base de charbon, en contradiction avec les objectifs climatiques européens.

romandie 22/10/2013

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